L'atelier où qu'on bosse le truc qui vient des arbres

Akane continua de raboter les copeaux tombèrent en masse sur le sol... Elle reçu un baiser sur le front... Alcalnn ! Elle releva la tête et entendit sa question et ne put s'empêcher de répondre

Et bien c'est un nouvel exercice obligatoire pour les Hommes d'Armes et les ecuyers, et qui a pour but de construire un haras !

Elle se remit à sa tâche car il fallait avancer... Elle aurait à loisir de croiser son ami en ces murs pour discuter avec lui...

Revenu du poste de garde tardivement, Stannis avait manqué la fin du déjeûner... La seule chose qui lui semblait pire que scier des troncs à longueur de journée était de scier des troncs à longueur de journée, mais le ventre vide. Et pourtant, il sciait, sciait, et sciait... La sueur coulait le long de son dos, dans le cou, et finalement alors qu'il ne l'espérait plus vint le moment de la première pause. Jetant alors un coup d'oeil à l'empilement des planches, qui ne laissaient plus de place pour entreposer les troncs, il fit une remarque à ses compagnons:

Je pense que nous devrions pouvoir charger tout ceci dans le chariot et le descendre au chantier... D'ailleurs, à la réflexion, nous ne serions sans doute pas plus mal à travailler sur place, et on y gagnerait du temps au lieu de devoir monter les troncs ici et de descendre les planches... Je pense que pour les grosses pièces, on pourrait descendre l'atelier auprès du chantier, non?

En fait, il s'en moquait, mais la discussion allait sans doute prendre un certain temps, ce qui lui permettrait d'avaler un morceau de ce qu'il restait du repas, sans quoi il doutait de pouvoir finir la journée.

Zalina poussa la porte de l'atelier et dut attendre quelques secondes que ses yeux s'habituent à l'obscurité. Ceux qui y étaient ne semblaient pas s'être aperçus que le soleil se couchait et qu'il commençait à faire sombre dans la pièce.
Elle arriva tout juste pour entendre la dernière idée de Stannis.

Bonne idée Stannis mais nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, la journée est finie ! Enfin pour le travail aux ateliers.
Le Haut Conseil demande tous les intronisés à la Grande Salle du Chapitre. Il ne vaut mieux pas tarder ou çà va chauffer.
Pour ceux qui sont visiteurs et Hommes d'Armes, vous pouvez aller en taverne. Kékidi a dut préparer un bon diner et il y a de quoi vous désaltérer. On se retrouve là bas après la réunion.
Nous pourrons discuter autour d'une bonne table des avancées, de l'organisation de demain et échanger les idées.
En attendant, hop hop hop ! Au Chapitre pour les personnes autorisés à y aller.

Zalina frappa dans ses mains pour faire presser un peu plus les travailleurs et repartit aussi vite. Il fallait qu'elle passe rapidement au dortoir avant d'aller au Chapitre. Un minimum de toilette s'imposait avant de se présenter devant son Maistre-Grand Maistre.

Invité

Erik et Zegaut scière pendant tout le reste de l'après-midi, les deux hommes suèrent fortement par chance, ils arrivèrent à bout du premier demi-tronc.

Ah! Enfin! Au suivant maintenant! Mais buvons un peu d'eau avant.

Zegaut prit sa gourde et but uen bonne grogée d'eau pour se désaltéré, il frotta la sueur sur son front d'un revers du bras et ensuite, Erik et lui mirent le deuxième demi-tronc en hauteur pour s'y attaquer. Ils scièrent encore pendant une bonne heure. Quand le demi-tronc céda, Zalina annonça la fin de la journée de travail. Il avait deux ou trois cloches sur les mains mais rien de grave, il apporterai des gants demain.

Il but ce qui lui restait d'eau, remercia Erik pour son aide et partie ensuite en direction du dortoir des écuyer pour se rafraichir et mettre une tenue plus conforme pour aller à la salle des chapitre...

Invité

La porte s'ouvrit et un jaillissement de lumière se fit dans l'atelier.
Scarbo redressa la tête, remonta ses lunettes qui glissaient sur son nez humide de sueur, elle n'y voyait rien; c'est à la voix qu'elle reconnut la maîtresse du chantier.

Fin de la journée.....
Retourner à la salle du chapitre.....
Grand Maître.....

Scarbo déglutit, il fallait être un minimum présentable.

"Bien, de toutes façons j'ai fait des chevilles en suffisance. Et de toutes tailles ! héhé...Mes soeurs et frères, on se retrouve là-bas dans ce cas. "

Elle partit les cheveux en bataille, les mains abîmées par le long travail, respirant à plein poumons l'air frais.

Invité

-euh c'est obligatoire? fit l'escuyer qui se demandait si il aurait pas eut mieux fait de passer son chemin...

Finalement il fut soulager de savoir qu'il lui fallait aller en salle du chapitre et il suivit la petite troupe...

Invité

Quand La Pitchoune arriva à l'atelier ce matin là, elle s'aperçut qu'elle avait devancé ses frères et soeur.
Nul n'était encore arrivé pour transporter l'atelier plus près du chantier comme l'avait ordonné la Petite Peste.
Elle se demanda où étaient passés Erik, Scarbo et Stanis, mais la matinée était déjà bien avancée
et elle choisit de se mettre immédiatment à l'oeuvre afin de ne pas retarder le chantier.

Contrairement à ce qu'elle avait craint, elle s'était réveillée en pleine forme.
Tous ses muscles détendus pas une bonne nuit de repos ne demandaient qu'à se mettre en action.
Ce qu'elle fit.

Elle commença par enfiler ses gants , puis elle avisa plusieurs caisses dans un coin de l'atelier
et après les avoir ouvertes vit qu'elles étaient vides.
Elle les porta au milieu de l'atelier et commença à placer les rabots dans la première.
Ensuite ellef fit de même pour les scies qu'elle enferma dans la deuxième caisse. Elle choisit une caisse plus petite pour y caser les emporte-pièces et les chevilles déjà taillées. Lorsqu'elle eut rangé tous les outils
qui lui sentaient nécessaires à le bonne marche du chantier,
elle chargea toutes les planches déjà prêtes à la pose dans un chariot qui attendait à l'arrière de l'atelier.
Puis elle commença à charger les caisses dans le chariot.
Quand elle eut terminé, elle était en nage. Elle se saisit de sa gourde et but à longues lampées.

Invité

Elle arriva essoufflée, mal coiffée, la tête encore douloureuse, consciente d’un retard trop long.

L’atelier n’avait pas bougé, il était même déserté…c’est alors qu’elle vit Bulle en sueur, buvant à sa gourde.

« Hum…..je crois que nous sommes attendues avec impatience au haras, prenons tout ce que nous pouvons et rejoignons les autres. »

Scarbo s’activa à amasser tout le matériel et même plus qu’il n’en fallait, elle vérifia qu’elle avait bien tous ses outils.

Enfin prêtes, les deux jeunes femmes partirent rejoindrent l’autre équipe.

Invité

- Bonjour ! Oui nous pouvons y aller j'ai déjà tout préparé j'attendais juste un peu d'aide
pour porter tout le matériel sur le chantier du haras
Je t'avoue que je commençais à trouver le temps long !

Poussant le chariot, elles prirent le chemin du haras en construction.

Invité

Zegaut se rendit à l'atelier pour se mettre au travail mais il le trouva desert, il se rappela qu'il devait se rendre au haras même, ild étalla à toute vitesse, consient qu'il était surement en retard

Invité

Entre la mise en place de quelques piquets, avec l'aide de Caturix et un peu dans l'urgence, et le départ à la chasse, Erik avait tout juste eu le temps d'accrocher un petit mot à sa Pitchoune sur l'un des cotés de l'établi qu'ils auraient déjà dû transporter depuis pas mal de temps vers les écuries en cours de construction :

Citation :: Fufu, je dois te laisser seule ces quelques prochains jours... je suis engagé avec deux de mes frères, dans une chasse au cerf. Je suis certain que tu trouveras quelqu'un pour te preter main forte !

Bon courage à toi la pitchoune,
Erik

Jetant coup d'oeil rapide dans l'atelier, il comprit qu'une partie du matériel devait déjà être sur place et songea que la petiote n'avait pas perdu trop de temps. Cependant, l'établi était massif et il esperait que la jeune bourguignonne trouverait assez de bras pour l'aider...

Invité

Joey aprés etre arrivé en debut de soirée et aprés avoir deposé sa besace au dortoir arriva a l'atelier.Il marchait dans le froid de la nuit tombante et arriva a proximité des ateliers. Une lueur s'echapper d'une des lucarnes . Joey en deduisa que quelqu'un y etais present se dirrigea de bon pa vers la porte.L'homme au cheveux brun et au mantel poussiereux aprés plusieur semaine de mobilisation en Bourogne penetra dans l'atelier , ou plustot la charpenterie.Joey charpentier de profession pensant que sa presence pourrait etre plus utile ici que fourneau d'une forge.
Il regarda autour de lui , dejas bon nombre d'homme et de femme etais present. Il n'en connaissait aucune du faite de son absence et des quelque missions qu'ont lui avait fourni l'eloignant un peu plus de Ryes.

Se frottent les mains comme pour les rechauffer il se prensenta...

Bonsoir , je suis l'Homme d'Arme Joey , je fut absent ces derniers temps , mais me voila prets à se mettre au boulot. Une fois cette breve presentation faite joey sourit puis se renseigna t demanda la ou il pourrait etre utile.

Heu...que puije faire ? Je suis charpentier de metier , le bois sa me connait je peut faire tous ce que vous souhaité , annonça t-il d'une voix calme mais sur. Puis regardant l'assemblé il attendait réponse...

Alfgard poussa enfin la lourde porte de l’ébénisterie. Cette dernière n’avait pas dû être ouverte depuis un long temps car elle protesta derechef en grinçant de tous ses gonds, sans pour autant obtempérer. Pas du tout impressionnée par cet accueil peu amène, l’’épaule collée contre le bois épais, la rouquine dut peser de tout son poids pour qu’enfin il céda.
- Je suis donc être la première arrivée pensa-t- elle en pénétrant dans la pièce. Elle passa soudain une main sur son visage et le débarrassa vivement d’une toile d’araignée. - Et je dois donc attendre avant de faire la connaissance d’Argaël. Soit…
Son regard fit rapidement l’inventaire de l’ébénisterie : des planches, des copeaux, des outils qui traînaient ça et là, un bric- à -brac dont il fallait s’occuper au plus vite. Elle n’était pas une spécialiste, n’avait jamais été charpentier mais Rems avait eu une échoppe autrefois et elle traînait souvent là, aidant comme elle pouvait. Soudain, elle fut prise d'une quinte de toux :
-Par les pharettes de Thor, c’est irrespirable icelieu ! Alors que l’odeur du bois chatouille si agréablement la narine, on ne respire ici qu’une poussière puante et fermentée !
Tout en râlant, elle se servit de la torche qu’elle venait d’allumer pour enflammer ses consoeurs. Quelques unes lui donnèrent du fil à retordre, étonnées qu’on s’intéressa à elles après si longtemps. Alfgard en déduisit que l’humidité devait en être la cause. Un bon coup de propre lui permettrait de juger de tout ceci. Elle repoussa la porte de façon à ce qu’elle reste grande ouverte et entreprit de ranger et de nettoyer en attendant les consignes d’Argaël.

Alfgard termina son tour de la pièce non sans une certaine satisfaction. Elle avait réussi à bouter la poussière hors du lieu et tout était bien rangé : les planches diverses : ais, sapines, bardeaux et autres bouts de toutes tailles et formes, par essence de bois. Chêne, châtaigner, sapin et hêtre principalement. Elle avait même déniché sous un amas de bois des douelles – ou était-ce « douves » qu’il fallait les nommer ? Alfgard soupira, attrapa rageusement une mèche de cheveux qu’elle tortilla autour de son majeur et entreprit de se concentrer : « Par les pharettes de Thor, ça sert à fabriquer des tonneaux… Mais qu’a dit Rems ? douve ? douelle ? Les deux ? « Elle grogna, fâchée d’avoir parfois la cervelle ouverte à tous les vents. Puis elle cessa de s'apitoyer sur son sort, s’approcha des outils et fit un bref inventaire de ce qu’elle avait retrouvé : deux doloires en bon état de trancher ainsi qu’une herminette qu’il faudrait demander au Frère forgeron de remettre en état. Elle se pencha soudain pour ramasser un clou laissé au sol et le rangea avec les autres, à côté du marteau, d’une gouje, d’un ciseau à bois et d’une plane. Mais point encore habituée à se mouvoir au milieu d’outils et encore moins d’outils qui pouvaient être dangereux, sa main vint caresser par inadvertance une longue lame encore bien tranchante. Un petit cri de douleur et la rousse constata prestement l’ampleur des dégats en souriant d’aise : une toute petite entaille, rien de plus. Elle attrapa sa besace, en sortit un morceau de chiffon et entoura sa main bien serrée pour arrêter le saignement. Décidément, cette chose lui causait bien du souci : elle ignorait son nom et la trouvait tout à coup bien hostile à son égard.
Et puis cet outil n’était point à sa place, trop près du rabot et des clous. Trop dangereux pour tout le monde. Elle eut soudain une pensée qui la fit sourire :" J’enverrai les blessés d’icelieu à Rems qui assiste le Frère Flaiche à l’infirmerie : plus on pratique, plus on s’améliore ! L’instrument mystérieux trouva enfin sa place dans un coin reculée de la pièce. Alfgard resta alors plantée devant, essayant de deviner à quoi il pouvait bien servir : une longue lame donc, une poignée en son milieu, une extrémité en ciseau et l’autre en bédane… Après quelques minutes de réflexion, elle abandonna l’énigme. Et puis peut-être que Frère Argaël pourrait lui donner la solution ? Elle décida donc de passer à l’infirmerie voir si sa blessure, superficielle à première vue, pouvait bénéficier d’un peu plus d’attention qu’un bout de chiffon à la limite de la propreté. Elle ferma la porte après avoir jeté un dernier coup d’oeil à son travail et se dirigea d’un pas alerte vers l'endroit où son homme officiait.

Le jeune Roncevaux s'était montré présent lorsqu'il avait été question d'aller se battre, bien que de bataille il n'y ai pas eût. Mais pour ce qui était de la vie à l'Ordre les choses étaient quelque peu différentes. La plupart du temps il restait dans son coin, se portait rarement volontaire, intervenait peu. Il passait beaucoup de temps à lire et répondre aux différents dossiers du conseil ducal de Touraine.

Lorsqu'il avait intégré la Licorne, le brun pensait pouvoir mener les deux de fronts. Aujourd'hui il savait que ce n'était plus possible et que le choix s'imposait. Mais ce choix il était fait. Les méandres du conseil ducal il les avait visités en long, en large et en travers depuis presque six mois maintenant. Il avait donné pour son duché et on ne pourrai lui retirer cela. Aussi il ne reprendrai pas de responsabilités après ce mandat. Les choses étaient ainsi arrêtées dans son esprit. Aimellin aurai alors plus de temps à consacrer à l'Ordre et il était temps de préparer cette vie future.

C'est ainsi que pendant plusieurs jours le jeune homme avait parcouru la forteresse, visité tous les lieux où on voulait bien le laisser entrer, observé un peu la vie du domaine. Ryes semblait se reveiller doucement d'un long sommeil. Il y avait de nouveaux postulants dont il avait fait parti. Un peu plus d'action et de vie dans les différents espaces du domaines. Et lui, comment pouvait-il aider? Que savait-il faire qui soit utile? Pas grand chose. Mais il avait une envie, servir et apprendre et une curiosité, le travail du bois.
De fil en aiguille il se retrouva donc devant l'ébénisterie. Un bâtiment de taille imposante, mais qui faisait peine à voire.
Plusieurs carreaux étaient cassés, le toit n'était plus tout à fait étanche et l'herbe folle entourait l'atelier. Assurément personne n'était passé ici depuis un moment. Il faut dire que l'endroit était un peu à l'écart. Dans la première enceinte, certes, mais suffisamment reculé dans un coin des remparts pour qu'on puisse l'oublier. Et cela convenait très bien au caractère du Roncevaux qui pourrai s'y installer et être peinard. Il ne savait pas s'il était légitimement en droit de faire cela, mais le droit, il le prenait quand même.

Après s'être frayé un chemin entre les hautes herbes, Aimellin poussa la porte qui grinça sur ses gonds et frotta en résistant sur le sol. *Hum ça commence bien, manquerai plus que je prenne le mur sur la tête* pensa t-il.
A l'intérieur, tout était sombre, une légère brume mélange de sciure et de poussière chargeait l'air. Partout l'oeil se posait sur de la poussière, des toiles d'araignée, et des copeaux de bois. Mais à sa grande surprise l'endroit était à peu prêt rangé. Les outils rassemblés ensembles, les clous dans une caisse, les planches en tas dans un coin. Quelqu'un avait tenu à ce que les choses trouvent leur place.
Au moins, cela permettrait au brun de pouvoir commencer son aventure en ce lieux dans des conditions à peu prêt acceptables.

Il fit donc un tour de l'endroit, relevant les éléments qu'il faudrait ranger, améliorer, réparer.

Pour ne pas se perdre, le jeune homme sortit un matériel d'écriture et s'appuyant sur un établit lista les tâches à accomplir et l'ordre dans lesquelles les faire:

Couper l'herbe
Réparer le toit
Réparer les carreaux
Changer les torches
Finir de ranger les outils et les inventorier
Trier les planches et jeter les pourries
Passer le balais partout et chasser la poussière et les copeaux
Refaire l'établit
Faire une cloison dans un angle pour séparer l'atelier de la chambre
Faire du mobilier pour la chambre

Il y avait déjà de quoi s'occuper un moment.

-"Bon aller au travail"

Le Roncevaux posa dans un coin ses armes et sa cape afin d'avoir les mouvements libres, il récupéra une faux rouillée, espérant qu'elle tiendrai sur son manche et entreprit de raser l'herbe.

S'il y avait bien un endroit où Axel ne mettait jamais les pieds, c'était l'atelier de menuiserie qui se trouvait après les écuries tout au fond de la cours. Pas que le bâtiment lui fasse peur, mais plutôt parce qu'une Précieuse un rabot à la main était probablement bien plus dangereux que la même avec une bâtarde et c'est pas peu dire.
Elle s'apprêtait à remettre Andossus au chenil quand un bruit sembla alerter le molosse. Il dressa les oreilles et tout son corps se tendit , truffe en avant.

Tout doux Doss, qu'est-ce qu'il se passe ?

Bien sûr le Mastiff ne répondit pas , mais lui jeta un oeil en inclinant un peu la tête, en mode "t'as pas entendu?" puis il fixa à nouveau son attention dans la direction des ateliers et huma l'air. A ce moment là, un grincement de porte se fit entendre, la Précieuse elle-même le perçut et fronça les sourcils. Un seul mot sortit de sa bouche.

Alerte !

Axel était assez fière de cet ordre. Andossus savait que lorsqu'elle lui lançait cela, il lui fallait s'apprêter à croiser un danger. Il avança donc toute crête dehors et queue tendue. Ses oreilles orientées vers l'avant, il s'arrêtait à intervalles réguliers pour renifler. Le Chevalier avait saisi son arme et se mouvait à l'unisson avec son chien, en silence.
Arrivé devant la porte de l'ancienne ébénisterie, le mastiff hérissa le poil et se mit à grogner. Axel lui adressa un ordre d'attente :

Halte

Olà ! Qui va là?

Le Brun était affairé à préparer la faux qu'il avait trouvé. La tête tenait mal sur le manche et il valait mieux consolider cela avant de commencer au risque de voir le tout partir à la voler quand il donnerai le premier coup dans l'herbe. De fait il avait trouvé un autre manche, mais le diamètre était trop grand aussi le jeune homme avait entreprit de l'élimer un peu en utilisant un couteau. Une fois le manche ajusté, il ne restait plus qu'à fixer la tête. Aussi Aimellin avait arracher le bois pourris et avait installé la pièce de métal à son nouvel emplacement puis fixé celle-ci avec un clou passant de part en part dans le trou prévu à cet effet.
Quelques coups de marteaux et l'affaire était faite. Mais au dernier coups il sursauta.

-"Olà ! Qui va là?

Lui qui pensait être peinard, voilà qu'on venait le déranger comme s'il était un voleur. Une voix de femme en plus, allons bon. Il se dirigea donc vers la porte, faux à la main et passa la tête avec précaution. Manquerai plus qu'on lui transperce la caboche.

-"Hola du calme, ce n'est que moi, pas la peine de faire tout ce foin."

Oui bon c'était peut être pas la meilleure façon de répondre, surtout lorsque le jeune écuyer compris à qui il parlait. Mais bon elle l'avait dérangé et l'avait fait sursauter donc il était excusé.

Certains diraient "parlez en à mon cheval", là on était plutôt sur "excusé ? parlez-en à mon chien qui a la taille d'un poney !"
Axel n'eut pas le temps de reconnaître Aimellin que le grognement sourd d'Andossus se transforma en aboiement carrément agressif. Il fallait le comprendre aussi le molosse, une tête qui passe juste par la porte et qui se permet de faire un commentaire à sa maîtresse , non mais y a pas idée !
L'énorme chien avança d'un air menaçant. Les babines retroussées.
La Précieuse demeura interdite, manque de maîtrise du chien, ou petit moment jubilatoire pour apprendre la politesse à un écuyer? Allez savoir...

Voilà que le molosse se ragardissait. Nan mais il n'allait pas non plus se faire chiquer le mollet par un canidé mal léché alors qu'il ne demandait que de la tranquillité. Le jeune écuyer saisit plus fermement sa faux qu'il pointa en direction de l'animal, prêt à frapper.
Dans le même temps, du genoux il avait refermé un peu la porte afin de s'en servir éventuellement comme bouclier si le besoin s'en faisait sentir. Si l'animal voulait faire de lui son bifteck, le brun ne se laisserai pas faire et ne se rendrai pas sans combattre.
Espérant ne pas avoir à en arriver là, le Roncevaux tenta la conciliation:

-"Dites, soit vous rappelez votre gardechiourme, soit j'en fais le repas du soir, vous me dites ce que vous préférez hein."

Axel sourit en coin.

Je crois qu'Andossus vous trouve particulièrement insolent avec un Chevalier, Aimellin.

D'un sifflement, le chien changea d'attitude et s'assit aux côtés de sa maîtresse la regardant avec intensité.

Mais bon dieu que fichez-vous dans cet atelier en ruines ?

Le chien avait été rappelé, du coup le jeune homme pu rouvrir la porte doucement, méfiant concernant les intentions de l'animal. Voyant que celui-ci était calme et restait aux pieds de sa maitresse le brun s'approcha quelque peu, l'air renfrogné. Voilà que maintenant il fallait qu'il justifie sa présence, que faire répondre le plus simplement du monde, ou pousser un peu le bouchon. Au vu du désagrément qu'il venait de vivre avec l'animal, le Roncevaux avait choisit la deuxième option.

- "Bah là tel que vous me voyez j'allais jouer au ramponneau..."

Petit sourire en coin en prononçant cette phrase. Puis de reprendre.

- "Non plus sérieusement j'ai retenu les propos du grand maitre concernant le fait de s'impliquer à l'Ordre. Je me suis donc demandé ce que je pouvais faire et la seule chose qui m'est venue c'est de travailler le bois. J'ai donc entreprit de remettre en ordre cet atelier et de voir si je pouvais me rendre utile. Et puis bon je pourrai aussi y trouver un repère.
Je ne sais pas trop si j'en ai le droit mais bon j'ai pris l'initiative."

Axel répondit à son sourire en coin. Puis lorsqu'Aimellin expliqua le pourquoi de sa présence, le sourire s'étira.

J'en suis ravie. C'est bien que vous preniez la mesure de ce que vous pouvez apporter à l'ordre. Je ne vous savez pas menuisier.
Mais je suis sure que ça être très apprécié, n'hésitez à faire appel à vos compagnons pour remettre ce taudis en état.

Le jeune homme qui sentait que la situation se détendait, le jeune homme avança encore jusqu'à être à hauteur d'Axel. C'est tout de même plus facile de discuter quand on se voit plutôt qu'à un mètre derrière une porte.

Joignant le geste à la parole, le brun se saisit de sa faux et commença à donner du mouvement circulaire dans les hautes herbes pour les couper. Il y avait assurément du travail pour l'après midi pour faire le nettoyage sur toute la périphérie du bâtiment.

Après avoir tiré un nom au sort dans le bocal d'Axel pour les cadeaux surprise, Walan s'était demandé quelque temps ce qu'il pourrait faire. L'objectif étant de ne pas se contenter d'acquérir quelque chose, ce qui en outre aurait pu illustrer les différences de fortunes entre membres, il s'était mis en tête de réaliser une petite sculpture en bois. C'était quelque chose que le Grand Maître faisait depuis longtemps : quand on est souvent sur les routes avec beaucoup de temps à attendre, c'est finalement assez simple de trouver un bout de bois et de le tailler peu à peu pour le transformer en quelque chose. Pas besoin de beaucoup de matériel, ni de trop d'espace, et on peut le faire tout en discutant, en surveillant un feu ou une marmite. Il avait ainsi pris cette habitude il y a des années, lors de son errance avant d'arriver en Dauphiné, puis une fois dans l'ost dauphinois, et encore après lors de ses premières années à la Licorne.

Avec le temps, mais surtout avec les responsabilités, il avait trouvé moins de temps pour pratiquer, mais appréciait toujours cet exercice. Si bien qu'il avait profité des divers déplacement pour trouver un morceau de tilleul qui lui semblerait faire l'affaire, puis entamer le travail. Mais il était maintenant arrivé à un stade où il ne pouvait plus faire grand chose au couteau et où il allait avoir besoin d'outils plus spécifiques, si bien qu'il se rendit aux ateliers de Ryes.

Manifestement, quelqu'un s'était occupé de l'entretien des alentours fréquemment, et le brun salua d'un petit signe de tête le charpentier "à demeure". Dans une forteresse comme Ryes, il ne manquait pas vraiment d'occupation : même s'il n'y avait pas de charpente entière à refaire la plupart du temps, il y avait toujours des bardeaux à remplacer, des planchers à ajuster, des assemblages à faire, et ceci sans même compte les coffres, bancs et autres objets de taille plus petite. S'approchant des outils, Walan interrogea du regard l'artisan, lui demandant la permission tacite d'utiliser l'un de ses ciseaux à bois et une tarière. Il connaissait la valeur de ces outils et l'attachement qu'un bon artisan pouvait avoir pour eux, aussi ce n'est qu'une fois assuré qu'il avait l'autorisation qu'il s'en empara pour aller se placer sur l'un des établis et entamer son travail de finition.

[ En mode " je veux savoir qui fait des cadeaux à qui " ]

Depuis que tout le monde où presque avait tiré un nom, la blonde avait observé les uns et les autres, elle s'était donné la mission de trouver qui ferait des cadeaux à qui. Et là vous allez dire " elle a rien d'autre à foutre?" Et bah non!

Il n'y avait pas encore eu beaucoup de mouvements pour le moment donc elle s'était occupée de son propre cadeau jusqu'au moment où elle aperçut le Grand Maître de balader avec un truc en main et être pénétré dans la charpenterie, c'était plutôt rare qu'il soit par la, donc il était sûrement entrain de préparer son cadeau.

Elle le suivit discrètement ou pas, elle était entré bien après lui dans la pièce, se hissant sur ses points de pieds, elle essayait de voir se qu'il trafiquait mais pfff il était bien trop grand que pour pouvoir voir quoique ce soit

» Un goupil s'en vient à Ryes