[Rp punition]Récurons la salle d'armes

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Nennya sortit de ses rêves, un regard était tourné vers elle, ah tiens Bulvaï semblait avoir fini, par contre, la pupille était loin du compte.

Elle s'activa, voyons ce qu'il y avait à affûter:une dague helvétique, elle s'activa sur la pierre, poussant la lame dans un seul sens et dans un même angle, on entendait le bruit:

-Fling fling

Elle testa le fil de la lame, c'estoit bon, Nennya pris une peau pour finir de nettoyer la lame.Les vouges maintenant, certaines avaient besoin d'un grand nettoyage de lame, elle se mis au boulot, relevant les manches de sa chemise.

Elle avait chaud la pupille, et ne le cachait point, mais sa concentration estoit inébranlable, dans la salle on pouvait entendre le bruit de la lame contre la pierre, et la respiration de ses frères.

Sur l'affutage d'une masse d'armes de type XIIIème siècle, très belle pièce hérissée de longues épines de fer, la pupille manqua de se casser le poignet, elle avait perdu le ryhtme et l'angle d'affutage, elle se rattrapa de justesse dans sa maladresse...Elle sentait les regards posés sur elle et sur son travail, son coeur battait la chamade, espérant qu'elle ferait mieux que la dernière fois.

Elle enchaînait les tâches sans broncher, elle pris une hallebarde suisse qui avait une lame en forme de tranchoir, mais l'objet était difficilement maniable pour la petite femme qu'elle était, la longueur de l'arme faisait bien plus que sa taille, peut estre un 1m80 pour un poids de 5kg. Elle voulut stabiliser l'arme mais le poids la fit déraper, elle s'égratigna le doigt.

-Aïe!

Elle tint bon et s'appuya sur la pierre, son équilibre était fragile, elle affûta tant bien que mal.La jeune écuyère termina son travail, la sueur au front. Elle releva son visage, qui avait quelques traces grises de la pierre à affuter.

-J'ai terminé Frère Enguerrand.

Nennya fixait Bulvaï, et lui fit un sourire d'encouragement pour l'examen final...

Z'ai oublié le lancé mille excuses

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Bulvaï ramassa chiffons et produits puis alla les ranger où il les avait trouvé, en prenant soin de ne pas mélanger chiffons propres et chiffons trop imbibés de graisse pendant que Nennya nettoya et rangea la hallebarde émoussée parmi les armes d'entraînement. L'assistant du maistre d'armes s'était reculé de la table afin de surveiller les deux écuyers remontant l'armure. Bulvaï prépara le portant de bois, il arrangea les morceaux d'étoffes rembourrés qui permettaient à l'armure d'être stable sur son support lorsque Nennya vint le rejoindre. Il regarda l'armure allongée sur la table, puis l'écuyère en se frottant le menton.

Voici ce que je te propose sœur, un de nous deux à la table qui prend les éléments dans l'ordre et qui les tend à l'autre qui les assemble sur le support. Qu'en dis tu, cela nous permettra d'éviter de nous croiser ou de nous marcher dessus.

Elle acquiesça d'un signe de la tête puis se plaça à coté de la table, elle regarda son frère d'armes, s'assura qu'il était prêt. Elle prit le gambison et lui tendit un coté pour qu'ils puissent l'enfiler sans difficulté sur le portant. Elle revint vers la table et prit les deux premières pièce à assembler, plastron et dossière qu'elle tendit à l'écuyer qui les assembla avec leurs sangles supérieures afin de pouvoir les positionner sur le portant. Il serra les sangles latérales pendant que la normande préparait brassards et canons d'avant bras qui ne formaient qu'une pièce protégeant le bras. Lorsqu'elle vit qu'il avait terminer avec les deux premiers éléments, elle lui tendit le brassard dextre qu'il s'empressa de relier avec les lanières sur le dessus du plastron, puis elle lui tendit le brassard senestre et l'écuyer renouvela l'opération de fixation.

Pourrais tu me donner la spalière s'il te plait, je vais la mettre de suite. L'écuyère lui tendit la pièce d'une main pendant qu'elle déroulait les sangles de l'autre.Merci.

Bulvaï la fixa avec les sangles qui passaient sous les "aisselles" du portant de bois. Il n'avait pas bloqué les sangles pour éviter qu'elle ne se détendent avec les variations de température de la salle d'armes dues aux différentes saisons, aussi il vérifia en essayant de faire bouger les éléments déjà en place et qu'ils étaient tous fixés. Ensuite elle lui tendit la pansière qu'il fixa sous le plastron, pièce destinée a recevoir les lanières de cuir pour maintenir les cuissots. Elle prit ensuite les cuissots, les ouvrit, puis les présenta de la sorte à son frère qui les installa sur le portant de bois. Ensuite elle lui tendit les grèves.

Merci Sœur lui fit l'écuyer en se mettant à genou pour être à bonne hauteur.

Il les fixa aux cuissards avec les sangles adaptées puis elle lui tendit les deux solerets à poulaine qu'il s'empressa de relier aux deux grèves. Il se releva pendant qu'elle s'approchait de l'armure, cubitière dextre en main.

On peut inverser les rôle si tu veux bien ? pour un grand chevalier, il faut bien deux écuyers.

Elle fit un signe de la tête en souriant et s'approcha du portant pour y installer la pièce d'armure suivante. Il lui sourit et se dirigea vers la table, puis prit en main la cubitière senestre qui était la pièce logiquement la suivante.

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Alors que les deux écuyers finissaient d'assembler l'armure sur son portant, Nennya trébucha dans une cale de bois, l'armure vacilla fort heureusement vers l'écuyer qui d'un réflexe la prit dans ses bras telle une femme tombant et qui la redressa doucement.

Pfiouuuu … on a eu chaud, lui murmura t-il un peu plus on était bon à recommencer !

Il lui fit un clin d'œil pendant que l'assistant du maître d'armes s'approchait pour la vérification finale. Il félicita les écuyers, leur conseilla de ne pas oublier les enseignements appris lors de cette punition, puis recula et les invita à reprendre la première punition donnée par le maître d'armes.

Nouveau fin sourire en observant la mine déconfite des deux écuyers … qui pensaient pouvoir retourner dans les jardins pour leur duel … à l'épée !

Vous allez donc me nettoyer tout ceci. N'oubliez pas de ranger les outils et produits que vous avez utilisés. L'âtre a également besoin d'être remis au propre, ainsi que tout le reste de la pièce. Ne lésinez pas sur la sueur et l'eau savonneuse. Et appliquez vous. Ordre. Concentration. Coordination. Je suis persuadé que vous n'aimeriez pas que le Maistre d'Arme trouve que sa punition a été prise à la légère, n'est ce pas?

Bulvaï regarda Nennya, puis Enguerrand de Lazare.

Effectivement le Maître d'Armes n'approuverait pas !

Les deux écuyers se dirigèrent vers leurs balais, Bulvaï ramassa le sien et sourit à Nennya, ces balais avec lesquels ils avaient parodié un duel, maintenant ils allaient s'en servir correctement, consciencieusement. L'écuyère balayait le sol pendant qu'il rangeait la pièce, Il prit un chiffon, épousseta les mannequins qui se trouvaient entre la porte et le râtelier des armes contondantes. Il vérifia les mannequins de paille afin de s'assurer que les coussins rembourrés n'étaient pas percés voire fragilisés. Puis il prit un seau et nettoya l'âtre, il le vida de la suie des dernières flambées, en cette saison, la cheminée n'allait pas resservir avant quelques mois. Il gratta le léche-flamme avec une brosse puis l'intérieur du foyer. Puis il se dirigea vers les mannequins de bois prés des râteliers des lances et des armes d'hast et les épousseta avant de vérifier s'il n'y avait pas de pièces cassées qu'il aurait fallu remplacer.

L'écuyère balaya, éternuant parfois, puis elle prit un seau d'eau, une serpillière et astiqua vigoureusement le sol. Bulvaï remarqua un sourire lorsqu'elle maniait la serpillière. A quoi pensait elle en utilisant cet objet usuel ? L'écuyer se remémora les propos de sa sœur de Bayeux, ces batailles de serpillières où elle finissait les fesses dans l'abreuvoir, était ce à cela que pensait l'écuyère présentement ? Un jour il faudrait qu'il en ait le cœur net, l'objectif précis de ces "serpillades", soit il demanderait à Nennya, soit il demanderait à sa sœur. Pendant qu'elle lavait le sol, il commença a ranger tous les produits qui lui avait servit pour nettoyer et entretenir l'armure. Il rangea également les chiffons. L'écuyère avait prit soin de lui laisser une zone où il pourrait marcher sans aller dans la partie mouillée afin d'éviter de faire de grosses traces lorsque le sol sécherait. Quand il eut tout rangé, il attendit la normande qui finissait de laver la zone qu'elle lui avait laissé pour marcher. Ils rangèrent balais et seaux et revirent vers l'assistant du Maître d'Armes.

Nous avons terminé frère.

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(HRP
Bulvaï 10 : Monsieur propre en action. Meme pas une tache de rien sur sa ptite laine
Nennya 3 : Pas mimi cracra mais pas loin. Le boulot est bien fait, mais yan a autant sur sa chemise que dans le seau…./HRP)


Malgré leur dépit, les deux écuyers avaient accepté de bonne grâce la reprise de leur punition.
Ironique retour des choses, les deux punis reprenant de concert leur arme improvisée qui leur avait vallu cette seconde punition.
Nouvelle répartition des tâches, et contrôle visiblement au point de leurs balais.
Tandis que Nennya se chargeait de laver le sol, Bulvaï se mit en devoir de ranger, épousseter et nettoyer mannequins et rateliers.
L'écuyer était des plus organise, passant méthodiquement de place en place, sans omettre aucun recoin ni partie de la pièce.
L'âtre lui même fut promptement nettoyé, prêt à accueillir les fortes flambées de l'automne prochain.

La jeune femme, de son côté, mettait application et sérieux dans son office, ménageant des zones de passage pour son frère licorneux.
Enguerrand ne pouvait s'empêcher de se montrer satisfait du résultat de ces punitions. Il espérait une fois encore que ces deux là, au delà de la simple réprimande, pourraient tirer quelque enseignement de leur activité du jour et, pourquoi pas, s'en servir à l'avenir, avec un peu de chance.

Quand enfin tout fut nettoyé, les deux écuyers finirent de ranger le matériel, puis s'approchèrent de l'errant.

Nous avons terminé frère

Regard circulaire sur les lieux.
Effectivement, la pièce avait grandement changé d'aspect.
Les armées avaient été rangées, l'armure graissées et nettoyée. Plus de trace de poussière ni salissures du temps.
En voilà deux qui, ce soir, auraient sans nul doute nombre de courbatures, mais qui pourraient se montrer fiers de leur tâche....après un bon bain qui retirerait la couche de crasse qui les recouvrait...non...qui la recouvrait...
Fin sourire sur le visage d'Enguerrand en observant Nennya.
Alors que Bulvaï avait réussi à ne presque pas se salir, malgré le nettoyage de l'âtre, la pauvre jeune écuyère était recouverte de taches, poussière et lambeaux de toiles d'araignées.
Sourire s'élargissant, avant de reprendre la parole.

Voilà effectivement un fort bon travail. Cette salle a retrouvé un aspect correct et fonctionnel. Au moins cette punition aura-t-elle déjà servi à ceci.

Un regard appuyé sur chacun des écuyers. Que pouvaient ils donc penser en ce moment précis ?

J’espère par ailleurs que vous aurez su aller au-delà de cette punition, en retirant leçon et, qui sait, enseignement utile. Ne voyez pas ici réprimande gratuite et inutile. Certes, la tâche était difficile. Certes, vous avez mérité ces sanctions. Toutefois, vous avez pu apprendre ou réapprendre quelques bases d’un travail soigné, appliqué, utilisant vos forces et défauts respectifs pour avancer de concert.

Regard vers Bulvaï.

Frère. Vous avez su montrer nombre de qualités au décours de ces fastidieuses tâches, menant à bien votre punition, malgré, parfois, une volonté de trop bien faire qui vous ne a couté. Vous vous êtes montré appliqué, des plus consciencieux, et je vous en félicite.

Un bref signe de tête, puis, s’adressant à Nennya.

Ecuyère….On peut dire que vous êtes partie sur de bien mauvaises bases. Je ne sais qui des deux a eu l’idée de ce premier duel au fléau, ni qui a lancé cette parodie à l’aide de balais, mais j’ai comme dans l’idée que ce serait vous.
Par ailleurs, vous avez fait montre, dans les premiers temps de cette punition, d’une certaine forme de rébellion et je dirais de mauvaise volonté que je ne peux tolérer icelieu.

Une pause, l’assistant marquant par ce silence sa désapprobation, avant de reprendre d’une voix plus calme.

Toutefois, vous avez su modifier considérablement votre attitude, faisant en sorte…malgré une certaine malchance, de vous appliquer à votre tour à la tâche, ce que je ne peux que féliciter.

Nouveau signe de tête, puis, un large sourire apparaissant sur son visage, il reprit la parole.

Il est grand temps pour vous de rejoindre vos dortoirs. Ecuyère Nennya, un bon décrassage me semble plus que nécessaire, si vous ne voulez pas courir le risque de croiser quelque chevalier en nos murs qui ne sauraient tolérer pareil état général.
Et j’espère qu’à l’avenir vous n’aurez plus tous deux nouvelles idées saugrenues telles celles de ce jour.
Je vous libère, écuyers.

Fin sourire réapparaissant sur le visage de l’errant puis, sans un mot de plus, il tourna le dos au duo, quittant rapidement la salle pour s’enfoncer dans les couloirs de la forteresse.

Bulvaï regarda Enguerrand de Lazare s'éloigner. les écuyers avaient enfin terminé leur punition. Il regarda l'armure, c'était une belle pièce, une armure faite pour un grand chevalier, cela ne faisait aucun doute, de plus elle brillait après le nettoyage, elle trônait désormais dans la pièce. Bulvaï avait appris beaucoup de choses en cette journée, il ne s'en rendait peut-être pas compte présentement, mais les enseignements de ce jour lui serait très certainement utiles plus tard, comme quoi parfois, la punition peut se transformer en leçon, le maitre peut se montrer de différentes formes lorsque l'écuyer est à l'écoute. Aprés avoir admiré l'armure un moment, essayant de percevoir ce qu'elle dégageait désormais, il regarda Nennya.

Notre frère a raison, un bon décrassage ne te fera point de mal, ce serait tout de même un comble que tu prennes une punition pour tenue incorrecte.

Tout en parlant il se massait la paume des mains, il s'était blessé légèrement avec l'armure et il commençait à avoir des crampes après avoir passer la journée à effectuer des tâches minutieuses. Il regarda par la fenêtre, le soleil tombait à l'horizon, rougeoyant, signe d'une belle journée estivale le lendemain .

Je crois Sœur que la journée de demain sera idéale pour notre duel. Pour ce soir, mangeons, prenons une bonne nuit de sommeil et demain retrouvons nous dans les jardins de la forteresse, retrouvons nous en forme, avec des épées. Il lui sourit ! Et si nous allions boire un verre en attendant ?