[Ecuyer] Orthon (démission actée 02/04/1466)

Candidature reçue : le 15 mai 1465
Homme d'armes : le 18 mai 1465
Écuyer : 29 octobre 1465 (https://ordredelalicorne.forumactif.com/t4610-rp-ceremonie-d-intronisation-octobre-1465)
Démission actée : 02 avril 1466

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Citation :

De Nous Orthon de Saint-Loup, ex capitaine du PA ;
A vous ; Guillaume de Jeneffe, Grand Maistre de l'Ordre Royal de la Licorne :


Salutations & Paix,

Messire,
Je me présente aujourd'hui humblement à vous dans le but d'intégrer votre ordre. Les raisons qui me font venir à vous sont tout à fait claires.

Toute ma vie, j’ai combattu pour le Bien et le Droit. Des landes bretonnes où je reçus ma première grave blessure sous les murs de Fougères aux brumes genevoises où les Lions de Judas narguaient notre royaume, en passant par l’humidité de l’Artois et les Fatum en Berry, libérant l’Armagnac, souffrant contre l’empire car sacrifié sur le terrible « nœud 52 » le 4 septembre 1463 mais décoré par le BA pour avoir victorieusement participé aux campagnes de Champagne et de Dôle, soustrayant des mains d’un traître la ville de Conflans les Sens avec l’assentiment de dame Jujoss, blessé sous les murs d’Alençon par les Angevins alors que j’étais capitaine royal. Il me semble avoir œuvré en servant et protégeant mon royaume sans jamais rechigner et en remerciant le Très Haut de toujours me donner la force et la foi.

Servir le roi, la reine, j’ai déjà eu une petite expérience en ayant été garde royal mais en appartenant à l’Ordre Royal de la Licorne, je serai, entouré de frères et de sœurs, encore plus avide à protéger, à défendre, à bouter tout ennemi de la Couronne et de notre Eglise.

La seule bannière de l’Ordre Royal de la Licorne doit suffire à imposer le respect lorsqu’elle flotte sur une ville ou sur un champ de bataille. Je viens à vous, paumes retournées vers le ciel en toute humilité, vous laissant juge de ma candidature.

Je suis votre Obligé,

Orthon de Saint-Loup

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Pour ma part, je vote pour, évidemment.

Pour également.

Merci à toi. Tu peux lui écrire pour l'en informer [IG son nom est bien Orthon] et avertir le poste de garde, s'il-te-plaît ? Je publierai ensuite l'annonce officielle.

Envoyé et prévenus.

Merci à toi. Je lui octroie ses clés de ce pas.

Citation :

Le Haut Conseil de l'Ordre royal de la Licorne à tous ses sœurs et frères salut et connaissance de vérité.

Que connute chose soit à vous qu'Orthon de Saint-Loup a été accepté parmi nous en tant qu'homme d'armes.

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Donné à Ryes, le XXe jour du mois de mai del an de grasce MCDLXV

Citation :

Le Haut Conseil de l'Ordre royal de la Licorne à tous ses sœurs et frères salut et connaissance de vérité.

Que connute chose soit à vous qu'Ysaoth de Noihlac a été accepté parmi nous en tant qu'homme d'armes.

Item, que les hommes et femmes d'armes suivant se sont vu attribués parrains comme suit :
Le grand maître Guillaume pour l'homme d'armes Thiberian.
Le chevalier Walan pour la femme d'armes Ysalis.
La cavalière Karyaan pour la femme d'armes Axel.
L'errant Gauvin pour l'homme d'armes Orthon.
L'errant Kantin pour l'homme d'armes Edouard.
L'errant Malwyn pour la femme d'armes Aylice.


Justice ! Honneur ! Bravoure !

Donné à Ryes, le XVIe jour du mois de juillet de l'an de grasce MCDLXV

Il a semble-t-il démissionné. Gauvin pourra en dire plus j'imagine.

Je lui ai envoyé cette missive (ici et IG) :

Citation :

Bonjour,

J'ai appris que vous aviez quitté brutalement l'entrainement et la forteresse, qui plus est en annonçant votre démission de l'ordre. N'ayant pas été présent à ce moment, j'aimerai savoir les raisons d'une telle décision, et surtout pourquoi une telle brutalité dans celle-ci. Vous avez pour l'instant un bon parcours dans l'Ordre, et je ne comprends pas une telle décision.

Si vous estimez avoir été injustement traité, puisque j'ai cru comprendre que c'était votre raison, la meilleure conduite à tenir en premier lieu est la discussion, et ce d'autant plus lorsqu'il s'agit à ma connaissance du premier incident vous impliquant. Il arrive à chacun, qu'il soit écuyer ou chevalier, de se méprendre sur la nature de certains propos, et ce n'est qu'en discutant davantage qu'il est possible d'éclaircir les malentendus.

Vous avez prêté des serments qui vous engagent vis-à-vis de la Licorne, et il ne se brisent pas à la légère. La chemin vers la chevalerie est rude et semé d'épreuves, et c'est notre réaction à celles-ci qui nous façonne et nous améliore.
Où que vous soyez, tôt ou tard vous serez réprimandé, vous aurez à subir des injustices, vous aurez des désaccords avec certaines personnes -y compris alliées et amies-. Apprendre à supporter et à réagir face à ceci fait partie d'un apprentissage constant, que ce soit dans l'Ordre de la Licorne ou ailleurs.

Dans l'attente de votre réponse,
Walan de Meyrieux.

Bien il se lançais des piques entre Marie Alice et lui, d'abord sur le ton de l'humour, mais il a prononcé un phrase que j'ai interprété à mon sens comme une menace, à l'égard du Chevalier Marie Alice.


J'ai donc fait une réprimande et demandé que cela s'arrête et que je puisse reprendre le cours en salle d'arme, lui indiquant également qu'il était écuyer et que son attitude n'était pas celle attendu.


Je prévoyais un duel entre Orthon et Marie Alice, lors du quel ils aurait pu s'expliqué. Mais celui ci c'est emporté de manière excessive et est partie avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit. Il est partie en laissant son mantel d'écuyer et son épée.


Voici la missive que je lui ai envoyer ce matin:

Citation :

Bonjour Orthon,

J'aimerais en discuté en privé avec toi de ce qu'il s'est passé en salle d'arme. Nous pourrons en discuté à Clermont, à Ryes ou en taverne. 

Je comprend que tu conteste ma décision, mais un avertissement n'est en rien une sanction.

Au début vos échange était peut être sur le ton de l'humour, mais tu as dit une phrase qui s'apparentait à une menace et cela je ne peux le tolérer. 

Tu as raison on ne balance pas une chausse comme ça, même un Chevalier. Sauf que cela n'es pas une attitude digne d'un Chevalier de l'Ordre, mais tes propos ne l'était pas non plus.

L'incident, je souhaitait le clôturer pour reprendre le cours. Un duel organiser entre toi et Marie Alice, sous mon arbitrage est prévu pour régler le problème, en discuter et présenté des excuses, où à défaut de s'entendre laissé le Très Haut, où l'expérience vous départagez.

J'ai du mal à comprendre pourquoi pour une petite insatisfaction, une réprimande arrive à te pousser à nous quitté. Alors que je demande simplement le respect entre vous.

Il faut faire attention à ce que l'on dit, à qui on le dit et comment on le dit. Mais cela n'est pas valable qu'ici, je ne vais pas taper dans le dos de sa Majesté et raconter des blagues à notre deuxième rencontre sous prétexte que j'ai été son Prévôt alors qu'elle était Duchesse de Touraine. Comme je ne dit pas n'importe quoi devant les chevaliers des autres OR alors que l'on s'appel frères et soeurs d'arme. Vois tu ou je veux en venir?

J'aimerais au moins avoir une réponse de ta part, que l'on s'explique tout les deux. Si tu pouvais venir à l'auberge du voyageur à Ryes cela serait bien.

Gauvin.

Puis Gauvin expliqua au membre du Haut Conseil présent les échanges verbaux et les attitudes de Marie Alice et d'Orthon avant, pendant et après les faits.


[HRP: pour faire simple Gauvin va raconter en détail les échanges qui ce sont passé en salle d'arme le 20 mars au matin. Voici le lien du RP, considérer que Gauvin explique en détail les fait et cite les paroles de chacun. (c'est juste pour ne pas faire du copier collé du rp ici avec des citations etc.) https://ordredelalicorne.forumactif.com/t4649-rp-cours-d-epee-courte]

C'est un peu l'impression que j'ai aussi, mais je ne suis pas tout à fait certain.

Sa réponse aux courriers de mon épouse me laisse un doute. Elle l'a en effet contacté également et m'a montré le retour, qu'elle m'autorise à vous montrer :

Citation :

Dame,

Je ne vous en veux pas du tout. J'ai très bien compris que vous aviez agi d''une humeur badine. Je vous ai répondu en souriant et je n'ai pas vu le mal, bien au contraire j'ai été taquin en vous répondant. Même si j'ai sifflé, comme vous, je n'ai jamais voulu être blessant et encore moins méchant.

Ce qui m'a outré, c'est le fait de me faire sentir que je n'avais pas le droit de répondre à un chevalier et de rester à mon rang d'écuyer. Ca, je ne le digère pas. Cela faisait des mois que je faisais mon boulot au poste de garde, sans aucune relève. J'ai participé au montage de campements lors de deux joutes au moins, j'ai participé à la sécurisation de la cathédrale lors du couronnement. Je participais à la mise à jour des élections du royaume tout en écrivant aux nouveaux régnants. Je ne demandai rien, faisant un travail, je pense, sérieux et ne recherchant pas à être mis en avant. J'ai toujours été ainsi, être dans l'ombre et pourtant faire avancer ceux que je servais.

Ce n'est pas une réaction à chaud. Toute la nuit j'ai réfléchi mais pour moi, j'ai été blessé et me faire sentir mon infériorité vis à vis d'un rang supérieur, ça ne passe pas. Je ne suis pas chevalier, je ne suis pas noble comme tous les membres, mais je suis un homme, un simple homme, même si j'ai servi des comtés et une reine.

Je ne participerai pas au duel, ce serait un mauvais entrainement avec moi car le coeur n'y est pas. Je viens de tout quitter et je n'ai pas par habitude de revenir sur une décision. Dès que je peux je rejoins ma ville et cultiver mon maïs me fera le plus grand bien. S'occuper de la terre fait oublier beaucoup de choses.

Saluer respectueusement le frère capitaine de ma part. J'ai reçu son courrier que je n'ouvrirai pas. Je le déçois sûrement mais je préfère quitter la table familiale comme vous dîtes où ma place est plutôt de servir que de rester assis avec tout le monde. Chacun son rang, non ? C'est ce que j'ai compris hier.

Bonne continuation et longue vie à l'Ordre.

Orthon

Je m'étonne un peu qu'il réagisse comme ça alors qu'il a fait partie de la garde royale et a participé à plusieurs armées. La hiérarchie, ça devrait le connaître, et celle de l'ordre est tout de même particulièrement souple.
Ou alors, c'est la question de roturier contre nobles, mais je ne crois pas que quiconque lui ait fait de remarques là dessus, ni ne se soit comporté différemment avec lui par rapport aux autres.

- Si je peux me permettre, Gauvin, sois un peu plus souple la prochaine fois, intervint le bientôt officiellement retraité. Tu n'as pas commis de faute à proprement parler, mais se titiller, voire parfois plus, avant un duel est de bonne guerre. Ça fait partie du jeu, dirais-je, qui permet de, comment dire, abaisser quelques barrières pour un temps limité. Qu'importe d'ailleurs en la circonstance que l'un soit chevalier et l'autre écuyer. Nous sommes avant tout frères en l'Ordre, et je ne vois pour ma part de raison de pouvoir parler moins librement à l'un qu'à l'autre. Cela étant, ça ne nous ramènera pas Orthon, je le crains...

Je vais encore demander si mon épouse a reçu une réponse -je pense qu'elle me l'aurait dit- mais j'ai bien peur que l'on doive se résoudre à acter le départ d'Orthon ...

Je vous propose donc, je publierai ce soir sauf objection :

Citation :

Le Haut Conseil de l'Ordre royal de la Licorne à tous ses sœurs et frères, salut et connaissance de vérité !

Que connute chose soit à vous que l'écuyer Orthon ayant présenté sa démission, nous l'actons ce jour à regret. Il ne pourra dorénavant plus se réclamer de notre Ordre, de ses droits ou de ses devoirs.

Item, que nous avons appris que la femme d'armes Ysalis avait quitté ce monde. Que vos prières et vos pensées soient avec son âme.

Justice ! Honneur ! Bravoure !

Donné à Ryes, le IIe jour du mois d'avril de l'an de grasce MCDLXVI

Je peux retirer les regrets si on veut, ça sera plus prosaïque. Voire ajouter quelque chose comme "nous l'actons ce jour et déplorons qu'il ait rompu ses engagements de la sorte"