Dortoir des Ecuyers

Après une dure nuit au poste de garde, un homme d’armes finissait sa matinée au lit.
Il grogna en entendant quelqu’un entrer puis se tourna, encore à moitié endormi vers le nouvel arrivant.

Pas moyen dormir tranquille là dedans.
Salut à t…

En voyant la dame, il ne finit pas sa phrase. Se frotta les yeux. Non, il devait rêver.
Ou c’était une blague des copains… Ouais, çà devait être çà. Une bonne blague des copains qui lui envoyaient une donzelle pour le réveiller en douceur. Quoi que cela ne ressemble pas aux habitudes de la maison.
Il se redressa et l’observe des pieds à la tête. Ils ont bon goût les copains quant même…

Mmmm, pardon m’dame… Mais vous devez faire erreur.
Là c’est le dortoir des écuyers, mais d’ceux qu’ont du poil au menton, de gros biscotos… enfin des hommes quoi.
C’lui des dames, l’est dans l’couloir d’à coté. Moua j’ai rien contre qu’vous vous installiez là hein. J’vous f’rais même une p’tite place sur ma paillasse. Mais l’Grand Maistre s’ra pas d’accord.

Invité

Un homme interpella la jeune fille, il semblait qu'elle s'était trompé de chemin, et qu'elle fut surprise dans le dortoir des escuyer Homme, elle ne savait pas qu'il y avait une séparation, croyant naïvement que tous les escuyers étaient logés à la même enseigne.

Elle fut gênée de son erreur se souvenant que lors de ses voyages elles avaient logé parmi les hommes, c'est donc rougissante qu'elle répondit:

-Excusez moi je me suis, de toute évidence, trompée de lieu.

Elle rassembla ses maigres affaires, la tête baissée, et sans mot.

-Bonne nuit quand même messire,dit-elle avec un léger signe de tête

Et la jeune dame partit à la recherche du dortoir Femme.

Invité

*Sur le chemin pour Avranches... détour par Ryes. Du genre gros détour, mais avant de rejoindre l'armée Licorne, il lui fallait impérativement passer prendre l'étendard... La lettre qu'il reçue, il y a peu, le confirmait dans son rôle de porte-étendard... Il fallait assumer maintenant, et avoir toujours l'étendard à portée de main à l'avenir, pour pas se faire des détours à chaque fois...

Toujours est-il qu'une fois sur place... il était autant s'accorder un peu de repos. Rejoindre le dortoir. S'installer... et, ne trouvant pas le sommeil, sortir un feuillet, et commencer à griffonner...*

En pénétrant dans l'austère pièce, Semnos ne put s'empêcher de sourire légèrement. Bien que son esprit ne réfléchi plus qu'a travers une sorte de voile de brume, il se revit franchissant la porte pour la première fois. Il revivait chaque pas depuis les jardin comme un nouveau départ en ces lieux, chose étrange qu'il subissait sans arriver à comprendre. De plus la fatigue commençait à revenir prendre ses droits sur son corps. La présence du grand maistre l'avait tenu alerte mais la il ne tenait plus que par le besoin de rejoindre un lieu approprié.

Il rallia la paillasse qu'il avait prise la première fois et la constatant libre il lâchât ses affaires au pied de celle ci, ne s'attardant que pour un rangement sommaire avant de se laisser sombrer rapidement dans le sommeil.

Le soleil finit de disparaitre au dehors mais il n'étendit pas même les autres écuyers qui venait à leur tour trouver un repos réparateur. Les paroles qui tournaient dans son esprit avant de s'endormir continuèrent à murmurer dans ses rêves mais cela qui peut le savoir...
Ce fut le chant d'un coq dans le loin qui le tira de ses songes. Le soleil commençait à peine à pointer à l'extérieur au vu de la pénombre.
Il se leva sans bruit, restant assis un moment sur le bord de sa paillasse, profitant du silence. Un sourire fantomatique vint effleurer ses traits, il reprenait aujourd'hui une vie qu'il avait choisit et désiré.
Il se leva et quitta la pièce avec ses affaires pour aller les débarrasser, ainsi que lui même de la crasse du voyage et de la poussière des chemins.
Lorsqu'il revint les ranger, nombre de ses frères étaient retourner à leur occupations et il s'affaira encore quelques secondes avant de ressortir direction... la salle d'arme, avec un peu de chance il pourrait croiser un des maitres d'armes conseillé la veille.

Invité

*On ne l'avait finalement pas éjecté des lieux. Le Grand Maistre temporaire l'avait pourtant bien remarqué. Boh... sans doute ne voulait-il pas gâcher la cérémonie par ce genre de chose. Ou bien s'était-il dit que ça ne le concernait pas ou plus, étant que le collier d'or avait été déposé... ou bien encore avait-il tout simplement oublié.

Toujours était-il qu'on l'avait toléré lors de la cérémonie, et que dans les faits, sa démission n'avait toujours pas été acceptée... qu'il se trouvait donc toujours être écuyer de l'Ordre. De fait, on le laissa passer vers le dortoir des écuyers sans même une question. Le mantel licorneux négligemment posé sur son épaule devait sans doute jouer aussi... Soit.

Il s'installa avec de quoi écrire. Régler son cas ou non, ce lui permettrait au moins d'y voir plus clair...*

Invité

Après être passé aux écuries et à l'infirmerie, Nico se dirigea vers le dortoir des Ecuyers où il voulait déposer son maigre bagage, bien loin de ses équipages habituels. L'entrée dans la pièce commune lui arracha un sursaut de surprise. Même si, lors de l'entretien, Stannis l'avait prévenu, il ne s'attendait cependant pas à une telle nudité. Où que se pose son regard, la simplicité régnait en maître. Etouffant un soupir, le Comte s'avança vers un des lits qui lui semblait vide et il s'y assit, testant le matelas. Cette fois-ci le soupir fut nettement audible. Ce serait finalement plus compliqué que ce qu'il avait pensé. L'idée de la joie du Héraut licorneux à le voir ainsi déjà prêt à renoncer devant le manque de confort et de luxe lui fit serrer les mâchoires. Non, il nabandonnerait pas ! Il affirmait être prêt à faire des sacrifices et bien il en ferait !

Se levant, il dégrafa sa cape de martre et la jeta sur l'étroit lit, tache insolite de somptuosité dans le décor nu et dépouillé. Elle pourrait toujours lui servir de couverture si le froid revenait. La pièce étant vide, Nico prit son parti, se leva et sortit en direction de la salle d'armes.

Invité

Nouvellement nommé Escuyer, Fabien faisait le tour de la forteresse, un air de gamin émerveillé sur le visage. L'endroit était si majestueux! Un bâtiment défensif qui n'en gardait pas moins quelque chose de somptueux. Somptueux...de manière conceptuelle. Oui, la citadelle était un édifice fonctionnel. Mais après tout, on ne gagne pas de batailles en se retranchant dans un palais vénitien. A chaque place son utilité.

Ses errances le menèrent jusqu'au dortoir des escuyer. Il poussa la porte, doucement, pour constater que le lieu était vide. Quelques effets epars sur les lits, restes d'Hommes, restes de vie. Sans doute partis à la salle d'arme.

Il déposa son baluchon sur un lit qu'il devinait libre. Quelques linges propres, quelques chiffons pour nettoyer ses ferrures, une pierre à aiguiser pour sa lame. Il pensa qu'il devait d'ailleurs aller récuperer ses armes au Poste de garde. Ce qu'il se promit de faire le lendemain matin à l'aube, juste avant de se rendre en salle d'arme.

Mais pour le moment, dodo. La journée avait été longue, les bras de morphée le tiraient vers la couche.

Fraîchement revenu à la forteresse, Liagan prit directement le chemin du dortoir des Écuyers. Ah la la, il allait enfin pouvoir dormir sur un bon lit de paille, chose dont il rêvait depuis son départ de Reims. Eh bien son rêve allait se réaliser ce soir.

Une fois la grande cours de la forteresse traversée, Liagan prit donc la direction de la haute Tours Hestia où se situait les dortoirs des Hommes d'armes et des Écuyers. Liagan montait péniblement les escaliers en colimaçon. Sa besace et son haubert, en plus de ses autres vêtements le gênais péniblement, mais l'appel du confort était invincible, et donc Liagan continuait dans son infortune. Une fois les marches vaincues, il prit la direction du dortoir. Peut-estre allait-il croiser un frère ou une soeur? Mais en tout cas, dans le couloir il était seul. Il s'avança et regarda à deux fois avant d'ouvrir la porte et de pénétrer dans la salle pour ne pas se tromper de dortoir et de sexe. Après moultes observations, Liagan était sur de son coup.

Aussi, ce dernier pénétra et vit ce dernier vide. Quel soulagement, des lits vides!!! Liagan souria et s'avança. Il trouva un lit, au fond de la pièce qui n'était point occupé. Liagan vérifia, et une fois qu'il eut terminé il posa sa besace. Il mit son drap en lin par dessus la paille et tassa cette dernière.
Ensuite, il poussa sa besace contre le mur perpendiculaire au lit, et commença à retirer ses vêtements, avant de faire de même pour son haubert, qu'il mit sur un mannequin situé à coter de son lit. Il fit de même pour son mantel d’Écuyer et sa bannière. Il se retrouva en braies et en bottes. Liagan scruta la salle pour voir s'il n'y avait point une bassine pour se faire un brun de toilette.
Ne trouvant point son bonheur, il sortie du dortoir en direction de la forge pour emprunter un sceau. Il aperçut le forgeron:

-Bonsoir mon brave, pardonnez-moi de vous interrompre dans vostre travail, j'aimerai vous prendre une bassine ou un sceau pour me faire une petite toilette, je viens d'arrivé après une très longue absence et un petit bain me ferait le plus grand bien.

Vin diou, mais qu'faîtes vous torse noue? T'nez, prenez cette bassine et 'ffectivement le voyage a été dur envers vous.
J'vous dis à demain Écuyer, j'vais allé m'boire une pinte auprès du tavernier!

La façon dont parlais le forgeron amusait Liagan, aussi après moultes remerciements, Liagan remplit sa bassine avec l'eau de la fontaine et remonta dans le dortoir. Il posa la bassine à coter de son lit, et se lava. Il enleva la poussière, sa crasse, et en profita pour se laver les cheveux.
Après plusieurs minutes, Liagan prit un linge sec et se sécha. Il remit ensuite ses braies et ses bottes, ainsi que sa chemise qui commençait à avoir mauvaise mine. Mais qu'importe, l'heure n'était point aux manières, il était l'heure de se coucher, dans un bon lit douillet et à l'abri des mécréants et des malandrins!

Sujet: Re: Dortoir des Ecuyers Jeu 24 Jan 2013 - 14:47

En ces temps troublés en Bourgogne, où la Basilique Saint-André était soit ouverte à tous vents, soit fermée à double tour, Jak ne savait trop quoi faire de certains documents le concernant qu'il ne pouvait laisser trainer n'importe où.

Finalement l'endroit le plus sûr était bien son armoire dans le dortoir des Ecuyers de l'Ordre. Il y rangea quelques parchemins...

Spoiler:

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Bertrand commençait a se familiariser avec les lieux, après un passage à l'infirmerie, il s'était dirigé vers la salle d'armes, qu'il avait trouvé desserte, ce qui n'était pas très étonnant par ces temps de BAN royal.
Il avait ensuite trouvé un box pour bucéphale dans l'écurie de l'ordre, avant de continuer sa route dans les locaux il se décida de passer par la taverne, sans doute y trouverait il des freres ou des sœurs.
Mais avant il fit un detour par le dortoir afin de se trouver un lit.

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