De l'écurie...à la taverne... en quète des licorneux...

L'Etoile s'était isolée le temps de .... Déjà génée par son entrée, il lui fallait oublier le pourquoi de sa colère.
Elle n'était point bonne la colère lorsqu'elle n'était point maitrisée ... Trop impulsive quelques fois, toujours vive ,parfois trop .
Mais Antlia était entière en ses convictions, de ses croyances; et elle croyait très fort en l'esprit ( non pas frappeur) qui régnait à Ryès.
C'était d'ailleurs le pourquoi de sa tournée à ses frères et sœurs, essayant de faire "passer" son entrée .

Puis sa douce présence qui la surpris . Relevant la tête aux quelques mots prononcés, elle en avait tout d'abord reconnu le timbre puis la vit. Un sourire léger, mais sans mot sur son visage fatigué aux traits tirés.
Elle avait raison, l'alcool dans son état ne pouvait lui faire de bien. Ses sinoples se fondirent en son regard, son gouverneur, son amie, son Dauphiné.
Sa main lui fit l'impression d'une caresse sur son âme, mais elle n'avait encore digéré l'affaire qui l'avait submergée.

Bonjour sœur!! Qu elle est la cause de ton courroux?? Si cela n est indiscret..
Pouvons nous t aider et apaiser ta colère?

Nyna l'avait quittée, elle savait pourquoi, toujours attentive aux moindres et au tout,quant un homme qu'elle ne reconnut pas tout d'abord vint lui poser quelques questions.
L'Etoile leva le nez, affichant son visage d'albâtre dont les sinoples viraient presque au noir. La douce lâcha un soupir puis ferma les yeux un instant, non pas d'ennuis mais essayant de faire sortir cette tension palpable chez la Blonde. L'alcool fit son effet, et commençait à décontracter les muscles de sa mâchoire si crispés.... une esquisse de sourire , elle décida de prendre la parole.

Bonjour Frère, je te suis reconnaissante de t'inquiéter ainsi de ....mon état et de vouloir me porter aide.
Mais il est des chemins qu'il faut trouver seul et ....
elle s'arrêta un instant, regardant le groupe derrière elle .

j'aurai du passer ma colère sur un des mannequins de la salle d'armes au lieu de me donner en spectacle et de vous interrompre . J'en suis fort désolée.

Elle lui sourit un peu plus franchement, regardant l'homme sous un jour nouveau, plus attentivement puis lui demanda .
Mon frère, vous aurai je déjà croisé en Ryes? ou ailleurs ?

Elle pencha légèrement la tête, poussa sa chope d'alcool loin d'elle et leva la main vers le tavernier qui comprit.
Celui ci amena une chope à l'ami . Elle le remercia d'une inclinaison de la tête puis invita le colosse à s'assoir d'un geste de la main.

Une chope avant d'aller rejoindre les nostres la bas . Mais ou t'aurais je déjà aperçu ?

Invité

Gasclin écoutait attentivement les paroles de Ciaram : recherche d’absolu au délà du matériel, se dépasser au delà du simple quotidien, générosité, simplicité, solidarité, se battre sans haine et dans le respect de l’adversaire mais se battre pour défendre ce qu’on pense être le droit et la justice… Quelle fougue, quelle passion dans ses paroles !… Et comme semble la porter cette recherche d’un compagnonnage mettant en avant l’estime, la droiture, la courtoisie, la solidarité…

Le jeune homme esquissa un sourire en buvant ses paroles :

- Je ne sais pas ce que tu deviendras sur ce chemin que tu décris, ma sœur, mais j’aime déjà au plus haut point ce que tu es aujourd’hui … Je ne sais pas s’il existe encore de nobles cœurs, mais en tout cas, j’aime la noblesse qui émane du tien… Et pour les paroles que tu viens de prononcer, tu peux compter désormais sur mon amitié inaltérable… et qu’Aristote me foudroye si j’y faillis un jour.

En terminant sa phrase Gasclin voit approcher sœur Nynaève qui les rejoint :

- Et je crois que nous avons ici un autre noble cœur qui vient nous rejoindre… Je crois que sœur Nynaève serait aussi en accord avec ta définition… Ou y ajouterais-tu autre chose, sœur Nynaève ?…

Puis parlant de manière à être entendu par tous :

- Le destin a voulu nous réunir ici ce soir, nous qui venons d’horizons différents, avec nos histoires et nos souvenirs, nos joies et nos chagrins, nos ressemblances et nos complémentarités… Ce n’est peut être pas par pur hasard… Et qui sait ?…Ce serait peut-être une bien belle chose si nous nous prêtions serment de nous soutenir mutuellement dans notre quête chevaleresque et dans notre cheminement au sein de l'Ordre… Qu’en pensez-vous mes sœurs et toi frère Boucanier ?

l'Etoile tourna la tête en entendant une voix masculine derrière elle s'adresser au frère qui lui tenait compagnie...sans doute devait elle entendre par là une invitation ou le fait de s'adresser à elle également.
Elle n'etait pas hautaine malgré le fait que l'on y pense souvent. Non... malgré le fait d'avoir été Capitaine des armées du Lyonnais Dauphiné durant 6 longs mois, elle avait cette réserve et timidité quand il s'agissait de sa propre personne et non de sa fonction .

Son visage s'était sensiblement ouvert, ses sinoples moins noires et peut etre que d'ici peu un sourire allait y prendre place. Elle prit sur elle de se tourner afin de ne point leur paraitre désobligeante, ce n'était point son attention.

Elle jeta un coup d'oeil au frère qui était avec elle :
Allons avec eux ... je ne tiens pas à leur faire offense du fait que je me trouve éloignée d'eux.

Elle lui sourit, enfin un sourire sur son visage d'albâtre, puis prit les deux chopes, relançant le tavernier pour une énième tournée :

Bonjour à vous frere, soeurs . un doux sourire à Nyna, qu'elle prit finalement dans ses bras et la serra bien fort contre son coeur . Je suis ravie de te voir mon amie, enfin . Sais tu que je t'ai cherchée longuement en cette forteresse afin de , non te caliner, mais t'en faire faire le tour !

Elle lacha enfin puis présenta sa main à sses freres et soeurs et se présenta.
Je suis Antlia Kennedy, du Lyonnais Dauphiné et je suis ravie de voir du monde icelieu .
Et après un petit temps et d'une voix un peu moins audible:
et veuillez m'"excuser pour ... la porte . elle était semble t il coincée .
Bon petit mensonge, mais elle ne souhaitait pas que sa vie personnelle, elle n'avait pas lieu d'être ici .
Elle leur sourit et prit enfin le temps de s'assoir et de faire leur connaissance.

Invité

Nyna regardait Ciaram qui semblait animée par la passion…Une femme de tempérament à ne pas s’y tromper. Il semblait en effet qu’ils n’étaient pas là au hasard, tous les cinq dans cette taverne à la fois si différents, mais aspirant tous à la même chose.
A la question du Frère Gasclin, elle répondit en souriant…
A vous écouter, je rêve de devenir chevalier Frère Gasclin, mais j’en suis bien loin encore… il faudrait qu’avant, j’arrive à taire mes peurs et mes colères. Car si le cœur est parfois conseiller, il peut aussi déborder dans une mauvaise direction. Le chevalier doit selon moi s’en remettre à Aristote et ses commandements, avoir le respect des faibles, aimer son pays, son peuple et savoir affronter ses ennemis, rester sage en toute circonstance…

Nyna devenait de plus en plus grave, ses yeux suivant ses pensées… un objectif si difficile à atteindre…

Je pense qu’il est très ardu d’être aussi parfait, un chevalier aujourd’hui a bien du mérite… Néanmoins, suis-je ravie d’être avec vous, qui sait, peut-être grandirons nous ensemble, se protégeant les uns et les autres, des ennemis, mais aussi de nous même et de nos mauvaises habitudes…

Elle vit, ravie, qu’Antlia sortait peu à peu de sa torpeur, la flamme lumineuse dansait de nouveau dans ses yeux émeraudes. Son calme revenu, la jolie blonde redevenait ce qu’elle était toujours, brillante et à l’écoute.
Aussi, malicieusement, la jeune femme aux cheveux d’ébène lui glissa à l’oreille…

J’étais un peu perdue en arrivant tu sais, quel meilleur refuge qu’une taverne bien fraiche... je me suis dit que tu avais fort à faire…tu deviens ma sœur toi aussi ? C’est ton père qui va avoir une drôle de surprise…

Nynaève laissa échapper un rire cristallin en songeant à l’homme en kilt qu’elle taquinait si souvent…
Toute tension avait disparu dans la salle et même le tavernier semblait être remonté de sa cave.
L’ambiance se voulait fraternelle…

Je pense que vous avez raison Gasclin, il semble que nous ayons un destin à vivre ensemble…

Invité

Gasclin leva la tête vers sœur Nynaève… Il fronça légèrement le sourcil en l’écoutant :

Sœur Nynaève, pour moi il n’existe au monde qu’un seul vrai Chevalier et c’est le gardien du Graal… Les autres sont sur les chemins pour s’en approcher ou le retrouver… De toutes les personnes que je rencontre la seule mesure que je prends est de deviner à quelle distance elles se trouvent du Saint Calice…

L’âme d’un futur chevalier sait qu’elle doit aller de l’avant. Elle ne connaît d’ailleurs que cette direction. Un aspirant chevalier ne recule pas. Ni devant un ennemi, ni devant son avenir. Le passé est derrière… Faire taire ses peurs et ses colères ainsi que ses chagrins d’ailleurs est certes plus facile quand on s’en remet à quelque chose qui nous dépasse… Aristote, certes, mais il existe aussi de preux chevaliers chez les mahométans et malgré les guerres et les conflits une amitié nait souvent entre de vrais chevaliers, quelle que soit leur origine…

Gasclin eut un moment le regard perdu dans le lointain… Comme s’il revivait les images d’un rêve ou d’un autre passé…

Sans doute sommes nous appelés à grandir ensemble ma sœur et à nous soutenir et à partager les joies comme les douleurs, les moments de paix et le tumulte des batailles, mais s’il te plaît ne me fais pas l’offense de me vouvoyer et considère moi comme aussi proche et fidèle qu’un frère de sang car tel je me considère désormais à ton égard comme à l’égard des personnes ici présentes…C’est à nous de montrer ce qu’est une véritable Fraternité par les liens que nous saurons développer entre nous… Ce ne sont pas les murs d’une forteresse qui le feront pour nous…

Invité

Nyna surprise vit le doux Gasclin s’enflammer tout à coup… elle devait avoir dit une bêtise sans doute…voilà ce qu’il arrivait jouer les bavardes…
Ses yeux, emplis de surprise, se posèrent tour à tour sur chacun appréhendant leur réaction puis revinrent à l’homme d’arme qui poursuivait ses propos passionnés.
Le vouvoiement… elle l’avait vouvoyé…
Un reflex du à l’éducation sévère qu’elle avait reçu de son père. Cet homme qui l’avait élevé seul et qui lui avait appris à marquer les limites avec les hommes de sa garnison, lui empêchant toute familiarité. Le tu, ne lui venait pas facilement à présent… elle devait faire confiance, à croire que ce petit mot de deux lettres permettait ou non l’accès à une forme d’intimité.
A le voir ainsi relever, elle se mit à sourire…

Tu seras mon frère Gasclin d’Arles, puissions nous ne jamais regretter cet instant…par ce tutoiement tu viens de nous lier, aussi sur qu’un serment…

Ses yeux fixaient les siens, énigmatiques et rieurs…

Invité

Gasclin soutint le regard de sœur Nynaève… S’il espérait vaguement une réponse comme celle qui venait de lui être faite il était loin d’imaginer qu’elle put être aussi claire et en même temps si intense. Si les yeux étaient rieurs, l’expression était solennelle… Les mots étaient choisis et pensés et elle ne parlait pas pour ne rien dire. Et ses mots se gravaient en lui au fur et à mesure qu’elle les prononçait : « Tu seras mon frère, Gasclin d’Arles, puissions-nous ne jamais regretter cet instant… par ce tutoiement tu viens de nous lier, aussi sûr qu’un serment… ». Le jeune homme sentit une étrange chaleur lui remplir la poitrine. Curieux comme ces paroles semblaient nourrir une partie de lui qui était en attente depuis des années. Comment pouvait-elle savoir que c’étaient ces paroles là qu’il avait soif d’entendre ? Chacune remplissait un creux en lui. Aucun mot ne manquait et aucun n’était de trop… Et quelle énigme, quel mystère indiquait cette étrange lueur dans le regard de la jeune femme ? Savait-elle ?... Non, comment l’aurait-elle pu ?... Il prit enfin la parole :

- Sœur Nynaève je serai ton frère, et si ce tutoiement devait nous lier aussi sûr qu’un serment, sache que jamais je ne regretterai cet instant mais qu’il sera gravé en moi comme un instant de vraie rencontre de deux âmes en chemin, et si par mes paroles ou mon comportement je devais t’amener à le regretter, je jure solennellement que je quitterai aussitôt l’Ordre jugeant que je ne mériterais plus de porter ses couleurs et j’irai m’enfermer à jamais dans un moutier pour cacher ma honte du regard des hommes.

Il ressentit l’intensité de cet instant, l’intensité des regards, la profondeur de ces paroles de vérité qu'ils venaient d'échanger. Puis se secoua, ne voulant pas alourdir la joyeuse ambiance par des allures trop solennelles, il leva sa chope et sourit :

- A notre fraternité… Et que vive la Licorne qui a permis à de bien belles âmes de se retrouver…

Un verre dans sa main fine, elle regardait y briller un liquide vert et doré à la foix qu'elle affectionnait . Puis un regard sur Nyna lui fit changer la donne : elle prit une tisane ... à regrets.
Petit sourire de connivence.

La famille Kennedy se retrouver avec énormément de frères et sœurs de la dite Antlia. Il va avoir un regret certain de m'avoir adoptée .
Elle se mit à rire doucement puis écouta ses frères et sœurs.

Etre chevalier, ce que cela représentait ... Ainsi, la conversation était tournée autour de cet étrangeté que de vouloir devenir chevalier.
C'était elle posé cette question en ce sens là?
Non, à y repenser ce n'était pas ainsi que cela était arrivé, qu'elle avait désiré être parmi eux.

Curieuse de les connaître elle observait. Elle savait pour Nyna, ce qu'il s'était passé, mais aussi sa valeur.
Mais pas du tout ce qui animait ces personnes. Alors sans faire un bruit elle écoutait. adossée à sa chaise, buvant par petites gorgées sa tisane avec une légère grimace tout de même.
Elle sourit en voyant naître l'esprit même de l'ordre : la fraternité, l'entraide, le partage.
C'est cela qu'elle était venue chercher entre autre chose. Un lieu où aucun titre de Noblesse n'avait cours, ni de grades ronflants ....

Alors un doux sourire apparut sur son visage d'albâtre, son regard englobant les êtres qui se promettaient entraide et soutien .

Tout en buvant sa chope à petites gorgées Boucanier attendait une hypothétique réponse
De la part de l écuyère; écoutait distraitement les propos du frère Gasclin il put
Attraper quelques bribes de sa conversation aussi quand son nouveau frère posa la question
Qu Est-ce que la chevalerie ??.il se fit plus attentif et attendit la réponse de la jeune femme
Leur idéal a eux tous les poussait a des explications assez complexes pour des esprits
Simples la chevalerie pour lui se résume basique ment par trois mots « justice ; bonté;
Modestie » voila mais attention chez lui il ne faut jamais confondre « bonté » avec faiblesse
Que personne ne se méprenne

Il est vrai que pour lui l important était d être dans l ordre et de pouvoir le servir avec
Comme inscrit sur sa bannière « honneur et fidélité » alors la question sur la chevalerie il ne se l était posèe
que très rarement
Soudain il fut sorti de ses pensées par la voix de la jolie Antlia.
Qui lui demande de s asseoir a cote d elle; pour lui offrir une chope ; et une’ de plus
Elle s étonna de ne point se rappeler ou elle avait croise l homme d arme
Quelle question!! Ici a Ryes dans les couloirs il est vrai que l on se rappelle plus facilement
D une jolie blonde que d un homme d arme parmi tant d autres; après avoir un peu deviser
Ils rejoignirent les autres en grande discutions sur les valeurs de la chevalerie et le soutien
Qu il voulais établir les uns envers les autres; bien sur qu il était d accord et ses nouveaux
frères et sœurs pouvaient compter sur lui ; il est vrai que le destin leur envoyait un signe
rien qu eux des nouveaux un seul ancien et une écuyère comment ne pas penser que tout cela
était écrit et quoi de plus normal qu ils se soutiennent a l avenir encore plus que les autres
Il opina du chef a toutes leurs promesses montrant par la qu il était avec eux mais toujours silencieux

Il fut amuse par une remarque qu il venait de se faire frère Gasclin avait dans les yeux un éclat
qui disait que notre sœur Ciaram serait encore plus protégée que les autres par Gasclin
Ces jeunes gens étaient en train de tomber amoureux l un de l autre sans vraiment s en rendre compte

Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 25/06/2009

La réponse de Ciaram avait déclenché un élan de spontanéité , Gasclin lui fit un serment d' amitié inaltérable qui émut la jeune femme au plus haut point
Elle se sentit rassurée car malgré ses convictions inébranlables , elle avait bien souvent eu l'impression désagréable de courir après l'impossible , de se battre contre des habitudes lourdement ancrées mais qu'elle dénonçait inlassablement : l'appât du gain , la jalousie d'autrui , la recherche perpétuelle d'une ascension sociale bien souvent liée à des frustrations permanentes ...........
Elle venait d'un village qui pouvait être qualifié d'accueillant mais il y avait trop de petites maisons dans de grandes prairies , de sentiments trop bons pour être vrais , de trahisons latentes ..........alors de pouvoir enfin se reposer sur des compagnons d'armes qui allaient et regardaient dans la même direction lui faisait un bien fou !!!

et qu’Aristote me foudroye si j’y faillis un jour Gasclin savait donner et quand il donnait il semblait que ce soit pour de bon , à elle de se montrer à la hauteur !!!

Nynaève se joignit au serment même s 'il semblait subsister dans son esprit encore quelques préoccupations :
Tu seras mon frère Gasclin d’Arles

Ciaram les regarda alors tous deux droit dans les yeux et enchérit sans même y réfléchir à deux fois, ce moment était précieux et l'instant solennel :
Frères d'armes, nous devenons .... et resterons !!!!!!

La dernière arrivée et Boucannier se joignirent au groupe , Antlia était son nom et elle semblait s'ouvrir un peu à la discussion et oublier un moment les tracasseries qui la tourmentaient très certainement encore .....le petit groupe ainsi formé continua à deviser sur cette nouvelle amitié qui prenait forme peu à peu , cette fraternité de frères et sœurs de sang qui allait les mener, les soutenir et les transcender à n'en pas douter

Gasclin, impétueux et passionné, continuait :
A notre fraternité… Et que vive la Licorne qui a permis à de bien belles âmes de se retrouver

Le frère Boucanier, lui , regardait Ciaram d'un drôle d'air , et Gasclin aussi en fait .........Bah , cela devait l'amuser de voir la fougue et l'impatience des petits nouveaux !!!! Elle ne s'appesantit pas et s'adressant à la tablée , elle leva son hanap et déclama :

Que vive la Licorne......... et que perdure notre Fraternité naissante !!!!!

Assise sur son banc, elle parlait peu parce qu'elle aimait écouter l'Etoile et .... elle écoutait cet engouement pour un ordre qui les mettait à l'épreuve.
Elle connaissait déjà si bien Nyna, et savait qu'elle arriverait à les rejoindre.
Mais c'est avec le sourire qu'elle écoutait leur enthousiasme quand elle même partait dans ce qui était maintenant routine .... non pas routine... sa vie .
Aller au devant des autres, pour eux, pour leur vie, rien de plus, rien de moins.

Mais il était si rafraichissant de les entendre qu'elle ne put s'empêcher alors.

Eh bien j'espère vous voir bientôt près de moi à batailler pour ce qui est juste et bon.
Peut-être sur un champ de bataille à mes côtés. Vous comprendrez alors le mot de fraternité.
Qu'elle soit alors naissante mais croissante mes frères et soeurs !

Elle leva sa chope bien haut à sa dernière phrase :

A la Licorne ! Justice, Honneur, Bravoure!

Et elle se laissa à boire la moitié de sa chope, puis

Dites moi, et à part Ryes.... vous couchez où?

Invité

Nyna sourit à Gasclin qui répondit aussitôt à ces mots qu’elles n’avaient pas lancés négligemment. Les quelques échanges qu’elle avait eu avec cet homme lui avait plu. Sa vision de la chevalerie mais plus encore celle qu’il avait de l’humain. La fraternité n’était belle que conjointement consentie et c’est en souriant qu’elle mit sa main sur son cœur s’inclinant devant lui.
Ciaram et Boucanier avaient rejoint le serment avec entrain. Il semblait qu’un groupe…une lance ? …venait de se former ici. Des personnalités si différentes allant vers un même idéal.
Antlia leur souriait le verre levé… Nyna fronça les sourcils l’œil amusé en fixant la chope qui avait pris la place de la tisane…
En avisant une autre pleine sur la table, elle la prit et la leva elle aussi…

A la Licorne ! Justice, Honneur, Bravoure!

Doucement, elle répéta ces mots, espérant qu’ils étaient bien en résonnance avec cette forteresse qu’elle venait vraiment de pénétrer.
Reprenant ses esprits, elle répondit la première à l’écuyère…

Je ne suis guère installée… on ne m’a pas montré mon lit… donc j’ai pris au hasard…
Jusque là, j’avais pris une chambre à l’auberge dans le village. Alexian m’attend là-bas… je pense que je devrais rentrer à Gaudemar d’ici peu…

Nyna passa d’un geste tendre la main sur son ventre arrondi. Elle ressentit un manque alors… il l’attendait elle le savait et elle se devait d’être avec lui quand l’enfant viendrait à naitre…

Invité

En réponse au salut de Nynaève, Gasclin posa aussi la main sur son cœur et s’inclina à son tour, scellant ainsi leur serment. Comment penser que le hasard seul avait réuni des personnes aussi différentes dans cette taverne ? Quels chemins Aristote était-il en train de leur tisser aux uns et aux autres ?

Il leva sa chope et se joignit au toast porté par ses sœurs :

- A la Licorne ! Justice… Honneur… Bravoure… et à titre personnel j’y ajouterai Loyauté.

Le jeune homme sourit en entendant la réponse de sœur Nynaève à la question de l’Errante: elle avait demandé « à part Ryes, vous couchez où ? »… Sans doute une manière de demander la provenance et non où se situait le lit de chacun…Mais peut être était-ce sœur Nynaève qui était dans le vrai… Dans tous les cas, indiquer l’emplacement de son lit à une dame, fut-elle sœur et Errante, lui parut inconvenant et contraire aux bonnes manières qu’il avait promis à sa mère de toujours respecter, et surtout en présence de dames « N’oublie pas que même guerrière une dame est une dame. Toute femme porte un éclat du Saint Graal et tout homme qui leur manque de respect ne mérite pas d’être chevalier ! » lui avait affirmé la sainte femme lorsqu’il avait pris la route. Aussi il répondit comme si l’Errante avait voulu connaître leur lieu de provenance :

- En ce qui me concerne, sœur Antlia, je couche assez souvent dans la maison de mes parents en Arles, la plus belle des cités de Provence.

Boucanier écoutait amuse, mais au fond de lui il était de tout cœur
Avec cette jeunesse
Antlia, qui apparemment se sentait mieux au contact de ce groupe enthousiaste
Et malgré son air fatigue et un peut triste son air blaze par la routine; elle aussi
Avait l air amusée!

Mais lorsqu elle parla, il sentit que la foie était intacte et que tout comme
Lui ; leur idéal était la, bien ancre au fond de leur cœur

Boucanier leva sa chope et après avoir trinquer une enieme fois répondit
A la question de Antlia;

Moi je crois que j ai deux lit, un, dans ma maison au bord du Lot a Cahors
Où je ne suis pas souvent;Et un autre a la Prevote dans un coin de mon bureau!!
Mais maintenant mes sœurs et mon frère; je vais prendre conge de vous
Je vais aller me decrotter un peut et dormir; car l effet de la fatigue aide des effets
Des innombrables chopes ingurgiter commence a ce faire sentir!Il s inclina
Raide et très digne se dirigea vers la sortie …

A bientôt mes amis.

Invité

Alors que Boucanier prenait congé, Nynaève prit conscience que le temps s’était écoulé sans qu’elle s’en aperçoive vraiment. L’ambiance de la taverne était conviviale et tout au bonheur d’avoir rencontré ses sœurs et frère d’armes, elle se demandait quand même s’il était convenable, un premier jour de passer son temps à discuter alors, que certainement l’on attendait d’eux bien autre chose.
Quoi exactement, elle n’avait pas vraiment saisi mais si les ordres ne venaient pas, elle trouverait bien à s’occuper, dans l’étude ou dans l’entrainement guerrier.
Alors qu’elle se levait à son tour, elle s’inclina devant l’Etoile cérémonieusement…
Puis la regardant dans les yeux…

Sais-tu qu’on ne nous a même pas expliqué comment nous conduire en votre présence…un homme d’arme, homme de peine sans doute, dois surement saluer… mais qui et comment ?

Après une pirouette, elle lui fit une jolie révérence…

Ainsi ?

Puis, main sur le cœur, elle fit le salut du soldat…

Celui là ?

Son œil malicieux s’était posé sur son amie… interrogatif…

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