Arrivée auvergnate

Invité

Ola, tout doux mon bon, doucement, nous sommes arrivés...

Il caressa l'encolure du cheval. Enfin il était arrivé. Une longue trotte depuis le BA, ça oui, pour sûr. C'est pourtant pas faute de lui avoir expliqué où trouver l'ordre. M'enfin il était arrivé c'était le principal.
Que faisait-il là? Il ne le savait probablement pas lui-même, allait-il trouver réponse à ses questions entre ces murs? Seul le Très-Haut le savait.

Il confia son cheval à un palefrenier et se présenta au Poste de garde, avec une missive à présenter. Il hella.

Hola y'a quelqu'un?

Il baissa légèrement le ton lorsque des pas se firent entendre, s'approchant de la porte.
Lorsque l'homme fut à portée de voix il dit:

Bien le bonjour, Fabien de la Fléchère, j'ai missive pour vous, missive qui porte ma candidature à l'Ordre de la Licorne.

Il tendit le parchemin scellé.

Citation :: A qui de droit,

Chevaliers de l'Ordre royal de la Licorne, je vous adresse ce jour cette missive pour vous faire part de ma candidature à l'entrée dans le dit Ordre. Je suis actuellement Procureur du BA, et anciennement Chambellan et Conseiller au Prestige de ce même Duché, je suis également Ambassadeur et Consul, Diacre de la ville d'Aurillac où je réside, j'anime également le Conseil paroissial ainsi que la Sauverie et Dispensaire Saint-Géraud, qui procure subsistance à moindre coût aux nécessiteux. Voilà pour mon expérience. La motivation, je l'ai, elle est bien présente, dans tout ce que j'entreprends. Maintenant, vous êtes seuls juges. Alea jacta est, comme dirait l'autre.

Rédigé le 9ème jour de febvrier de l'an de grâce milCCCCLVII, à Clermont.

Fabien de la Fléchère,
Seigneur de Challiers.

Il regarda longuement le garde, ne sachant à quelle réaction il devait s'attendre.

Invité

Le garde veillait droit comme un pique, du haut des remparts. Son regard balayait la campagne environnante à la recherche de mouvements suspects, ou non. Les visites devenaient de moins en moins nombreuses.

Peu d'action, la journée paraissait d'autant plus longue pour Gamling qui n'avait rien d'autre à faire si ce n'est attendre et surveiller. Mais en début d'après midi enfin Gamling put voir le premier visiteur de la journée.

Pas de doutes là dessus, un cavalier suivait le chemin menant aux herses, il y aurait enfin quelque chose à faire. Il descendit prestement de son perchoir et gagna les herses alors que ce même homme l'appelait.

Holà ne bougez plus ! Faites moi voir ça !

Accueil peu chaleureux pour celui désirant rentrer à la licorne. Ces courtes phrases naissaient d'un mutisme certain de Gamling et non d'un désir de paraitre froid, pour une fois. Un seul homme n'avait pas besoin d'être impressionné car aucune tentative d'assaut contre la forteresse pourrait réussir pour un homme seul. Cela le jeune homme avait finit par le comprendre, tard.

Au travers des herses il saisit le parchemin scellé, le tourna dans plusieurs sens alors qu'il l'examinait puis le glissa dans sa besace sans y prêter plus attention.

Bien je le remettrai à qui de droit. Vous semblez venir de loin, je vous redirige donc vers Ryes, le village plus bas, si vous souhaitez attendre vôtre réponse sur place.

Invité

Alors qu'il se tenait droit comme un piquet devant la herse, un homme apparût de l'autre côté de l'ouvrage metallique. Son visage était celui d'un jeune homme, qui n'en paraissait pas moins brave pour autant. Rude réputation que les Chevaliers avaient. Pas usurpées, pour le coup, vraiment pas.

Citation :: Holà ne bougez plus ! Faites moi voir ça !

Ces quelques mots auraient presque pu surprendre Fabien, s'il n'avait pas su où il se trouvait. Le ton lui parut un tantinet froid, voire glacial. Sans doute allait-il de paire avec la neige qui tombait depuis l'aube, laissant un manteau cristallin sur le sol caillouteux.

Il lui tendit la missive par un des croisillons de la lourde herse, l'homme la tourna dans tous les sens, semblant chercher une quelconque utilité au fragile feuillet. Puis il le fourra dans sa besace sans autre forme de procès.

Citation :: Bien je le remettrai à qui de droit. Vous semblez venir de loin, je vous redirige donc vers Ryes, le village plus bas, si vous souhaitez attendre vôtre réponse sur place.

Merci à vous. En effet, le Bourbonnais-Auvergne, ce n'est pas la porte à côté, c'est non sans plaisir que je prendrai un peu de repos dans une auberge. A tantôt!

Il s'en retourna puis récupéra son étalon, attaché à une vieille souche, qu'il avait confondu avec un palefrenier, épais brouillard oblige. Voilà qu'il parlait au bois mort... Et beh.

Invité

La bise qui glissait à flanc de montagne lui fit l'effet d'une caresse. Fabien avait le visage et le corps échauffés par la chaleur de l'auberge, un peu d'air frais du matin ne pouvait lui faire que le plus grand bien. Les branches des arbres qui bordaient le chemin, se balançaient au rythme des caprices du vent, propageant leur murmure par-delà les cimes des hêtres.

Au dehors de l'auberge, ses affaires dans ses sacoches, il alla récupérer Astir. Celui-là n'avait apparement pas à se plaindre des quelques jours passés à Ryes, il avait la robe plus étincelante que jamais, et un oeil aussi vif qu'autrefois. Le canasson suivait l'auvergnat depuis ses plus jeunes années. Auvergne, Champagne, Berry, Franche-Comté, Bourgogne... Tant de contrées qu'il avait parcouru sans jamais broncher. Le meilleur ami de l'homme ne serait-il pas finalement le cheval?
Il remercia le palefrenier de s'être si bien occupé de son compagnon de voyage; et, une fois ce dernier chargé et Fabien monté sur son dos, l'ombre d'un homme juché sur un cheval se profila sur le chemin menant à la citadelle.

Qu'allait-il trouver ici? Avait-il fait ses paquets pour les défaire peu de temps après? Ou les avait-il fait pour un long moment, pour un long voyage à parcourir les lieues qui le séparaient de son Auvergne? Beaucoup de questions perturbaient l'esprit du blondinet, comme certains se plaisaient à le surnommer. La réputation des Chevaliers de la Licorne n'était plus à faire, et les précédait dans tous le Royaume, par delà monts et vallées. Il savait pertinemment que son entretien ne serait pas des plus évidents. Il s'attendait à tout; il s'était évertué, les quelques jours qu'il avait passé à l'auberge, à glâner quelques indices epars.
Mais tout cela était-il d'une grande utilité? Rien ne servait de se préparer à un entretien dont on ne savait rien, en définitive. Etre soi-même, oui, être soi-même. Comment pouvait-il en être autrement? Il ne voulait pas mentir en paraîssant plus ci, ou moins ça. L'honnêteté était de mise. Il allait en faire son fer de lance, comme toujours.

C'est perdu dans un tourbillon de réflexions sans queues ni têtes qu'il arriva enfin à la première grille de l'enceinte de la Licorne. Il confia son cheval à son ecuyer Dragonet, le petit bout d'homme, du bas de ses onze ans, avait tout d'un grand. Il s'empara des rennes du cheval et descendit un peu le chemin, après avoir salué Fabien.

Le jeune homme se posta donc devant la herse, droit comme un piquet, son épée à sa gauche. Sans doute allait-il en être délesté, mais après tout, n'entre pas qui veut dans la forteresse de Ryes.
Et sommes toutes, il n'était encore personne pour ses occupants.
Qu'un simple pèlerin de passage.
Il attendit donc que l'on vienne lui ouvrir.

Plusieurs minutes passèrent.
Une citadelle, certainement.
Ce n'était pas en faisant le pied de grue qu'on allait l'apercevoir...
Quel nigaud il faisait, à ce moment précis. Reprenant ses esprits, il appela donc en direction du poste de garde, nul doute qu'un homme l'entendrait.

Hola! Il y a quelqu'un? Je suis Fabien, du Bourbonnais-Auvergne, je suis attendu pour un entretien ce jour.

Il sortit alors de sa sacoche le précieux parchemin, reçu il y avait de cela quelques jours. Il le déroula et le plaqua contre la herse. Nul doute qu'un garde ne tarderait pas à venir lui ouvrir.

Stannis a écrit:: L'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne,
à messire Fabien de la Fléchère,
Salutations et connaissance de vérité.

Le Haut Conseil de l'Ordre de la Licorne vous attend en la forteresse de Ryes, afin de pouvoir procéder à un entretien avec deux membres dudit Conseil.
Cet entretien débutera en le seizième jour du mois de mars, en cette année même.
Veuillez vous présenter au poste de garde, il vous sera alors indiqué le lieu de cette réunion.

Cordialement,

Stannis Le Ray,
Pour l'Ordre des Chevaliers de la Licorne

[hrp]L'entretien se déroulera sur 7 jours IRL.[/hrp]

Sujet: Re: Arrivée auvergnate Dim 15 Mar 2009 - 23:19

Un matin, un lapin, a tué un chasseur ... C'était un lapin qui ... Rhooo mais non voyons ! Pas d'incursions de comptines débiles à deux sous dans mon histoire !
Néanmoins, la chanson avait raison sur un point : C'était bel et bien le matin. Il y avait même peut-être des lapins, mais pas dans les environs immédiats ... sol trop pierreux pour accueillir des garennes.

N'empêche, si les matins étaient encore frais, on pouvait sentir un je ne sais quoi dans l'air qui sentait le printemps. Et rien que de sentir comme ça qu'il n'allait pas se les cailler ferme toute la journée le mettait de bonne humeur. Et c'est donc de bonne humeur que le brave écuyer, tel une gargouille sempiternelle - yes, je l'ai placé dans un rp - et séculaire, attendait assis sur son tabouret d'éventuels visiteurs pour la journée.

Il était là depuis plusieurs dizaines de minutes quand un mouvement attira son oeil. Un homme à pied, qui s'arrêta quelques temps assez loin de la herse. Pourquoi restait-il là ? Que voulait-il ?
Mackx retournait toutes les hypothèses dans sa tête, bandit en reconnaissance, curieux, timide n'osant pas franchir les derniers mètres quand enfin, le visiteur s'avança et s'annonça.

Prenant le parchemin au travers de la herse, le poitevin le parcourut puis se tourna vers le poste de garde.

Sepaaaa ? Un certain Fabien est-il bien attendu pour un entretien en ce jour ?

Puis, se retournant vers le blondinet - ça, fallait pas me donner un tel surnom.

Désolé de l'attente de quelques minutes, mais même si votre missive à l'air honnête, il nous faut tout de même vérifier.
Mais je vous promets que ce ne sera pas long !

Le Vicomte sourit au jeune homme. Si il était en ordre, il serait vite dedans.

Sujet: Re: Arrivée auvergnate Lun 16 Mar 2009 - 0:00

Matinée assez ensoleillé mais assez frisquet, enfin la température remonterait certainement au fur et à mesure que la journée avancerait. Enfin le vent ne le gênait pu car il était protéger à l’intérieur du poste de garde attendant qu’on le prévienne d’une arrivée. Il y en avait qu’une seule pour le moment, un entretien, ce serait rapide alors. Pas besoin de tout expliquer, juste dire où il doit se diriger et qu’il ne traine pas pour l’entretien.

Mackx était sorti du poste pour attendre les visiteurs, il n’attendit pas vraiment longtemps, juste le temps de se rafraichir les esprits et de bien se réveiller. Sepa fut appeler directement, il chercha le nom dans les papiers qui trainaient, vu que c’était le début de la journée, il n’avait rien organisé. Il énoncé le nom à voix haute pour pas l’oublier. Consigne trouvé, il sortit du poste et montra d’un signe de main que l’Escuyer pouvait ouvrir la herse(vi j'ai attendu exprés minuit pour qu'on soit bien le 16mars mdr).

Messire Fabien est bien attendu, Mackx, tu peux le laisser entrer.

Sepa attendit que l’homme entre pour donner les instructions sur son entretien et surtout où se diriger pour le passer. Il accueillit en souriant, il avait retrouvé une certaine joie de vivre depuis quelques jours.

Bienvenue messire, vous devez vous diriger dans la salle de Guillaume de Jeneffre. C’est là que se dérouleront votre entretien.

Sepa le laissa passer puis alla se remettre à son poste attendant une prochaine arrivée

Invité

L'attente ne fut pas longue, les gardes devaient être en poste depuis l'aurore; et celle-ci n'était pas loin. Un garde de bonne prestance vînt à sa rencontre et s'empara du parchemin qu'il tenait à bout de bras. Comme il semblait être d'usage, les gardes étaient au nombre de deux. L'homme se tourna donc vers la guérite, son camarade s'y trouvant certainement.

Citation :: Sepaaaa ? Un certain Fabien est-il bien attendu pour un entretien en ce jour ?

Il avait l'air de bonne humeur, tant mieux, ça détonnait avec le premier acceuil. Mais l'homme a ses passades et Fabien savait bien qu'on ne pouvait toujours être prévenant. N'empêche qu'être acceuilli par un homme enjoué, ça le rassurait un peu. Mais rien qu'un petit peu.

Citation :: Désolé de l'attente de quelques minutes, mais même si votre missive à l'air honnête, il nous faut tout de même vérifier.
Mais je vous promets que ce ne sera pas long !

Oh ne vous en faîtes pas, il fait si bon dehors! Je pourrais attendre 3 heures s'il le fallait!

Un frisson lui parcourut l'échine. Le soleil venait quand même tout juste de se lever...

Euh...Peut-être pas en fait mais... Prenez votre temps, c'est bien normal!

Il esquissa un sourire plein d'assurance qui en disait long sur son inquiétude, en réponse au garde qui se tenait toujours face à lui, de l'autre côté de la herse.
Soudain un autre garde sortit du poste et leur fit savoir que tout était en ordre:

Citation :: Messire Fabien est bien attendu, Mackx, tu peux le laisser entrer.

Quelque chose dans sa voix laissait présager de sa bonne humeur. Eh décidément, j'ai bien choisit mon jour! pensa le blondinet, un tantinet encore plus rassuré, pour le coup. Le garde qui l'avait acceuillit lui ouvrit donc la herse, et Fabien put poser le pied au-dedans. L'homme qui jusque là était resté à l'intérieur du poste s'adressa à lui:

Citation :: Bienvenue messire, vous devez vous diriger dans la salle de Guillaume de Jeneffre. C’est là que se dérouleront votre entretien.

Merci beaucoup, vous faîtes bien de m'indiquer le chemin à suivre pour arriver à la salle d'entretien, je pense que seul je me serais perdu, cette citadelle paraît si grande, vue de l'extérieur tout du moins.

Il afficha un petit sourire puis, s'adressant aux deux hommes, sur le ton de la confidence:

Dîtes-moi, accepteriez vous que je vous confie mon épée et mon bouclier tout le temps que mon entretien durera? Je n'en aurai certainement nul besoin et ils seront un gage de ma bonne foi.

Il questionna les hommes du regard.

Sujet: Re: Arrivée auvergnate Lun 16 Mar 2009 - 10:00

La herse fut levée, comme d'habitude dans un bruit hybride entre une bataille de casseroles et un combat de chaînes, mais elle fut levée, ce qui laissa entrer le jeune homme.
Une fois celui-ci en face d'eux, Sepa lui indiqua le chemin à suivre et lui ouvrit la deuxième herse quand soudain Fabien leur fit une requête des plus inhabituelles. Oui, inhabituelle était le mot, mais aussi inhabituelle qu'elle fut, elle témoignait d'une logique et d'une bonne volonté imparable.

Mais certainement jeune homme !

Donnez-les moi, j'irai les placer bien au chaud dans le poste de garde. Quand vous ressortirez, vous n'aurez qu'à nous les redemander.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le jeune homme lui passa ses armes et, après un sourire d'encouragement de la part de l'écuyer, s'en alla vers on destin ... hum, ou tout du moins une partie de son destin.

Invité

L'ecuyer le gratifia d'un sourire aimable, avant qu'il ne se dirige vers la salle d'entretien. Guillaume de Jeneffre lui avait-on dit. Après avoir confié ses armes à son interlocuteur et l'avoir chaleureusement remercié de son acceuil, il emprunta alors les couloirs de la citadelle, bénissant le garde qui lui avait indiqué par où passer. Manquerait plus qu'il arrive en retard.

Invité

Au terme de son entretien, et après une bonne nuit de sommeil, Fabien s'en fût récupérer ses armes au poste de garde. Il les y avait laissé dans le cas où il devrait quitter la forteresse, savait-on jamais. Puis pour prouver sa bonne foi, et ses bonnes volontés, aussi. En effet il trouvait de meilleur goût de montrer patte blanche, et le Très-Haut lui avait prouvé qu'il avait eu raison.

Il tocqua doucement à la porte de la guérite. Peut-être que la garde de quart cette nuit dormait profondément. Et comme il connaissait bien la valeur d'un bon sommeil réparateur, il ne voulut point se faire remarquer de trop. Au pire repasserait-il...

Et toc toc toc fit la main...

Invité

Levé de bon matin, avant le coq lui même. Tel était le prix à payer pour vivre l'expérience d'être le garde de la forteresse. Contre toute attente, le jeune homme se faisait petit à petit à ce mode de vie, doucement. Humeur massacrante, comme chaque jour à la même heure de la matinée, gare à celui qui se pointerait trop tôt à la forteresse, par impatience de commencer une nouvelle vie sans doutes. Car Gamling l'avait vu ainsi, un radical changement dans sa vie autrefois si monotone.

Quelques bruit de pas, une silhouette s'approche du poste de garde dans le dos du garde qui se frottait longuement ses yeux fatigués. Ce dernier se retourna, voyant plus ou moins un homme qui lui semblait inconnu. Il s'approche d'avantage afin d'examiner plus en détail ce visage. Quelques pas plus loin, pas de doutes, jamais vu cet homme, venait-il lui aussi de passer un entretien ? Il ne comprenait pas, mais ne se ferait pas prier pour le lui demander.

Je peux aider ?

Invité

La voix du garde ne se fit pas attendre, pas du tout même. Il attendit quelques instants devant la porte jusqu'à ce qu'elle s'ouvre.

Citation :: Je peux aider ?

Il le regardait comme s'il ne l'avait jamais vu. Oui, bon, cela faisait bien plus d'un mois qu'il était passé par ici, pour son entretien, mais tout de même. Enfin le garde devait voir défiler des dizaines d'hommes et de femmes par semaine, il pouvait certes ne pas se rappeler de lui, qu'importe.

Oui, en effet mon frère, je viens récupérer mes armes, je les avais laissé ici, juste avant mon entretien. L'épée est courte et l'écu tendu de peau.

Il sourit amicalement.

Invité

Ses armes ? Dans le poste de garde ? Sans doute était-ce Sepa ou Mackx qui les avait entreposées ici. Seulement le jeune Armagnacais ignorait tout de l'endroit où ils aient put les déposées. A la suite de la requête du nouveau licorneux, Gamling acquiesça et lui fit signe de ne pas bouger. L'homme d'armes pénétra dans le poste de garde mais se retrouva idiot alors qu’il ne savait pas où chercher.

Il ne comptait pas mettre du temps car durant ses recherches son rôle de garde n’était pas assuré n’étant pas à son poste. Mais au contraire, Gamling mit un certain temps avant de trouver l’arme et le bouclier pourtant posé bien en évidence. Un grand pas il revint à l’entrée les bras chargés des affaires du nouveau, qu’il ne connaissait pas encore d’ailleurs, mais chaque chose en son temps, pour l’instant son job l’attendait.

Voilà.

Gamling tendit à Fabien ses affaires et sans perdre plus du temps le salua et regagna la herse. Certes à cette heure matinale il ne pensait pas voir grand monde se présenter à lui mais dans un souci de bien faire et surtout ne pas se faire taper sur les doigts il fallait pourtant se presser.

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