Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne


 
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 [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...

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MessageSujet: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyMer 20 Avr 2011 - 11:41

[Ceci est un RP fermé pour le plaisir des joueurs y participant. Si vous désirez y prendre part, pas de souci, il suffit d'en faire la demande. ]

Toujours à la recherche du "Tyran" Cerridween, la noiraude en avait conclus qu'"il" ne pouvait se trouver qu'à l'extérieur. Non, elle n'avait toujours pas imaginé une seule seconde que ce fut une personne puisqu'elle ne l'avait jamais rencontrée et que dans sa naïveté et son imagination un "Tyran" ne pouvait être qu'une bête monstrueuse. Pourquoi une "bête" gardant  les jardins se serait trouvée à l'intérieur de la forteresse, je vous le demande. La logique simple de la jeune femme fut qu'"elle" se trouvait dans un habitat naturel.

Je vous l'accorde, elle est naïve, pas toujours très futée mais quand même dotée de bonnes intentions et d'une obstination à toute épreuve frisant parfois la folie. Elle en profita pour aller flatter les flancs de sa jument Epona tout en lui murmurant des paroles d'apaisement à l'oreille. Celle-ci lui semblait en forme bien qu'un peu nerveuse dans son nouveau box. Un moment, elle pensa à la sortir pour la chevaucher un peu ce qui les détendrait toutes les deux et lui permettrait de réfléchir au calme. La noiraude secoua la tête, faire cela la détournerait de son objectif initial, elle ne pouvait se le permettre pour le moment.


Ne t'inquiète pas ma belle, je reviendrai et nous irons en promenade. Les alentours de la forteresse méritent que l'on si attarde de plus, cela nous permettra de nous repérer un peu.

Un dernier sourire à sa compagne de voyage, une derrière caresse et Vinou, perdue dans ses pensées, sortit des box pour reprendre ses recherches.
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Flaiche

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MessageSujet: Re: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyJeu 21 Avr 2011 - 14:33

[Alenours de Ryes]

Que fait un gardon lorsqu'il est à la forteresse ? Comme à son habitude, il s'entraine, incapable qu'il est de rester inoccupé dès qu'il franchit les murs de l'imposante bâtisse qui est pour lui comme une seconde demeure. Infirmerie, salle d'arme, champs d'entrainement, taverne, le gardon ne cesse de mettre ses connaissances et son corps à rude épreuve, la plus plaisante de ses activités restant bien entendu la taverne.
Au beau milieu des grandes plaines de Ryes donc, le cavalier profite de la douce chaleur de la journée pour parfaire ses capacités de monte, et comme à son habitude, ce n'est pas des plus reluisant. Avec les années, de l'assurance a été gagnée, à n'en point douter, mais dès lors qu'il s'agit de faire autre chose que de rester bien en place sur sa monture, l'exercice devient très rapidement bien plus périlleux pour le gardon. Il faut dire que cela n'a jamais été son élément, et la combinaison rembourrée qu'il s'est confectionné exprès pour ce genre d'entrainement prouve à quel point chutes et autres dénouements plus ou moins violents sont monnaie courante, à tel point que pour sa propre sécurité, le gardon a préféré prendre les devants. Mieux vaut prévenir que guérir, comme il dirait lui même à ses patients de l'infirmerie. Un gardon à cheval s'essayant aux cabrioles, et cela devenait tout de suite mieux vaut prévenir que mourir, le cavalier étant aussi à l'aise à dos de cheval qu'une grenouille sur un radiateur, même si, on en conviendra, les radiateurs n'existaient pas encore à cette époque.
Ce fut donc un roux caparaçonné ressemblant à s'y méprendre au bonhomme michelin, même si lui aussi est largement anachronique, qui revint, terreux et fourbu, aux écuries pour laisser sa monture prendre un repos bien mérité, ce qu'il comptait bien appliquer à sa propre personne par la même occasion.
Croisement de noireaude à l'entrée des écuries, lui entrant à l'instant même ou elle en sort, signe de tête de circonstance pour la saluer, un brin gêné par son accoutrement ridicule tant que par les traces de terre et d'herbe qui ornent en de multiples endroits sa combinaison improvisée, faisant étalage de ses grandes compétences en attrapage de sol à dos de cheval. Gardon qui libère son foulard, laissant enfin aller sa longue chevelure rousse qu'il n'aime pas sentir compressée mais qu'il a préféré pour cette fois mettre à l'abri afin de l'épargner de tous les résidus dont il avait malgré lui joliment décoré sa tenue d'entrainement.
Mouvements de tête léger, style parce qu'il le vaut bien, pour permettre à ceux ci de reprendre leur place initiale, faisant virevolter pendant un court instant ses boucles de feu avant de quitter la lumière du jour pour l'environnement plus sombre de l'écurie.
Le temps de s'occuper de sa monture, panser, étriller, donner de l'eau et du foin, quelques morceaux de légumes tirés des fontes comme récompense pour avoir suivit l'entrainement sans broncher, et voilà le gardon qui commence à tenter un décarapaçonnage, n'ayant pas prit le temps de le faire avant de prendre soin d'Ebene. Une impression étrange d'être observé le gagna, mais il n'en fit pas cas et ne chercha pas à savoir si c'était réellement le cas, tout occupé qu'il était à tenter de défaire les attaches de son costume improvisé, ceux ci lui donnant quelques soucis.
C'était malheureusement pour lui sans compter sur un événement des plus désagréable qui allait grandement lui compliquer la tâche déjà rendue bien difficile par la terre et la sueur, dont l'humidité avait rendu les nœuds plus difficiles a défaire.
Car bien entendu, le gardon étant tout à ce qu'il fait lors de ses entrainements divers, il n'était pas question de s'interrompre pour une histoire de besoins personnels, ceux ci pouvant attendre, il devait savoir dominer son propre corps pour faire taire ce genre de nécessités primaires jusqu'au moment où il aurait décidé d'en prendre le temps. Mais voila, à trop vouloir tirer sur la corde, il arrivait que celle ci menace de lâcher, et son envie jusqu'alors contenue, venait maintenant se rappeler à son bon souvenir bien plus fort qu'il ne l'aurait voulu. Toujours engoncé dans ses rembourrages de fortune, tentant vainement de défaire les ficelles qui le retenait, le cavalier était de plus en plus agacé, le besoin toujours plus pressant et cette constante impression d'avoir un regard posé sur lui n'arrangeant rien, bien au contraire.
Gardon qui se déguise en poisson rouge, recommençant à ruisseler de sueur sous l'effort conjoint de se retenir et de retirer cette fichue s...de p…. de combinaison de m....! (Par égard pour le lecteur, j'éviterais ici de retranscrire les paroles du cavalier, celles ci desservant le langage habituellement posé et méticuleusement choisit du gardon, et n'ayant de plus strictement aucun intérêt du point de vue du RP. Cela dit avec un brin d'imagination, je ne doute pas que vous saurez traduire.)
La patience et la résistance du gardon menaçant de dépasser ses limites, celui ci tire sa dague pour sectionner les ficelles, laissant tomber sa carapace au sol avec soulagement, ne perdant pas une seconde pour courir à l'extérieur de l'écurie afin de trouver un endroit à l'abri des regards pour enfin pouvoir se soulager.
Il fut cependant arrêté net dans sa course en découvrant le pourquoi de son impression d'être observé. La personne croisée à l'entrée était toujours la, exactement à la même place, le lorgnant d'un air étrange. Flaiche lui fit un sourire rapide, tentant de prendre sur lui pour n'avoir l'air de rien, tout en balayant les environs du regard à la recherche de son petit coin tranquille.
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MessageSujet: Re: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyVen 13 Mai 2011 - 4:36

[Désolée LJD Flaiche pour le temps de réponse. LJD Vinou]

Derrière son sourire, la noiraude avait une fâcheuse tendance à la mélancolie et à l’abandon. Dans ces moments-là, elle perdait la notion du temps et de l’espace, tout ce qui l’entourait n’était plus que des ombres fugaces autour d’elle. Les personnes, les lieux, les objets ne représentaient plus grand-chose de réel à ses yeux, elle plongeait dans un monde qui lui appartenait, un monde cotonneux qui l’entourait, un monde qui lui permettait d’effacer ce qu’elle avait vu sur certains champs de batailles, un monde qui lui permettait d’oublier les douleurs lancinantes provoquées par certaines cicatrices, un monde loin de celui dans lequel elle vivait.

Dans ces moments-là son visage souvent jugé froid et distant se détendait, parfois même il s’allumait d’une certaine quiétude. Son regard azuré se voilait, signe qu’elle était perdue dans ses pensées, perdues dans les méandres de sa mémoire qu’à certains moments elle aurait aimé défaillante. Oh … celle-ci était loin de l’être, tout comme la jeune femme était loin d’être atteinte d’aliénation. Seulement, dans ces moments-là, elle désirait ardemment ne plus être qu’elle, Vinou, simple habitante d’un petit village au sud du Royaume, la mère aimante de quatre enfants qu’elle chérissait plus que tout, ne plus être la conseillère comtale, l’ex-Capitaine, l’ex-soldat, l’ex-maire, la veuve de son mari, la veuve de son fiancé, la veuve du père de ses enfants,… laisser tout cela de côté pour ne plus être qu’une femme comme beaucoup d’autres. Un peu comme si elle pouvait tout recommencer à zéro, disparaître, tout oublier et renaitre. Or cela lui était impossible, elle ne pouvait laisser ses enfants derrière elle, sa cousine, son compagnon, sa gouvernante … Non cela elle ne le pouvait pas.

Un bruit la tira de ce monde qui n’existait pas pour la ramener au monde réel et au but de sa visite en ces lieux. Elle devait trouver le « Tyran » Cerridween. Manifestement, « il » n’était pas ici au haras, elle devait « le » chercher ailleurs dans la forteresse, elle sortit des écuries comme elle y était entrée, silencieusement. Machinalement, elle tourna la tête en direction du bruit et fut surprise de voir un chevalier portant un tel accoutrement. Il avait l’air de porter … un rembourrage … oui c’était bien cela, un rembourrage. La jeune femme qui savait monter à cheval presque avant d’avoir su marcher le regarda avec curiosité tout en se demandant comme il pouvait tenir sous un tel accoutrement par une telle chaleur. Elle lui rendit son signe de la tête en guise de salut.

N’ayant plus rien d’autre à faire dans ces lieux, elle allait définitivement les quitter lorsque … son regard fut attiré par la chevelure de l’homme… un rouquin … pas n’importe quel roux, non, un roux flamboyant, portant une longue chevelure, qui remise en place bouclait de surcroit. Vous connaissez la fascination que les rouquins font naitre chez la noiraude ? Non ? Ben, moi je peux vous le dire, c’est une fascination presque hypnotique. Elle serait capable de les suivre n’importe où dans n’importe qu’elle situation rien que pour pouvoir regarder chatoyer leurs chevelures au gré des lumières. Ce qu’elle fit bien évidemment tout en le regardant se débattre avec son habit de fortune qui semblait plus le déranger qu’autre chose. N’allez pas vous méprendre, tout ce qui intéresse la noiraude est la chevelure … pour le moment …

Oups … elle venait d’être repérée, l’homme eut la courtoisie de lui sourire, sourire auquel elle répondit tout en ne lâchant pas de ses prunelles la crinière de feu qui la captivait. Il semblait chercher un endroit des yeux, elle ne pouvait pas le laisser disparaître comme cela, surtout qu’une impression de « déjà vu » s’insinuait dans son esprit. Vinou lâcha la première chose qui lui vint à l’esprit.


Je cherche un « Tyran », vous savez où je peux le trouver ?
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MessageSujet: Re: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyMar 7 Juin 2011 - 16:08

( Désolé à mon tour pour l'attente^^)

Une forêt, un bois, des taillis, un bosquet, un buisson, ou même un foutu piquet de pâture, mais il fallait quelque chose au gardon, à l'abri des regards pour se soulager rapidement. Pas qu'il était pudique, ça non, il ne l'était pas le moins du monde, mais quand même, il ne tenait pas à être indécent dans un lieux comme celui dans lequel il se trouvait. La présence de sa voisine, qui continuait apparemment à le fixer étrangement compliquait encore les choses. Mais le regardait elle vraiment ? Elle semblait absorber par quelque chose, et le gardon en venait à se demander si il n'avait pas une bête, insecte ou il ne savait quoi, dans sa chevelure légèrement en bataille. Ne souhaitant pas mettre mal à l'aise celle ci par une question même anodine sur son insistance à l'observer, il fit comme si il ne s'en rendait pas compte, tentant de se concentrer sur sa propre recherche avant qu'il ne soit trop tard. Faisant quelques pas pour s'éloigner un peu, il fut arrêté par une question de celle qui le fixait jusqu'alors et qui avait semblait il décidé finalement de sortir de son mutisme scrutateur pour quérir quelques informations.

Je cherche un « Tyran », vous savez où je peux le trouver ?

Arrêt brusque du cavalier, un membre de la Licorne se devait d'aider les autres, il n'allait donc pas faire défaut à ce principe et se retourna, glissant un petit sourire amusé dans la conversation, présageant quelques idioties à n'en point douter. Un gardon reste un gardon après tout.

Chanceuse que vous êtes. Nous sommes ici à Ryes, en Normandie, vous n'ignorez donc surement pas que la Bretagne est proche. Je vous conseillerais de chercher dans cette direction, Il doit bien y avoir la bas deux ou trois tyrans provisoirement inactifs qui consentiraient à vous céder quelques parcelles de leur temps, moyennant bien sur quelques centaines d'écus ou quelques faveurs payables en nature, ce sont des tyrans ET des bretons, ne l'oublions pas.

Visage fermé et sérieux de circonstance, puis sourire qui se redessine sur le visage du Gardon après quelques instants d'observation, s'imaginant ce que pouvait bien penser la dame de cette réponse aussi absurde que sérieuse en apparence.

Si par contre c'est la tyrannique licorneuse que vous cherchez, réciter un chapelet de prière à priori serait du meilleur effet. Pas pour elle les prières hein, pour vous. L'aide du très haut ne sera jamais de trop dans pareille aventure.

Le lecteur avisé aura sans aucun doute remarqué que bizarrement, l'envie pressante du gardon semblait s'être miraculeusement envolée. Ce qui n'était pas faux, rien ne prenait jamais le pas sur une possibilité de s'amuser un peu, et foi de gardon, quand celui ci se lançait dans les boutades et autres calembours, il en était difficile de l'en détourner tant qu'il n'en avait pas eu son compte. Conscient pourtant qu'une rencontre importante attendait son interlocutrice, il ne tarda pas à redevenir sérieux, d'autant qe repousser l'inévitable ne le faisait jamais totalement disparaitre.

Plus sérieusement, le chevalier Cerridween, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, doit se trouver dans l'enceinte de la forteresse. Je vous conseille la salle d'arme en premier lieu, elle y torture souvent les nouveaux venus. Sinon demander une fois la bas, je suis sur que quelqu'un saura vous dire ou elle se trouve.
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MessageSujet: Re: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyLun 27 Juin 2011 - 21:03

Il était beau, il était blond, il sentait bon le sable chaud, il … stop, on arrête les délires … Il sentait la sueur, pas le sable chaud. Il était roux, pas blond. Il était m… bon d’accord, il était beau, ça je veux bien le laisser. Il venait de dire quoi là ? Normandie ? Bretagne ? Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que l’esprit fantaisiste de la noiraude se mette en action.

Peut-être aurait-elle la chance de rencontrer des fées blanches ? Bon, une seule serait déjà un petit miracle en soit mais plusieurs … Oui, la noiraude imaginait déjà pouvoir les observer dansant et batifolant autour d’une étendue d’eau, à l’entrée d’une grotte ou autour d’un très vieil arbre. Elles ne les voyaient pas comme des pleureuses se lamentant sur leur sort mais bien comme des nourrisseuses pour les promeneurs égarés, les prévenant des dangers ou les guidant sur le bon chemin.

Qui dit fées blanches dit aussi piterne qu’elle voyait comme un petit animal d’une grande beauté et d’une blancheur presque irréelle. Elle avait entendu que celles-ci n’étaient pas menaçantes, qu’elles ne représentaient pas un danger pour les hommes. Le simple fait de les voir lui suffirait, elle ne demandait pas plus. Un animal ne devait pas forcément se trouver dans un élevage, la nature étant son endroit de vie, l’homme se devait de l’y laisser. Pourquoi le chasser pour sa fourrure soi-disant magnifique ? Cela ne servait pas à grand-chose selon elle.


Il faut aller voir la forêt ! Nous ne pouvons pas ne pas y aller.

Spontanément, elle avait utilisé le « nous ». A aucun moment elle n’avait imaginé que le cavalier qu’elle venait de rencontrer ne l’accompagnerait pas, tout comme elle ne s’était pas aperçue qu’il était facétieux et que son commentaire n’était pour lui que quelques idioties. Lui manifestement ne connaissait pas bien la jeune femme qui partait aussi rapidement dans ses délires fantaisistes qu’elle pouvait se montrer sérieuse et concentrée au combat, coriaces et acharnée lors de certaines transactions ou pendant des affaires délicates.

Avant de s’engager dans cette aventure, Vinou scruta le sol de ses azures, s’aidant de ses bottes pour le fouiller. Un sourire naquit sur ses lèvres lorsqu’elle trouva ce qu’elle cherchait. Deux pierres, allongées, légèrement pointues, formant une espèce de tube. Elle murmura, tout en glissant une dans les plis de sa houppelande
« Pierre, pierre, garde-moi du tonnerre » lui fourrant l’autre dans les mains.

Il ne lui restait plus qu’une chose à faire ou plutôt à psalmodier presque aussi religieusement qu’elle le faisait pour ses prières au Très Haut.

Sainte Barbe, sainte Fleur,
A la croix de mon Sauveur,
Quand le tonnerre grondera,
Sainte Barbe nous gardera ;
Par la vertu de cette pierre,
Que nous soyons gardés du tonnerre,
Que nous soyons gardés des dangers,
Que cette forêt pourrait représenter.


Que voulez-vous ? La noiraude est faite de dualités, elle croit profondément au Tout Puissant et en ses biens-faits mais elle croit aussi en la magie des fées et en leur protection. Qui n’a jamais eu un jour l’envie de croire en leur existence ? Ne serait-ce qu’une seule fois …

Hein ? Il lui avait parlé de quoi ensuite ? D’un « Tyran » qu’elle devait rencontrer ? Mais elle avait autre chose faire, là tout de suite, maintenant. Elle devait partir à la recherche des fées blanches. Puis quelle idée de chercher un « Tyran » dans la Forteresse alors que ses alentours laissent présager des rencontres toutes aussi palpitantes si ce n’est plus ? Oh … le « Tyran » recherché était un « elle » et non un « il » … Cela ne changerait pas grand-chose en fait que ce soit une femme et non un homme. Si le « Tyran » voulait la rencontrer, « elle » pouvait aussi se déplacer. Si elle l’avait dérangé en jardinant un peu, « elle » le lui aurait certainement fait savoir d’une façon ou d’une autre.


Le Chevalier Cerridween vous dites ? Oui, c’est peut-être elle que je dois voir. Je ne sais pas, ça peut attendre, je crois. Alors vous venez ?

Elle se retourna à moitié, oublié la fascination pour sa chevelure, du moins pour le moment, elle avait envie de lui prendre la main pour le faire bouger, de l’entrainer avec elle dans son aventure. Elle lui fit un large sourire qui illumina ses yeux et lança le plus naturellement du monde.

Au fait, je suis Vinou, nouvelle femme d’armes de la Licorne.
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MessageSujet: Re: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyLun 22 Aoû 2011 - 9:19

Wouaow !

Si il n'y avait qu'un seul mot à dire, ce serait sans conteste celui ci. Comment pouvait on passer ainsi d'un sujet aussi sérieux à un autre qui lui semblait si futile ? D'un rendez vous aussi important, à une activité aussi accessoire ? Visiter la forêt était sans nul doute une activité fort sympathique, lui même aimait à se promener parmi les géants verts, humer les senteurs de mousses et de champignons, l'atmosphère humide et les craquements caractéristiques sous les pas, mais ce n'était pas à coup sur qu'une activité secondaire qu'il pratiquait lorsqu'il en trouvait le temps, c'est à dire rarement en l'enceinte de la forteresse. La jeune femme d'arme avait elle seulement la moindre idée de ce qui l'attendait dans la forteresse, ou prenait elle cela comme un jeu, comme une voie que l'on choisit comme l'on choisissait un champ ou une échoppe, et qu'il était après tout facile d'en changer ou de faire passer celle ci bien après les désirs personnels de chacun ? Le cavalier l'ignorait, il se passa donc d'émettre le moindre jugement. Il ne la connaissait pas est était par conséquent loin d'imaginer ce qui pouvait bien lui passer par la tête. D'ailleurs, elle pouvait très bien être en train de lui jouer un mauvais tour, tout comme il l'aurait fait lui même. Ses moqueries sans méchancetés avaient elles eu pour effet de faire partir son interlocutrice sur la même voie, ou était elle réellement des plus sérieuses dans son désir de voir la forêt ?

Bah ! Après tout, si elle avait un entretien prévu avec le chevalier de Vergy, un jour et une heure précise aurait surement été définie, et la dame n'aurait alors surement pas perdu son temps à se promener dans les bois si un tel rendez vous l'attendait. De plus, elle avait dit être une nouvelle femme d'arme, son sort avait don déjà été décidée, il n'était déjà donc plus question d'entretien d'entrée ou autre formalité nécessaire à l’acceptation de celle ci au sein de l'ordre. Léger sourire du gardon, voila qui promettait un amusant déroulement. Il suivrait donc la toute nouvelle femme d'arme à travers les arbres, il trouverait bien la bas quelques minutes pour s'éclipser et soulager son besoin pressant à l'abri des regards, et pourrait alors se faire une idée plus précise du véritable caractère qui se cachait sous des apparences un brin mystérieuses. D'autres l'auraient sans doute déjà prit pour une folle, mais le roux n'était pas de ceux ci, n'aimant point juger sans connaitre, et n'aimant pas juger du tout d'ailleurs. De plus, il était de ceux qui aiment la différence, l'excentricité tant que celle ci garde une mesure raisonnable. Un grain de folie n'avait jamais tué personne, lui même en était pourvu et pouvait pour son amusement se faire passer pour tout ce qui lui venait à l'esprit, se fichant bien de choquer les plus pudibonds autant que des jugements peu flatteur que l'on pouvait avoir de lui. Après tout,ceux qui le jugeait sans le connaitre, ceux qui pensait avoir cerné le personnage après quelques rares apparitions étaient bien loin de le connaitre vraiment, et il ne valaient donc pas la peine que le rouquin s'intéresse à ce qu'ils pouvaient bien penser de lui avant qu'ils ne le connaissent véritablement.

Quelque chose titillait cependant le gardon, un élément dont il aurait sans doute du se souvenir, mais que sa mémoire de gardon gardait précieusement caché. Avait il déjà croisé la dame en question ? A priori, il pensait que non, car si lui ne parvenait pas à s'en souvenir, il était de même pour elle, et donc, cela limitait grandement les chances. Soit, il verrait bien par la suite, offrit le bras à sa compagne de promenade, ponctuant cette offre d'un léger sourire, en ajoutant:

Enchanté soeur Vinou, pour ma part, je suis Flaiche, cavalier de ce même ordre entre autre chose. Gardons nous cependant de présentations trop hâtives, nous auront tout temps de converser allègrement sous la voute fraiche des arbres. Alors allons y.
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MessageSujet: Re: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyMer 21 Sep 2011 - 18:04

Un Rouquin, la nature, que pouvait-elle rêver de mieux ? Pas grand-chose si ce n’est une promenade au bras du Rouquin dans la nature et voilà qu’il lui proposait son bras ! Merveilleuse ! La vie n’était-elle pas on ne peut plus merveilleuse à cet instant ? Si, si, pour la noiraude, je vous jure qu’elle l’est ! Oublié son histoire de « Tyran », oublié ce qu’elle avait à faire à la Forteresse, la première pouvant attendre puisqu’elle n’était pas prévenue, la seconde serait encore là quand elle reviendrait, ce n’était pas comme si elle allait s’effondrer en une après-midi.

Sœur Vinou ? Elle n’avait pas de frère à sa connaissance, ‘fin plus de frère. Oh … frères et sœurs d’Ordre… La jeune femme avait encore beaucoup de mal à se faire à la façon dont tous avaient de donner du « frère » et de la « sœur » à tout le monde, elle aimait bien son statut de fille unique elle. Si ça pouvait leur faire plaisir de l’appeler ainsi, pourquoi le leur refuserait-elle ? De nature accommodante quand elle le voulait bien, pas toujours non plus hein, elle n’allait pas faire la révolution pour si peu.


Je suis contente que tu viennes avec moi. On peut se tutoyer ou ça ne se fait pas ?

Ben oui, les convenances, l’étiquette, le blabla qui entoure tout ça, elle n’a pas l’habitude la noiraude. Faut dire qu’elle ne fait pas grand-chose pour non plus et que ça ne la dérange pas outre mesure. De toute façon, si sa façon de parler ne convient pas, il suffit de le lui dire et elle fait attention.

Dis ? Tu sais si on a déjà vu une dame en blanc dans le coin ?

Non, elle n’avait pas dit « Dame Blanche » mais bien « Dame en blanc ». Elle s’était retournée vers lui, l’observant avec de plus en plus d’attention. Le soleil avait décidé de montrer le bout de son nez et en profitait pour jouer dans la chevelure du chevalier. Vinou était repartie dans sa contemplation hypnotique. Si elle continuait, pour sûr qu’il allait la prendre pour une niaise ou pire pour une folle mais pas grave, elle en a l’habitude. Se ressaisissant, elle secoua la tête.

Tu irais par où toi ? Tu connais le coin, non ?
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MessageSujet: Re: [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ...   [ARCHIVE] Une noiraude, un gardon, plusieurs possibilités ... EmptyMar 1 Nov 2011 - 23:06

Décidément, la tournure que prenait les événements s'évertuait à laisser Flaiche dans l'étonnement qui, bien que léger, avait pour effet de beaucoup l'amuser. Il n'aimait pas la routine du quotidien et ne s'y pliait de bonne grâce que quand il savait qu'une partie au moins de sa journée n'était pas déjà prévue et serait susceptible d'amener quelques imprévus. Ces derniers semblaient s'accumuler les uns après les autres au plus grand plaisir du gardon, tant il aimait la liberté totale qu'il ressentait dans ces moments ou il n'en faisait qu'a sa tête et laissait les événements arriver d'eux même plutôt que de les provoquer par un programme strict.

L'humeur du gardon était donc des plus joviale, souriant a sa compagne de promenade avant de lui répondre.

On ne peut pas se tutoyer......on le doit ! C'est une pratique que j'aime bien à la Licorne, ici tout le monde se tutoie, et ce n'est pas plus mal. Quel que soit ta condition, ton rang de noblesse, ici cela ne compte pas. On est tous frères et sœurs et on agit comme tel. Cela n'empêche pas le respect entre nous, et qu'un manquement en ce sens soit sévèrement puni. Crois moi, les idées de corvées désagréables ne manquent pas pour calmer les esprits bouillonnants, alors mieux vaut réfléchir à ses paroles si tu sens la colère monter.

Pour une dame en blanc....sûrement plus à Ryes même, près de l'église du village. On voit rarement des mariées se promener avec leur robes en forêt et encore moins près du haras. C'est que c'est salissant hein !


Bah quoi ? A part des mariées, le gardon ignorait quelle type de femme pourrait avec une tenue blanche, être assez particulière pour qu'on la remarque et s'en souvienne. Et i en plus celles ci étaient censées se promener à la lisière du bois....le manque de réponse cohérente avec donc amener la plaisanterie. Si le sujet nécessitait plus de précision, nulle doute que la femme d'arme y viendrait d'elle même.

Connaître le coin, oui. Pour sur, depuis quelques années que je me promène dans les alentours de la forteresse, je commence à bien connaître le coin, même si mon sens de l'orientation assez approximatif me fait encore parfois défaut quelques fois. Pour la direction....ça dépend, si tu espères trouver des dames en blanc, il faut rebrousser chemin. Si par contre tu veux te promener sans chercher quelque chose en particulier, on peut aller droit devant, cela importe peu, la forêt recèle plein de mystère à découvrir pour peu qu'on en prenne le temps.
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