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| [CODEX] Les armes et pièces d’armures au moyen âge | |
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Guilhem_de_Vergy
Nombre de messages : 270 Grade : Vagant (Errant en Oc)... Date d'inscription : 08/06/2008
Feuille de personnage Nom: Guilhem de Vergy Rang de noblesse: Coms de Beaumont-sur-Sarthe, Bàr de Saint-vérain, Sénher d'Auriac e de Mérignac... Rôle/grade: Vagant (Errant en Oc)... / Légiste
| Sujet: [CODEX] Les armes et pièces d’armures au moyen âge Ven 1 Jan 2010 - 11:36 | |
| - Citation :
Les armes et pièces d’armures au moyen âge
Aiguillette: Pointe de métal terminant une courroie et permettant de passer celle-ci à travers une maille. Parfois utilisées pour attacher le camail au haubert et l'empêcher de se retourner sur les épaules. A la fin du XIIIe siècle, on utilisait également des aiguillettes pour fixer les ailettes sur l'épaule.
Ailette: Petit bouclier généralement rectangulaire fixe à l'épaule utilisé pendant le XIIIe siècle. Elle était communément utilisée par les croisés et souvent décorée d'un blason. L'ailette protégeait essentiellement contre les coups de masses ou d'épée portés sur le heaume et qui retombaient sur les épaules quand ils étaient déviés. C'est la première pièce d'armure de fer à apparaître sur la cotte de maille. Elle fut délaissée vers la fin du XIVe siècle.
Arbalète: Arme de jet dérivée de l'arc.
Arc: Arme de jet composée d'une tige de bois et d'une corde fixée à ses deux extrémités.
Armet : vient du vieux Français hiaumet. C'est un petit heaume qui fut utilise à partir du XVe siècle à la place du bassinet.
Armure : Equipement de guerre ou de tournoi protégeant le chevalier du moyen âge. Ce terme n'est employé qu'à partir du XVe siècle et correspond donc à l'armure de fer composée entièrement de plates. Par extension, on appelle parfois armure l'habillement militaire du moyen âge, quel qu'il soit.
Barbière: Pièce d'armure de fer protégeant le cou, le menton et la bouche. C'est une sorte de bavière.
Barde: Armure du cheval de guerre. Dèrivèe du caparaçon d'écaille ou de mailles de l'antiquité. Utilisée du XIIIe au XVIe siècle. Au XVe siècle, les bardes sont articulées et se composent de deux parties principales: la picière (pièce de poitrine) et la culière (arrière train). Le chanfrein en faisait également partie. Elles etaient lourdes à supporter et n'équipait certainement que les plus gros chevaux. Elles disparurent vers la fin du XVIe siècle
Barbute: Heaume Italien du XVe siècle rappelant par sa forme certains casques de la Grèce antique. De forme arrondi, il laissait souvent le visage découvert. Il ne semble guère avoir été utilisé en dehors de la péninsule italienne.
Batarde (Epée batarde): Diverses sorte d'épées ont été désignées ainsi au cours du temps. Au XVe siècle, c'était l'épée longue, raide et bien tranchante des archers. Au XVIIe siècle, c'était une épée large et courte.
Bassinet: Heaume dérivé de la cervelière par extension des pièces de fer sur les joues et le coup. Il remplaça progressivement le grand heaume du XIIIe siècle. Voir l'article sur le heaume.
Bavière: Pièce d'armure de fer protégeant le bas du visage et la gorge. Les premiers heaumes (XIIe et XIIIe siècle) ne couvraient pas bien la gorge et le cou de l'homme d'armes. La bavière apparut au XIVe siècle en même temps que le bassinet et se fixait à celui-ci ou bien à la barbute grâce à deux pivots lui permettant de se relever. Au XVe siècle, certaines bavières couvraient entièrement le cou, à la manière du colletin et se portaient sous la salade.
Berruyer ou Berruier: Sorte de casque ressemblant à la barbute, sans visière et avec des brides jugulaires. Etait utilisé au XVe siècle.
Boce: Petit bouclier rond attaché au fourreau de l'épée: La boce se tenait de la main gauche lors des combats à pied et servait à parer les coups d'estoc. Surtout utilisée en Italie et lors de combats singuliers.
Bouclier: Arme défensive utilisée tout au long du moyen âge.
Braconnière: Pièce de l'armure de fer partant de la ceinture et recouvrant le haut des cuisses.
Brassard: Partie de l'armure de fer couvrant le bras de l'épaule au poignet.Composé d'une seule pièce articulée pour pouvoir plier le bras, le brassard fut adopté vers la fin du XIVe siècle.
Branc: Autre nom donné à l'épée au moyen âge.
Brigantine: Vêtement de guerre formé de petites plates recouverte d'un vêtement. Elle fut d'abord portée par des piétons et son nom vient des troupes de brigands du XIVe siècle. Elle couvrait le torse, les hanches et souvent les bras. Les lames de métal étaient disposées entre deux couches de vêtements: la couche intérieure était faite de toile ou de cuir et l'extérieur de velours ou d'étoffe de soie. Des rivets maintenaient le tout en place. L'emploi de différentes couleurs donnaient aux troupes une apparence très bigarrée.La brigantine offrait une bonne protection contre les flèches et revenait moins cher que le haubert ou le plastron de fer. Essentiellement portée par les fantassins, archers et arbalétriers, elle fut utilisée jusqu'au XVIe siècle.
Broigne: Cuirasse faite de cuir et d'anneaux de fer cousus employée des le XIIe siècle. Cette tunique, contrairement au haubert, ne nécessitait pas de vêtement de protection en dessous et était également plus facile à fabriquer. En effet, les anneaux de fer de la broigne n'était pas entrelacés et rivés mais simplement juxtaposés et maintenus par de fortes coutures et des lanières de cuir. C'était une protection efficace et elle était souvent portée par les fantassins, archers et arbalétriers du XIIIe siècle car elle fatiguait moins que le haubert. Elle fut abandonnée vers le milieu du XIVe siècle remplacée par les armures composée de plaques de fer.
Camail: Protection couvrant la tête et les épaules faite d'abord de cuir puis renforcée de plaques de fer ou d'anneaux et enfin composée de mailles. Le camail est déjà porté à l'époque Carolingienne puis par les normands. Au XIIe et XIIe siècle, le camail de maille est utilisé avec le haubert et encore employé au XIVe ou il s'attache au bassinet. Il disparaît peu à peu durant le XVe siècle remplacé par l'armure de plates.
Carreau: Projectile tire par l'arbalète. Plus court que la flèche (environ 20 centimètres de long) et muni d'un fer plus lourd, il ne possédait que deux pennes au lieu de trois pour la flèche.
Cervelière: Petite coiffe de maille ou de fer enveloppant la partie supérieure du crâne. Elle était portée sous le grand heaume vers la fin du XIIIe siècle et le début du XIVe. Par le suite, ce casque va évoluer vers le bassinet mais reste parfois employé dans le cadre de joutes.
Chanfrein: Pièce de fer protégeant la tête du cheval et plus particulièrement le front. Il se fixe sur le harnais que porte le cheval de guerre ou de tournoi et son emploi semble dater de la fin du XIIIe siècle. Pendant les joutes, on utilisait des chanfreins aveugles, qui empêchait le cheval de voir devant lui afin qu'il ne fasse pas d'écart dans sa course. Les chanfreins se développèrent surtout au XVe siècle en même temps que les armures pour chevaux..
Chapel de Fer: C'était une sorte de casque généralement en forme de dôme fait de trois pièces ou plus, avec un large rebord. Il était très utilisé en France et en Angleterre pendant le XIVe siècle par les hommes d'armes mais aussi par les chevaliers qui ne pouvaient se payer un bassinet. Ce casque était également souvent choisi par les archers et les arbalétriers.
Chausse: Partie d'armures recouvrant les cuisses et faite de mailles.
Claymore: Grande épée à deux mains très populaire en Ecosse du XIVe au XVIe siècle d'une longueur de 1m50 à 1m80 avec une poignée pouvant atteindre 50 centimètres et d'un poids de 3 à 5 kilos. Les fantassins Suisses et Allemands utilisaient également de grandes épées similaires mais le terme Claymore, qui signifie "grande épée" n'était employé qu'en Ecosse.
Clinque: Bandes de fer servant de nasal, d'oreillete ou de couvre-nuque dans un casque.
Colletin: Pièce de l'armure de fer qui couvre le cou et les épaules. Il etait fait de mailles ou bien de plates et s'attachait à la cervelière ou au bassinet. Il a remplacé le camail à la fin du XIVe siècle.
Cubitière: Pièce d'armure protégeant le coude utilisée des le XIIIe siècle. Les premières cubitières se composaient simplement d'une pièce de fer de forme conique et attachée au haubert par une sangle. Elle ne couvrait que l'arrière du coude et c'est au XIVe siècle qu'on commença à employer des cubitières enveloppant également les côtés du coude. Au XVe siècle la cubitière de fer fait partie de l'armure à plates portée par les chevaliers.
Cuirasse: Principale partie de l'Armure qui est ordinairement de fer et qui couvre le corps devant et derrière depuis les épaules jusqu'à la ceinture.
Cuissard (ou Cuissot): Pièce d'armure recouvrant la cuisse. Le cuissot fit son apparition vers le milieu du XIVe siècle. Avant cela, les cuisses étaient protégées par le bas du haubert ou du gambison. Les premiers cuissots se résumaient à une lame d'acier d'environ 10 centimètres au dessus de la genouillère. D'autres pièces furent ensuite ajoutées pour recouvrir une plus grande partie de la cuisse. Les cuissots articulés furent remplacés par une pièce unique attachée grâce à une courroie et rivée à la genouillère. Ils ne couvraient au début que le devant de la cuisse. Vers la fin du XIVe siècle, commencèrent à apparaître des cuissots enveloppant totalement la cuisse. A cette époque, on portait également des cuissots composés de plaques d'acier insérés dans de la toile épaisse ou bien rivetés par dessus une pièce de peau. Ils étaient très pratiques et protégeaient bien contre les coups de taille mais n'étaient pas très efficaces contre les coups d'estoc.
Dague: Armes de main, courte et pointue, qui se portait à la ceinture. Elle parait avoir été adoptée à partir de la fin du XIIIe siècle. Au XIVe siècle, les homme à pied se servaient de dagues à lame large pour égorger les cavaliers désarçonnés. Les archers portaient souvent des dagues longues à 2 tranchants, d'environ 50 centimètres, ressemblant à de petites épées. De part sa taille et sa force de pénétration, la dague devint l'arme de prédilection pour les assassinats. Elle fut également utilisée pendant le combat en même temps que l'épée (une arme dans chaque main) et prit le nom de main-gauche au XVIe siècle.
Dard: Sorte de javelot empenné utilisé pendant l'époque carolingienne et jusqu'au XIIe siècle.
Ecu: Désigne le bouclier au moyen âge.
Epaule de Mouton: Pièce d'armure de fer recouvrant entièrement le bras développée pendant le XVe et XVIe siècle et utilisée exclusivement pour les joutes.
Epée: Arme tranchante symbole du chevalier du moyen âge.
Epieu: Arme d'hast ressemblant à une courte lance. C'est au départ plutôt une arme de chasse mais des épieux de guerre sont également utilisés au moyen âge. La pointe de fer est assez longue et possède deux tranchants.
Esponton: Arme d'hast que portaient les gens à pied. C'est une demi-pique ressemblant à un épieu ou à une langue de boeuf.
Estoc: Se dit d'une arme ou d'un coup destiné à percer (avec la pointe).
Fauchart: Arme d'hast composée d'une lame de faux fixée à un long manche de bois. Cette arme était utilisée par les paysans quand ceux-ci étaient amenés à combattre. Elle semble avoir fait son apparition au début du XIIIe siècle. Ensuite, des faucharts dédiés à la guerre furent fabriqués et les fantassins s'en servaient pour désarçonner les cavaliers grâce au crochet dont il était muni.
Fauchon: Sabre du moyen âge, à un seul tranchant. Cette arme, assez inhabituelle pour l'époque, fut utilisée au XIIIe siècle. Sa lame était plutôt courte et conçue de manière à augmenter la puissance et la force de pénétration des coups de taille. Malgré sa ressemblance, il n'est pas dérivé des cimeterres utilisés par les arabes. Son nom vient certainement de la faux.
Fléau: Arme offensive composée d'un manche en bois et d'une chaîne terminée par une masse de fer.
Flèche: Projectile tire par l'arc.
Fronde: Arme de jet destinée à lancer des pierres ou des balles de plomb. Connue depuis l'antiquité, elle a été employée par les Grecs et les Romains. Encore utilisée au moyen âge, elle fut remplacée par l'arbalète à partir du XIIe siècle.
Fusée: Désignait la poignée d'une épée.
Gambison: Vêtement de guerre généralement porté sous le haubert de maille du XIIe au XIVe siècle. Il était fait de peau ou d'étoffe épaisse et rembourré de filasse ou de coton. Il s'ouvrait par devant ou derrière pour s'enfiler rapidement. A partir du XIVe siècle, alors que la cotte de maille commence à laisser la place à l'armure de plates, le gambison est parfois porté tout seul, renforcé par des pièces d'armures de fer (cubitières, colletin, genouillères ...). Des gambisons moins rembourrés furent utilisés sous l'armure de plates au XVe siècle.
Gantelet: Pièce d'armure protégeant la main. Jusqu'au XIVe siècle, la main était protégée par un gantelet de maille sur gants de cuir qui ne laissait que le pouce libre de mouvement. Durant la première partie du XIVe siècle, des gantelets plus perfectionnés apparurent.Ils étaient fait de plates de fer fixées sur un gant de peau. Pour faciliter le mouvement des doigts, des plates différentes étaient disposées sur chaque phalange. Dans la seconde moitié du XIVe, le poignet est également articulé. Des le début du XVe siècle, l'armure de fer du gantelet est indépendante du gant de cuir et le pouce est articulé au moyen d'une charnière qui permet le mouvement en tout sens. Les Anglais et les Allemands étaient les plus avancés dans la fabrication des gantelets. A la fin du XVe, il arrive souvent que les doigts ne soient plus détachés mais réunis et articulés ensemble. La main qui ne portait pas l'épée, généralement la gauche, était équipée d'un gantelet différent, appelé "bras de fer" et destiné essentiellement à tenir les rênes de la monture.
Genouillère: Pièce d'armure protégeant le genou. Les premières genouillères apparaissent au XIIIe siècle. Elle pouvait avoir différentes formes: plates, coniques ou en demi-sphère. Les premières étaient composées d'un morceau de peau remontant sur la cuisse sur lequel était attaché une plaque de fer. Ensuite, la pièce de fer se fixe directement sur les armures de cuisses au moyen d'une courroie. Certaines étaient munies de pointes empêchant de saisir le cavalier par les jambes..
Glaive: Du latin Gladius: coutelas, épée tranchante. Ce terme est généralement utilisé pour designer l'épée courte portée par les soldats Romains d'abord en bronze puis en fer. Ce terme s'emploie souvent à la place de la lance au moyen âge.
Godendac ou Godendard: Arme d'hast employée par les hommes à pied, particulièrement dans les Flandres au XIVe siècle. Nom dérivé de l'allemend Gutentag appelée ainsi ironiquement parce qu'elle servait à porter le bonjour à l'ennemi. C'était une espèce de massue muni d'une pointe de dague et mesurant environ 2 mètres de long.
Gorgerin: Pièce inférieure d'un casque fermé, couvrant la gorge et le cou. Peut être composé d'une ou de plusieurs pièces articulées.
Gorgière: Partie de l'armure qui protegeait le cou. Apparue du XIIIe siècle, elle était alors constituée de mailles en continuité de la coiffe ou bien faisant partie du camail mais existait aussi comme une pièce séparée pouvant s'attacher au bassinet. Au XIVe siècle, les gorgières furent également fabriquées en plaques d'acier. Elles furent peu à peu remplacées par le gorgerin.
Goupillon: Sorte de fléau d'armes possédant plusieurs chaînes terminées par des sphères garnies de pointes .
Gousset: Pièce d'armure servant à protéger l'aisselle. D'abord constitués de mailles pour renforcer le haubert, les goussets furent ensuite des pièces separées en fer, attachée par-dessus la jointure de l'aisselle. Ces rondelles d'épaules furent portées jusq'au XVIe siècle.
Grève: Pièce d'armure de fer couvrant le bas de la jambe (du genou au pied).Vers le milieu du XIIIe siècle, cette pièce de fer commença à se porter sur la chausse de maille pour protéger les tibias. Elle était attachée par trois courroie et se coinçait sous la genouillère. Une articulation à la jonction avec la genouillère permit ensuite de faciliter le mouvement. Une seconde pièce fut ajoutée vers la fin du XIVe siècle pour préserver également le mollet. Les deux pièces étaient alors reliées par des charnières permettant l'ouverture de l'ensemble.
Guisarme: Arme d'hast composée d'un long pieu sur lequel était emmanché une lame tranchante recourbée et une pointe droite. Cette arme, qui ressemble au fauchart, était utilisée par les piétons à partir du XIVe siècle qui s'en servaient beaucoup pour tailler les jarrets des chevaux. .
Hache: Arme offensive dérivée de l'outil du même nom.
Hallebarde: Arme d'hast dérivée de la hache et utilisée des le XIVe siècle par les fantassins suisses et allemands. Elle se composait d'une hache munie d'une pointe fixée sur un long manche de bois. Ensuite, un crochet séparé fut ajouté à l'arrière puis, la partie métallique engloba également le ou les crochets. Cette arme, habilement maniée devait être redoutable pouvant tailler, percer et arracher des pièces d'armures.
Harnois: Désignait l'équipement militaire du soldat du moyen âge ainsi que l'habillement du cheval.
Hast: Une arme d'hast se compose d'un long manche de bois terminé par une partie métallique plus ou moins évoluée. Le mot vient du latin Hasta (Lance). La lance est en effet l'arme d'hast la plus primitive. Ensuite, tout au long du moyen âge, différentes armes d'hast furent utilisées par les fantassins: Hallebarde, Fauchart, Guisarme, Vouge... Il est parfois difficile de les différencier clairement.
Haubergeon: C'était un petit haubert, le plus souvent sans manche ni coiffe et descendant jusqu'à mi-cuisse.
Haubert: C'était une tunique faite de mailles, munie de manches et souvent d'une capuche. Elle descendait habituellement jusqu'au jambes et se portait par dessus le gambison. C'était la protection principales des hommes d'armes jusqu'à la fin du XIIIe siècle. Par dessus, se portait le surcot qui protégeait le haubert de la chaleur et de la rouille.
Heaume: Armure de tête utilisée pendant le moyen âge.
Jambière: Pièce d'armure de fer protégeant le bas de la jambe (voir grève).
Javelot: Sorte de lance courte et légère et destinée à être projetée. La distinction entre la lance et le javelot est déjà clairement établie dans l'antiquité ou des troupes spécialisées dans le maniement du javelot existent déjà. Le Pilum Romain faisait environ 1m50 et possédait une lourde pointe de fer représentant environ un tiers de la longueur totale de l'arme.Son poids réduisait sa portée mais entraînait des dégâts plus importants. Comme on peut le voir sur la tapisserie de Bayeux, les Normands et les Saxons se servaient du javelot à cheval. Cette arme ne changea pratiquement pas jusqu'à son abandon au XVIe siècle.
Jazequené:Terme utilisé au moyen âge signifiant: garnie de mailles d'acier.
Lance: Arme de guerre et de tournoi composée d'un manche de bois (hampe) et d'une pointe de fer.
Marteau: Arme de guerre dérivée de l'outil du même nom. Le marteau de guerre se composait d'un manche de bois terminé par une tête en plomb ou en fer et souvent munie d'une pointe dans le prolongement du manche. Bien que de telles armes furent certainement utilisées bien avant, le marteau d'arme semble avoir été admis dans les armées vers le milieu du XIIIe siècle. C'était une arme très lourdes, utilisée par les fantassins, capables de provoquer de gros dégâts et qui accélérât sans doute l'usage des armures de plates complètes. Au XVe siècle, le manche devient plus allonge et la partie métallique s'enrichit souvent d'une hache ou d'une pointe latérale(bec de faucon). A la même époque, apparaît un marteau plus court porté par les cavaliers et parfois entièrement fait de fer.
Masse: La masse d'arme est une sorte de massue terminée par une lourde pièce de métal.
Langue-de-Boeuf: Demi pique en usage au moyen âge. La pointe de la langue-de-boeuf était une large dague. Plus tard, ce nom fut donné à des dagues italienes et à tout instrument à fer large et à double tranchant.
Levantine: Dague dont le pommeau s'epanouit en deux ailes. Le nom vient de l'italien et l'arme était plutôt appelée en France dague ou poignard à oreilles à cause de la forme de son pommeau. La lame est assez courte et asymetrique. On trouvait en Perse des armes analogues aux Ve et VIe siècle. La levantine fut utilisée au XVe et au XVIe siècle.
Maille: Assemblage d'anneau de fer entrelacés et fermés par un rivet. On se servait des mailles pour fabriquer des vêtements de protection comme le haubert (cotte de mailles), les chausses, des coiffes et autres. Le résultat donnait une sorte d'armure très résistante aux coups de tailles mais moins efficace contre les coups d'estoc. La maille fut introduite vers la fin de l'époque Romaine et fut ensuite fabriquée dans toute l'Europe.
Miséricorde: Sorte de poignard à lame mince utilisé des le XIIIe siècle. Plus longue que la dague, c'était donc en fait une épée très courte. Son nom viendrait du fait que les gens devaient crier miséricorde quand l'arme était contre leurs gorges.
Pavois: Très grand bouclier rectangulaire ou ovale utilisés par les arbalétriers ou par les soldats lors des sièges.
Pertuisane: Arme d'hast dérivée de la lance utilisée en Italie vers le milieu du XVe siècle.
Pique: Longue lance de fantassin (environ 6 mètres) rappelant celle des phalanges Macédoniennes. Elle fut largement utilisée par l'infanterie suisse du XVe au XVIIe siècle.
Plastron: Partie de l'armure de fer recouvrant le devant du torse.
Plates: Pièces d'armures de fer posées par dessus le haubert à partir du XIIIe siècle. A l'origine, les plates n'étaient que quelques lamelles de fer battu destinées à protéger certaines parties du corps (arrière-bras, genou, tibia ...). Elles ne servaient qu'a renforcer la protection offerte par le haubert de mailles. Ce n'est que vers le XVe siècle que les plates commencèrent à composer une armure complète. Cette armure était appelée "armure blanche" à cause de la couleur de l'acier poli. Véritables œuvres d'art, ces armures avaient l'inconvénient d'être très lourdes et très longues à revêtir. Le chevalier devaient de faire aider par deux écuyers pour endosser son armure de plates.
Roncone: Arme d'hast de la famille des pertuisanes mais dont les oreillons sont dirigés vers le bas. C'est en fait une sorte de corsèque surtout utilisée en Italie du XVe au XVIIe siècle notament sur les bateaux. Les oreillons permettaient d'aggriper les divers cordages.
Rondache: Petit bouclier circulaire utilisé au moyen âge
Rondelle: Petit disque de fer servant de protection. Il y eut des rondelles de coudes, de plastron ou même à l'arrière de l'armet pour une raison inconnue.
Salade: Casque couramment utilisé au XVe siècle. Son style est très variable selon les pays.
Secrète: Calotte de fer qui se portait comme défense de tête du XVe au XVIIe siècle. Elle était cousue dans la forme du chapeau et était le plus souvent percée de trous pour l'alléger et l'aérer. Elle est derivéee de l'ancienne cervelière.
Sica: Sorte de poingnard antique.La sica était de forme recourbée et se portait à gauche. Elle était facile à dissimuler sous les vêtements ce qui en faisait l'arme priviliégée des assassins. Elle a donné le mot sicaire pour désigner un tueur à gages.
Soleret: Pièce d'armure protégeant le pied. Des le XIIIe siècle, des pièces de fer furent posées sur la maille pour couvrir le dessus du pied. Elles étaient attachées avec des courroies. A la fin du XIVe siècle, les progrès effectués par les armuriers permirent la fabrication de solerets enveloppant totalement le pied, véritables chaussures de fer.Au début du XVe siècle, les chevaliers portaient souvent des solerets à poulaines. Cette pointe recourbée et fixée à l'avant devait permettre de mieux maintenir le pied dans les étriers mais devait être retirée pour pouvoir marcher. A la fin du XVe siècle, ils furent remplacés par des solerets à large extrémité, appelés pieds d'ours, qui n'empêchaient pas de marcher. Ils furent utilisés jusqu'au XVIe siècle.
Spallière: Pièce d'armure de fer couvrant l'épaule. La spallière remplaça l'ailette, qui n'était pas très pratique, vers le milieu du XIVe siècle. Elle était d'abord demi-sphérique et fixée par une courroie passant sous l'aisselle. Au XVe siècle, elle devint une partie importante de l'armure de plates et se composait souvent de plusieurs plaques de métal articulées.
Surcot: Vêtement porté par dessus le haubert. Les surcots du XIIIe siècle étaient assez longs, arrivant jusqu'au genou. Ils protégeaient le chevalier de la chaleur et évitaient à la cotte de maille de se rouiller. Le surcot se raccourcit au XIVe siècle pour arriver au niveau de la hanche. Encore plus court au XVe siècle, il fut bientôt abandonné pour une simple tunique. La plupart des surcots portaient le blason du chevalier permettant de faciliter son identification durant la bataille.
Tabard: Désigne généralement un vêtement de dessus au moyen âge et plus spécialement le manteau que les soldats portaient par-dessus leurs armes.
Targe: Autre nom donne au bouclier du moyen âge.
Tassette: Pièce de fer, attachée à la braconnière et couvrant la cuisse. Il ne faut pas la confondre avec le cuissot qui était la pièce d'armure portée directement sur la cuisse. La tassette venait en fait renforcer la protection et faisait partie de l'armure de plates.
Ventaille: Désigne la pièce de l'armet qui couvre le menton.
Vouge: Arme d'hast se composant d'une lame emmanchée sur un long bâton de bois. La partie métallique est une sorte de gros poignard dont la lame n'est aiguisée que d'un seul cote et fabriquée dans un acier très dur. Les fantassins (vougiers) s'en servaient pour couper les jarrets des chevaux ou bien pénétrer les armures de plates. Elle fut utilisée du XIVe au XVIe siècle. |
| | | Gauvin.
Nombre de messages : 1235 Grade : Chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne Date d'inscription : 25/07/2013
Feuille de personnage Nom: Gauvin de Clairvaux Rang de noblesse: Seigneur de Thorigny sur Indre Rôle/grade: Capitaine Maitre de Guerre
| Sujet: Re: [CODEX] Les armes et pièces d’armures au moyen âge Dim 5 Jan 2020 - 13:14 | |
| - Invité a écrit:
- I) ARMEMENT MEDIEVAL - BAS MOYEN AGE
I) 1) Armes de cavalerie et d'infanterie
Âme : Cœur de la lame d'une épée.
Bardiche : La bardiche est une sorte de lance possédant non pas un fer de lance, mais au contraire un fer de hache allongé. Cette arme avait aussi souvent une pointe, en haut de son fer, qui servait à planter la gorge, dans le défaut du harnois du cavalier. La bardiche était une arme particulierement efficace, elle fut "inventée" dans le courant du XIIe ou XIIIe siècle.
Claymore (épée) : Une claymore est une large et grande épée à 2 mains facilement reconnaissable qui était utilisée par les Highlanders (guerriers écossais). Elle est apparue au XIVe siècle et fut beaucoup utilisée au XVIe siècle. Elle mesure environ 1,35 mètre de long (1,05 mètre de lame et 30 centimètres de poignée). La poignée se distingue par 2 branches longues souvent terminées par un trèfle à quatre feuilles.
Épée : L'épée est une arme blanche à simple ou double tranchant composée d'une lame droite en métal pourvue le cas échéant d'une gouttière (dépression longitudinale), d'une poignée et, dans certains époques, d'une garde protégeant la main et d'un pommeau.
Espadon : L'espadon (spadone, « grande épée ») est une épée maniée à deux mains, développée en Italie et en usage du XVe au XVIIe siècle, principalement en Suisse et en Allemagne. Elle possède un ricasso et des oreillons. La lame est longue de cinq à six, voire 7 pieds (environ 1,5 et 1,8 mètre et plus) et la poignée d'un pied et demi à deux pieds (environ 45 centimètres). Les guerriers, appelés "joueurs d'épée", suffisamment forts et entraînés (double-soldes) pour manier cette arme lourde (2 à 4 kg) étaient plus particulièrement chargés de protéger les coins des carrés de piques et d'arquebuses, et en offensive de tailler la tête des piques pour ouvrir une brèche puis soit faire des moulinets dévastateurs, soit attaquer en demi-épée. La plus puissante et la plus lourde épée européenne jamais fabriquée, elle était même plus énorme que la zhanmadao chinoise.
Fauchard : La faux de guerre est une arme d'hast dérivée de la faux agricole. Au Moyen Âge, on l'appelait fauchard (à ne pas confondre avec le fauchon, anglais falchion). La lame de faux est emmanchée droite sur la hampe plutôt que perpendiculaire. Cette arme fut utilisée par des paysans armés et des soldats aux moyens réduits. Utilisée pour donner des coups de taille mais aussi d'estoc La hampe faisait entre 1,8 et 3 mètres.
Flamberge : Une flamberge (de l'allemand Flammenschwert) est un type de lame d’épée, tout comme l’est la colichemarde. De forme ondulée (« ondulant comme la flamme ») sur toute la longueur, on la retrouve principalement dans trois armes blanches : L'espadon, le Kriss et la rapière.
Fléau d'armes : Le fléau d'armes est une arme blanche contondante utilisée au Moyen Âge européen. Bien qu'il désigne un objet bien spécifique, de nombreuses inexactitudes qui se sont perpétuées au fil du temps ont conduit à une confusion avec des armes proches.
- Fléau d'armes : Inspiré du fléau du paysan (instrument agraire), il s'agit d'un fléau renforcé. Notons le même genre d'évolution en Orient avec le nunchaku (mais dont le maniement est très différent).- Masse d'armes : Il s'agit d'une arme blanche contondante non-articulée se terminant par une masse, présentant généralement des aspérités ou des lames.- Étoile du matin ou Morgenstern (étoile du matin en allemand) : désigne actuellement une combinaison de masse d'armes et de fléau d'armes. Si elle partage avec le fléau quelques généralités (arme contondante articulée à une main), l'étoile du matin a toujours été une arme, elle n'est pas dérivée d'un objet agraire. Comme le fléau, elle est constituée d'un manche qui se termine par une articulation. Ses particularités sont: * une articulation, sous la forme d'une (assez) longue chaîne, d'une lanière de cuir ou d'une bielle * une boule (souvent de métal), attachée à l'extrémité de l'articulation et généralement lardée de pointes.- Goupillon : Il s'agit d'une version plus dangereuse (tant pour l'utilisateur que pour la cible) de l'étoile du matin. * Au manche sont attachées deux ou plus souvent trois chaînes lestées d'une boule hérissée de pointes * il est parfois conçu pour être utilisé à deux mains * il est d'un usage plus tardif.
Lance : Terme générique désignant une arme offensive dôtée d'un fer emmanché sur une hampe. Par opposition au javelot, la lance est une arme d'assaut qui n'est pas destinée à être lancée. Elle est popularisée par la cavalerie gothique.
Marteau d'armes : Le marteau d'armes est une arme offensive utilisée au Moyen Âge contre les armures. Conçu pour le combat rapproché il ressemble au marteau par sa forme. Le manche pouvait avoir différentes longueurs. Le marteau se rapproche dans son usage à la masse d'armes et au fléau d'armes. Charles Martel lui devrait son nom. Mjölnir est le célèbre marteau du dieu scandinave Thor.
Masse d'armes : La masse d'arme est constituée d'une masse lourde accrochée au bout d'un bâton plus ou moins long. Arme voisine du gourdin, ce fut l'une des premières armes utilisées par l'humanité. La masse s'est raffinée dans le courant du Moyen Âge, bien que bénéficiant d'une allonge réduite, sa puissance de choc permettait de briser les os, rendant les protections souples telles que les cottes de mailles inopérantes, enfonçant également volontiers les casques et pièces d'armures rigides. Il existe des armes proches, mais dotées de chaînes : les fléau d'armes ou étoiles du matin (morgenstern).
Miséricorde : La miséricorde (qui se traduit alors en anglais mercygiver) est une sorte de dague ou poignard à lame mince, à deux tranchants ou à section carrée. Il est question de cette arme dès le XIIIe siècle. La miséricorde paraît avoir été plus longue que la dague. Elle était munie de quillons. Selon certains, cette arme fut nommée ainsi parce qu'elle obligeait l'un des combattants à crier « miséricorde ! » lorsqu'il l’avait sur la gorge (cette arme, comme l’estoc ou la hallebarde était l’une des rares à pouvoir traverser un harnois : on la passait par un défaut de l’armure au niveau du gorgerin). C'est en effet un couteau qui ne pouvait être utilisé que quand les combattants étaient très rapprochés et lorsqu'on avait renoncé à se servir de l'épée. À l'origine, ce n'était donc qu'une épée très courte, mais les collections publiques et privées ne paraissent pas posséder d'exemplaire caractéristique de cette arme. Selon une autre hypothèse, on nommait indifféremment la même arme "dague" ou "miséricorde". Selon d'autres sources, le nom viendrait du fait que l'on utilisait cette arme blanche pour porter le coup de grâce aux blessés non soignables sur le champ de bataille.
Pertuisane : Une pertuisane est une lance dont le fer se sépare en trois à sa base. Elle permet de briser les gardes des adversaires, ou de prendre à la gorge, de sectionner les jarrets des chevaux, de planter ou de trancher devant ET sur les cotés. La pertuisane était souvent "flameberge", c'est à dire qu'elle avait une lame semblable au kriss, en "zig-zag", ce qui avait plus le don de faire peur que d'augmenter l'efficacité de l'arme. La pertuisane est apparue en Italie, ou elle fut souvent utilisée, emmanchée sur des hampes de 2 à 4 mètres.
Pique : Une pique est une arme d'hast, une longue lance portée par un fantassin, principalement destinée à contrer les charges de cavalerie.
Vouge : Le vouge est une arme d'hast médiévale apparue en Allemagne et en Suisse à la fin du XIIIe siècle. Utilisé par les piétons, il est comme beaucoup d'armes d'hast issu d'un outil agricole. Le vouge est constitué d'un soc de charrue, monté sur une hampe d'environ 2 mètres, il lui est parfois ajouté un croc du coté opposé à la lame ce qui permet de l'utiliser de taille comme une lourde hache, d'estoc grace à sa pointe et de crocheter l'adversaire avec le croc d'acier. Cette arme était concue pour atteindre les cavaliers et tailler les jarrets des chevaux. Le vouge était utilisé par les vougiers, hommes d'armes qui se mettaient en lignes, à deux mètres l'un de l'autre, sur 2 ou 3 rangées, et dont le but était de briser la cavalerie. Bien que ce ne soit pas leur but premier, les vougiers pouvaient, si l'occasion se présentait, être utilisés contre l'infanterie, si jamais celle-ci faisait une charge. L'evolution du vouge suisse est à l'origine de la hallebarde.
Armes de contact :
Dague : Une dague est une arme blanche courte à double tranchant.
Sabre : Le sabre est une arme blanche d'estoc (dont on utilise la pointe) et de taille (dont on utilise le tranchant). Généralement courbe, il ne possède qu'un seul tranchant (ce qui le distingue de l'épée), il peut être utilisé à une ou deux mains en fonction du type de sabre.
Dernière édition par Gauvin. le Dim 5 Jan 2020 - 13:18, édité 1 fois |
| | | Gauvin.
Nombre de messages : 1235 Grade : Chevalier de l'Ordre Royal de la Licorne Date d'inscription : 25/07/2013
Feuille de personnage Nom: Gauvin de Clairvaux Rang de noblesse: Seigneur de Thorigny sur Indre Rôle/grade: Capitaine Maitre de Guerre
| Sujet: Re: [CODEX] Les armes et pièces d’armures au moyen âge Dim 5 Jan 2020 - 13:15 | |
| - Invité a écrit:
- I) 2) Armes à distance
Armes de siège :
Couillard : Le couillard est un engin militaire offensif (un engin de jet), utilisé au Moyen Âge, pour détruire les fortifications. Cet engin est composé d'une longue perche placée sur un axe. A l'une de ses extrémités on trouve deux huches ou bourses servant de contre-poids. Les projectiles sont placés à l'autre extrémité de la perche, dans un réceptacle rappelant une fronde. Le fonctionnement de l'engin est le suivant : On abaisse l'extrémité où se trouve le réceptacle au moyen de cordes, puis on place le projectile dans la fronde et enfin on relache le tout. La portée d'un tel engin dépassait la centaine de mètres. Entre 8 et 16 personnes étaient nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de cette arme de siège. La cadence de tirs pouvait atteindre les 10 coups/heures.
Mangonneau : Le mangonneau est un engin militaire offensif de l'époque médiévale, très proche du trébuchet. Le trébuchet, par son mouvement brusque, saccadé, était bon pour lancer les projectiles par-dessus de hautes murailles, sur des combles ; mais il ne pouvait faire décrire au projectile une parabole très allongée se rapprochant de la ligne horizontale. Le tir du mangonneau pouvait se régler beaucoup mieux que celui du trébuchet, parce qu'il décrivait un plus grand arc de cercle, et qu'il était possible d'accélérer son mouvement.
Trébuchet : Le trébuchet fait partie des pièces d’artillerie médiévales dites à contrepoids. Introduit en France au courant du XIIe siècle, son utilisation a perduré jusqu'au XVIe siècle. Son nom vient de l’occitan(langue romaine d'europe) trebucca qui signifie : « qui apporte des ennuis ». Il est fait d’un assemblage liant une verge à un contrepoids articulé appelé aussi huche. À l’autre extrémité était attachée une poche dans laquelle était placé le projectile, généralement un boulet de pierre taillée.
Armes de jet :
Javeline : Une javeline est une arme de jet légère, semblable à une lance ou à un javelot raccourci.
Javelot : Un javelot est une arme de jet légère. C'est également une discipline olympique connue sous le nom du lancer du javelot. Il existe par ailleurs le javelot tir sur cible, qui se pratique principalement dans le nord de la France. Le javelot courant des légionnaires romain est le pilum. Le javelot était également utilisé par les chevaliers au Moyen-Age
Armes de tir :
Arc : L'arc est une arme destinée à lancer des projectiles de forme allongée : les flèches. Il est constitué principalement d'une pièce courbe flexible qui emmagasine et restitue l'énergie comme un ressort, et d'une corde qui permet le bandage de l'arc (tension du « ressort »), puis la transmission de l'impulsion à la flèche lors de la détente.
Arbalète : Le gastrophète est l’ancêtre de l’arbalète : mais ce n’était alors qu’une arme de siège, trop lourde pour servir sur un champ de bataille. D'abord arme de chasse, l’arbalète est utilisée comme arme de guerre au Moyen Âge. Méprisée par la chevalerie, elle est considérée comme arme déloyale, car - tuant à distance - elle ne permet pas à l'adversaire de se défendre. Son usage est interdit par le pape Innocent III, qui menaçait les arbalétriers d'excommunication. — interdiction qui reste lettre morte auprès des princes d'Occident. Durant les guerres médiévales, la France fait souvent appel à des mercenaires arbalétriers étrangers (notamment italiens). La robustesse des armures augmenta avec les progrès de la sidérurgie, ce qui obligea à augmenter la puissance de l'arbalète avec la création de l'arc en acier au début du XIVe siècle et qui remplaça petit à petit, les arcs en bois et les arcs composites (bois + tendons + corne, le tout encollé). On inventa aussi un mécanisme complexe et coûteux, avec temps de rechargement de plus en plus long de 2 à 3 minutes comme le cric ou le treuil (appelé aussi le moufle) pour tendre l'arbalète.
Armes à feu :
Arquebuse : L’arquebuse est une arme à feu de portée effective limitée (moins de 25 mètres), assez lourde et encombrante mais dont on pouvait épauler les dernières versions. L'arquebuse à mèche pesait de 15 à 20 kilogrammes et nécessitait la prise d'appui sur une fourche (fourquin) pour tirer. La mèche était allumée et ramenée sur le bassinet où la poudre était tassée pour l'explosion. Elle apparut vers l'an 1500. Elle succéda à la couleuvrine à main dont elle différait par l'ajout du bassinet (contenant la poudre d'amorçage) et du serpentin qui, tenant la mèche allumée, pivotait pour la mise à feu de l'arme.
Couleuvrine : Dans le premier quart du XIVe siècle, le canon à main est développé : un simple tube de fer à canon lisse, fermé à une extrémité excepté pour une ouverture appelée lumière, et inséré dans une pièce en bois arrondie pour pouvoir être tenu sous le bras. Le tube est chargé avec des billes de plomb et de la poudre ; on tire en insérant un fil chauffé dans la lumière. Les modèles plus avancés ont une dépression en forme de cuillère, appelé un bassinet, au bout de la lumière : une petite charge de poudre y est placée dans le bassinet et mise à feu en y appliquant une petite mèche à combustion lente. Celle-ci, consistant en un bout de corde trempé dans une solution de nitrate de potassium et ensuite séchée, brûle sans prendre feu et ne s'éteint pas. La charge de poudre dans le bassinet, difficile à allumer, est fréquemment affectée par la moisissure dans l'atmosphère et demande une remise à feu juste avant de tirer pour éviter de tout rater. Les couleuvrines permettent de tirer de minuscules boulets de pierre ou de métal. Elles sont à l'origine du surnom des Cussétois, les "chiens verts" ; la légende veut que Charles VII ait désigné les canons à son fils, le futur Louis XI, en lui disant qu'ils étaient ses fidèles chiens verts... puisque le bronze verdit avec le temps.
Dernière édition par Gauvin. le Dim 5 Jan 2020 - 13:21, édité 1 fois |
| | | Gauvin.
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| Sujet: Re: [CODEX] Les armes et pièces d’armures au moyen âge Dim 5 Jan 2020 - 13:15 | |
| - Invité a écrit:
- I) 3) Armures et boucliers
Armures :
Brigandine : La brigandine est une armure constituée de plaques rivetées sur du cuir ou du tissu epais, fournissant une excellente protection pour une armure peu onereuse et simple à fabriquer (moins chere que le plastron sur mesures fait par le forgeron, plus rapide à produire que la maille)et pour ces raisons rapidement adoptée par les nombreux mercenaires du XIVe siecle qui portaient alors les noms de "routiers" ou "brigands" d'où le nom de l'armure.
Broigne : La broigne (brogne en français du haut moyen age) est une défense corporelle protégeant le thorax. Elle se constitue d’un vêtement sur lequel sont fixés des renforts rigides appelés mailles ou macles. La différence entre une broigne et une cotte de mailles, c'est que dans une cotte de mailles, les mailles (macles) sont reliées entre elles sans support. Le vêtement servant de support peut être constitué de tissu, de cuir, de feutre, etc.
Camail : - Camail armure : Pièce d'armement protégeant le cou et la tête. - Camail héraldique : Décoration de casque en héraldique. - Camail ecclesiastique : Sorte de capeline sans capuche, porté par les membres de l'église catholique dans certaines circonstances.
Cotte de mailles : Une cotte de mailles est un vêtement (cotte = chemise longue) constitué de mailles (maille ou macle : pièce rigide généralement métallique) reliées entre elles afin de former une protection individuelle corporelle. Sa particularité vient du fait que les mailles sont reliées entre elles et non pas fixées à un vêtement servant de support (broigne), et qu’elle conserve un minimum de souplesse.
Cotte d'armes : La cotte d'arme est un vêtement de tissu épais (laine, lin, velours selon la richesse de celui qui la porte) porté au dessus de l'armure dès le XIIIe siècle. Y figurent brodés ou cousus les armoiries (d'où son nom) du chevalier qui la porte (ou bien de son seigneur si il s'agit d'un simple soldat). Elle a un rôle d'identification et fut utilisée après l'adoption par les chevaliers des heaumes qui masquaient totalement leurs visages. Des cottes de ce type, mais non héraldiques ont été portées dès la première croisade, dans le but d'éviter que la cotte de mailles ne chauffe trop au soleil.
Gambison : Un gambison ou gambeson est le nom actuel d’une jaque portée sous une protection métallique (cotte de maille, corselet d’armure etc.) En cuir rembourré de chiffons, il constitue un matelat qui amortit les coups portés par l'adversaire.
Gonfanon : Le gonfanon ou gonfalon (en ancien français, confenons) est un morceau d'étoffe quadrangulaire, comme la bannière, ou terminé par des pointes. Il était attaché à la hampe ou au fer d'une lance et pouvait être y enroulé. On disait, fermer le gonfanon, pour l'attacher à la hampe. L'orthographe gonfalon - et gonfalonier ou gonfalonnier pour le porteur - est également très fréquente, bien que l'étymologie fasse préférer gonfanon. Il ne fallait pas que le gonfanon soit très grand, puisque l'on combattait avec la lance auquel il était fixé et que l'étoffe pouvait pénétrer dans la blessure.
Harnois : Le harnois est l'armure du chevalier par excellence. C'est l'armure que l'on voit lorsque l'on imagine un chevalier en armure à cheval. Le harnois est la plus performante techniquement des armures de chevalier. Contrairement à une idée reçue (venant entre autres du fait que longtemps, les armures étudiées étaient des armures d'apparat et d'une mauvaise connaissance de la réalité de la chose), une armure de plaques en général et un harnois plain en particulier est moins difficile à porter qu'une cotte, voire un haubert, de mailles, car le poids pourtant supérieur est mieux réparti. Un chevalier pouvait ainsi prestement monter à cheval ou se relever s'il tombait (du moment que la douleur d'une blessure ne l'immobilisait pas). Parfois, on parle du harnois "plein" (ou plain), et le harnois peut être peint ou coloré par divers procédés, de façon à donner telle ou telle capacité visuelle mais aussi une certaine propriété de solidité ou de résistance. Le défaut du harnois se trouve sous les bras, et au niveau de la gorge, à la séparation entre le casque et le plastron. Les seules armes efficaces contre les harnois étaient la hallebarde, dont la pointe, à l'instar de la bardiche, permettait de transpercer l'aiselle du cavalier sans s'approcher et risquer un coup mortel de l'ennemi ou du cheval, et la miséricorde, sorte de couteau à lame courte et large (lame de 15 à 35 cm de long, pour 4 à 8 cm de large à sa base) qui permettait d'égorger l'ennemi mis à terre en passant le couteau dans le défaut de l'armure et en le faisant glisser sur l'arondit de l'armure, de façon à ouvrir littéralement la gorge, comme on ouvre une boite de conserve. Le harnois a été l'armure du XIIIe au XVIIe siècle, et fut la dernière, aussi.
Haubert : Un haubert est un type de robe masculine, ou, du point de vue de l'armement, c'est cette même robe réalisée dans un tissu de maille annulaire (voir Cotte de mailles annulaire et Cotte de mailles) et destiné à la protection corporelle. De par sa réalisation en maille annulaire, cet harnois est souple, contrairement à de nombreuse broignes et aux armures. Il n'est cependant pas exclut que quelques hauberts furent réalisé en maille jazeran (jaseran), cependant ce fut sans doute extrêmement rare.
Heaume : Le heaume est un casque de cavalerie emblématique de la chevalerie, protégeant toute la tête.
Salade : Une salade est un casque de forme ronde, porté du XVe siècle au XVIe siècle. Le mot vient du bas-latin caelum, qui signifie « ciel », « coupole », et qui a donné le vieil italien celata, francisé en salade. Il s'agit d'une évolution du « chapel de fer » qui eut lieu pendant la première moitié du XVe siècle (à ne pas confondre avec la barbute, parfois appelée « salade italienne », bien qu'elle soit essentiellement une variante du bassinet).
Tabar : Le tabar ou tabard est une sorte de toge que l'on revêtait au dessus de l'armure, à l'époque médiévale. Il servait autant à montrer sa fortune, en fonction de la matière qui le composait, que ses armoiries, brodées sur l'avant et l'arrière du tabar.
Boucliers :
Pavois : Le pavois est un grand bouclier de forme ovale ou quadrangulaire, porté par les fantassins et plus particulièrement les arbalétriers, au Moyen Âge. On voit apparaître cette arme défensive au XIVe siècle. À cette époque, l'arbalète avait une bonne portée de tir, mais était très longue à bander ; une minute au moins était nécessaire à un arbalétrier habile pour mettre la corde dans l'encoche et décrocher le carreau. Pendant ce temps, il restait exposé aux traits de l'ennemi. Un grand pavois qui pût couvrir le corps tout entier s'avérait donc nécessaire. Il ne faut pas confondre le pavois avec l'écu. L'écu était terminé en bas par une pointe, ce que nécessitait le combat à cheval. Le pavois, plus grand, couvrait tout le corps. Il mesurait habituellement un mètre de haut et quelquefois plus, sur une largeur de quarante à soixante centimètres. Il est profondément nervé suivant son axe longitudinal, afin de présenter plus de résistance aux chocs et de laisser un espace libre pour passer le bras au besoin, ou pour le fixer au moyen d'un pieu.
Targe : La targe est un petit bouclier qui se tenait à la main, ou dans des cas beaucoup plus rare, était directement fixé sur le canon d'avant bras gauche si le combattant porte une armure. Le diamètre de la targe est d'au maximun de 40 centimètre de diamètre et est constitué exclusivement de fer et non de bois. |
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