[RP] Nettoyage des écuries - Novembre 1456

Lors de la réunion qu'avait organisé Zalina, cette dernière avait évoqué le grand nettoyage des écuries qui devait avoir lieu au plus tôt.
Imladrys s'etait alors rappelé de l'état des box quand il était arrivé et du peu d'hygiène qu'entretenait l'ordre en ces lieu.
Il était important de bien entretenir ses chevaux pour un chevalier, mais pour un ordre qui avait pour blason une licorne, l'entretien des chevaux devait être irreprochable.

Aussi, dès qu'il en avait eu le temps, le jeune homme s'était rendu aux écuries pour participer au grand nettoyage.
Y'avait-il des palefrenier en Ryes pour s'occuper des chevaux? Imla n'en savait rien, d'autant plus qu'il venait nourrir Festivo lui même chaque matin et chaque soir, et il etait bien temps de changer sa litière depuis une semaine qu'il était arrivé à la forteresse.

En passant la porte il s'apperçut qu'il n'était pas le premier à arriver sur le chantier qui les attendait.
Bonjour Frères. Je vois que vous avez commencé sans moi.
Comment opère t'on? On sort quelques chevaux en prairie en attendant de nettoyer leurs box? Cela leur permettrait de s'aérer un peu.
Sinon on peut preparer des box vides et les faire tourner...mais attention aux étalons...il ne faudrait pas les mélanger aux juments ou les mettre en concurrence ou il risque d'y avoir des blessés.

Se dirigeant vers le box de Festivo, il l'ouvrit et entra pour caresser son cheval.
On va te mettre au propre mon gamin. Tu va être sage aujourd'hui?
A ces paroles, l'étalon releva fièrement la tête comme pour signaler qu'il ferait le fier, comme à son habitude.

Imladrys s'empara ensuite d'un licol et d'une corde pour enmener son cheval dans un box vide le temps de nettoyer le sien.

Le fumier ne sentait bien sûr pas la rose, mais le Chauve était heureux de faire la connaissance de ses nouveaux fréres. L'effort pesait légérement à ses muscles endoloris par plusieures journées de cavale, et il accueillit la légére pause de la conversation avec Niark avec plaisir.

Enchanté de faire votre connaissance frère, ainsi que les votres Imladrys et Bayard dit il en inclinant légérement le buste. Quant à Rouen je dois vous avouer frère Niark que je n'ai jamais eu le plaisir d'y mettre les pieds. Mais je suis de Bayeux et il n'est pas impossible que je vous ai croisé dans une de ses belles tavernes. Votre nom évoque quelque lointain souvenir à mon esprit.

Tandis qu'il parlait il avait reposé sa pelle et suivit les instructions de Bayard. Rwan ouvrit le premier box et sortit doucement un superbe étalon en le tenant par le licol qu'il lui avait passé. Il prit garde de ne pas le faire passer trop près des autres mâles et alla l'attacher à une poutre dehors, avant de réitérer la manoeuvre

Boucanier qui commençait a s ennuyer ferme décidât de visiter un peu cet endroit
Mais au fond de lui il espérait trouver d autres frères, la solitude dans ces endroits
Commençait a lui peser ; et c est tout bonnement qu il arrivât aux écuries lui qui
Faute d argent na jamais put avoir un cheval; bien sur un jour il aurait le siens mais en
Attendant, il irait apprendre comment s en occuper, il entendit des voies et cela eu la faculté de le mettre en joie

BONJOUR FRERES JE M APPELLE BOUCANIER DE CAHOR DUCHE DE GUYENNE

A PART FRERE NIARK QUE J AI VUE EN TAVERNE JE NE CONNAIS PERSONNE ICI JE SUIS UN NOUVEAU HOMME D ARME PUIS JE VOUS AIDER CELA ME FERAIT GRAND PLAISIR

Et sans attendre il prit une pelle et aidât à dégager le tas de fumier vers l extérieur

A peine avait-il commencé sa besogne qu'Imla vit arriver deux hommes qu'il ne connaissait pas.
Le premier fût interpellé par Bayard, et le second se présenta.

Bonjour Frère Rwandralle, Bonjour frère Boucanier.
Je n'ai pas eu le plaisir de vous rencontrer auparavant, laissez moi donc me présenter. Vous connaissez dejà mon nom, mais peut être vous sera t'il utile de savoir que je suis homme d'armes en ce lieu, depuis peu de temps, et que je suis habituellement domicilié à Beziers en Languedoc.
Etes vous à Ryes depuis longtemps?

Il se tourna ensuite vers Bayard
nous sommes d'accord, il ne faut pas sortir les juments en même temps que les etalons. Toutefois ma connaissance des chevaux est mince, et je n'en sait guere plus quant aux precautions à prendre.
Je connais mon cheval, et je sais qu'il peut devenir dangereux, il parait que c'est le cas de tous les etalons, mieux vaut rester prudent il me semble.

Suite a quoi, Imla sortit un hongre qu'il ne savait pas dissocier des étalons

Bayard vint à la rescousse de Rwandralle. Il s'y connaissait en chevaux, et avait la chance d'avoir cotoyé un vieux palfrenier, un homme aussi tordu et sec qu'un pied de vigne, mais avec une connaissance extraordinaire des chevaux... Ce vieil homme avait l'habitude de dire "Si vous êtes nerveux, le cheval sera nerveux. Si vous êtes calme, il sera également tranquille. Le cheval devient le reflet de nos émotions et de nos sentiments. Ouvre tes yeux, et essaye de connaître le langage des chevaux. Il te parle, et te dit ce qui ne va pas. Ensuite à toi d'émettre des messages corporels, gestuels, verbaux compréhensibles pour le cheval. Et n'oublie pas que vous êtes vitaux l'un pour l'autre. Le cheval a besoin d'un partenaire de confiance. Sûr et fort. Clair et confiant, qui tient les renes.
Une main de fer dans un gant de velour!"

Bayard respira un bon coup, essayant de calmer au maximum son intérieur, puis s'approcha du cheval avec confiance, mais en ne quittant pas les pattes des yeux. Car il se rappelait aussi que le vieux palfrenier disait "Par son comportement le cheval vous parle, ne l'entendez pas mais écoutez-le vous murmurer à l'oreille" A l'époque il avait alors approché l'oreille du cheval qui en avait profité pour essayer de le mordre! En fait il fallait être bien attentif. Bayard s'approcha de l'étalon, son regard bleu dans celui du cheval. Il essayait d'avoir un regard rassurant, des ondes qui disaient "je ne te veux pas de mal, l'ami". Le cheval le laissa approcher. Il lui flâta l'encolure, lui parlant d'une voix calme et rassurante. Mais en ne le quittant pas des yeux. Puis doucement, Bayard essaya de prendre la corde, et le cheval eut un mouvement de recul. "Bien, fit-il avec une voix rassurante, mais ferme, c'est la corde qui te fait mal... Ecoute je vais l'enlever... làààà... doucement... on va mettre un licou plus fin, moin serré sur le cou... regarde lààà... bien... et maintenant tu vas aller gambader dans la prairie... Tu me suis?" Il flatta l'encolure de la bête, et marcha vers la prairie, tenant le licou, mais s'assurant qu'il ne soit jamais tendu, qu'il reste lâche... et le cheval suivi.

Puis Bayard revint près de Rwandralle.

- Voilà, tu vois, il faut surtout bien observer les chevaux, et être rassurant, en leur expliquant ce que tu attends d'eux... - puis baissant un peu la voix - Et j'ai aussi eu de la chance cette fois-ci la dernière fois, ça n'a pas marché! soulevant sa tunique il montra un énorme bleu au niveau des côtes Le canasson m'a mordu!

Puis il vit Sepa avec Chidori
- Par la ruse on peut essayer aussi... j'ai connu un homme qui faisait avancer son hongre avec des carottes! Mais ne sous-estimez pas le cheval, certains sont très malin! dit-il en se frottant machinalement le bleu sur sa côte...

Sous le regard impressioné du Chauve Bayard parvint non seulement à empêcher la bête démoniaque de le piétiner mais en plus il la fit sortir dans la cour.

Milles mercis frère. Je dois avouer que je m'y connais fort peu en équidé, je n'ai gagné...euh acheté le mien qu'il y a une semaine à peine. Je n'ai fait connaissance avec lui qu'au cours du court voyage qui me mena en ces murs.
Mais au moins je vais pouvoir parfaire mes connaissances en votre compagnie . J'espére apprendre bien des choses ici, et pourquoi pas passer de sac sur le dos d'un cheval à cavalier émérite conclut il en riant.

Il balaya l'écurie du regard, de Sepa dégoulinant à Imladrys qui achevait de sortir le dernier étalon.
Je pense que nous allons pouvoir passer à la litiére des box.

Mais alors qu'il s'appretait à retourner dans l'écurie Eclat d'Orage hennit doucement pour protester contre son oubli manifeste. Il était resté lié par une corde contre la poutre.

Ach excuse moi mon vieux, je suis à toi.

Le Chauve s'empressa de le détacher, lui ébourrifant la criniére au passage d'un geste qui, comme il l'avait remarqué, plaisait au cheval. Rwan alla égalemment chercher dans son sac posé dans un coin une moitié de betterave, met favori de sa monture qui n'en fit qu'une bouchée.

Bien maintenant je peux enfin me mettre à ces satanés stalles soupira t'il

La journée avait été dure, le jeune homme sentait ses muscles engourdis et il lui semblait que si il s'arretait ne serais-ce qu'une minute, il ne saurais plus jamais bouger et resterais pétrifié comme sous l'effet du regard de l'antique méduse.
Il en allait de même pour les muscles de son visage, gelés par le vent glacial de normandie, et il fallut un gros effort de concentration au jeune homme pour adresser un sourire au frere Bayard quand ce dernier annonca la fin de ses souffrances.

Une pinte? Ca ne serais pas de refus mon Frère. Quoiqu'un bon vin chaud serais pour ma part un meilleur remède.

Il suivit donc ses frères jusqu'a la taverne mais s'y fit fort discret, car ce genre d'endroit le laissait toujours perplexe.