Les trois licorneux avaient franchit l'entrée de la taverne.
Rapidement, comme il l'avait fait déjà à mainte reprise, les voilà installé avec leur boisson.
L'italien avait connu de nombreuses heures en cette taverne, toute aussi originale les unes que les autres, des entrevus avec Wanou, au concours de boisson, jusqu'aux entrevus avec Zalina.
Face à lui,ces deux nouveau frères, fraichement attribués à sa charge.
Le jeune Mackx, encore une fois, entama la conversation.
Alors, Maitre , Honneur aux aînés ! Si vous nous racontiez votre histoire et faits d'armes ?
Maitre, Ainée, avait il gagner tant de cheveux blanc ? peu importait le chevalier italien, bien qu'une fois de plus étonné, arborait son habituel sourire et son tempéraments calme.Parler de lui, ils n'étaient pas là pour ça, mais qu'importait. Il allait devoir se présenter un jour ou l'autre c'est évident.
Prenant une gorgée, de la blonde qu'il avait toujours réussi à séduire, il pris sa respiration avant de commencer.
Avant de commencer, je vais vous demandez à tous deux, de me tutoyer...Je ne suis ni ancêtre, ni roi de France, alors avant que je ne sois casé dans une chambre au pair, ou un monastère , je ne veux personne qui ne me vouvoie.
Par cette premiere phrase, il posa son regard sur Mackx, qui serait le concerné de la suivante.
Ensuite, on ne m'appelle pas Maistre ici, les seuls personne que vous vous devez d'appeler de cette façon, son Guillaume et Guilhem, le Grand Maitre, et le Maitre d'arme. Contentez vous de mon prénom, cela m'ira parfaitement, ou si vous êtes en cas de répétition, Chancelier conviendra, mais sans trop d'abus.
Esquissant un sourire à ses deux filleuls, il continua.
Honneur aux ainés... Simonin leva les yeux au ciel en reprenant la parole de son filleul... Que puis-je ainsi bien vous dire ? Je suis comme vous le savez surement, d'origine italienne, dévoué à notre roi depuis de bien nombreuses années, je suis un ancien bourguignon et actuellement, un Mainois de longue date, vous serez toujours les bienvenues dans ma demeures, bien que vous autres ayez château et domaines a votre disposition, car oui, en effet, je ne suis qu'un simple chevalier, dévouant corps et âme à mon royaume, quitte à en faire des sacrifices, je me contente de mon mieux, de combattre, avec Honneur, Justice et Bravoure.
Marquant une pause, il vérifia que ses interlocuteurs ne comprenne un mot de ce qu'il put dire.
Appliquer cette devise, n'est pas chose facile, et marque toute l'évolution de l'écuyer vers l'adoubement, qui ne se résume cependant qu'une étape, dans la vie d'un chevalier.
Je suis prêt à accorder ma confiance et mon savoir en vos corps et âme, car à n'en douter vous en êtes capable...