Duel Adrian vs François Joseph Lefebvre

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Le vent était si sain en cette soirée, d’ailleurs le mâle qui se résignait parmi les quelques murailles antarctique tremblait-il lentement, habillé d'une unique liquette en dessous de son maillot de pataquès stérilisé, guidée de deux houseaux et de deux canons du même matériel, guidés par d’ramassé maniques. Il avait cette fois coopté de se garantir d'un cimeterre à deux levées, bien qu'il n’ait rarement couronné avec ces armements, il avait coopté de prendre ce péril... Bah, il en serait exonéré pour diverse déchirures, au pis. Il avait honorablement pris précaution d'en coopter une raisonnablement concise quand même, et non une claymore.

La vapeur s'évadant de ses commissures à chaque haleine, François Joseph attardait son concurrent, détenant son armement auprès de la fortification, et se déraidissant les appuis, anses et jointures pour habiter le temps ainsi que pour clairement être préparé à en colleter dès la venue de son concurrent, si celui-là briguait qu'il en soit ainsi.

Sujet: Re: Duel Adrian vs François Joseph Lefebvre Jeu 19 Mar 2009 - 15:39

Sitôt l'heure du rendez-vous donnée, Adrian alla se changer dans la remise de la salle d'arme, enfilant gambison permettant de parer les coups. Il chercha deux solides bâtons, qu'il prit donc et ressortit, les cheveux au vent, se rendant sur les remparts. L'heure était matinale, on était aux environs de prime (9h). La campagne, emplie de rosée, subissait les quelques dernières gelées qui paraient les arbres, les herbes de gouttes d'eau solidifiées, renvoyant les rayons du soleil alentour comme autant de cristaux étincelants dans lesquels on se mirerait. La météo était bonne: on attendait une belle journée. Assurément, on prévoyait un été chaud, pour cette année 1457. Les vioques, ainsi, s'émerveillaient à se rappeler de l'été 1420, auquel ils compareraient probablement celui-ci. Cet été-là, le 20 mai, Isabeau de Bavière, au nom de Charles VI dict "Le fou" déclarait Henry V de Lancastre Haeres Regensque Franciae. Autrement dit, souverain de France et d'Angleterre. Sans Jeanne d'Arc, il était lors à croire que le biau royaume de France deviendrait par ce traité angloys. Présages des temps? Sentiment de nouveau péril pour le trône de France? Toujours était-il que le présage d'une sécheresse comparable à 1420 ne pouvait guère enchanter ceux qui l'oyaient. De sombres temps, à n'en pas douter, s'annonçaient pour le Royaume de France, et ses défenseurs...

Adrian, sur les remparts, ne sentait pas trop le froid. Le gambison et ses chauds habits l'en protégeaient efficacement. Il n'avait pas encore pris habits plus simples, ce qui ne manquerait pas de se faire, lorsqu'il aurait compris que ses écarlates ne résisteraient pas au rythme soutenu d'entraînement en vigueur à Ryes. Les bâtons en main, les bottes aux pieds, il fit une bonne partie du rempart Ouest, depuis la portion surmontant la taverne, allant jusqu'à la barbacane d'entrée. De là, il passa sur la portion Est, et trouva finalement homme sur les remparts, qui n'avait semble-t-il rien à y faire. Chose... intriguante, cet homme, qu'il avait croisé peu de temps avait, à ses côtés, un gigantesque cimeterre à deux mains probablement donné par quelque famille rescapée des massacres des dernières croisades. L'arme n'était pas courante en ces lieux. Aussi le jeune homme s'approcha-t-il, et demanda-t-il distinctement :

- " François-Joseph Lefebvre ? " Puis, voyant qu'on lui répondait par l'assentiment : " Adrian Fauconnier de Riddermark. Nous étions convenus d'un duel ensemble, au bâton. "

Ce rappel ne voulait bien entendu pas dire qu'il ne se souvenait de rien. Mais simplement, bien entendu, qu'il entendait que les règles soient claires d'un côté comme de l'autre, pour la bonne tenue du duel. De plus, il entendait qu'il soit clair que l'on ne se battrait pas avec de VRAIES armes : le duel avait vocation d'entraînement, pas de combat régulier. Aussi entendait-il à ce que le cimeterre reste sagement contre le mur. Adrian observa alors le jeune homme devant lui, qui avait peut être trois années de plus que lui. Il le dépassait en taille et en poids aisément, semblait-il : croissance oblige. Si l'on se souvenait, de même, que le jeune Faucon n'avait rien d'un géant, on en avait une autre raison. Calculant, jaugeant le jeune homme d'arme, Adrian déposa à terre l'un des deux bâtons, qu'il expédia d'un coup de pied devant François-Joseph, pour qu'il le ramassât. Empoignant l'arme qui lui était propre, il en fit quelques moulinets, observant le jeune homme, avant que de saisir le bon moment d'attaquer.

L'endroit était peu approprié pour un duel : les chemins de ronde avaient un bon mètre de large, s'ouvrant d'un côté sur le vide, de l'autre allant heurter les parapets qui montaient à hauteur d'homme. Le combat serait, assurément, très instructif pour les deux adolescents. Et Adrian ne se pensait pas forcément en position de faiblesse. Il commençait à réfléchir aux forces et faiblesses des uns et des autres : et il vît vite que, malgré son déficit de taille et de poids, donc de force, il paraissait plus mobile, et plus agile que son opposant. A 16 ans, après tout, peut être ce grand jeune homme n'était-il pas à l'aise encore dans son corps (ce qui est souvent le cas, après une poussée de croissance). Aussi Adrian entendait-il le faire bouger, le fatiguer, pour tirer parti de sa mobilité, en tâchant de diminuer la force de son opposant.

Un duel intéressant qui s'annonçait, à n'en pas douter.

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François Joseph, concevant parvenir son concurrent, s'était niché au mitan de la distance à leur disposition, se mettant en situation de surveillance, prenant la badine renversée par Adrian, la posture mollasse, au comble du défi. Circonspect, son concurrent avait favori de l’attarder hors distance, occasionnant l'homme d'armes à redevoir s'aventurer...

Sujet: Re: Duel Adrian vs François Joseph Lefebvre Sam 21 Mar 2009 - 11:35

Parce que les duels au bâton, c'est 'achement fun...

Période de latence, de la patience avant l'assaut. Le soleil n'était pas encore haut dans le ciel, et affleurait le haut des murailles de la Citadelle licorneuse. Les ombres, lentement, s'éveillaient et se mouvaient en autant de tendances dantesques et glissantes, comme des voiles de taffetas noir glissant délicatement sur la surface des choses, délayant une atmosphère froide sur leur passage, avant que le soleil, éclatant astre du jour, ne fit exploser sa chaleur du matin. Les deux protagonistes n'avaient même pas retirés leurs habits, le duel prenant tout de suite la part de la conversation. Souventes fois les adversaires parlaient, avant. Parfois, ils buvaient. Parfois, même, ils plaisantaient, se donnaient l'initiative. Ici, lecteur, rien de cela. Simplement deux adolescents, sans haine, mais avec une envie énorme d'en découdre. Les mains se crispent sur l'objet. Les extrémités de l'arme, parées à faire feu, décrivent des cercles mols, lentes arabesques persanes d'un autre lieu et d'un autre temps. Les genoux, mécanismes harmonieux et silencieux de la mobilité, se ployent, lentement. Blocage. Un souffle, entré et sorti de ce corps, n'est pas suivi par équivalent. L'air entre en les poumons, s'y bloque. Le regard se fixe. Le corps guette. Ouverture.

" Petit cochon, gentil petit cochon, je peux entrer? " (1)

Maison de paille, maison de bois, ou maison de brique ? Quelle est la posture, lecteur, de l'opposant fatidique ? Est-il ferme ? Est-il assuré ? Ou doute-t-il ?

Pas de réflexion, pour Adrian. Un simple pas en avant, puis deux, puis trois, la distance entre eux est faible, très faible. Le corps se tord, vers la droite, alors que l'arme lentement part vers l'arrière. Un mouvement de pique se fait, d'arrière en avant, vers le visage de François-Joseph. Le bout du bâton vole, alors que la main arrière pousse trop l'arme, et que celle-ci décrit des petits cercles imprécis : la main n'est pas encore assez ferme. Qu'importe ! N'est-ce pas le début du duel ? La mise en bouche ?

Vole, petit bâton. Et que le duel commence.

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(1): Cf "Les trois petits cochons", bien entendu.

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La provocation fut échappée, son concurrent levant d'une enjambée, avant de s'exposer vers l'avant, se découlant vers son encolure. Contenant la face en arrière, se débarrassant lui-même vers l'arrière plus inopinément que dans un médiocre look pompier, François Joseph parvint à échapper la pichenette, le bâton hélant vers lui et se délassant somme toute à moins d'une paume de son encolure... De préférence obscène, pour un unique drill, étant donné que lui-même ne maniait pas de colarin.

Se remettant par un pas en changement, François Joseph, alors remit en surveillance honteuse, dupa par un pichenette sacré honnête, avant de se saisir de son bâton, la levée en acculée sur les parotidites, pour l’expédier aussi rapidement qu’acceptable, avant que son concurrent ne s'y attarde, vers la hauteur de son pilon, en un pichenette de bâton, vide en escarmouche indiscutable dans cette passe, mais, bah, ce n'était pas une escarmouche indiscutable, et rien d'autre ne lui était venu à l'idée...

Sujet: Re: Duel Adrian vs François Joseph Lefebvre Jeu 26 Mar 2009 - 10:04

L'esquive est juste. Le temps a joué pour lui. La surprise est passée, et l'adversaire se remet en garde. L'attaque n'était pas terrible, mais aurait pue porter. L'esquive est logique, et la réponse presque réflexe. Adrian est toujours fixe sur ses pieds, pied gauche devant. Le temps est bref, le souffle rapide. Il suit des yeux son adversaire, le voit armer son coup. Il a bien anticipé : il a bien appris du duel avec le Maistre d'arme. Il se retient plus, mieux sur ses appuis, plus attentif aux mouvements de son adversaire.

François-Joseph réagit donc de façon logique, en expédiant vers sa cuisse avancée (la gauche, si vous suivez) une frappe en oblique, vive. Adian note alors que l'homme doit avoir quelque expérience militaire : plutôt que de rester là où il est, de rester à distance dangereuse et de viser sa cuisse reculée, ce qui l'aurait exposé à une contre-attaque fulgurante, l'adolescent avait conservé la distance intacte entre eux, et visait la jambe avancée, choix le plus judicieux, pour lequel il n'avait pas à avancer outre-mesure. De plus, son coup peu appuyé a montré à Adrian, devant le réflexe, que le jeune homme a probablement été un peu secoué par son attaque prompte, et qu'il n'est peut être pas encore fixé dans son duel, encore sous le coup de l'émotion. Il entendait bien en profiter.

La main gauche reste fixe face à l'attaque, mais tourne le bâton, pour permettre à la main droite de reprendre en changeant de côté. Là, Adrian fait un pas en avant devant l'attaque, se rapprochant de François-Joseph. Il est désormais pied droit avancé. Il pare l'attaque côté gauche, de façon sûre et claire, en faisant glisser son bâton pour stopper le coup. Le bâton est aussi droit que lui, perpendiculaire au sol. La main gauche est au niveau de sa cuisse gauche, et sa main droite au niveau de son épaule. La parade effectuée, il arme un coup côté gauche, et projette son bâton au niveau du genou droit de François-Joseph. Il a à ce moment-là la main droite touchant le bout du bâton, et la gauche guidant le bâton vers sa cible. Il a agit vite, et a visé l'endroit le plus facile d'accès grâce à sa parade. Il espère donc bien toucher...

Invité

La pichenette avait été inepte, sa levée gauche dérapant au-delà des parotidites, il fut obligé de desserrer le bâton, sans quoi il eût pu se reconnaître avec divers autres phalanges en moins... Le bâton fila donc impérialement poussivement, tremblant, et étampant dans le vide, avant d'être de plus prétentieusement éloigné par son concurrent comme on le ferait du joujou d'un mouflet.

Mal. Ce seul mot ébranlait. Échauffé par son impulsion, après avoir voulu convertir en pleine frappe sa situation, sa jambe gauche s'était cramponnée dans une butte de terre, et il s'était brandi de toute sa longueur, larguant quasiment son arme. En se rétablissant, entreprenant d’épousseter sa trombine de l'intérieur de son coude gauche et contenant tant bien que mal son bâton devant lui d'une levée, il reçut en plein sur le genou droit le bâton de son concurrent, qui avait escompté sa levée, et avait entamé son ramponneau à son tour.

Grognonnant un brin sous le télescopage, et levant de quelques enjambées, l'homme d'armes se positionna à nouveau en surveillance honteuse, attardant de voir éclore son concurrent, calmement hors distance.

Sujet: Re: Duel Adrian vs François Joseph Lefebvre Ven 27 Mar 2009 - 11:45

[Adrian 1 - François-Joseph 0 ]

Choc mat du bâton contre sa cible : Touché !

L'émotion reste canalisée : pour une seule touche, il n'y a pas de quoi se réjouir. Mais c'est beaucoup plus pour le souvenir partiellement effacé de la rencontre avec le Maistre d'arme qu'il se rengorge : non seulement il a été vaincu par adversaire absolument impressionnant, mais de surcroît, lui non plus ne démérite pas ! S'il arrive à prendre la mesure de l'homme d'arme, c'est donc qu'il a un niveau un peu plus élevé, en tout cas pour le moment. Son estime de lui s'en trouve donc confortée, et il est heureux. Mais ne relâche pas ta garde, Fauconnier ! Cet adolescent n'est sûrement pas à son meilleur niveau.

Il pense peu, il agit. Il pourrait faire cesser l'échange, complimenter l'adversaire sur la parade : il ne le veut pas ; il veut GAGNER ce premier échange. Il le complimentera plus tard, une fois sa victoire assurée. Là, il veut pousser son avance, le mordrir, le pousser dans ses retranchements, montrer sa supériorité. Il ne veut pas être chevaleresque, montrer que l'on apprécie l'échange. Il est rentré dans l'échange avec le minimum de présentation, il en sortira silencieux. On ne parle pas sur le champ de bataille. On ne complimente pas l'ennemi. En tout cas, pas avant que l'issue du combat ne se soit décidée. Il ne cherche même pas à être social : son unique intérêt, en l'occurrence, est de montrer son niveau au bâton.

Bref.

Le jeune Faucon, voyant que son adversaire se remettait en garde, grognant quelque peu, voulut pousser son avantage. Saisissant le bâton à une extrémité, à deux mains, il fait donc deux pas résolus vers François-Joseph, et frappe vivement, de haut en bas, visant le front. Excité par le combat, le jeune garçon ne peut retenir un cri de guerre, un vivat, un hourra:

- " FAUCONNIER ! "

Invité

Son concurrent s'aventura pour jeter une généreuse pichenette de haut en bas, prenant une terrible magnitude pour que somme toute le bâton surpasse à une bonne jambe de François Joseph et aille danser auprès du sol, manquant de s'y planter. Profitant de ci, François Joseph s’aventura, avec un petit temps de moratoire (il ne s'était attardé à pareil ricochet) et essaya à nouveau un contre-taillan, ajustant avec toute la détermination qu'il pouvait y mettre son bâton de la hauteur de sa jointure à celle des côtes basses d’Adrian, tout en ramassant à droite pour rajouter à la précipitation du bâton celle de son propre déplacement, escomptant en conséquence prendre de vitesse l’écuyer personnel.

Rrrrraaaaaah!

Sujet: Re: Duel Adrian vs François Joseph Lefebvre Mar 31 Mar 2009 - 23:23

Frappe puissante, esquive rapide.

Il a enfin jaugé : son adversaire a en effet de l'expérience ; il ne tente pas de parer des coups assénés avec force, mais esquive. Il reste à distance, cherche des failles. Pas forcément un foudre de guerre, du niveau du Maistre d'arme, mais à son niveau.

Adrian volte. Il vit, respire, bat. Son coeur pulse, il écrase sa poitrine, ses mains bougent, le bâton vit entre ses doigts, il est délivré de la gravité et de son poids. Sur les remparts de Ryes, ce matin, le duel fait rage, avec une puissance intéressante de la part des deux adversaires. François Joseph, en s'écartant sur sa droite, s'écartait du chemin de ronde pour se rapprocher du vide dangereux qui s'ouvrait alors sur sa droite. Adrian entendait bien poursuivre sa position d'avantage : garder le vide derrière François-Joseph le plus possible, sans lui-même se mettre dos au parapet ; en ce cas, l'homme d'arme n'aurait eu qu'à amplifier ses mouvements, à le faire reculer, pour qu'il se retrouve dos au mur. Solution peu avantageuse, en l'occurence.

Après s'être placé sur sa droite, Adrian avait suivi du regard les gestes du jeune homme, tâchant de garder maîtrise de son arme qui n'avait que peu de fermeté : de l'entraînement serait encore nécessaire. François Joseph attaqua alors à l'endroit le plus logique dans la position où il se trouvait, au niveau des côtes basses. On peut donc imaginer Adrian, de biais par rapport à l'homme d'arme, les cheveux noirs devant les yeux, le regard le suivant, le souffle relâché par sa bouche ouverte allant former un petit nuage vivement envolé, frappé côté gauche par François-Joseph, le bâton à l'horizontale.
Fort logiquement, et l'ayant suivi des yeux, Adrian pare de la façon la plus logique qui soit, face à une frappe horizontale : rabattant son bâton, enfonçant l'arme quasiment comme une pagaie dans l'eau du courant, il le fait glisser entre ses doigts, et plaquer à quelques largeurs de main de son encolure, côté gauche, affermissant sa prise sur l'arme.

La parade est accompagnée par un mouvement semi-circulaire de la jambe gauche (celle du côté attaqué, si vous suivez), qui recule, et fait un arc de cercle, de façon à ce que Adrian et le jeune homme se retrouvent face à face. La parade est claire, posée, affermie : une parade de fer.

Il suit directement sa parade d'une attaque en pique : la pointe du bâton vole, direction le bas-ventre cette fois. Attaque en effet peu honorable, nous n'en disconviendrons pas. mais rappelez vous le démarrage du duel, cher lecteur : nous ne sommes absolument pas dans un duel honorable. Vous considérez vraiment qu'attaquer un ennemi déjà touché par un coup, ou même attaquer sans aucun préambule, est très chevaleresque ? Mais la guerre n'est pas juste. Mais la rue ne fait jamais aucun cadeau. Aussi y a-t-il entente tacite, pour l'instant, sur le fait que ce duel, de toute façon, n'aura rien de chevaleresque. Respectueux, mais pas chevaleresque ; là sera tout le secret de l'histoire.

La pique vole vers le bas-ventre... Et...

- " Chiotte ! "

Oui, petit... Ta foutue cape ! Tous tes mouvements en ont déchiré un lambeau, qui, passant sous ton pied, t'a fait manquer d'équilibre. Rappelles-toi, à l'avenir : du pratique, et pas de l'ostensible. On te l'avait bien dit, que des capes longues, c'était stupide...

Pied en avant. La pique va très certainement passer entre les jambes de François-Joseph, et Adrian, lui, bascule en avant. Droit sur l'arme du jeune homme d'arme...

Invité

Si une pichenette médiocre, immodérément tardive... Agaçant. Il lui faudrait réellement s'essayer plus avec cette arme pour escompter être fort d’interjeter ne serait-ce qu'une démonstration honoré... L'écuyer personnel, parant l'attaque médiocre sans terrible marge nonobstant, remonta premièrement sur une impuissante pichenette de faciès, laquelle surpassa de très près François Joseph, qui avait sautillé en arrière juste à temps, fuyant le bâton surpasser face à sézigue sans qu’elle lui causa la moindre infraction.

Peaufinant à l’initiative, François Joseph vagabonda de quelques enjambée foudroyante tout en se torchant le front sitôt phosphorescent de transpiration de l'intérieur de son anse balourde, avant d’attraper de nouveau son arme à deux levées, et de battre le « fer » de son concurrent grandement, escomptant se purger une inauguration, et, assurément par fierté, assurément par découragement, ou bien encore par crânerie, largua un nouveau contretaillant, droit celui-là, et cette fois, le fit dans un silence désagréable, pas plus de froissement que sa bouffée flamboyante pilotant le bruit du bâton.

» François Joseph Lefebvre
» [HA] François_Joseph (accepté le 09/03/1457)
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