Un cours improvisé...

Cela faisait de longues minutes qu'il vidait son tonnelet de bière. Seul, une fois encore. A se demander où étaient ses frères. Bizarre ce silence dans la taverne, lieu traditionnellement central de la vie des chevaliers. Aussi est-ce d'un geste, un seul, qu'il se leva, laissant sa boisson à l'écart. il empoigne les bancs, les tables, les traine, les tourne, vide en fait la taverne.

Le centre de celle-ci se retrouve vide, entouré des bancs plus ou moins ordonnés. En son centre, Guillaume se place, debout, les mains sur le pommeau de son épée dont la pointe repose au sol.

Il attend...

Invité

Après l'entrainement physique qui lui avait creusé l'estomac et fait perdre beaucoup d'eau, il décida d'aller s'en jeter une petite voir une grande à la taverne, puis ca lui ferait sans doute rencontrer d'autres frères et soeurs. Lorsqu'il ouvrit, la porte, il cru s'être trompé de pièce, il ressorti et regarda l'écriteau à l'entrée, non c'était bien la taverne.

Il entra, le centre de la taverne avait été dégagé et tout les bancs et les tables avaient été empilés dans les quatres coins. Au centre de la pièce, un homme attendait, épée sortie.
Vanack et sent fixé, observé, l'homme ne dit rien de prime abord. Sa tête lui disait vaguement quelque chose en fait mais il ne parvint pas à se remémorer ou il l'avait vu.

Ce ne pouvait pas être un ennemi de toute façon, l'entrée était bien gardée et même avec la meilleure volonté du monde il avait eut du mal à y pénétrer, donc ca devait être un frère, peut-être était il ivre. Vanack se sentait un peu mal à l'aise, l'homme avait un regard percant et une épée, lui n'avait que son anelace, il ne s'était pas armé lourdement pour l'entrainement de Zalina, c'est fou ce qu'on se sent seul dans ces cas la, il entama le dialogue.

Bonjour mon frère, je suis Vanack de Vienne, récemment arrivé, tu as un soucis ? .......pour les duels c'est un peu plus loin je pense.....dit il en souriant.

Enfin quelqu'un entrait mal à l'aise visiblement devant l'attitude du Flamand. "Parfait, c'est exactement ce qu'il faut. C'est dans la diffuclté qu'ils se révéleront" que pensa Guillaume.

- Tiens donc, un Flamand qui se risque dans une taverne. Nul doute que naître en Tournai, même si on migre en terres delphinales, laisse des traces, sourit Guillaume. Je vous connais homme d'armes. J'ai lu votre courrier, celui qui vous mena en ces lieux. Mais prenez place. Une fois entré dans l'antre de la Licorne d'Or, on n'en ressort qu'avec l'accord de celle-ci.

Et toujours il posait sur lui un lourd regard, ne l'abandonnant pas des yeux. Duel de volonté? Peut-être?

Purée, la gueule de bois du matin était quelque peu passée pendant le cours de Zaza, mais la veille avait été tellement alcoolisée que l'écuyer, en quittant la taverne marchant comme un canard, avait oublié sa cape. Son symbole de l'Ordre, ce qui le distinguait d'un soldat lambda en plein campement ! Il lui fallait aller la rechercher mais à pencher entre un retard chez la peste ou un retard chez la cape, il avait préféré éviter les foudres de la poitevine ...

Arrivant dans la taverne, il vit le Grand-maître et un jeune nouveau qu'il avait croisé le matin même mais dont il avait oublié le nom. Essayer de déterminer pourquoi le premier était armé alors qu'on était en pleine forteresse était trop difficile pour s'y attarder.

Avançant vers le coin de la pièce où il avait traîné la veille au soir, il prit sa cape et la mit au cou, comme par besoin de se rassurer et de se prouver qu'il était toujours un fils de la Licorne. Tiens, les bouteilles étaient toujours là aussi et malgré que la première fût vide, il restait encore à boire dans la deuxième.
L'écuyer prit donc son verre de la veille, s'en servit un et la bût d'un coup. La, tout de suite, il avait l'impression de recouvrer ses forces et la lucidité de son cerveau.

Les yeux de Guillaume était restés fixés à ceux de Vanack. L'arrivée cahotante de Mackx, si elle n'était pas passée inaperçue n'avait pas détourné l'attention du Grand Maistre de l'Ordre, toujours concentrée sur l'homme d'armes. Quelque chose devait naître de cette confrontation, et il n'était pas question d'y mettre un terme plus tôt.

Mais, pour autant, le Poitevin n'était pas ignoré. Sans un regard pour ce dernier, le Flamand lui adressa pourtant la parole: "Or donc, frère. Quelle heureuse apparition que la tienne. Comme tu le peux voir, les bancs attendent quelques invités. Et je suis heureux de t'indiquer que tu es de ceux-ci. Prends place."

Invité

Nennya arriva en compagnie de Bulvaï, elle avait si faim, son bébé réclamait à manger, elle se sentait, pourtant elle recrachait presque tous ses déjeuners, cet enfant était encore un mystère pour la pupille.
Elle entra avec joie avec son petit frère, épuisée du duel, mais encore sur ses jambes, elle riait avec son compagnon de punition quand elle vit Mackx.

-Coucou Mackx, tu vas bien?

Elle appréciait l'écuyer, qui semblait perdue dans ses pensées. Mais Nennya se retourna, le Grand Maistre était là avec l'homme d'armes que Bulvaï et elle avait rencontré il y a peu. Elle fut intriguée par ce qu'ils se disaient, curieuse comme une belette la pupille, elle tendit l'oreille...Guillaume invitait l'homme d'arme à tablée...

Invité

Tiens donc, un Flamand qui se risque dans une taverne. Nul doute que naître en Tournai, même si on migre en terres delphinales, laisse des traces, sourit Guillaume. Je vous connais homme d'armes. J'ai lu votre courrier, celui qui vous mena en ces lieux. Mais prenez place. Une fois entré dans l'antre de la Licorne d'Or, on n'en ressort qu'avec l'accord de celle-ci.

Il resta coit quelques secondes....cet homme en savait beaucoup, comment diable était il au courant, il devait donc s'agir de......le Grand Maistre de l'Ordre en personne, curieuse rencontre pour une première fois, il aurait pensé à quelque chose de plus solonnel, mais après tout pourquoi pas, il devait sans doute avoir une idée derrière la tête.

Il savait maintenant d'où il connaissait ce visage, Tournai, de vieilles images lui revinrent à l'esprit, des bribes de souvenir en fait, quelques têtes, quelques moments plus intense que d'autre, comme ce temps lui semblait lointain, tant de choses s'étaient passée depuis lors.

L'homme le fixait, il tentait sans doute de lire en lui de le déstabiliser, il y parvint quelques instants puis, Vanack revint à la raison. Ne pas se laisser décontenancer, après tout il en avait vu d'autres.

C'est un plaisir, Grand Maistre, j'ignorais que nous allions nous rencontrer si vite, j'aurais dans ce cas adopté une tenue plus conventionnelle.
Je crains que la seule chose que j'aie gardé de mes quelques années passée dans le nord, c'est mon amour de la bonne bière, mon coeur est Dauphinois maintenant.

Un écuyer pénétra dans la taverne, le Chevalier ne cilla pas, il ne quittait pas Vanack du regard, s'en était troublant ou voulait il en venir. Il l'invita à rester comme spectateur, mais comme spectateur de quoi. Vanack était perplexe, pas encore assez de temps qu'il était la pour savoir ou ca allait le mener, mais pas le choix de toutes façon, peut-être aurait il du rester dehors, retourner dans la salle de repos, trop tard pour se poser des questions et reculer, pas l'envie de toute manière.

Il n'a jamais été dans mes intentions de faire demi-tour, je compte bien ressortir d'ici Chevalier un jour.

Il salua de la tête l'homme qui venait de s'asseoir ainsi que l'écuyère avec qui il avait discuté la veille et qui venait de les rejoindre.
Il avanca dans le cercle que Guillaume avait tracé avec les tables et les bancs et fit face au Chevalier, à quelques metres.......un petit sourire en coin, la situation commencait à l'amuser.

Invité

La taverne de l'ordre. Voilà un moment qu'il n'y avait pas mis les pieds. Son foie avait eu largement le temps de récupérer après toutes ces soirées passées à boire jusqu'à pas d'heures entre amis ou connaissances ; et voilà que l'écuyer commençait à vouloir remettre ça, à vouloir - inconsciemment bien sûr - dégrader encore sa santé, sous prétexte de détente. Enfin, peu lui importait l'état de son foie, à dire vrai ; seul comptait son aptitude au combat et sa résistance aux lourds efforts physiques. Bref, il voulait retrouver la taverne ; pas nécessairement pour se désaltérer, mais pour rencontrer quelque soeur ou frère - peut-être une ou un qu'il ne connaissait pas encore ; l'avenir le lui dirait - afin de parler - ou faire connaissance, simplement, selon le cas. Sauf qu'à son entrée dans la taverne, il comprit que les discussions viendraient sans doute un peu après : le grand maistre était là, fixant intensément une personne (que Benjamin ne connaissait que de visage) avec qui il discutait, sous l'oeil intrigué et amusé d'une soeur, ainsi que sous celui alcoolisé d'un frère - a priori Mackx, mais le Crussol n'y prêta que peu d'attention, celle-ci s'étant directement reportée sur le Jeneffe et l'homme qui lui faisait face. Remarquant que les bancs et tables avaient été disposés en cercle, au milieu duquel évoluaient les deux personnes citées ci-avant, l'écuyer se douta que celles-ci évolueraient en présence de spectateurs, et désira soudain en être un, tant la situation l'intriguait.

Mackx venait de se servir un deuxième verre et avait commencé à le boire quand Guillaume l'interpella en lui demandant d'assister comme spectateur à ce qui allait suivre. Levant les yeux, il essaya de capter le regard du Grand-Maître pour comprendre de quoi cela retournait mais celui-ci avait les yeux fixement posés sur le jeune homme et impossible de lui faire détacher ...

Par curiosité, le poitevin s'approcha alors des deux intervenants et s'assit sur un banc d'où il pouvait voir, et où il pouvait poser sa bouteille et son verre de façon a rester quand même tranquille. Qu'allait-il donc se passer dans cette taverne pour que le Grand-Maître soit en armes et qu'on lui ait demandé de rester ?

Bref, une gorgée lui amènerait peut-être l'inspiration, et de toute façon, au pire, ça ne pouvait pas lui faire de mal.
Tiens, non, elle n'avait pas amené l'inspiration mais bien des autres frères qui arrivaient pour assister au "spectacle".

Petit salut de la tête accompagné d'un sourire à Nennya qui l'avait interpellé, et regard vers Benjamin qui semblait ne pas l'avoir vu. Au moins, il ne serait pas seul face aux inventions du flamand et cela le rassura un peu, le futur lui dirait si il avait raison d'être suspicieux.

Invité

Bayard pressait le pas. Il devait chevaucher vers Brugge, et surtout Tournai. Il était épuisé, ses incessants aller et retour le fatiguait énormément. Oh bien sûr, il avait des resposnabilités dans la capitale flamande... mais surtout quelqu'un l'attendait à Tournai. Et même s'il devait mourir à cheval, usé, pour cette personne cela valait la peine.

Mais des voix connues, venant de la taverne, attirèrent son attention. Il passa la tête par la porte entrebaillée, et vit certains écuyers qui avaient courus avec lui durant la matinée. Et au milieu d'un cercle de banc, Guillaume de Jeneffe, le grand Maître de l'Ordre, qui fixait le dénommé Vanack.

Bayard était curieux de connaître la suite...

Invité

Vanack regardait l'homme et commencait à s'impatienter, il ne disait rien et continuait à le fixer. D'autres personnes arrivaient et s'installaient.....gloups esperons qu'il n'était pas de coutume d'organiser des viols collectifs sur les nouveaux, des coups de dague se perdraient à coup sur et la virilité de certains s'en trouverait amoindrie.

Il commencait à s'impatienter un peu, le Grand Maistre le testait il sur sa patience, il allait être déçu, la patience c'est bon pour les indécis, lui savait parfaitement ce qu'il souhaitait alors pourquoi attendre.

Mais encore......

La salle se remplissait. Les écuyers succédaient aux écuyers. Mais peu à peu, malgré l'excitation de cette jeune assemblée, le silence reprenait ss droits. Tous se tournaient vers le duel de regard que se livraient les deux anciens Tournaisiens. Et le plus jeune semblait ne point le goûter autant que l'ancien. Qui décide d'y mettre si pas un terme du moins d'en changer l'orientation.

- Mais encore? Et bien, jeune homme, vous semblez bien impatient. mMa compagnie vous est-elle si désagréable?

Puis, sans laisser à l'interrogé la possibilité de répondre, Guillaume embrasse l'assistance du regard. Jeunes encore. Même si tous n'étaient pas de nouvelles recrues de l'ordre. Guillaume sourit, d'un sourire sincère. Désireux de rassurer ses ouailles avant de leur dévoiler ce qui les attendait...

"La compagnie de vos frères et soeurs ne doit pas vous peser. Ce doit être ce que vous recherchez quotidiennement. C'est dans ces rassemblements que vous comprendrez la valeur de l'amitié et de l'aide que l'un doit à l'autre. En cette salle vous êtes quatre, cinq si l'écuyer Bayard ose s'aventurer parmi vous, parmi nous.

Cette amitié, cette confiance qui doit se développer entre vous vous l'allez maintenant expérimenter. Que l'un d'entre vous soit volontaire et que les autres lui bandent les yeux. Rapidement."

Invité

- Mais encore? Et bien, jeune homme, vous semblez bien impatient. Ma compagnie vous est-elle si désagréable?

Mince, saleté d'impatience, chaque fois c'était pareil et ca continuerait à lui jouer des tours dans l'avenir....

Veuillez excuser ma fougue Grand Maistre, ce n'était point mon but, votre compagnie ne m'est pas du tout désagréable, j'ai soif d'apprendre c'est tout. L'impatience est un défaut que je tente chaque jour de corriger.

Il fit une légère révérence pendant que celui-ci expliquait le but du rassemblement. Visiblement, il s'agissait d'un exercice sur la confiance visant à ressouder les liens, il en avait déja pratiqué un une fois à la garnison afin d'unifier un peu plus celle-ci.

Je souhaiterais être volontaire pour porter le bandeau, si c'est possible.

Invité

A l'énoncé de son nom, Bayard s'avança complètement dans la pièce. Un exercice de confiance, ressouder les liens. Bayard pensait comprendre le Grand Maître. Beaucoup d'anciens avaient été blessé, étaient fatigués, de nombreux jeunes arrivaient, il fallait tisser les liens, resserrer les rangs...

Ses obligations pouvaient bien attendre un jour de plus. Bayard ne fuyait pas, il ne fuyait jamais. Avant, il s'assura que Nennya, qu'il avait accompagné jusqu'ici, allait mieux. Puis, il s'avança donc franchement au milieu de ses frères.

Invité

La jeune femme était intrigué par ce discours du Grand maistre, elle pris place sur une chaise pour voir l'évolution. Solidarité, entraide, des mots qui resterait gravé dans sa tête, malheureusement, Nennya savait parfaitement que tout le monde n'avait pas la même notion ou la même définition de ces mots. Elle n'avait point été accueilli en ces lieux, mais avait eu plaisir de discuter avec son frèe, écuyé en même temps qu'elle, de parler avec sa soeur, le premier jour de travaux au haras, de faire des duels...Que de souvenirs déjà pour une jeune intronisée. Elle sortit de ses pensées brusquement, lorsque Bayard lui lâcha le bras pour aller se présenter volontaire, la jeune femme observait de loin les différentes réactions, les différents visages.

Liagan erra dans le chateau après le cours de Zalina, il monta au dortoir des Hommes d'Armes, hota ses affaires sale, prit un sceau d'eau trempa ses linges dedans et s'enduisit d'eau sur tout le corps. Ensuite, il mit, du linge propre, pendant ce temps son ventre criait famine. Ensuite, il descendit, direction la taverne et le bon buffet de Kékidi. Plus il s'approchait de la taverne, plus il s'imaginait entrains de manger de bonne pièce de viande, avec un bon potage, idéal pour se refaire une santé. Mais plus il se rapprochit et plus une chose l'inquiétait, il ne sentai aucune odeur de nourriture entrains de cuir, ou déja cuite. Il s'arréta, et renifla, en ce concentrant, effectivment rien. Il pressa le pas, et vit enfin la lourde porte en bois de la taverne. Liagan la poussa et entra, et la le spectacle le laissa stupéfait pendant quelques secondes. Au lieu de trouver, des tables bien garni, il retrouva quelques de ses frères et soeurs qui étaient présent poru le cour, et au milieu Guillaume. Il se dirigea vers celui ci et s'inclina

Bonjours Grand Maistre Guillaume *et se retourna vers ses frères et soeurs* et encore un plaisir de vous retrouver chers frères et soeurs.

Après s'estre fai bie nremarqué Liag, s'asseya sur un banc à coté d'un frère, et proch de Nennya ,car Liag que son état n'était point au meilleurs, mais avant de s'assoir à coté d'elle il lui demanda.

Nennya, puis-je me mettre à coté de toi? Pourquoi frère Bayard s'avance t-il et veut a priorie le bandeau que Guillaume tient en sa main?

Liag, rougit, en parlant à Nennya, du fait qu'il était plutot timide et il s'était fai bien remarqué...

[HRP j'arrive uqe maintenant car comme je fais déja un duel contre Guillaume, je ne savais point si je pouvais aussi faire ce rp, donc si mon message dérange je l'enleve HRP]

Invité

Arrivé avec Nennya, Bulvaï était resté en retrait ne sachant pas vraiment si le Grand Maistre était en conversation privée où s'il s'entretenait avec les écuyers présents. Guillaume de Jeneffe parlait d'amitié, de confiance et proposa un test, il demanda un volontaire et que les autres lui bande les yeux. Vanack et Bayard se portérent volontaires pour cet exercice de confiance.

La Confiance ... notion indispensable pour les licorneux, ils se devaient de se faire aveuglément confiance, en toutes circonstances, non pas parce qu'ils étaient simplement frères et sœurs du même ordre, mais parce qu'en combat, ils seraient amenés à remettre leur vie entre les mains d'un frère. Bulvaï était persuadé que cette confiance mise en autrui tisserait d'autres liens que la simple amitié, ou la fraternité.

Il s'assit à coté de Nennya, de l'autre coté de Liagan et lui fit un clin d'œil discret puis regarda les deux hommes qui faisaient face au Grand Maitre. Bulvaï le regardait, c'était la seconde fois qu'il le regardait ainsi, la première fois c'était le jour de son intronisation. Il imposait le respect et Bulvaï essayait de retenir chaque phrase qu'il prononçait car elles étaient pleines de vérités, de bon sens, Guillaume de Jeneffe n'était pas que le Grand Maistre de l'Ordre, c'en était aussi le guide et les jeunes écuyers assit autour de lui le savaient et écoutaient religieusement ses paroles.

Cours fini, il restait à la Peste à ranger la table et la chaise qu'elle avait chipée en taverne. Les verres et le pichet emprunté devaient également retrouver leur place.
Tout remettre en place, comme avant leur utilisation pour ne pas laisser trace de son passage. Cela aurait put être une autre devise de la Cavalière. Mais celle ci demeurait un peu longue. Elle n'en demeurait pas moins une règle que la jeune femme appliquait autant que possible, ne faisait que de rare exception qu'en cas de combat. Il était alors difficile de laisser vivant et serein un ennemi occis quelques instants plus tôt.

Une fois les dernières pompes effectuées, ses dernières notes prises, Zalina entreprit donc de tout rapporter en taverne avant que Kékidi ne s'aperçoive de leur absence et monte sur ses grands chevaux, en commençant par le pichet et quelques verres. Le reste suivra lors des prochains tours.
Sauf que la taverne en question était bien occupée et pas en l'état du matin. Difficile de remettre la table là où elle l'avait prise.
Discrètement, la Peste posa son chargement sur le comptoir et revint, toujours en longeant les murs, se placer près de la porte. Dos au mur, les bras croisés sur le torse, elle observa la leçon du Grand Maistre.

Invité

Liagan était près d'elle, elle se sentait en sécurité autour de ses frères, elle avait Bayard, Bulvaï et Liagan pour la retenir si elle n'allait pas bien. C'est à ce moment là qu'elle comprit le sens des paroles du Grand maistre, l'entraide, la solidarité, l'amitié, Nennya n'hésiterait pas si elle devait sauver un de ses frères. La pupille ne devait pas s'emporter par ses sentiments sur un champ de bataille, elle l'avait appris à ses dépends.
Liagan chuchota quelque chose, Nennya lui répondit discrètement:

-Oui bien sur que tu peux, le Grand maistre veut nous faire faire un exercice qui nous rappelerait ce qui nous unit en ce lieu. Et pour cela il bande les yeux de quelqu'un. Je me demandes ce qu'il va se passer.

Zalina entra dans la taverne, elle semblait intriguée. La pupille sourit à ses frères et attendit la suite des événements.

La salle se remplissait peu à peu, Liagan et Bulvaï venant rejoindre l'assemblée. Zalina veillait, en arrière. Mais elle, nul besoin de lui apprendre la confiance en ses frères et soeurs... C'est une autre confiance qu'elle devra un jour conquérir. Mais il n'est point aujourd'ui question de cela.

Aujourd'hui, ce sont les jeunes qui sont à l'honneur. Jeunes, inexpérimentés pour certains, déjà âgés pour d'autres, il avait bien des choses à leur transmettre. Chaque chose en son temps, mais aujourd'hui était la première étape de cet apprentissage.

- Or donc, deux volontaires m'apparaissent. Soit, les choses n'en seront que plus intéressantes. Je veux voir Vanack et Bayard les yeux bandés dans les trente secondes, et une épée de bois pour chacun... Et quoi? Vous êtes toujours là? Et comment comptez-vous voir vos frères équipés?

Et Guillaume d'envoyer un clin d'oeil à la Poitevine, le visage fermé et l'épée toujours pointée sur le sol.

Invité

Guillaume ne s'opposa pas à avoir deux volontaires, Il demanda à ce que les autres écuyers bandent les yeux des deux volontaires et les équipent d'épée de bois.

Bulvaï regarda autour de lui, ils étaient dans la taverne et ne voyait pas d'épées de bois, le seul endroit où il en avait vu, c'était en rangeant la salle d'armes avec Nennya. Il se leva prestement.

Je cours jusqu'à la salle d'armes chercher de quoi équiper nos frères, bandez leur les yeux en attendant, je ne serai pas long, je sais où elles se rangent clin d'oeil à Nennya en souvenir d'une longue journée.

Il sortit de la taverne en courant, traversa la cour de la forteresse, salua au passage deux frères portant épées et boucliers qui se rendaient probablement à leur duel puis s'engouffra par la porte de l'aile droite de la forteresse où se trouvait la salle d'armes. Il en ressortit après quelques instants avec deux épées de bois puis courut en direction de la taverne. Il s'arrêta devant la porte, reprit sa respiration avant de rentrer.

Il s'approcha et tendit les armes factices à Vanack et Bayard.

Invité

Un autre homme s'avance au centre de la pièce, il le reconnut, il venait également de suivre l'entrainement de Zalina le matin même, comme le reste des personnes présentes à vrai dire. Un brave gars pour le peu qu'il avait pu en juger, mais bon les apparences après tout, l'avenir lui dirait ou non si son jugement était bon ou pas.

Lorsqu'il s'avanca au centre de la pièce, Vanack le gratifia d'un sourire, il se sentait moins seul tout d'un coup

Frère, je crois que pour le verre de l'amitié ce sera pour un peu plus tard.

Mais ne savait toujours pas ou voulaient en venir Guillaume. Alors qu'il ne l'avait pas vue entrer, Zalina s'appuya sur le mur, un peu en retrait. Il ne s'attendait pas à la voir la à vrai dire, elle n'avait pas semblé interessée par l'idée de boire un pot mais l'attroupement et la disposition inhabituelle des meubles avaient du attirer son attention. Il la trouvait interessante, de la curiosité en fait, elle lui faisait penser à Pénélope et il se demandait ce qui se cachait en dessous de la carapace, sans doute une deuxième carapace, on est jamais trop prudent.
Guillaume avait décidé qu'ils auraient tout deux les yeux bandés, Bayard et lui et qu'ils seraient équipés d'épées factices.

Bulvaï sorti très rapidement de la pièce afin d'aller quérir les épées en bois. Pendant ce temps, Vanack sorti de sa poche son fidèle bandana, qu'il utilisait pour attacher ses cheveux lorsqu'il comptait transpirer beaucoup. Il l'avait donc mis durant la matinée puis l'avait enlevé dès que possible, il préferait la sensation de liberté que lui procurait ses cheveux voletant au gré du vent.
Il attacha donc le bandana de façon à cacher sa vue entièrement pendant que son frère Bayard faisait de même. Puis la porte s'ouvrit et l'on vient lui apporter l'épée qu'il saisit à taton.

Je te remercie Bulvaï.........enfin j'imagine que c'est toi dit il en souriant

Il soupesa un peu l'épée mais ne fit pas de moulinets ou de mouvements comme il en avait l'habitude lorsqu'il découvrait une arme, il ne voulait pas blesser Bayard qui aurait pu se trouver à portée.

Guillaume préparait donc une leçon sur la confiance entre Frères ? Et une leçon pratique. Zalina avait d’avantage l’habitude de le voir utiliser la parole que l’action pour ses cours. Cela promettait d’être intéressant. Intéressant et fort instructif sur la personnalité et l’engagement des nouvelles recrues.

Vanack et Bayard les yeux bandés et épée en bois à la main.
Petit sourire malicieux de la jeune femme. Elle venait t’entrevoir ce que le Grand Maistre avait en tête. Du moins, quelques unes des possibilités. Mais avec Guillaume, allez savoir ce qu’il a réellement en tête ? Pariez qu’il partira à gauche et il file à droite, ne vous laissant nul autre choix que de vous accrocher et suivre, parce que l’on ne peut que suivre un meneur.

Et çà, les nouveaux semblaient parfaitement l’avoir compris. A peine les instructions données par le Flamand que tous s’agitent.
La Cavalière les suit du regard jusqu’à ce qu’il croise celui du Grand Maistre. Elle répond à son clin d’œil par une inclinaison respectueuse de la tête puis revient aux deux « cobayes » du jour. Ils sont déjà yeux bandés et épées en main. Reste à savoir si Guillaume va tranquillement les mener à gauche ou bifurquer à droite…
Elle se contenterait de rester au milieu, tranquillement adossée au mur près de la sortie et d’observer de loin.

Invité

Bayard avait lâché le bras de Nennya pour s'avancer auprès de Vanack.

Avant qu'on lui bande les yeux, Bayard avait vu le sourire de Vanack, et avait entendu "Pour le verre de l'amitié ce sera pour plus tard". Il fit un sourire à son frère d'arme, lui signifiant qu'il trinquerait volontier avec lui, après...

Après quoi?

Il n'y voyait plus rien, et on lui avait tendu une épée en bois. Bayard avait soupesé l'arme factice, puis l'avait tatée, pour en percevoir les dimensions, et le poid. Puis il attendit calmement les consignes du Grand Maître. Mais sous une apparence détachée, tous ses sens étaient en alertes...

Invité

Tandis que le Grand Maistre appela des volontaires, et que ces derniers se désignaient d'eux-même, Benjamin remarqua que l'écuyer Mackx n'avait pas dessoûlé d'une nuit sans doute courte, à en voir ses traits tirés. Il ne tenait pas debout, et renversa une chaise lorsqu'il sembla vouloir entreprendre un déplacement ; quelques grognements de sa part troublaient l'assistance qui ne s'intéressait guère aux frasques de son frère d'armes. Mais le Crussol ne parvenait à détacher ses yeux de cet homme qui avait grand besoin de cuver et dormir ensuite... La présence d’hommes ivres près de lui ne le dérangeait pas en temps normal ; mais dans des circonstances où le Jeneffe donnait un cours sur la confiance entre frères, Benjamin sentait que la présence de Mackx pouvait nuire - que ce soit à l'ensemble de l'assemblée ou au poitevin lui-même (un déplacement involontaire de sa part eût pu l'amener à recevoir un coup de bâton perdu...). Adoncques, il prit la décision de guider l'Alesme vers la sortie, pour l'éloigner d'un enseignement qu'il n'était pas en état de comprendre ; il le prit ainsi par la taille et l'amena le plus rapidement qu'il put vers les abreuvoirs, où il aurait le loisir de purger à l'air libre et à l'eau fraîche sa buverie de la veille. Se promettant de repartir le chercher une fois le cours improvisé terminé, afin de prendre connaissance de l'avancée de son état, Benjamin regagna la taverne, suivant de près Bulvaï. Il reporta alors toute son attention sur ce qui se déroulerait dans les minutes à venir...

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