Présentation des écuyers

Citation :: Le Haut Conseil de l’Ordre Royal de la Licorne, à tous ses sœurs et frères, salut et connaissance d’amitié.

Qu'il vous soit connue que le système de parrainage qui avait cours fut un temps en les murs de Ryes va reprendre. Chaque membre de la Licorne à partir de l'Errant pourra remplir ce rôle pour tout nouvel écuyer. Il consistera à l'accueillir et lui faire connaitre la forteresse et ses frères et soeurs d'armes. Tout nouvel arrivant sera proposé au parrainage une fois son acceptation en notre sein votée.

Donné en Ryes, le 4ème jour d’août, an de grasce MCDLX

[HRP] Concrètement, comment va fonctionner le parrainage. Un post va être crée au poste de garde afin que chaque nouvel écuyer se présente, le parrain ira alors le récupérer à la porte et commencera la visite de Ryes. Ainsi il y aura une visite médicale qui donnera lieu à la fin au remplissage de la fiche habituelle, des écuries, de la salle d'armes avec duel afin là aussi de relancer cette partie qui somnole, et ainsi de suite pour tous les lieux de la forteresse. Normalement, il y a un référent par lieu, à celui-ci d'être présent pour accueillir l'impétrant et son parrain. Si vous avez des questions, comme d'habitude, n'hésitez pas.

Sur ce topic, merci à chaque nouvel écuyer de se présenter donc, de façon rp et son parrain ou à sa marraine de venir l'accueillir.[HRP]

Sujet: Re: Présentation des écuyers Mer 26 Sep 2012 - 11:51

Muni de la missive du Haut Conseil lui signifiant son intégration à l'Ordre et sa convocation à la forteresse de Ryes, Gabriel arriva au poste de garde la forteresse après avoir passé la nuit dans le village voisin, à l'auberge du Vieux François. A cheval, il s'avança jusqu'à la porte de la forteresse et signifia sa présence, même s'il devait déjà avoir été repéré de loin par les sentinelles.

Citation :: L'Ordre royal de la Licorne à Gabriel d'Amilly, Salut et connaissance de vérité.
Qu'il vous soit connu que votre lettre a reçu la meilleure attention de la part dudit dans son ensemble.
Item que les votes ont souligné vos qualités et les promesses qu'elle contenait.
Item que vous estes en ce jour accepté parmi les écuyers dudit Ordre qui vous attend maintenant en ses divers établissements.

Vous vous présenterez à Ryes l'entrée pour y être accueilli par votre parrain ou marraine.

Rédigé en Ryes ce 23e jour de septembre de l'an de grasce 1460

Sujet: Re: Présentation des écuyers Jeu 27 Sep 2012 - 9:11

La décision avait quelque peu été prise in extremis, mais qu'importait. En la matière, le résultat primait. Bref. Toujours est-il que celle qui allait devenir marraine une nouvelle fois, quoique pas dans le même contexte, fut alertée par Maurice qu'un jeune homme s'était engagé sur la route de la forteresse de Ryes. "Et comme on attend qu'une seule personne d'pied ferme, et qu'c'est vot'futur filleul, bah j'suis v'nu vous chercher !" Merci Maurice... L'homme d'armes remplissait en général à merveille son office de messager quand il s'agissait de prévenir la Carsenac, qui se précipita, aussi rapidement que sa santé depuis peu recouvrée le lui permit, vers le poste de garde. Les frimas de l'automne normand l'accueillirent dans la cour, et un léger sourire traversa son visage quelque peu amaigri quand elle se demanda si l'Ecuyer nouvellement admis saurait s'habituer à ce climat du Nord, lui qui venait du venteux mais chaud Dauphiné. L'on s'en rendrait vite compte.

Les deux qui devaient se rencontrer (comprenons : l'Ecuyer et son Cavalier de marraine) arrivèrent à peu de chose près au même moment au poste de garde de la forteresse, Maurice toujours sur les talons de la Licorneuse. Et ce fut la brune qui ouvrit les hostilités par ces mots :

Bien le bonjour, jeune homme. Seriez-vous l'Ecuyer Gabriel d'Amilly ?

La herse ne bouge pas encore. En premier, Sindanarie attend une confirmation verbale. Elle se présentera ensuite, vérifiera le sésame et guidera enfin le Frère qui se tient devant elle pour ses premiers pas dans la forteresse. Et dans l'Ordre.

Sujet: Re: Présentation des écuyers Jeu 27 Sep 2012 - 14:44

Arrivant devant la herse de la forteresse, Gabriel distingua deux silhouettes de l'autre côté. Un homme et une femme à première vue, la seconde devant le premier. Une fois sa monture arrêtée, Gabriel mit pied à terre et s'avança jusqu'à la herse, distinguant mieux le visage de ses vis-à-vis au fur et à mesure à travers les trous de la herse. Avant qu'il n'ait dit un mot, la femme s'adressa à lui, le saluant et lui demandant de confirmer qu'il était bel et bien luit, comme il s'en était douté, il avait été repéré à l'avance, et visiblement, il était attendu.

Hochant légèrement la tête de bas en haut, il répondit à la femme.

Bien le bonjour à vous, ma dame, messire. Je suis en effet l'écuyer Gabriel d'Amilly, répondant à la convocation du Haut Conseil de l'Ordre de ma présenter à la forteresse de Ryes.

Tout en disant ces mots, il tendit à travers un trou de la herse la missive pliée contenant son acceptation comme écuyer de l'Ordre et l'invitation à venir se présenter à Ryes. Il n'avait pas vu, même aperçu, cette femme lors de sa visite à la forteresse quelques mois plus tôt pour son entretien avec Antlia. Peut-être était-elle sa marraine, comme signifié dans la missive... la suite le lui dirait.

Sujet: Re: Présentation des écuyers Jeu 27 Sep 2012 - 18:40

Boucanier était là dubitatif;le cavalier Sindanarie et Maurice et de l 'autre coté de la herse un homme qui attendait avec un parchemin ou un pli quelconque a la main;il decida de s'avancer et prendre les choses en main avant que le cavalier outrepasse ses droits et demande a Maurice de faire entrer l’inconnue et ainsi faire entrer le géant dans une de ses colères noires qui finissait généralement dans le sang
aussi c'est d'un pas décidé et en lançant un regard méchant a Maurice, qu'il se posta devant le nouvel arrivant sans oublier de saluer au passage assez sèchement le Cavalier

bonjour sœur !
Bien le bonjour a vous messire !

Puis tendant la main il pris la missive des mains de l'homme ; la lue lentement

très bien messire entrez donc vous êtes effectivement sur nos listes et a ce que je vois vous êtes attendu donc pas la peine de vous donner les consignes le Cavalier s'en chargera

vas y Maurice lève moi cette herse!!en vitesse

et bienvenue a vous Frère !

Sujet: Re: Présentation des écuyers Jeu 27 Sep 2012 - 22:07

Sec, le responsable du poste de garde ? Apparemment. Sans doute un qui avait encore raté des "détails" au sujet des parrainages et de l'accueil des nouveaux venus. Qu'importait. Le Cavalier en avait vu des plus désagréables que cela, et un salut de la tête répondit à la sécheresse de l'Errant. A sec, sèche et demi. Elle avait autre chose à faire que de se soucier d'états d'âme. Aussi se reprit-elle, une fois son frein bien rongé et la herse levée, pour faire malgré tout bonne figure, se promettant de faire un tour par la Salle du Chapitre pour poser une question qui mériterait peut-être d'être éclaircie pour la suite des opérations de parrainage. La Carsenac s'adressa donc au nouvel Ecuyer en ces termes, une fois le précieux sésame validé :

Sois le bienvenu, Frère. Je suis Sindanarie Carsenac, ta marraine en l'Ordre et l'un de ses Cavaliers. Maurice va s'occuper de ton cheval pour aujourd'hui, pendant que je te présenterai un peu la forteresse. On va commencer par ici...

Un geste de la main désigna la cour derrière elle, et elle l'entraina rapidement vers un lieu de la forteresse qu'elle avait fini par plutôt bien connaître, pour diverses raisons : la taverne. Fini de rire, les choses sérieuses pouvaient commencer.

Sujet: Re: Présentation des écuyers Jeu 27 Sep 2012 - 22:48

La missive était encore au bout de sa main quand une masse imposante s'avança vers le groupe séparé par la herse et s'interposa entre Gabriel, la herse et la femme et l'homme venus l'accueillir.
Il regarda, légèrement surpris, le nouveau venu, qui avait une carrure impressionnante saluer la femme. Le ton n'était pas des plus chaleureux, par ailleurs. Puis l'homme le salua et Gabriel n'eut pas le temps de bouger que la missive s'envolait de ses mains, prise par l'homme.

Bonjour.

Le mot fut presque un murmure entre les lèvres du jeune dauphinois. L'homme lut la missive, puis il l'invita à entrer et commanda à l'autre homme d'ouvrir la herse puis lui souhaita la bienvenue à la commanderie. C'est seulement lorsque la herse fut levée qu'il le reconnut. Boucanier, le responsable du poste de garde, chevalier errant de l'Ordre qui l'avait accueilli lors de sa première visite à Ryes. Son cheval tenu par la bride derrière son dos, il s'avança vers la femme qui s'adressa à lui.

Première chose qu'il nota, le tutoiement semblait de vigueur au sein de l'Ordre. Mais étant le petit nouveau, il ne savait pas si c'était à double sens ou si c'était dans le sens descendant de la hiérarchie, dans le doute, il vouvoierait tout le monde au début.
Deuxième chose, il connaissait l'identité de la femme à présent, même si son nom ne lui disait rien. Sindanarie, sa marraine au sein de l'Ordre. Il lui sourit automatiquement.
Enfin, il confia les rênes de sa monture au fameux Maurice et le remercia, puis suivit sa marraine qui l'invita à rejoindre le premier lieu de la forteresse qu'il allait découvrir.

Je vous suis.

(je post ici, le lien que Jd Marie ne fonctionnait pas .... ça me disait : You can return to the index... :/)

Arthur avait cumulé plusieurs mandats ducaux en Bourgogne, mais il avait envie de voir du pays et surtout faire autre chose. La politique ca va bien un moment ... Aprés un entretien, et pas mal de patience il avait enfin reçu une réponse à sa candidature. Pas n'importe quelle réponse puisque celle-ci est positive. Il se rendit icelieu comme stipulé dans la missive et se présenta.

Bonsoir, je suis Arthur Pendragon, j'ai reçu une réponse positive quant a ma candidature pour intégrer l'Ordre. On m'attend donc ici.

Il tendit au garde la dite missive

Mariealice a écrit:

Citation :: L'Ordre royal de la Licorne à Arthur Pendragon, Salut et connaissance de vérité.

Qu'il vous soit connu que votre lettre a reçu la meilleure attention de la part dudit dans son ensemble.
Item que les votes ont souligné vos qualités et les promesses qu'elle contenait.
Item que vous estes en ce jour accepté parmi les écuyers dudit Ordre qui vous attend maintenant en ses divers établissements.

Vous vous présenterez à Ryes l'entrée pour y être accueilli par votre parrain ou marraine.

Rédigé en Ryes ce sixième jour de février de l'an de grasce 1461

Sujet: Re: Présentation des écuyers Dim 24 Mar 2013 - 13:51

Le messager l'avait trouvé sur les routes du Royaume, avec quelques difficultés apparemment au vu de la date de rédaction de la convocation, mais peu importait. La nouvelle attendue par la jeune femme et redoutée par son fiancé leur était parvenue. Aussi ne tarda-t-elle pas à se mettre en route.
Par contre, contrairement à la fois dernière, elle se passa de la compagnie de Marc et dormit bien mieux que la veille de son entretien. Ils avaient bien voulu d'elle, alors son esprit était plus léger.
Certes, sa vie allait changer, mais elle était déjà entrée dans une période de grands bouleversements ces derniers temps, alors un peu plus ou un peu moins...

Chaudement vêtue d'une tenue de voyage sans prétention, elle s'avança vers la herse en tenant la bride de son bon Carnage. Tout en sortant la lettre au sceau licorneux de son pourpoint, elle s'annonca.

Ho là, la Garde ! Ellesya de la Louveterie se présente pour rejoindre l'Ecuyerie.

Spoiler:

Sujet: Re: Présentation des écuyers Lun 25 Mar 2013 - 16:39

Le temps s’était adouci ,mais l'humidité était toujours présente ,dans le ciel de gros nuages courraient a toute vitesse vers la mer ,a croire que même eux voulaient échapper a ce sale temps
le nez pointé vers le ciel le géant contemplait ces grosses masses noires,grises ,et se demandait ou elles allaient déverser leur cargaison d'eau ou de neige,quels infortunés marins allaient prendre tout ça sur le nez,mais l'Errant n'aura jamais sa réponse,une petite voix qui se voulait forte appelée le poste de garde
le colosse se dirigea doucement vers la herse un sourire aux lèvres ,un sourire gentil ,pas celui qui a l air de dire je vais te croquer non gentil sans plus,il regarda la jeune femme inspecta soigneusement le document qu elle lui avait remis ,il était un peut perplexe car normalement elle aurait due être attendu et non personne était là pour elle,aussi lui fait il ouvrir la grille

bonjour Sœur ,je suis Boucanier Errant de l'ordre et responsable du poste de garde!entre et va te mettre a l'abri bien au chaud ,sert toi a manger ou a boire ou bien les deux ,tu es chez toi!je vais faire prévenir que tu es là

se tournant vers son vieux complice il lui demanda

oh, Maurice!va voir si tu peut trouver sœur Karyaan et dit lui que sœur Ellesya l attend au poste de garde elle attend sa marraine!file !

Sujet: Re: Présentation des écuyers Mar 26 Mar 2013 - 16:11

Et en matière de sœur Karyaan, ce fut un frère Guillaume que Maurice ramena. Pourquoi ? Comment ? Parce que le Flamand avait intercepté le Normand attaché au poste de garde pour lui demander ce que le Géant avait demandé de lui. Parce qu’il lui fut répondu que sœur Ellesya était arrivée. Et parce que certaines choses ayant changé au dernier moment, ou presque, il avait pris la place de la Mainoise. Les deux hommes tracèrent leur chemin à grandes enjambées, saluant de-ci de-là les visages croisés, mais sans un mot. Pour une raison qu’il ne s’expliquait pas – sa discrétion ? son âge ? sa stature ? Encore que face au Guyennais, il faisait presque petit – le Jeneffe ne parvenait que rarement à tirer quelques mots de son très occasionnel compagnon de marche. Encore quelque chose qu’il lui faudrait découvrir, un jour…

Mais le silence étant le meilleur ami de la vitesse, il ne s’en fallut pas de longtemps pour que le chevalier arrive au poste de garde. Sourire franc aux lèvres, il commença par saluer, fratrie oblige, l’errant.

- Le bonjour frère Boucanier. Rassurez-vous, je ne me prends pas encore pour la comtesse du Maine que j’arrive alors que vous l’attendez. Nous avons plutôt procéder à un petit… changement dans nos attributions et c’est donc à moi que revient la charge de parrain d’Ellesya.

Se tournant vers celle-ci, il la gratifia d’un salut rapide, plus proche de la camaraderie d’armes que de l’amitié policée qui était la leur quand elle n’était encore « que » duchesse d’Amboise. Eh oui, les choses allaient changer entre eux, et ce n’était que le commencement…

« Sœur Ellesya, je suis heureux de vous voir parmi nous. J’espère que votre voyage fut bon et ne connut pas d’encombre trop grave. Alors, dites-moi, quelle nouvelle de la Touraine ? »

On vous l’avait dit que les choses allaient changer, entre ces deux-là…

Sujet: Re: Présentation des écuyers Mar 26 Mar 2013 - 17:26

Boucanier avait laissé la jeune écuyer se réchauffer auprès du brasero,libre a elle de manger et de boire ,tout était sur la table ,elle n'avait que l'embarras du choix
au loin par delà la grille ,le géant apercevait un cavalier qui semblait se diriger vers la forteresse ;
certainement un visiteur ,mais il n'eut pas le temps de vérifier ses dires ,car derrière lui un bruit de pas rapides se fit entendre l'Errant se retourna ,il reconnu Maurice et une autre personne ,,,Karyaan ?,,si grande ?,,
mais non ! Le Chevalier Guillaume ,,quel couillon le Maurice !

Bien le bonjour Chevalier!heureux de vous revoir ,ce n'est pas souvent que l'on vous vois par ici ;
dites moi Maurice vous a confondue avec Karyaan?pas que j'ai quelque chose contre vous mais avouez que la personne de notre sœur est plus agréable a regarder que votre armure vous en conviendrez ?
Votre protégée est dans la salle du poste de garde vous pouvez la récupérer

le géant était hilare

Sujet: Re: Présentation des écuyers Mar 26 Mar 2013 - 21:54

Le vent avait emporté une partie de la force de ses paroles mais pas assez pour passer inaperçue. La haute stature de Boucanier apparut, comme la première fois. Un sourire éclaira les traits de la jeune louve. Elle n'avait pas oublié l'accueil assorti d'un bol bien chaud quand elle était arrivée en décembre pour son entretien. La herse passée, elle attacha sa monture à un anneau, se disant que celle qui serait sa marraine ne tarderait pas et qu'il serait alors temps de demander pour aller prendre soin de son compagnon de champs clos et de bataille.

Le regard d'acier éclairé d'un sourire, elle répondit à l'Errant lorsque Maurice fila.

Errant Boucanier, c'est un grand plaisir de vous revoir !
Merci pour l'accueil, encore une fois.

Sans se faire prier, Ellesya était allée se servir un demi gobelet de bière. Elle s'était remplie la panse raisonnablement à l'auberge, ne sachant comment se passerait la journée. Mais la bière, ça passait toujours. Elle revint sur le pas de la porte du poste de garde dès qu'elle perçut le bruit d'une arrivée.

Alors la perplexité laissa place à un fin sourire réjoui. Elle ravala une réflexion et Boucanier de son côté semblait fort s'amuser de la sienne.

Guillaume était son parrain ! Voilà qui promettait et pour l'un et pour l'autre. Il en était un qui ronchonnerait en l'apprenant mais pour l'heure, elle, elle était ravie. Inconsciente peut-être ?
Toujours était-il qu'elle le salua d'un signe du chef, respectueux, agrémenté d'un regard où pointait l'espièglerie dont elle pouvait faire preuve en compagnie d'une poignée de personne seulement.

Gui... Chevalier ! Je suis touchée d'avoir été acceptée par l'Ordre. J'espère que vous portez au mieux.

Mon voyage s'est déroulé sans problème, je vous remercie. Quant à la Touraine, voilà un moment que je l'ai quittée mais elle semble passablement calme, du moins en apparence puisque je n'ai pas accès aux coulisses. Cela dit, ce ne peut qu'être le bienvenu pour les tourangeaux. Que les intrigues restent inaperçues et que les braves gens passent quelques heures calmes.

Désignant du menton son frison attaché à un anneau non loin.

Puis-je prendre soin de lui avant que nous passions à ce que vous avez prévu peut-être ? Il m'est précieux. Vous l'avez peut-être déjà remarqué en lice. Il se nomme Carnage et me vient de Kreuz.

Cette fois, ce fut un air interrogatif qu'elle adressa au Chevalier.

Sujet: Re: Présentation des écuyers Mer 27 Mar 2013 - 15:43

L’hilarité du géant étant contagieuse et Guillaume dut se retenir pour ne pas rire à la suite. Dame, c’était à se demander quel tremblement de terre cela devait être quand l’errant éclatait de rire… Toutefois, il n’était pas là, cette fois, pour trinquer et plaisanter – « mission » qu’il tenterait toutefois de remplir prochainement – mais bien pour « prendre en main » une jeune fille dans la fleur de l’âge. Et s’il avait su que cela en défriserait certains, eh bien, il n’eut pas agi autrement. Guillaume ou l’art de développer ses relations sociales…

- Disons qu’imaginer Kreuz voir son carnage – subtil, ou pas, jeu de mots inside – mené à la longe par une licorneuse et pansé par nos valets est assez rare que pour ne pas légèrement chambouler nos plans », répondit-il à la question de celle qui devenait sa pupille. Jeneffe après Valendras, ou comment transférer son éducation de Charybde en Scylla. « Et si je me sentais mal, cela achèverait de me guérir, soyez-en certaine. Mais faites donc, nous commencerons par le conduire à l’écurie avant de poursuivre votre première réelle visite de Ryes ».

Et pendant qu’elle s’en allait chercher son frison, il salua une dernière fois Boucanier : « Quant à vous, frère, je vous comprends aisément, je vous avoue que ma silhouette en armure me fait toujours moins d’effet que celle d’une accorte jeune dame. Et je me réjouis de ne pas joindre votre nom à la longue liste des donzelles s’amourachant de moi, il me serait plus ardu de vous semer » rit-il. « À bientôt et que la fin de journée vous soit bonne ».

Reprenant son sérieux, il ramena son attention et son regard sur Ellesya qui, déjà, venait à lui, accompagnée de son frison.

« Comme vous le verrez, notre forteresse est double. Industrieuse et vaste dans sa première enceinte, elle se rétrécit dans sa haute cour, comme pour rappeler combien l’Ordre doit se rester un groupe serré et se soutenir mutuellement. Une partie ouverte à nos amis, nos alliés et nos hôtes, une seconde pour ne recevoir que les membres de l’Ordre, comme un dernier réduit contre les dangers du monde extérieur. Vous l’apprendrez vite, une fois rejoints nos rangs, et en sortirez autre, au final. Pire ou meilleure, en fonction de vous… et de nous ». Les paroles avaient été volontairement sentencieuses, car on ne devait, à ses yeux, entrer en Ryes comme dans une simple propriété d’un noble de province. Lui-même ne parvenait d’ailleurs pas à voir Marchiennes comme semblable à Ryes, malgré tous les efforts des maçons et architectes engagés…

« Nous allons donc aux écuries. Je vous écoute, décrivez-moi vos montures… du moins celles que vous comptez utiliser en tant que membre de l’Ordre ».

Nombre de messages : 26 Grade : Ecuyer Date d'inscription : 06/02/2013

Le Jagellon venait de recevoir une missive de sa tante, celle qu'il espérait obtenir depuis le jour de sa candidature à l'entrée du présent ordre. Aussitôt, il intima l'ordre à son homme à tout de faire de lui préparer sa monture. Il se devait d'arriver à cheval et non en voiture comme lors de son entretien.

C'est ainsi qu'il chevaucha plusieurs jours du durant, effectuant à chaque minute de repos son travail lié à sa charge de conseiller comtal. Il était heureux mais savait également qu'une fois le pied posé à l'intérieur de la forteresse, plus jamais il ne serait le même, il devrait désormais porter bien haut les couleurs de la Licorne et les arborer avec fierté. Il devra s'en montrer à chaque instant digne.

A proximité du lieu, lui vint alors à l'esprit un certain questionnement quant à son futur parrain ou sa future marraine... Serait-ce une personne de son sang ? La personne lui ayant fait passer son entretient ? Seul l'avenir le lui dira.

Quelques minutes plus tard, il se trouvait à la porte au niveau de l'un des gardes contrôlant soigneusement l'entrée de la forteresse.

Bien le bonjour. Je suis Nikolaï Jagellon. J'ai reçu une missive m'indiquant être accepté au sein de l'ordre... Il fouilla en même temps dans une petite besace de cuir attachée à la selle de sa monture et en sortit un parchemin.

Mariealice a écrit:

Citation :: L'Ordre royal de la Licorne à Nikolaï Jagellon, Salut et connaissance de vérité.

Qu'il vous soit connu que votre lettre a reçu la meilleure attention de la part dudit dans son ensemble.
Item que les votes ont souligné vos qualités et les promesses qu'elle contenait.
Item que vous estes en ce jour accepté parmi les écuyers dudit Ordre qui vous attend maintenant en ses divers établissements.

Vous vous présenterez à Ryes l'entrée pour y être accueilli par votre parrain ou marraine.

Rédigé en Ryes ce quatorzième jour d'avril de l'an de grasce 1461

Il se trouvait en Normandie suite à une ceremonie de prime hommage quand il vit arriver un pigeon. Il alla recuperer le message accroché à la pate de se dernier, s'attendant à ce qu'il ai un rapport avec les ambassades royales, mais il remarqua le scel de la licorne. Il leger sourire s'etira sur son visage qui disparu presque aussi vite. Il était content d'avoir reçu une reponse, mais maintenant l'anxiété, qu'il avait jusqu'alors su maitriser, faisait surface comme reclamant la place qu'elle aurait du normalement occuper. Il respira un grand coup puis décacheta la lettre avant de la lire. D'abord rapidement, guettant l'information qu'il espérait y trouvait et decouvrit qu'il était accepté en tant qu'ecuyer dans l'ordre.
Laissant passer un moment de joie, il repris son calme et pu relire la lettre correctement et y trouver les informations importantes, à savoir qu'il était accepté, bon ça il l'avait déjà vu, et ensuite qu'il devait se rendre au castel licorneux. Il pensa intérieurement qu'il avait eu de la chance de recuperer la lettre tandis qu'il était dans les parages, cela ferait moins de route.

Il fit seller sa Olga et se dirigea vers la forteresse apres avoir laissé quelques consignes sur ses terres et dit au revoir à Blanche. La route fut rapide, reprenant le chemin qu'il avait parcouru quelques semaines plus tot et tout ce passa sans probleme. Sur le trajet il reflechit à se que cette nomination représentait et ce qu'elle allait changer pour lui. Surement beaucoup de changement, déjà de nouvelles tetes, d'autres devoirs mais surement aussi de bons cotés comme la camaraderie. Mais il se dit qu'il verrait bentot ça.

Il arriva à la forteresse et mis pied à terre devant la herse, tenant sa Shire par la bride. Il remarqua qu'une autre personne attendait, il s'adressa donc à un autre garde.

Bonjour à vous. Je me nomme Aeglos d'Orkney-Bressey, j'ai reçu une lettre me signalant de me rendre ici, donc, me voici.

Il recupera dans une sacoche la lettre qu'il avait emmené avec lui au cas ou et la tendis au garde.

La voici.

Citation :: L'Ordre royal de la Licorne à Aeglos. d'Orkney-Brecey, seigneur de Montpeyroux, etc, salut et connaissance de vérité.

Que connute chose soit à vous que votre lettre a reçu la meilleure attention de la part dudit Ordre dans son ensemble.
Item que les votes ont souligné vos qualités et les promesses qu'elle contenait.
Item que vous estes en ce jour accepté parmi les écuyers dudit Ordre qui vous attend maintenant en ses divers établissements.

Vous vous présenterez à Ryes l'entrée pour y être accueilli par votre parrain ou marraine.

Rédigé en Ryes ce XVe jour d'avril del an de grasce MCDLXI

Etant pas mal accaparé en Bourgogne par ses études et autres travaux en médecine, le roux borgne n'avait passer que très peu de temps à la forteresse ces dernières semaines. De plus, la route, longue et fastidieuse, lui faisait perdre un temps précieux. Ceci étant, il ne voulait en aucun cas négligé la forteresse et ce qu'il considérait comme sa voie. De ce fait, il venait régulièrement entre les murs de pierres de l'imposante forteresse, emmenant avec lui tout ce que sa monture lui permettait afin de continuer à étudier même quand il n'était pas en Bourgogne. L'infirmerie ainsi que les diverses bibliothèques de l'Ordre permettaient de s'atteler à cette tâche plus aisément, lui fournissant ce dont il avait besoin pour ses recherches et autres expériences. Il pouvait toujours en plus mander l'aide de quelques hommes et femmes d'arme pour une récolte de simples de grande envergure dans la forêt toute proche. Cela avait en plus pour effet d'instruire ces derniers, souvent peu au fait de ce qu'ils pouvaient récolter, ni de ce qui avait un intérêt médical ou non.

Sa présence actuelle à la forteresse n'avait cependant pas les même motivations qu'à son habitude. De nombreuses nouvelles têtes faisaient leurs apparitions ces derniers temps, ce qui était très bon pour l'Ordre de par l'importance que celui ci pouvait tiré d'un nombre toujours croissant de membres prêts à risquer leurs vies pour défendre tant la couronne que les causes justes auxquelles ils pouvaient être amenés à prendre part. Mais qui disait nouveaux venus, disait aussi découverte des lieux, et tant l'immensité de la forteresse que l'ignorance des us et coutumes du lieu pouvait sans aucun doute être déroutant pour un novice fraîchement débarqué. C'est ainsi qu'un système de parrainage avait récemment été remit en place, pour favoriser cette arrivée qui, pour certains en d'autres temps, avait du être des plus laborieuse. Flaiche se souvenait lui même avoir parcouru la forteresse de nombreuses fois, en long en large et en travers pour retrouver son chemin. Encore aujourd'hui, s'il était préoccupé ou avait quelque chose d'important en tête, il n'était pas rare qu'il se retrouve là où il ne s'attendait pas du tout à finir, ses pas le guidant où bon leur semblait, son sens de l'orientation légendaire faisant le reste pour le perdre. Bien sur avec les années, et les expériences de ce genre, il avait apprit à se retrouver quelque soit l'endroit où il finissait, mais prenait parfois trois à quatre fois plus de temps pour atteindre un endroit s'il avait l'esprit ailleurs.

Ayant approuvé sans la moindre hésitation l'intérêt d'un système aussi favorable que le parrainage, le roux avait décidé d'y participer, et quand une demande de sa soeur Antlia était arrivée alors que lui même était à la forteresse, il n'avait pas hésité à se proposer, d'autant que le nom de son filleul lui était tout sauf inconnu. Celui ci ayant été accepté, il savait qu'une missive allait le prévenir et l'enjoindre de venir prendre ses quartiers dans l'enceinte de la forteresse. Il allait donc devoir suivre son rôle de parrain et n'avait pas traîné pour rejoindre lui même Ryes. Quelques rares jours après, un homme d'arme venait quérir sa présence à la grille, le dit filleul était arrivé et attendait sa venue. Le temps de poser les quelques affaires qu'il avait dans les bras, se mettre un peu plus à l'aise, Flaiche rejoint avec empressement le lieu où il était demandé, ne souhaitant pas que ce nouveau frère commence son expérience licorneuse par une trop longue attente devant les grilles. Deux hommes attendaient là mais, si le cavalier ne connaissait le visage d'aucun d'entre eux, certains traits de visage ne trompaient pas, évoquant une connaissance du passé sans la moindre trace de doute. Fixant un instant le jeune homme de son oeil valide, il s'en détourna légèrement pour s'adresser aux deux hommes.

Bien le bonjour à vous messires, soyez les bienvenus à la forteresse. Je me nomme Flaiche, l'un des cavaliers de l'ordre.

Se tournant vers Aeglos:

Je ne connais pas ton nom frère, mais nul doute que ton parrain ou ta marraine a été prévenu de ton arrivée, et devrait être ici d'ici peu.

Une fois réponse reçue, il se déplaça légèrement pour faire face à son filleul:

Et toi tu dois être l'écuyer Nikolai Jagellon si mon oeil ne me trompe pas, mais j'en doute. Je suis donc ton parrain, si tu as des questions, n'hésite surtout pas, sinon, nous allons commencer la visite des lieux. Oh et si cela te convient, la plupart pour ne pas dire tout le monde se tutoie ici, donc ne te gènes surtout pas. Nous sommes tous frères et soeurs ici, les titres ne noblesse n'ont pas cours dans entre ces murs, et le tutoiement n'empêche pas le respect entre les grades. Pour peu que tu en acceptes l'idée, tu trouveras ici comme une seconde famille, alors pas de chichi entre nous.

Remontez en selle

Les mots avaient claqués, neutres, sans intonation particulière. Ce n'était pas un ordre, mais plus une invitation.
Les yeux de brume fixaient le jeune écuyer, alors que le jeune barbe à la robe anthracite et à la crinière noir de jais piaffait d'impatience.
Serrant sa dextre sur les rennes, l'encolure se courba alors que le sabot frappait la terre, tel un taureau avide d'en découdre dans une arène.
La Sombre, vêtue de noir des bottes ferrées à la chemise ample. Seule couleur au tableau, son mantel azuré brodé d'argent sur les épaules.
L'animal fit quelques pas, volte face, demi-tour à nouveau, impatient, son jeune sang arabe bouillonnant, claquant la terre de son pas de demi-sang espagnol.
Bref regard à Flaiche et Nikolaï, léger mouvement de la tête en guise de salut.

Frères...

Puis elle reporta son attention sur Aeglos et son imposante monture.

Allons faire un tour sur les falaises, le temps que les autres fassent leur visite.
Sauf si bien entendu, vous avez froid, vous avez mal à votre fessier et que vous voulez un bol de lait tiède au coin de l'âtre apaisante de la salle commune...

Elle se tut, l'équidé reculant de quelques pas, soufflant, tendu, impatient d'être lâché dans un galop effréné.
Elle ne quitta pas des yeux le nouvel écuyer, gardant un masque impassible, calme et posé.

Voyant un homme arriver, l'Orkney-Bressey ce demanda s'il s'agissait de son parrain, celui de l'autre ecuyer qui attendait ou un garde venant verifier les documents comme messire Boucanier l'avait fait lors de sa premiere arrivée. Il se dit qu'il aurait rapidement une reponse de toute manière, alors autant attendre et voir ce qu'il en retourne. Il n'eu d'ailleurs pas longtemps à attendre, l'homme se presenta des qu'il arriva. Flaiche, le nom ne lui disait rien, il devait surement venir d'une region du royaume qu'il ne connaissait pas et n'avez pas de contact. Pas bien grave en soit, il savait au moins que le dernier était licorneux.

Bonjour à vous et merci de votre accueil.

Il fut surpris par l'appelation de "frere", n'étant pas vraiment habitué à etre appelé ainsi, mais, il s'y ferait surement un jour. Espérons rapidement, car il semblerait que de toute manière, il n'ai pas vraiment le choix. Pas que cela le derange, juste une habitude qu'il devrait prendre. Cela changeait du protocole qu'il utilisait presque à longueur de journée sur Paris, et pour etre honete, cela faisait du bien. Enfin, d'abord, il faudrait qu'il arrive à s'y habituer. Le dernier lui demandant son nom d'une manière derivée, il lui repondit.

Je me nomme Aeglos, mon frere...

Et voila, il y avait pensé, on encourage, on applaudit! Ouai bon okai, on applaudit pas, mais c'était déjà bien, il ne s'était pas raté. Alors que ce dernier l'informé que son parrain ou marraine, arriverait, une voix claqua demandant de monter en selle.

Merci cavalier.

Remerciant donc le cavalier l'ayant informé, il se retourna vers la voix, ce demandant si cela lui était destiné ou non. Il decouvrit une femme, bon ça à la voix il s'en était un peu douté, monté sur un cheval entièrement noir. Une plutôt belle bete en verité. Il n'était pas un expert, mais s'était un peu renseigner sur les chevaux et celui-ci était plutôt beau. Il semblait également jeune vu son caractere impétueux, mais il ne s'avancerait pas trop, ces compétences s'arretaient à l'entretien, voir si un cheval est en bonne santé et à quel tache il conviendrait bien. Ouai bon, pas grand chose, mais c'était mieux que rien apres tout. Enfin bref, il vit une femme sur sa monture et vu la suite de ses propos, il en deduit qu'elle s'adressait à lui.

D'un geste souple, et grace à l'habitude, il remonta sur sa monture et se servant de la bride, se tourna en direction de la femme en face de lui. Elle lui disait quelque chose, mais il avait beau chercher, il n'arrivait pas à ce souvenir de qui elle pouvait etre. Ce qui il fallait l'avouer était TRES frustrant. Il l'avait peut etre vu à l'une des cérémonies royales? ou dans le privé? Il laissa tomer avant de devenir fou et se dit qu'elle lui dirait bientôt. Avec le nom surement qu'il pourrait retrouver. En tout cas, elle semblait le connaitre vu qu'elle ne lui demanda pas son nom et sembla sur d'elle. Bah, il fallait qu'il arrete de chercher. Il prefera à la place repondre à sa petite pique. En tout cas, il le prennait ainsi, comme une boutade cherchant à voir ce qu'il avait dans le ventre, et cela lui allait tres bien.

Merci pour votre sollicitude, dame, mais que ce soit pour le temps ou mon fessier, tout va tres bien.

Son visage laissa apparaitre un leger sourire, qu'il sut rapidement controler pour reprendre un visage neutre. Il se demanda se qui allait suivre le tour, qui il en était presque sur risquait d'etre sportif. Pour etre franc, il avait hate d'apprendre plein de chose, à commencé par le nom de celle qui semblait etre sa marainne. Mais comme il l'avait appris, patience et mere de vertue, alors autant l'appliquer. Il fit avancer sa monture vers cette derniere, lui montrant qu'il était prêt.

Il n'y a pas de dame ici. Sœur, ou Karyaan.
Allons !

Bref mouvement d'épaule, bras et main tenant ses rennes qui suivirent. Son barbe à la robe anthracite (et non pas noire ^^), fit volte face.
Bref regard au jeune écuyer, très léger sourire en coin et juste avant de lâcher la bride...

Suis moi si tu y arrives... fils de normand !

Ouvrant ses doigts, libérant du moue, l'animal tendu à l'extrême, tel un ressort, se détend comme une balle et part au grand galop vers les plaines menant vers les falaises.

Il manqua de s'etrangler quand elle lui dit son nom et se retient de lacher un "tata kary?", mais, il se dit que ce n'était pas une bonne idée que de le faire. Bah voila pourquoi elle lui disait quelques choses! Sa Blanche et sa mere lui en avait parlé et si ça mémoire était bonne, elle aurait du participer à l'escorte de Blanche vers le Limousin, il y avait de ça quelques temps. Enfin, tampis, un evenement qu'il ne connaissait pas avait empêchait cela. Donc c'était elle tata kary, bon, et bien il en connaissait une que ça ferait sourire de savoir ça.
Et voila que son etranglement lui fit perdre du temps et que la comtesse commençait le galop avec de l'avance. Elle doutait de ses capacités de cavalier? Les terres normandes, c'est sur celles-ci qu'il avait appris à chevaucher, il n'allait pas se laisser distancer par le cheval anthracite (mea culpa :p) et sa cavaliere.

Ya!

Il lanca sa Shire, qui répondait au son de sa voix, d'abord au trot puis rapidement passa rapidement au triple galop, bah c'est que c'est lourd ces bestioles là, ça part pas à fond de suite, pour rattraper le retard prit. Il sentait les puissants muscles de son destrier sous ses cuisses tandis que d'une main il tenait les renes large, laissant à Olga toute possibilité d'accelerer, la deuxieme légèrement derriere lui, restant dans le vent et lui permettant de garder son equilibre tandis son buste se penchait en avant pour ne pas ralentir le mouvement. Tout son corps suivait les mouvements de son destrier tandis qu'il ne perdait pas des yeux la licorneuse et rattrapait son retard peu à peu.

Nombre de messages : 26 Grade : Ecuyer Date d'inscription : 06/02/2013

Alors qu'il patientait sur son destrier, un autre homme arriva. Le saluant de la tête il constata avec un certain plaisir que l'ordre recrutait de nombreux volontaires actuellement. Son futur est ainsi assuré ainsi que sa vie.
Il n’eut pas à patienter bien longtemps avant de voir un homme arriver. Machinalement, il mit alors pied à terre et s'inclina avant de répondre à son bonjour. Le nom de l'homme lui dit alors quelque chose... On lui en avait parlé... Quelque chose en rapport avec sa tante. Mais quoi ? Il ne s'en souvenait plus...

Son visage s'illumina ensuite quant il apprit qu'il s'agirait de son parrain. L'homme lui inspirait confiance et semblait fort aimable.

Je me trouve enchanté de vous... De TE connaître. Il va falloir que je m'habitue au tutoiement.
Pour le moment, je n'ai point de question, ayant pu m'entretenir avec ma tante. Mais je ne manquerai pas de te communiquer tout ce qui pourra me venir à l'esprit.
Quant à la noblesse, je n'ai point de fief, tout est réglé.

Il sourit alors à sa dernière remarque et s'approcha plus près du borgne.

Ton nom me dit quelque chose... Mais je ne sais plus quoi... Pardon de mon indiscrétion.

A peine la réponse du premier écuyer était elle reçue, qu'il repartait, chevauchant à toute allure pour rattraper Karyaan, sous l'oeil amusé du roux. Léger sourire du borgne les regardant s'éloigner, appréciant le défi lancé au jeune homme tout juste arrivé et accepté comme frère, se disant pour lui même qu'avec son oeil unique, et sa capacité à tomber de cheval quand celui ci commençait à trop secouer, il se passerait volontiers d'un tel jeu. Fort heureusement pour lui, il était parrain et non filleul, ses déboires sur une monture attendrait donc pour le moment qu'il veuille s'y atteler, ce qui avec le travail qui lui incombait pour le moment, ne risquait pas d'arriver d'ici peu. Reprenant son sérieux, il écouta le jeune Jagellon, souriant en signe de bienveillance cette fois. Les habitudes avaient la vie dure, mais nul doute que l'écuyer s'habituerait bien vite à cette façon de s'adresser à ses frères et soeurs, et y trouverait peut être comme lui, un moyen de se sentir comme dans une seconde famille avec les licorneux.

Sa tante....hum....gardon en intense réflexion. Qui pouvait bien être sa tante. Le roux n'avait pas mis les pieds en Limousin depuis des lustres, et ignorait pratiquement tout de ce qui était advenu de la famille de Dege, à part bien sur ce qui concernait.....arf, mais bien sur ! Mémoire de poisson rouge oblige, le roux substitua la logique à la réflexion.

Voyant le jeune homme approcher, il se décida à poursuivre la tâche qui lui avait été assigné en tant que parrain, avant d'être interrompu par la première question du jeune Jagellon.

Je ne vois aucune indiscrétion dans le fait de vouloir savoir à qui tu t'adresses. Je n'aime pas non plus avoir ce sentiment de savoir quelque chose sur quelqu'un sans pouvoir mettre le doigt dessus, et avec ma mémoire de poisson rouge, ça m'arrive tout le temps. Je ne pourrais donc t'en tenir rigueur, et te répondrai que je fus le mari de celle que tu nommes ta tante, avant que l'on ne décide de faire annuler le mariage, faute d'avoir pleinement réussi notre vie commune.
Je dois d'ailleurs t'avouer que j'ai préféré m'abstenir de voter en ta faveur pour le statut écuyer lorsque ton nom a été cité, pas que j'éprouve une quelconque réserve à ce sujet, mais je craignais que l'amitié et le respect que je vouais à ton père ne m'influence dans mon choix. Je me suis donc abstenu, mais je me suis par contre proposé pour être ton parrain, pour honorer la mémoire de celui ci, et parce que par le passé, c'est lui qui m'avait permis de rejoindre un ordre de chevalerie. Mais tout ceci est de l'histoire ancienne dont nous pourrons deviser plus tard.

Pour le titre de noblesse, je comprend bien, mais cela ne concerne pas que ton propre statut. Il y a de nombreux nobles parmi les membres de la Licorne, pourtant aucun d'eux, quels que soit ses titres, n'est en droit de demander à être traité avec plus d'égard ou de respect qu'un autre, par aucun autre frère ou soeur. Personne ne s'y essaiera de toute façon à mon humble avis, il y a plus ici une ambiance de franche camaraderie, qui n'empêche pas quelques accrochages parfois, mais quand même, tout le monde se respecte en ces murs.

Bien, maintenant, commençons par les écuries, tu pourras y laisser ta monture et y remplir le registre pour donner les informations nécessaires aux bons soins de ta monture, pour ce point je te laisse faire, et nous irons ensuite à l'infirmerie, nous pourrons parler un peu dans le bureau du-responsable.

Pas facile-facile de retrouver un blond en voyage à travers la France, pourtant le messager de la licorne avait réussit cet exploit assez rapidement pour qu'il rejoigne Arthur, et que le jeune seigneur réussisse à rejoindre la célèbre forteresse Licorneuse en à peine quatre jours après que la missive fut scellée. Il y avait pas à dire, c'était du cheval à la fois endurant, et rapide qu'ils avaient dut user tous deux, nuits et jours... Le fait est que sans débattre de la faisabilité d'une telle affaire, le futur ex auvergnat en voyage dans l'ouest de la France, avait atteint Ryes, au beau milieu de l'après midi du quoi ? Vingt Sixième jour d'avril ? Oui ça devait être à peu près ça... On finissait par perdre la trace du temps qui passe quand on avait aucune raison d'écrire, parler, ou retenir la date du jour. Mais à défaut d'être certains de la date, il était absolument certains d'être au bon endroit, un peu parce qu'il y était déjà venu, un peu aussi parce qu'avec les armes de la licorne partout, ça ne pouvait appartenir qu'à l'ordre, et un peu parce que tout le monde dans le coin savait et disait volontiers aux pauvres voyageurs égarés, où ils trouveraient cette forteresse. Non qu'il n'en eut besoin, vu qu'il était déjà venu du coup !

Bref c'était le milieu du jour, du 27ème d'avril, et notre blond seigneur, plutôt habillé comme un voyageur fourbu et couvert de terre, depuis le temps qu'il n'avait pas vu une terre civilisé, arriva en la forteresse de Ryes. Ce n'est pas nécessairement avec grâce qu'il descendit de sa monture, qu'il avait chevauché trop d'heures d'affilées pour pouvoir tenir dans un premier temps autrement qu'avec les jambes un peu arquées. A force de grognements, et avec une étrange moue, il effectua les premiers pas qui lui permirent de se tenir de nouveau droit comme un homme, et stable sur ses pieds. S'il avait quelque peu perdu de sa coquetterie, il se permit tout de même de passer une main dans la barbe qui lui avait poussé depuis les quelques jours qu'il n'avait plus vu de lame de rasoir, puis dans sa tignasse, faisant tomber par la même occasion la capuche qui avait tenté de le protéger de la poussière, et la dite poussière accrochée à ses cheveux. Le saint paternel n'approuverait guère qu'il se présente aussi peu soigné, mais pour l'heure, il n'était pas dans les parages, et il n'était pas dit que les membres de la licorne affectionnent plus particulièrement les membres qui se jouaient l'élégant. De son premier passage, il lui avait semblé que l'ordre voulait plutôt effacer les différences entre les membres, que les mettre en évidence.

Conscient qu'il devait depuis quelques instants se ridiculiser devant les membres de l'ordre qui en gardaient l'entrée, le jeune homme, s'avança quelque peu vers eux, la bride de sa monture bien en main.

Bonjour, tout nouvel écuyer Arthur pour vous servir. Je ne sais pas très bien ce qu'on attend de moi, mais j'ai une missive pour attester de mon intégration, je suis venu rencontrer mon parrain/ma marraine.

Le sourire du blond s'étira de franche bonne humeur, et d'un geste prompt, le bras ne tenant pas les rênes, s'étira en direction du garde avec la missive confirmant ses dires.

Spoiler:

Il y avait tout juste quelques jours que le roux était venu accueillir son tout premier filleul, et était alors bien loin de s'imaginer devoir s'y plier à nouveau aussi rapidement. S'étant rappelé sa toute première arrivée, son aide apportée à la construction du haras dans une ambiance tout simplement incomparable qui l'avait immédiatement séduit, il avait voulu transmettre un peu de ce qu'il avait lui même vécu. Ainsi c'était il désigné volontaire pour parrainer un écuyer, qu'il avait pu prendre sous son aile dès son arrivée. Seulement tout le monde ne partageait pas forcément son enthousiasme pour ce système, par conviction, par manque de temps peut être, ou qu'elle qu'en soit les possibles raisons, le borgne ne souhaitait pas en savoir d'avantage. Devant le peu d'optimisme soulevé par le parrainage, Flaiche avait décider d'aller à contre courant, espérant que sa détermination finirait par faire émergé quelques vocations salutaires tant pour les nouveaux venus que pour l'ordre en lui même. Il avait donc réitéré son engagement en acceptant de servir de premier contact à un écuyer fraîchement arrivé.

S'il arrive cependant que les histoires se répètent, toutes ne se ressemblent pas, et ce fut pour cette fois lors d'une journée passée au registre du poste de garde, compulsant un ou deux ouvrages de médecine, que le roux fut sommé de venir prendre en main ce second filleul. Bien loin d'être concentré sur sa lecture, le borgne laissait depuis quelques temps déjà son esprit vagabonder sur des sujets divers que la morale et la décence m'interdisent de vous conter malgré l'amusement que cela pourrait m'occasionner. Bref, le cavalier n'avait pas volé son surnom, pour peu qu'on le connaisse et que l'on puisse le comprendre, ce qui, sans côtoyer le personnage, parait difficile.

Vagabondant disais je donc à mille lieux de la fortresse, le borgne fut tiré de sa rêverie par l'un des gardes assignés à la herse, lui fournissant après un léger raclement de gorge , le morceau de parchemin emporté par le nouvel écuyer. Air offusqué du cavalier dérangé, saisissant le précieux sésame en se fendant d'un sourire moqueur en voyant l'homme d'arme lever les yeux au ciel. La présence du sceau de l'ordre vérifiée d'un coup d'oeil, le cavalier s'intéressa alors au contenu de la missive. Haussement de sourcil à la lecture du nom en haut de la missive, qui si sa mémoire ne lui faisait pas défaut encore une fois, lui disait quelque chose....mais quoi ? Mémoire de poisson rouge oblige, il lui fallait chercher. Il se pencha sur le registre, prit un air sérieux et appliqué pour le garde patientant juste devant lui et, recouvrant seulement le pourquoi du comment lorsqu'il eut l'information sous les yeux, se chercha un moyen détourné pour ne pas paraître ridicule.

Trouvez moi l'errant Boucanier ou l'écuyer Fool, dites à celui que vous trouverez que j'ai besoin d'un remplaçant au registre pour quelques heures.

Récupérant son ouvrage de médecine, il le fourra dans sa besace avant de se lever, avant de rejoindre la herse. Il jeta quelques coups d'oeil pour apercevoir son second filleul, attendant de voir revenir la relève pour quitter complètement son poste. Chercher une personne dans une forteresse n'étant pas chose aisée, la dite relève n'arriva pas de suite et l'attente que l'on imputera sur le compte des lenteurs administratives en tout genre, n'en parut que plus longue au borgne de plus en plus pressé d'échapper à la monotonie des registres pour cette tâche bien plus adaptée à ses goûts. A peine fut il effectivement relevé que le cavalier, ne perdant pas une seconde de plus, s'enfuit retrouver son filleul pour l'accueillir comme il se devait.

Je te souhaite la bienvenue frère Arthur. Désolé pour l'attente, je suis difficile à réveiller quand j'ai trop bu. Je me présente, je suis Flaiche, cavalier de l'ordre et malheureusement pour nous deux j'ai été désigné d'office, malgré mes vives protestations quant au bien fondé de me farcir un larbin, pour être ton parrain. Crois bien que j'aurais franchement mieux à faire, mais on est tous ici tenus d'obéir bêtement aux ordres sans avoir besoin d'en comprendre l'intérêt. Pas que j'aime particulièrement ça, mais il est vrai que ça facilite la vie.

Courte pause, regard abattu lancé au jeune écuyer, inspectant soigneusement de son oeil restant la moindre once de réaction de sa part avant d'éclater de rire. Oui, le "gardon" était de fort bonne humeur, et dans ce cas la, il est joueur, même si ce n'est pas toujours du goût de tout le monde. Ne souhaitant cependant pas gêner le nouvel arrivant en attendant une quelconque réponse de sa part à ses idioties, il reprit aussitôt.

Bien évidemment, je plaisante, je pense que tu l'auras compris, enfin, sauf pour ce qui est de ton parrain, c'est bien moi, j'espère que tu ne le regrettes pas déjà.

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