Entretien avec Karyaan

du haut des remparts Bouc avait vue le geste du Grand maistre et se rendit a la tour!

bonjour Grand Maistre ! ....bonjour vous deux !!

puis s'approchant de Karyaan sans un mot se pencha et lui déposa un baiser sur le front!

le géant écoutait ,mais il n avait pas vraiment de question a poser mais peut être un semblant de conseil !

Seule la mort ,met fin au devoir !

ta devise que j'ai faite mienne !
je te demanderais juste d'être raisonnable et ne pas t emporter réfléchie avant de tous plaquer!

Walan avait écouté en silence, même si à plusieurs reprises il n'avait pu retenir un haussement de sourcil en entendant certaines remarques de Karyaan. Une fois qu'elle eut terminé, il regarda les autres membres du Haut Conseil puis, constatant qu'aucun d'entre eux ne semblait vouloir répondre tout de suite, il prit la parole d'un ton calme.

Je ne comprends pas bien pourquoi remonter autant d'historique, qui ne me semble pas avoir grand lien avec ce qui nous concerne ici.

Toutefois, quitte à s'engager dans cette voie, j'ai différents commentaires à faire. Car lorsque j'ai été nommé au Haut Conseil, j'ai exploré les archives qui m'ont été rendues disponibles. J'y ai beaucoup appris, aussi bien sur l'époque d'avant mon arrivée que sur des événements qui m'étaient restés inexpliqués voire inconnus sur le moment.

J'ai pu y voir que dans la Licorne "à l'ancienne", celle des fondateurs ou peu après, celle des Rhuyzar, Bralic, Rassaln et de tant d'autres noms prestigieux, on ne s'encombrait pas de gants.
La discipline était bien plus stricte et les hauts conseils de cette époque viraient sans le moindre scrupule ceux qui ne s'y pliaient pas -donc les insoumis-, mais aussi ceux qu'ils estimaient inadaptés à l'Ordre -donc qui ne rentraient pas dans le moule- et ceux qu'eux-mêmes qualifiaient de "boulets", c'est à dire grosso modo toute personne qui ne leur revenait pas. Même les chevaliers absents étaient virés et destitués sans état d'âme.

Il n'y avait pas -ou en tout cas infiniment moins- de multiples avertissements, de secondes chances, d'entretiens pour tenter de comprendre et faire comprendre les problèmes et essayer de les résoudre. Car la mentalité de l'époque, c'était aussi que c'était aux membres de se débrouiller seuls pour comprendre les valeurs de l'Ordre et ce qu'on attendait d'eux, et qu'on n'allait certainement pas le leur expliquer. Et ce point a duré pendant très longtemps, d'ailleurs.

Ce que je veux dire par là, Karyaan, c'est que si les hauts conseils auxquels tu as eu affaire, ceux-là même contre lesquels je t'entends dire depuis des années qu'ils sont faibles, conduisent la Licorne à sa perte, sont incapables et des tas d'autres joyeusetés... si ces hauts conseils avaient appliqué les critères des hauts conseils de l'époque de la Licorne que tu sembles idéaliser, es-tu vraiment sure que tu aurais pu rester aussi longtemps à la Licorne sans te voir montrer la porte ? Moi non.

La chose était dite comme un constat, et c'est d'ailleurs toujours sur un ton factuel que le brun continua.

Car le fait est que dans les archives, je n'ai trouvé aucun autre membre de la Licorne qui a été aussi souvent proche d'être exclu que toi, et à qui il a aussi souvent été laissé "une dernière chance". Avec à chaque fois la même succession d'explications -avec le Grand Maître, avec un membre du Haut Conseil, etc- et de repentance apparente... jusqu'à ce que ça recommence à l'identique. A chaque fois.
Concrètement, il a été toléré de ta part, à plusieurs reprises, des choses qui auraient valu l'exclusion pour d'autres.

Ton nom apparaît plus que régulièrement dans les vieux dossiers comme une cause de tensions, comme une source de découragement d'autres membres pour s'impliquer davantage, voire comme une explication que du départ de certains membres ou de la redirection de candidats vers d'autres ordres. Ça fait des années que je t'entends dire que tu as été maltraitée par les hauts conseils, alors même qu'au bout d'un moment, lorsque de nouvelles plaintes contre toi arrivaient la réponse n'était pas de te sanctionner ou de te rappeler à l'ordre, mais simplement de répondre au plaignant "c'est Karyaan, elle a un caractère de merde mais elle fait beaucoup pour l'Ordre".

Combien de fois avait-il entendu ce genre de réponse... et combien de fois lui-même avait-il fini par en faire ? Il aurait été bien en peine de compter.

Et ceci sans même parler des problèmes à l'extérieur de la Licorne.
J'ai aussi participé à l'état-major pendant la guerre contre l'Empire. J'y ai vu ton comportement et celui de Rhuyzar, je me rappelle très bien comment vous traitiez ceux qui osaient avoir un avis différent du vôtre : j'ai rarement connu aussi toxique. J'ai bien vu les graves problèmes que ça a posé dans nos relations avec les autres ordres et avec la Couronne, mais la lecture des archives du Haut Conseil m'a appris que vous aviez tellement poussé les autres à bout qu'il avait même été question qu'une plainte soit déposée contre la Licorne.
Vous n'avez eu aucune sanction immédiate pour ça, même si ça t'as probablement coûté un adoubement en même temps que moi parce que le Haut Conseil de l'époque ne voulait pas récompenser un tel comportement. Pourtant, encore maintenant tu sembles croire que tu as été brimée sans raison, sans comprendre quel a été le problème...

Plus récemment encore, tu n'imagines pas combien de fois on s'est servi de ton comportement contre la Licorne ou pour écarter mes propos. Je ne crois pas que tu ais conscience du nombre de fois où j'ai eu droit à diverses variantes de "vous comptez Karyaan dans vos membres et vous l'avez même adoubée, alors vous n'allez pas nous faire de leçons sur la chevalerie", où j'ai dû défendre ces choix ou justifier des attitudes que tu étais la seule à considérer comme chevaleresques. Souvent je l'ai fait parce que j'avais l'impression que tu avais changé et que les autres ne s'en étaient pas rendu compte ; d'autres fois par obligation, parce que pour moi les membres de la Licorne doivent se soutenir vis-à-vis de l'extérieur.
Mais pendant que je me retrouvais sur la défensive là dessus, je ne pouvais pas passer à l'offensive pour faire avancer les intérêts de la Licorne, ou bien je devais bien davantage marcher sur des œufs pour contrebalancer. Alors même que je poursuis depuis plus d'un an, lentement mais sûrement, l'objectif de faire accepter à la Couronne une réforme qui nous redonnerait une liberté équivalente, voire supérieure, à celle qui existait il y a dix ou quinze ans.

Et avant moi, c'est Guillaume qui devait supporter ça, tout comme c'est lui qui a pendant des années a passé un temps fou et déployé des trésors de persuasion, au sein du Haut Conseil comme à l'extérieur, pour tenter d'arrondir les angles, atténuer ces problèmes et, très concrètement, t'éviter l'expulsion. Tout ça pour subir, encore et toujours, tes jugements et tes critiques, souvent virulentes, dès que les choses n'allaient pas comme tu voulais.

Un bref soupir ponctua la réflexion, puis il poursuivit.

Tout ça pour dire que je ne sais pas précisément que pensaient les chevaliers qui nous ont précédé. J'ai toutefois l'impression qu'à leur époque autant que maintenant, si un des membres de la Licorne passait son temps à dire qu'il refuse de changer, à prendre de haut les autres membres de l'Ordre -y compris ceux de rang supérieur- durant des années alors que son comportement est lui-même problématique, et à refuser obstinément de prendre en compte les avertissements qui lui sont fait, il est très clair que oui, il devrait faire ses preuves davantage que ceux qui acceptent d'apprendre. Et le simple fait de ne pas être viré pour ça est en réalité, en soi, un traitement de faveur.

Or, tu l'affirmes toi-même, et ce n'est pas la première fois : tu ne comptes pas changer. La remise en question ne t'intéresse pas. Tu es persuadée, depuis très longtemps et bien avant d'avoir été adoubée, que tu es la seule à pouvoir juger du mérite des autres. Ceux qui sont d'accord avec toi tu loues leur clairvoyance, leur sagesse et j'en passe. Mais que quelqu'un ait l'outrecuidance d'être en désaccord, même s'il partageait ton avis précédemment, et immédiatement tu le dit aveugle, faible, corrompu, décadent. Je l'ai vu de mes yeux à de multiples reprises.

Même aujourd'hui, c'est à peu près ce que tu continues de faire, comme quand tu parles de ce qui s'est passé durant mon adoubement. Plutôt que de dire que tu estimais que trois personnes méritaient d'être adoubées et que tu n'as pas compris la décision du Haut Conseil, tu dis qu'ils le méritaient, en le présentant comme une vérité absolue, et tu vois dans le fait que le Haut Conseil de l'époque ne l'ait pas fait de l'aveuglement, de l'insulte, plutôt que d'envisager qu'il y avait de réelles raisons à cette décision.
Sans même sembler te rendre compte -et c'est assez ironique- qu'on n'adoube pas uniquement pour une implication, des compétences et des connaissances, mais aussi pour une attitude et un respect de différentes valeurs.
Qui plus est, encore une fois : te rends-tu compte que vous avez été si durement traités pour être parti en plein milieu d'un adoubement que votre seule et unique sanction a été... un entretien avec le Grand Maître démissionnaire et une demande de présenter des excuses ? Excuses que Rhuyzar et toi n'avez pas faites, sans subir la moindre sanction supplémentaire pour ça ?

La question était purement rhétorique, et le chevalier continua.

Même concernant les biens de l'Ordre, tu le redis ici-même : tu considères que c'est à toi de les gérer et de décider ce qui doit en advenir, et pas au Haut Conseil qui pourtant dirige l'Ordre. En soit, c'est nier l'autorité du Haut Conseil qui dirige la Licorne et du Grand Maître qui dirige le Haut Conseil, donc ne respecter ni le choix du Chapitre qui a élu le Grand Maître, ni les décisions des lignées de chevaliers qui ont choisis leurs pairs et successeurs depuis les débuts de la Licorne.
Ce genre de discours, on l'entend fréquemment dans la bouche de maires ou de conseillers provinciaux qui refusent de laisser des opposants nouvellement élus accéder aux coffres de leur ville ou province. On l'entend aussi de la part de surintendantes aux finances qui n'apprécient pas le Souverain et partent avec les caisses. Mais de la part d'un chevalier et d'un membre de la Licorne ? Ou même de toute personne respectant une institution et son organisation ?
Quand bien même ces biens auraient croupi dans des caisses sans fructifier, ça aurait été la décision du Haut Conseil, et c'est à lui et à lui seul de décider de l'utilisation des possessions de la Licorne.

Il y a peu, nous étions en guerre et les caisses royales étaient pillées. Certains de nos membres étaient malades à force d'être en armée. Nous avons failli manquer sérieusement de ravitaillement et nous avons passé des jours à chercher des philtres, mais je ne me rappelle pas que tu ais proposé de mettre à disposition les biens de l'Ordre que tu as conservé, comme tu disais que tu le ferais à ton départ. Ça aurait pourtant été le moment idéal, car si on ne les utilise pas dans de tels moments, à quoi bon les avoir ?

Pour terminer, tu dis que la Licorne est une famille. Mais depuis quand ? Que certains d'entre nous puissent la considérer comme une seconde famille est un fait, mais ça ne change pas pour autant la nature de la Licorne elle-même : c'est un ordre de chevalerie, une organisation militaire qui se veut d'élite, donc hiérarchisée et disciplinée. S'il y a bien une chose qui n'a jamais changé, c'est celle-ci. Et quelque chose me dit que si les grands anciens dont nous parlions plus tôt avaient entendu la Licorne désignée comme une famille, ils auraient beaucoup rit avant de dire d'arrêter avec les mièvreries et de reprendre l'entraînement.

A nouveau, Walan fit une brève pause, tandis qu'il concluait.

J'ai bien plus parlé que je ne le voulais à la base, aussi je vais m'arrêter là.

Ton titre de chevalier, je ne m’opposerai pas à ce que tu le retrouves. Je n'ai pas changé d'opinion sur le fait qu'une fois qu'on l'est devenu, il faut quelque chose d’extrêmement grave pour ne plus l'être. Plus grave que d'accorder son soutien à quelqu'un qui n'est pas fiable en pleine connaissance de cause des conséquences possibles.

Par contre pour ce qui est de revenir à la Licorne, il va m'en falloir davantage, et c'est à ça que je voulais en venir via cette longue intervention.
Les explications que tu viens de donner, on les retrouve de manière très similaire au moins deux fois dans nos archives. Pourquoi faudrait-il que l'on accepte, encore une fois, ce discours à base de "je ne changerai pas" et de "j'avais raison", en sachant qu'à chaque fois qu'un Haut Conseil s'est laissé convaincre, les mêmes problèmes ont fini par réapparaître ? En quoi cette fois sera différentes des autres ?
Pourquoi devrions nous te faire confiance, au vu des circonstances de ton départ, quand de ton côté tu ne fais pas confiance en notre propre jugement et que tu nous prêtes d'emblée les pires intentions au moindre désaccord ? Quand tu refuses de respecter des choses aussi simples que la hiérarchie et certaines des valeurs fondamentales de la Licorne comme l'humilité, la tempérance et le respect ?

Axel avait écouté bien que ce fut long une fois n'est pas coutume me direz-vous, l'on ne devient pas l'image même de la frivolité de tout un duché en étant attentive, n'est-ce pas? ET bien là elle l'avait été mais tout cela était difficile à ingérer , un peu comme un processeur à qui il faudrait de longues minutes pour traiter une application un peu lourde... Son corps avait agi pour elle, sans même sans rendre compte elle avait saisi un écu dans sa bourse accrochée à la ceinture. Et avait commencé à le faire tournoyer entre ses doigts, puis alors qu'un silence pesant s'était installé, elle avait toussoté tout en faisant à présent tourner la pièce sur la table, jusqu'à ce qu'elle la bloque du plat de la main faisant un bruit plus fort qu'elle ne l'aurait voulu.

Ahum... PArdonnez-moi... Elle toussota à nouveau pour éclaircir sa voix.

Comme mes frères ici présents semble-t-il j'ai hésité à intervenir, dans ce qui semblait être la crevaison d'un abcès bien purulent...
Mais voyez-vous je joue avec cette piécette depuis quelques minutes à présent et je m'aperçois qu'elle représente parfaitement ce que vous venez de raconter l'un et l'autre. Vos versions d'un passé qui, et c'est peut-etre une erreur à vos yeux, m’indiffère complètement. Vous venez d'exprimer les deux versions d'un même événement vécu par deux entités opposées mais reliées par un lien commun.. un peu comme la tranche de cet écu dont les faces bien que reliées par la tranche ne se rencontrent jamais.

Je vais encore parler par image mais de votre voyage dans le passé j'ai retenu une chose. Ta relation avec l'ordre Karyaan ressemble à celle d'un fils dernier né turbulent avec un père attendri par celui-ci, peut-etre dans lequel il aime à se revoir dans sa propre jeunesse je ne sais... Mais cela n'est pas mon propos. A chaque incartade de son jeune fils, il sait qu'il doit le sanctionner mais ne s'y résout pas et laisse faire sans toutefois vouloir passer un vieux croulant faible. Il n' y a donc jamais véritable sanction, mais pour ne pas passer pour laxiste il évite bien entendu toute manifestation d'une éventuelle fierté lorsque celle-ci serait de mise, et pour cause comment féliciter son fils qui d'une main vous ravi et de l'autre vous peine... Sauf que comme c'st souvent le cas, là le père fut mis devant la sanction imposé par un autre à son fils, et ne sachant réagir dans pareille situation il a tout bonnement tenu la ligne de conduite qu'il avait érigé en principe jusque là. Ne pas intervenir dans un sens ou dans l'autre . Sauf que voilà , durant toutes ces années ce fils avait pris l'habitude de ne pas avoir de véritable couperet , tout en accumulant la rancoeur à chaque fois qu'il ressentait une décision comme injuste, sans se douter que le fait que rien ne lui était tombé plus tôt sur le nez était en soi déjà une reconnaissance... L'un et l'autre n'était mus que par une chose, l'affection qu'ils éprouvaient réciproquement . L'un espérant que sa patience et son soutien indéfectible soit apprécié, sans se douter qu'il créait de la frustration, et l'autre pensant que se démener, pas toujours de la meilleure manière, pour honorer son père lui vaudrait cette reconnaissance sans se douter qu'il l'avait déjà ...

Alors voilà je ne sais pas vivre pas dans le passé, surtout pas dans un passé douloureux, c'est plus toxique qu'un poison. Je n'irai donc pas plus loin et je ne chercherai pas plus loin car tout cela ne regarde pas l'ordre tel qu'il est aujourd'hui avec les membres qui sont présents aujourd'hui.
Pour moi les faits sont clairs, lors de cette dernière affaire Karyaan tu as commis une faute, et celle-ci n'est pas ni de t'etre portée garante, ni d'avoir claqué la porte, mais en n'évoquant pas avec le haut conseil ton souhait d'honorer ta promesse à Laure, tu as montré que tu n'avais pas confiance dans celui-ci. Cette erreur a mis le Haut conseil devant le fait accompli lorsque la sanction royale est tombée, et il n'a pas su réagir, peut-etre par intransigeance, peut-etre par conviction ou tout simplement comme nous l'avons tous fait à la lecture de l'annonce par stupéfaction. Je ne saurais juger une situation à laquelle je n'ai pas véritablement était confrontée au premier plan.

Ainsi, mes compères ne seront peut-etre pas d'accord avec moi mais ils sauront bien le dire...,je n'ai jamais eu la prétention d'etre quelqu'un de censé ... mais pour moi voici mes requêtes ou mes conditions comme vous le ressentirez les uns et les autres...
Tout d'abord les membres du Haut Conseil qui ont dû acter ton départ ont souffert tout autant que tu as pu le faire, souffert de te voir partir, mais aussi souffert d'avoir été considérés comme quantité négligeable dans tes décisions, ils méritent non pas des explications et des circonvolutions mais de véritables excuses. Des excuses pour ne pas avoir été considéré comme un soutien et une force. Accepter de dire que tu as eu tort et que tu n'aurais pas dû agir comme tu l'as fait ne t'abaissera pas , au contraire cela te grandira. Car l'enfer lui -même est pavé de bonnes intentions, et les plus grandes conneries de l'histoire ont toujours eu une justification légitime pour ceux qui les ont commises. Et là faire chemin seule et bafouer la fraternité de la chevalerie qui semble tant te tenir à coeur, ben c'était une sacré connerie!

Ensuite, j'ai bien compris que la partie économique avait été ton "bébé" mais cela devait être sacrément cloisonné pour que personne ne pense à vérifier lors des départs de machin ou de bidule si ces derniers possédaient une partie du trésor de la Licorne, ou pas. Donc là encore, tu as pêché par orgueil peut-etre ou tout simplement par manque de temps je ne sais , mais la communication interne a sacrément été grippée à un moment ou à un autre. ET si je dis tu as pêché, c'est parce que tu es la seule là, si je voyais les fantomes des anciens je leur dirai surement pourquoi n'avez vous rien demandé ? Dans les deux cas cela prouve qu'il n'y avait pas d'échanges réguliers. Donc j'apprécierai que tu acceptes de faire un état des lieux des possessions, et qu'on remette les choses à plat sur ce point, car en effet , comme Walan l'a dit Lamya, Tristan ou encore Orion, et Joker ont souffert durant la mobilisation par manque de soins.

Pour finir je ne te demanderai pas de promettre que tu peux essayer, tu me passeras l'expression, de savoir un peu fermer ta grande bouche,parce que ce serait comme demander à Bouc de se faire tout petit, mais je voudrais que tu montres que tu peux faire preuve d'humilité, de patience et de tempérance en acceptant si tu voulais revenir et que le haut conseil accepte ce retour , de patienter quelques mois avant de retrouver des éperons en refaisant un bout de chemin d'errance, découvrir les nouveaux membres et leur allant , découvrir l'ordre tel qu'il est aujourd'hui et non pas comme tu penses qu'il l'est au regard de ce que tu as vécu jusque là.

Bon et bien il faut croire que vous etes contagieux tous les deux car j'ai été étonnamment longue et cela ne me ressemble pas...