[RP] Un départ pour faire des courses

FOUTRAL DE MERLAN AVARIE DES ILES DE SAINT PIERRE ET MIQUELON! RACLURE D'USTENSILE SERVANT A LA TOILETTE EMPLI DE SELLES PROVENANT D'UNE SOIREE PARTICULIEREMENT ALCOOLISEE! (1)

C'est là encore avec sa délicatesse habituelle que ce brave René avait exprimé mentalement toute sa colère et sa désapprobation. Il était assis, les genoux serrés, se frottant les mains sur les genoux dans la froideur de cet hiver de début d'année. Ses gants de grosse laine rugueuse brune se frappaient les genoux, tâchant de se réchauffer à la vue du trajet qu'elles allaient devoir supporter bientôt. En-dessous de ces genoux serrés dans des bottes doublées de fourrure, on pouvait constater la présence d'une charette bâchée et d'un cheval de traît haut d'épaule, qui le dépassait même. Les traces de boue présentes sur les essieux témoignaient s'il en était besoin déjà de l'état de la cour, et ensuite de la manoeuvre qu'avait effectué notre tavernier adoré. Il allait désormais faire les courses pour ravitailler la forteresse. Aussi avait-il un circuit déjà constitué qu'il suivait scrupuleusement, au trajet défini: Ryes-Arromanches-Bayeux-Arromanches-Ryes. Rien de bien long, mais le René entendait bien y passer la journée. Pas que cela lui plaise particulièrement aujourd'hui, mais il avait eu des ordres.

En effet, quelle n'avait pas été sa surprise de voir le Maistre d'Armes berrychon entrer la veille dans la salle commune et de venir directement le voir, montrant ainsi qu'il voulait lui parler! Il lui avait ainsi expliqué les données du problème, ce à quoi le géant avait apporté immédiatement solution et arrangement, sur quoi ils s'étaient quittés. Aussi le René attendait-il ce matin là les punis du dernier cours du maistre d'arme, pour leur faire faire la punition définie: l'accompagner faire les courses. Il s'était ainsi réveillé tôt ce matin-là, bouchonnant ce fier Bernard (c'était le cheval de trait) qui porterait tout le long de la route les turpitudes de la journée. Il avait préparé le pain et mis en place le nécessaire pour la restauration des motivés, puis s'était habillé chaudement. Se faisant, il avait demandé à Totox de briefer les nouveaux préposés: Ils devaient se tenir à prime sonnante en selle, parés à chevaucher toute la journée. Il leur avait donc recommandé de revêtir équipement de combat pour la journée, et de seller leurs montures, avant de le rejoindre à côté du poste de garde, là où il se tenait actuellement. En fait, à l'entrée des étuves et des latrines. Là où l'on faisait chauffer l'eau pour la toilette, et où l'on passait aussi à la selle. Il était donc à les attendre, le soleil se levant, et redoutant déjà de devoir revenir de nuit. Il regardait des deux côtés: la route devant lui, qui serpentait jusqu'à Ryes, et la suite, vers Arromanches et la mer, plus loin. Il allait s'endormir à cause de l'inaction et du froid lorsqu'arrivèrent les premiers "punis".

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(1): Traduction chaste et approuvée par le CSA de l'ensemble d'insanités proférées par une bouche impure et non approuvée par le gouvernement. Note de l'auteur.

[Note de départ: messieurs les punis, merci donc de vous présenter avec:

- Cheval, caparaçon (pour les ignares, le caparaçon est au cheval ce que l'armure est au chevalier: donc imaginez votre monture avec des pièces d'armure autour des pattes, autour de la tête, etc, avec par-dessus une piece de tissu bleu et argent tombant quasiment au pied de la monture représentant Licorne, fleurs de lys, tout le toutim. Vous avez tous vu des films du moyen-age. Je ne développerais pas plus).

- Lance et épée.

- Bouclier et armure (au choix entre cotte de maille, armure de cuir et cuirasse).

- Heaume et mantel aux couleurs de la Licorne.

- Un gonfalonier (porteur de bannière de la Licorne) déjà défini entre vous.

- Vêtements chauds (nous sommes en hiver).

- Tout élément logique pour cette journée: les flasques d'eau de vie, les dés, les morceaux de viande séchée, ainsi que vos petits problèmes physiques pimentant le RP seront les bienvenus.

Sitôt le groupe réuni, nous ouvrirons un topic sur la halle de Bayeux, où nous nous occuperons de ces achats. En vous remerciant d'avance de votre RP et de votre cohérence.

Kékidi/MJ. ]

Semnos avait pris connaissance du materiel demandé en soupirant, méritant la punition mais ne goutant point au souvenir de ce qu'il lui avait valu d'etre absent. Il hausa les épaule et fit contre mauvaise fortune bon coeur, se demandant toutefois à quoi allait bien pouvoir etre utile un tel barda.
Se lancant vers le haras afin de solliciter une monture pour le lendemain afin d'etre au rendez vous avec tout le necessaire, à commencé par la monture et son équipement qu'il faudrait rassembler après, il se demanda ce que pourrait bien etre la punition si on leur demandait une telle tenue de combat, voir d'apparat qui sait.

Ce fut à moitié pensif qu'il finit cette soirée, rassemblant ses propres pieces d'armures, ajustant la sangle de son espadon en se disant qu'une lance ne serait pas plus efficace, puis récupérant deux bonnes gourdes d'eau et de quoi manger en route: pain et fromage blanc, avec quelques lanieres de viandes sechés et trop salées pour le gout. Une poignée de raisin secs habillement récupérés seraient un petit réconfort.
Vérifiant une derniere fois les deux sacoches de selles qu'il avait pu avoir en rassemblant à grand peine le caparacon de sa monture du lendemain, un grand hongre gris louvet lui rappelant le pelages des loups..., il y rajouta sa petite flutte de bois et un cornet de dés usé qui remplacerait bien un jeu de carte au besoin.

...

Il se leva avant le chant du coq le lendemain matin, satisfait de pouvoir prendre le temps d'arnacher sa monture avant le rendez vous avec Kékidi. Il grimaca en se levant et en se lavant alors que la marque légèrement violacé sur son torse lui rappelait doucement les rempart de Montmirail. Il grimaca encore, pensant à une mobilisation qui n'avait servie a rien, sinon à peu de chose, et à ce qu'il avait du abandonner en partant. Il reddoubla donc de vigueur en s'aspergeant a l'eau froide avant de s'habiller en vitesse, laisant son armure en ordre sur sa couche, puis fila vers les écuries.
Récupérant les pesantes pièces du caparaçon, il entreprit d'en équiper sa monture, qu'il calmait doucement de la voix et de petites caresses, la bête aux aguet bien que plutot calme. Il eut le loisir de se féliciter de son cheval, nommé Brouillard, ainsi que de pester contre le temps perdu en bataillant pour équiper sa monture à la lumière de deux lanternes.
Soufflant come un petit souflet de forge il verifia une derniere fois les sangles de la selle avant de sortir le hongre a l'entrée et de l'atacher.
Ceci fait il constata que le soleil faisait largement son apparition et qu'il ne lui restait que peu de temps pour finir, il fila eteindre les lanterne puis regagna au pas de course le dortoir ou il se rafraichi rapidement une nouvelle fois, se secha et enfila l'armure qu'il avait prise aussi légère que possible en ayant un maximum de plaques de protection combinées avec de la maille, gardant le haume à la main.
Il lacha un soupire en passant le harnais de son espadon dans son dos, une grande dague usée plus pratique ornant pour l'occasion sa ceinture,enfila sa cape, attachées comme a son habitude à une épaule afin de laisser libre la poignées de son arme.
Récupérant le bouclier qu'il accrocha dans le dos sur le reste, il empoigna la lance, le casque et apres un dernier rapide coup d'oeil sortit tant bien que mal. Il avait réussi a être assez rapide jusque la mais il serait heureux de transferer le materiel à sa monture.
Bien que le soleil n'eut pas bougé dans le ciel, le temps lui parut long avant qu'il n'attache les sacoches à la selle, fixe bouclier et épée à la selle , ne pose le casque sur le troussequin et n'empoigne la bride pour rejoindre le poste de garde, les licornes de l'ordre parant dson équipement et refletant les premiers rayons qui les frappaient.

Arrivant sur place il salua messire René, retirant un de ses gants renforcer pour lui tendre la main.

Bonjour à vous, j'espère ne point être en retard mais j'ai eu un mal fou à équiper le caparacon.

Puis apercevant l'autre homme qui se tenait équipé à coté il le salua à son tour.


[hrp]
Quelques petits details me gènent mais sans cela je ne faisait rien.... Genre le cheval, petite invention necessaire il me semble j'espere que ca ne dénote pas trop.
Deuxièmement come je ne sais qui d'autre est concerné j'atend pour voir pour le gonfalonier, je modifierais au besoin.
[/hrp]

Knarel arriva au poste de garde, pour faire sa punition. Il était plutôt content, car il n'avait jamais était de garde, et il s'ennuyer un peut a force de déambuler dans les couloirs sans projets en tête. Il s'approcha et vit Kékidi, avec ses compagnons, eux aussi punit:

-Bonjour tout le monde ! kékidi, je viens et je me remais à t'es désirs et t'es ordres.

Puis il attendit de recevoir ses consignes.

Saluant de la tête les uns et les autres en se réveillant d'une grande lampée d'eau de vie, il les regarda tour à tour, pour les évaluer. Celui arrivé en dernier paraissait un peu tête en l'air, ainsi que le premier. Le deuxième devait sûrement avoir été indisponible sans raisons, et le troisième...

ZARHROC! Petit périgourdin d'mes deux! Le René comprenait mieux les instructions du Maistre d'Arme...Aussi, plongeant son regard dans les leurs, il entama une longue mélopée, de sa voix de basse:

- " Salut tout l'monde. Comme vous l'savez déjà, moi c'est René. Taulier. La plupart m'ont déjà vu, et les autres m'ont devinés en buvant. Et comme vous le savez encore, vous êtes là pour une bonne raison. J'ai reçu ordre du Maistre d'arme Totox de m'occuper de vous et de vos cas. Je n'veux pas savoir vos conneries, ni vos problèmes, et encore moins pourquoi vous êtes ici. J'espères que vous avez de quoi manger: on va passer un certain temps sur la route. Et de quoi vous emmitouffler chaudement: on va sûrement passer au trot dans certains coins.

Comme vous vous en doutiez déjà, nous allons sortir de la Forteresse. Et comme certains le savent..."il tourne alors son regard vers Zarhroc," mon boulot est aussi de m'assurer que vous n'ayiez pas besoin d'aller trucider trois serfs à proximité pour votre pitance. Ainsi que de tenir l'atelier en bon ordre, et d'acheter tout ce dont la forteresse peut avoir besoin pour son entretien quotidien. Aussi allons-nous faire un gentil petit circuit entre Ryes, Arromanches, sur la côte, et Bayeux. Votre rôle sera de garder la charriotte sur le chemin, et moi avec. C'est ça, votre punition. Des questions, jusque là? "

[Période consacrée aux questions. Une fois les questions finies:]

- " Bon, en selle, les louloutes. Toi, Rav...Revich? Ronich? Rekich? Vraie quiche? Ravlich? Ravlich, c'est ça? Tu vas te placer devant. Toi, le dernier arrivé,"et, se faisant, il lance un regard à Knarel,", tu vas aller te mettre derrière la charriotte. Quand à toi! "

Et, aussitôt dit, il lance le gonfalon à Semnos (un petit peu le seul qui avait l'air motivé pour ça...), en lui disant:

- " Toi, tu laisses ta lance ici. Tu porteras le gonfalon à la place. Tu te tiens à proximité immédiate de la charriotte, pigé? Les deux gardes, vous vous placez pas à plus de 20 pas (6 mètres) de nous. C'est dangereux, à certains coins. "

Et, son moment de délectation absolue, il se tourne vers ce cher périgourdin.

- " Quant à toi, jeune scarabée, tu te mets entièrement à poil, hormis tes braies. Et tu me passes le reste. S'il te plait. Tu conduiras la charriotte à côté de moi. Marki. "

Il le regarda alors, l'oeil fixe de celui qui ne doit pas être contredit. Il attendait que chacun se mette en place. Puis, ils s'en iraient, direction Arromanches.

[hrp]
On sera aussi bien ici qu'ailleur, avant le départ mes chers collegues punis, qui se colle a l'étendar? (ok je me demande toujours à quoi ca sert pour aller faire des courses mais bon)

[/hrp]

[HRP :

Citation :

Et, aussitôt dit, il lance le gonfalon à Semnos (un petit peu le seul qui avait l'air motivé pour ça...), en lui disant:

- " Toi, tu laisses ta lance ici. Tu porteras le gonfalon à la place.

Ca répond ?]

Zarhroc salua le nouvel arrivant Knarel à son arrivée. C'est alors que ce cher René Dangieu prit la parole, pour se présenter, dire ce qu'il fait par ici, et puis ce qu'ils allaient faire pour cette punition. Rien de bien intéressant, mise à part la description de cette "mission".
Pas de question... tout était clair. Kékidi donna alors des rôles à chacun. Zar' le voyait mal dirigé une petite troupe comme ça, et, encore une fois, il se trompait. C'est vrai qu'avec quelqu'un d'aussi impressionnant en face, t'as pas trop envie de broncher !

C'est alors que vient son tour, et, comme de par hasard, les questions arrivèrent les unes après les autres :

Comment ça à poil ? Pas fou non ? Tu veux que je crève de froid ? T'as vu le temps qu'il fait ? C'est une de tes petites blagues c'est ça ?

Rassuré par cette dernière question, il attacha sa jument à la charette par la bride, puis se plaça à côté de la place du conducteur, sans même faire attention au regard de Kékidi.
Une fois assis, il jeta un oeil vers le géant noir, qui n'avait, en fait, pas du tout l'air de blaguer. Il le regarda alors dans les yeux et fit "non" de la tête.

Ca te prend souvent ce genre de... de... chose là ? Va falloir que tu me mettes à poil si tu veux mes vêtements...

[hrp] Oui vu comme ca... je doisvraiment etre fatigué moi....[/hrp]

Semnos pris le gonfanion en inclinant la tete, apres tout il avait appris que ce devait etre un honneur d'etre porte banniere et il était fier de la Licorne qui figurait sur celle ci.

"Zarhroc tu peux e tenir ca une minute?"
Il passa les rennes de sa monture a Zarhroc qu'il connaissait deja un peu plus que les autre, puis fit un rapide crochet par le poste de garde pour déposer sa lance pres d'un ratelier, puis revint, heureux de sêtre débarassé de l'arme qu'il connaissait si peu... après tout son épée était souvent assez longue pour tenir a distance un innoportun.

Il repris les rennes de Brouillard puis grimpa en selle en prenant garde à son casque et au reste de son équipement attaché là. Une fois bien en place il calla le gonfanion en travers du pommeau puis enfila rapidement son casque, completant ainsi son harnois, puis releva la visière (pas trouvé si ct le nasal ou le ventail....) afin d'être un peu plus libre, du moins pour son regard.
Il repris en main le gonfanion puis calla le bout de la perche sur son étrier, laissant l'emblème se déployer timidement sans vent mais flamboyant en jouant avec les rayons du soleil.

Enfin pret, il fit jouer ses épaules afin de les détendre puis attendit en silence les autre, placant Brouillard près de la porte de la forteresse afin de ne pas géner le départ du charriot.

Knarel avait attentivement écoutait les consignes, puis alla vérifier si il avait tous se qu'il fallait. Il alla voir Destin (son étalon noir), et vérifia les sacs qui étaient acroché contre ses flancs: bouffe, eau, couverture, tente (au cas où)...
Tout se que Kékidi avait dit d'enmener étaient la. Son armure était sur lui, son bouclier accrochait dans le dos et son épée à la ceinture, il était prêt à partir. Il monta sur Destin, puis alla se mettre en place derriere la chariotte.

-A mon avis, pour l'étandart, sa dvrait être celui qui est devant qui devrait la porter

Akane, de surveillance au poste de garde, vit le petit atrouppement. Elle se mit à rire, en voyant que Kékidi n'y allait pas de main morte. Par curiosité, et surtout par convenance, elle alla à leur rencontre...

- Bonjour Messires , alors c'est le grand jour ? Vous allez bien ? Je vois que vous vous appretez à partir au combat !
Zarhoc ! n'oublies pas qu'ensuite, tu dois assurer le poste de garde en ma compagnie !

Grand éclat de rire... Se calme... Ne pas oublier qu'elle a frolé elle aussi la punition.

- Cher Kékidi , vous allez où ainsi ?

Grand sourire au tavernier, sourire angélique...

Knarel repondit a Semnos:

-à oui, tu a raison. c'était encore une de mes idées pourit.

Knarel rejoingnit Psycho pour teneter de sauver Zarh:

-Moi j'es des vêtements de rechanges dans mes affaires. Je peut te les donner si t'en à envie. Psycho à raison ! Si les gens savaient qu'à la Licorne on fait balader les mecs à poile, sa va trés mauvaise réputation.

Aprés ces mots, Knarel attendit que les foudres de Kékidi s'écrase sur lui.

Citation :

Et puis tu me feras pas mourir de froid, hein ? René ?

A ces mots, le René détruisit un moment le masque de "tortionnaire" qu'il s'était créé pour l'occasion et lui lança de même sourire et clin d'oeil. Non, le jeune périgourdin n'en mourait pas. De plus, il savait bien qu'il l'avait plus ou moins méritée, cette petite brimade. Après tout, le René trouvait que la réprimande était plutôt légère: dans certains osts, on aurait fouetté Zarhroc pour ne pas avoir écouté les ordres! Voire pire...La Licorne était un ordre fraternel, en effet. Mais ce n'était pas non plus le Club Med. Et quand une punition devait etre infligée, elle était toujours juste et appropriée. L'échauffement du tempérament du périgourdin serait ainsi amplement compensé par un peu de neige. Et le René n'était pas tortionnaire non plus: il n'allait pas laisser un homme mourir de froid à côté de lui! En plus, la route jusqu'à Bayeux était dangereuse: il ne laisserait pas de côté un homme qui pouvait manier une épée... Il sourit intérieurement devant les bonnes volontés des uns et des autres. Car la cohésion dans leur fonctionnement pourrait leur sauver la vie au combat. Le René n'était pas là pour être aimé, et il acceptait son rôle. Du moment que les punis prenaient conscience de leur faute et qu'ils réfléchissaient, qu'on le haïsse lui était égal. C'était parfois en exhalant la rancoeur et la colère que l'on faisait se dépasser un homme. Et beaucoup de sergents d'armes, dans toutes les armées du monde, le savaient pertinemment.

Aussi n'eut-il cure des paroles du jeune écuyer qui était venu assister à leur départ. Il n'avait pas d'ordres à recevoir de lui. Et il en avait d'autres. Il pouvait dire ce qu'il voulait, après tout. Mais il n'empêcherait pas le René de faire comme il l'entendait. Aussi laissa-t-il de côté le jeune flandrin, lui montrant négligemment le dos. (PARLAMAMIN! ).

Il alla récupérer les frusques de Zarhroc à terre, les mettant à côté du jeune périgourdin qui prenait les rennes. Il rangea son épée dans le charroit, à proximité de main, et laissa tout le reste juste derrière eux. Remontant dans le chariot, il donna le signal du départ, alors que l'on abaissait le pont-levis. La journée serait belle, et seche. Le René en était content: faire le trajet sous la neige serait très inconfortable. En même temps, les brigands ne sortaient pas autant quand il neigeait...Il espérait qu'il n'aurait pas à en affronter. Au besoin, il avait remisé la francisque dans le chariot. Ca pourrait toujours servir...D'une tape sur l'épaule du périgourdin, il lui intima ainsi de démarrer. Et c'est ainsi que le convoi se mit en route vers Bayeux et Arromanches, en espérant rentrer avant la nuit.

[ Vous pouvez poster une dernière fois ici si vous le voulez. Création du topic sur la halle de Bayeux en cours. Je vous le mettrais ici. Bonne continuation de RP à tous, dans la joie et la haine du René!

Zarhroc ayant obtempéré, j'ai considéré que ce n'était pas la peine de rester à Ryes 107 ans: on a un RP à faire, m'sieurs! ]