Enguerrand_de_lazare
Nombre de messages : 6520 Grade : Chevalier Date d'inscription : 29/05/2007
Feuille de personnage Nom: Enguerrand de Lazare Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin Rôle/grade: Chevalier
| Sujet: Ho, une salle Ven 27 Avr 2012 - 23:04 | |
| Nous allons épargner ici les 43 lignes de texte décrivant l'arrivée du Chevalier en l'ambassade des Dames Blanches, ainsi que les grincements des gonds, nuage de poussière soulevée et tout le toutim, histoire, d'une, d'aller directement droit au but, de deux d'éviter de relire encore et encore les mêmes images et allégories.
Imaginons simplement un chevalier licorneux à la barbe poivre et sel s'avancer dans l'aile de l'ambassade et s'écrier d'une voix claire et forte quelque chose dans le genre de:
Hé ho! Y'a quelqu'un?
Pas original pour un sou, certes, mais néanmoins efficace. |
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Baile
Nombre de messages : 4085 Date d'inscription : 17/04/2010
Feuille de personnage Nom: Rang de noblesse: Rôle/grade: Chevalier - Grand Maître de l'Ordre royal de la Dame Blanche à l'Ecu vert
| Sujet: Re: Ho, une salle Ven 27 Avr 2012 - 23:08 | |
| Haaaaaan !
L'exclamation lui échappa, presque spontanément, alors qu'elle la préparait depuis bientôt un quart d'heure.
Haaaaaan encore ! Ma salle ! MAAAA salle ! Comme je suis heureuse de la retrouver !!
Ces quelques secondes de sensiblerie quasi hystérique passées, la Baile toussota, s'épousseta les cheveux et glissa une main dans ses braies. Ou l'inverse. Puis fixant le point grisonnant qui braillait, elle hurla pareil.
Ouais ! Ya moi ! MOIIII !
Elle évita le "t'es qui toi" et accepta de faire simple en souriant seulement.
Rhaaa comme j'suis quand même contente de revenir ici !........ Bon, on parle affaires ou on s'embrasse ou quoi?
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Enguerrand_de_lazare
Nombre de messages : 6520 Grade : Chevalier Date d'inscription : 29/05/2007
Feuille de personnage Nom: Enguerrand de Lazare Rang de noblesse: Baron du Bazaneix, Seigneur de Saint Julien le Pèlerin Rôle/grade: Chevalier
| Sujet: Re: Ho, une salle Ven 27 Avr 2012 - 23:43 | |
| Ce Haaaaaan, franchement, il l'aurait reconnu entre mille. Et des Han, il en avait déjà entendu plus que nécessaire en ces étranges contrées où cette onomatopée semblait pour le moins usitée.
Mais celui là, suivi d'ailleurs de près par son cousin germain, quasi frère jumeau, au demeurant, n'en était pas imitable.
Cherchant fébrilement des yeux à travers la poussière virevoltant devant ses pupilles, chaque rayon de soleil semblant dessiner un ballet arien qui...hé ho, nan mais, ça va oui, on avait dit, pas d'images débiles et éculées!
Alors on fait un effort, et on se concentre!
Ouais ! Ya moi ! MOIIII !
Hé bien voilà, il en était désormais sûr.
D'une, il n'était pas seul, et donc son cri initial avait porté ses fruits (et vlan, autant dans les dents pour les détracteurs qui auraient pensé que ce cri là était tout juste bon à ranger au placard des cri à deux écus du genre "Ho mais où suis-je?" après trois mois de coma profond après un coup debatarde sur la poire, ou bien:"rhaa, c'te mal de crâne, où est ce que j'ai pu garer mon cheval encore hier soir", dans les suites d'une soirée de beuverie, voire même: "T'ain, mais qui c'est qu'a fini toute la prune, merde!", juste avant une soirée qui du coup n'allait pas être de beuverie, la réserve ayant été sifflée la veille, tout le monde tellement pété que plus personne ce soir là ne s'en souvenait.
Reprenons.
Et de deux, la Haaaaaaneuse était bien la haaaaaaneuse qu'il pensait bien qu'elle était qu'il pensait.
Il s'avança alors d'un pas vif (et le premier à qui l'envie vient de rajouter une connerie du genre: "tandis que ses pas inscrivaient d'éphémères traces dans la poussière recouvrant uniformément le sol ancestral de la forteresse, véritable mémoire granitique des lieux, que tant d'illustres chevaliers auparavant avaient foulé, leurs pas les guidant vers ce destin qui feraient d'eux géants et héros à jamais loués dans les poèmes épiques"...donc ce premier là qui tenterait de l'ouvrir aura été prévenu...). Il s'avança donc d'un pas vif en direction de la silhouette aux deux mains dans les braies (nan mais j'vous jure, inimitable celle-là), large sourire sur le visage:
Je ne vais pas nous fatiguer à te renvoyer ta remarque, mais si quand même...Alors, bien content aussi de te revoir par ici chère Baile.
Signe de tête alentour.
Une paye que je n'étais pas venu ici moi...Bref. Bon, affaire, nous disions, n'est ce pas? Deux braves chevaliers ne vont pas commencer à s'embrasser comme des...j'sais pas moi...des danseuses? Bretons? Les deux en même temps, hein? |
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