Elle ne broncha pas, ne fit pas une geste de plus après cette présentation, quelques instant de réflexion à la remarque du comte. Était-elle seulement tout à fait d’accord avec ces dires.
Elle n’y réfléchit pas plus connaissant suffisamment l’ampleur de son esprit bien trop contestataire.
Elle avait dans les premières minutes rien qu'hésitait à se présenter encore de mauvaise humeur et contrarié par ce soudain envahissement de l'espace.
Elle ne c'était attendu à voir tant d'hommes arriver...
C'était certain elle devenait aigrit cette penser la fit rire, plus intérieurement qu’autre chose.
Un coup d'œil à l'homme boucanier...
Puis ses lèvres se tendirent en une esquisse de sourire. Il ne criait plus, et s'en excusait.
Elle fit signe de tête comme quoi les excuses étaient acceptées, et croisa ses bras sous sa poitrine d'un air toujours autant passif.
Certain jour se trouve être sens, et entrant ici elle avait réussit à mettre de coté sa mine mais celle ci revenait au galop.
Se faisant bataille pour ne pas rester ainsi elle se dérida un peu quand un autre arriva.
Un soupire... avait elle envi d'en dire plus sur son compte. Habituellement on aurait pu dire qu'elle parlait que quand elle avait vraiment à dire, sinon les bavardages inutile la mettait mal à l'aise et elle préférait écouter.
Ce qu'elle fit d'ailleurs au grand discours du normand, écouter les yeux détaillant ce visage qui parlait aisément.
Une qualité pensa t’elle… Elle déplia un bras pour attraper sa chope avant de la reposer voyant ce dernier arrivant se tournait vers elle.
Cette fois ci, ce fut dans un sourire franc qu’elle accueillit l’homme, prenant au passage le verre tendu.
Bonjour à vous également, Et bien non, trinquons à la santé de tous.
Elle tendit son verre vers lui en continuant de sourire. Une fois les verres entrechoqués elle se tourna vers Stannis et les autres.
Dans le cas, ou nous mourrions donc je devrais peut être compléter ma présentation si c’est bien cela que j’ai compris. Je ne cesse de croire que cela n’est pas forcement utile de parler de soi mais il est peut être pour certain plus facile de commencer de cette manière pour encourager à une autre discussion, ou seulement pour savoir à qui on aura à faire. Toute fois, ce sera rapide et conventionnel, peut être n’ais je pas assez d’imagination pour le contraire.
N’était-elle pas encore en train de paraitre désagréable, elle s’arrêta soudainement prenant conscience de ce petit problème qui la prenait aujourd’hui.
Toujours Blanche que je suis, je suis comme d’autre ici je crois Poitevine et ce depuis ma naissance plus particulièrement je vis à la Rochelle, m'occupant de pars et autres notement en tant que lieutenant ainsi qu'Ambassadrice.
Que racontait-on d’autre à des inconnues, elle fit une pause cherchant à travers sa mémoire, ce qu'elle venait de dire ressemblait bien plus à une Curriculum vitae qu'à autres choses. Puis elle en revint aux paroles de Rwandralle.
Vous n’êtes pas ici depuis longtemps me semble t-il, non ?