Retour ou Redemption.

Un calme d’été planait sur les plaines normandes, les animaux se tenaient à l’ombres des arbres, la brises faisait dansé les hautes herbes, et le soleil illuminé chaque flots d’eau, et chaque petites pierre qui montrait son nez a la belle normande.
Un calme d’été planait sur les plaines normandes, les oiseaux marins piaillait a chaque petite vague, et se battaient au moindre poissons visible, les herbivores se partageaient le peu d’herbe sèche qu’il leur rester, et les paysans s’agglutinait sur les terrasses de taverne, autour d’un calvados bien frais.
Ce soir là, ils étaient gâtés , force de bonne louanges, Aristote leur offrait un couché de soleil d’un rouge ocre qui teinté toute la mer , tout en se dessinant à la lisière de falaises. Comme pour lui laissé place, le silence s’était fait jusqu’à la plus agités des tables de la taverne municipal du coins. Seul les oiseaux continuaient à tournés marquant ainsi leur silhouette sombre sur le rouge solaire [Les oiseaux, c’est comme les chats, tous des connard !].
Ainsi la Normandie avait revêtu son mentaux de pourpre, la laissant rêver quelques instants a un sud qui lui était lointain. Le moment ainsi, dans sa rareté, était parfait. Parfait, pour l’arrivé du messire..
Le blanc cassé d’une tenue vient ainsi perturbée la scène digne d’une carte postale acheté par lot de douze, il paraissait fatigué par son voyage, mais plus impatient qu’un niño devant des churros chaud, les traits de son visages étaient marqués, mais soigneusement dissimulé sous une capuche qui marquait le bout d’une cape fine.
Le cheval quand a lui, était élégant et soyeux, d’un noir brillant qui se distinguait des lueurs précédemment décrites. Il avait le poil long, et soigneusement peigné. La démarche était sur, et la foulée rapide malgré un âge avancé. L’étalon connaissait la route, tout autant que son maitre, mais le chemin n’avait été fait depuis longtemps, le frison, paraissait d’ailleurs se surprendre lorsqu’il évitait certain passage abimée par les souffles d’Aristote , alors que son passager, lui, dans un silence ecclésiastique, ne s’étonnait même pas de la maison détruite par le temps, qui servait au berger du coins.
Cet Homme paraissait nonchalant, aucun sourire ne s’esquisser sur son visage, alors que bientôt, des remparts allez se dressait face à lui, aucune peur ne traversé ses yeux, alors que la suprématie d’un ordre s’apprêter à l’écraser. Aucune honte ne traversé son cœur, alors qu’il foulait des terres que des « grands » de ce monde, avait mis du temps à façonné. Il n’inspirait guère confiance.
Mais peu à peu, se distingué une insigne autour de son coup, peu à peu apparaissait une Licorne brodée sur sa cape. Les rayons mourants du soleil reflétais son collier, son honneur, sa bravoure. Il arrivait donc chez lui. Mais , était-ce son collier ? était il lui même chevalier ? car il allait s’en dire qu’il n’inspirait la carrure d’un chevalier, encore moi sa fierté, seul l’élégance, d’un homme noble mais charitable, pouvait jouer les similitudes, mais n’importe qu’elle petite couronne au fiefs de bas étages, pouvais y prétendre. Cependant, les mimiques de l’hommes semblait avoir changés, on ne devinait plus que les prunelles du malheureux, dans le contrejour qu’il imposait a la forteresse.
L’enceinte, elle, était toujours aussi grande, imposante et charismatique, le soleil semblait s’y écrasé, ne pouvant la transpercer, s’y mourant sur chacune des pierres qui brillaient alors de leurs victoires. Leurs tailles régulières inspiré la justice, et dissuadé bien des hommes, malheureusement aujourd’hui, l’homme qui se trouvait face à elle, arrivait à être plus froid qu’elle ne furent.
Etait il sans cœur ? certainement au premier abord, mais bien nombreux sont ceux qui jugent trop vite, bien nombreux sont ceux qui jetterai la pierre trop vite au fond d’un cœur en abîme. L’homme était face à la herse, le regard perçant, le silence régnant.
Le frison s’était immobilisé, et bientôt l’homme mit pied à terre. Laissant pour la première fois apparaître, la silhouette d’une rapière fine, de quoi trancher bien des gorges..du moins c’est ce qu’inspirait le rouge des reflets. Qu’importait, il se présentait a la herse, Licorne au coup, arme à la cuisse .
Patient, il attendait.

Sepa était à la herse, la chaleur était des plus intenses, enfin il avait quand même pris l’habitude, gourde à la taille pour se désaltérer régulièrement, cherchant les coins à l’ombre le plus souvent qu’il le pouvait. Transpiration et lèvres sèches, il devait prendre son mal en patience, il n’avait que ça à faire et c’était ses ordres, chacun leur tour qu’il devait subir la chaleur qui flottait sur la Forteresse de Ryes. Il demandait tout de même de nombreuse gourde à chaque passage d’homme d’armes, il fallait ne pas subir une insolation, ça serait dommage et ça perdrait toute sa crédibilité d’un homme fort. Certes tout homme a ses faiblesses mais celle-ci ne devait être la sienne, pas dans cet Ordre, il s’était entrainé durement pour y arriver.

Claquement de sabot sur les pierres qui avaient servit à tracer le chemin jusqu’au rempart, un magnifique cheval fit son apparition d’un noir éclatant, on ne pouvait pas dire que son propriétaire n’y faisait pas attention, Sepa était impressionné par la qualité de l’animal. Pour lui ce ne pouvait être qu’un homme important qui pouvait l’entretenir si bien ou alors celui-ci se ruinerait pour l’équidé. L’animal avait un pas des plus assurant et ne semblait craindre rien. Pour Sepa, l’animal dégage la personnalité de son maitre et c’est seulement à ce moment que l’Escuyer décida de remonter la tête pour connaitre l’identité de l’homme qui montait ce cheval.

L’homme qui se dressait sur la monture ne semblait pas des plus sympathique, que pouvait il bien vouloir à la Licorne, peut être c’était il levé du mauvais pied ou alors des soucis vu ce qui se passe dans le Royaume dans certain endroit, enfin tout cela n’était que routine pour l’Escuyer, il ne se faisait pu trop d’inquiétude sauf quand cela se rapprocher de Chinon et que sa douce était en danger. Il y tenait fortement et y pensait le plus possible, il se battait pour être et pour leur tranquillité, c’était sa plus grande difficulté, de rester à rentrer pour pouvoir la serrer contre lui.

Sepa se dressa devant la herse pour montrer que c’est lui qui devrait gérer tout ceci, malgré la froideur que dégageait l’homme, un détail surpris le Chinonais, une Licorne au coup, celle que tout homme important du Haut Conseil portait. Malheureusement le visage de celui-ci ne lui disait rien, comment allait il gérer cette situation, s’il énonçait qu’il ne le connaissait pas, il se ferait certainement taper sur ces doigts mais s’il le laissait rentrer sans prendre l’identité de celui-ci, cela serait peut être une copie conforme l’emblème Licorneux. Enfin il prit la solution la plus adéquate pour lui.

Bien que l’homme fût armé et qu’il portait une Licorne au coup, Sepa ne devait pas montrer de faiblesse et rester impassible. Il regarda l’homme qui ne semblait pas vouloir adresser la parole, attendre qu’il parle maintenant qu’il était descendu de sa monture ou alors prendre les devants et parler en premier. Ca ce n’était pas une qualité de Sepa, il n’avait guère de la patience bien qu’il soit habituer à attendre que des arrivants se présentent.

Bonjour Messire, veuillez décliner votre identité

Sepa resta droit et attendit que celui ci prenne la parole à présent, quitte à se prendre une soufflante en cas d'erreur.

Aucune annonce de son arrivé n'avait été faite. Aucun membre de l'enceinte de Ryes n'était au courant de son retour. Et pourtant, face à la herse ce soir là, il se tenait.
Le chevalier d'Albizzi était droit,fier et imposant. Cela faisait quelques temps qu'il n'avait consacrer sa vie qu'a son retour en cette enceinte,quelques temps qu'il avait arrêter de se mêler à toutes les affaires présente en cette enceinte.
Il avait pris sur lui, s'était confier aux moines, mais surtout à Aristote, pour que ses fonctions petit à petit reprennent, pour que ses muscles petits à petit se consolident.
Rien n'avait été évident, et pourtant, quelques mois plus tard, le voilà se présentant devant la herse de la forteresse qu'il respecte le plus au monde, l'air impassible, et le visage neutre.
Ses émotions, tel été le mot clés de son attitude. Il ne les extériorisait plus, elles restaient en son cœur, en son esprit, sans jamais pouvoir en sortir.
Chaque pas était ainsi plus lourd, regard plus émotif, une nouvelle souffrance qu'il acceptait plus que sa propre existence. La vie rend dur, tel était ce a quoi il pensait.

Face à lui maintenant se trouvait un homme, qui le dévisager sans dire mot, à sa tenu le chevalier reconnu de suite qu'il était écuyer, chargé du poste de garde cela allez s'en dire. Cela lui rappelais ses nombreuses années à épiais chaque faits et gestes des invités se présentant, ne laissant rien au hasard, pas même un cheveux blonds sur un chevalier brun.
Aucun doute, que l'homme face à lui analysais chercher à connaitre son interlocuteur pour y adapter son discourt . Au vu du temps d'observation, il avait a faire à un dilemme, une licorne autour du coup suffisait elle pour rentré à Ryes ? Bien sur que non, il fallait montrer patte blanche si celui ci n'était pas reconnaissable. Mais la frustration d'un supérieur n'était pas non plus souhaitable. Qu'allait t'il faire ? Simonin afficha un sourire espiègle non dissimulait, prêt à réagir a la moindre remarques.

"Bonjour Messire, veuillez décliner votre identité"

Il est évident que l'écuyer avait fait le bon choix, malgré un ton haletant laissant transparaitre son hésitation précédente, qu'importait. A présent celui ci se tenait droit et ferme, essayant tant bien que mal de rester ferme tout en s'imposant face au convive.

Le commandeur ne bougea pas, ne dis mots et se contenta de soupirer.
Jetant un regard glacial au garde, il n'accéda pas pour autant à sa requête,il se contenta d'enlever capuche, laissant tignasse blonde et pupilles de sinople à la découverte de l'écuyer. La froideur de son regard avait de quoi enlever toute la chaleurs du rouge solaire. Sa sympathie de retour n'était pas celle d'arrivé, surtout quand il est ennuyait par les formalités. C'est pourquoi, le ton de la réponse fût à l'image de l'homme, laissant de coté l'accent italien chantant qu'il n'avait jamais vraiment eu.

Ne serait-ce point à moi de vous demandez votre identité ? Ouvrez donc la herse et annoncé au Haut Conseil que le Chancelier est de retour.

Sans dire un mot de plus, il attendit que l'homme s'exécute.

Sepa droit et ferme, essayait de ne pas perdre confiance et surtout se laisser manipuler devant cet homme qui semblait si sur de lui. Certes il y avait la Licorne mais il ne voyait toujours pas correctement le visage de l’interlocuteur. Il ne devait pas se laisser avoir par le pendentif, après tout, tout était falsifiable donc il démordu pas tant que celui-ci ne lui aurait pas parlé, il ne fallait pas. En plus, il en était le responsable, il n’avait pas le droit à l’erreur à cet instant. Enfin pour le moment, il avait posé la question et il ne pouvait qu’attendre la réponse de l’homme qui se tenait en face de lui. La patience n’étant pas son fort, ses mains devinrent humides ne sachant trop quelle décision prendre, s’il haussait la voie, ça allait certainement lui porter préjudice surtout si l’homme est gradé.

Après la question, l’homme ne bougea toujours pas, ce qui fit piétiner intérieurement l’Escuyer, c’était la guerre des nerfs aurait on dit et ce jeu ne l’amusait pas trop à vrai dire mais il se devait de tenir mentalement. C’était pour ça qu’il était venu au poste de Garde, pour garder la maitrise de soit et se renforcer mentalement et là, on peut dire que c’était un bon exercice. Il attendait la suite avec impatience et l’homme qui tardait à répondre en ne bougeant même pas.

Enfin si, il laissa transparaitre un soupir, ce qui agaça Sepa, pour qui il se prenait ? C’était les conditions et c’était pour tout le monde les mêmes après tout. Il ne savait pas qui il avait en face de lui aussi. C’était la meilleure celle là mais il resta muet car après tout, il pouvait se le permettre s’il était dans le Haut Conseil. En tout cas, le Chinonais ne trouvait pas ce jeu marrant et là commençait à bouger petit à petit montrant son agacement. Quand est ce qu’il allait faire quelque chose, il n’avait pas toute la nuit, enfin si, c’était le seul qui était là mais faudrait il qu’il en connaisse la raison à présent et son interlocuteur daignait répondre. Il ne pouvait pas soupirer, pas râler, rien faire, rester droit comme un piquet à attendre.

Le regard de l’homme intercepta celui de l’Escuyer, bin c’est qu’il voudrait faire peur l’inconnu mais Sepa ne flancha pas, il ne pouvait se le permettre, pas à son poste. Celui-ci enleva sa capuche et le visage lui dit étrangement quelque chose mais qui, il commençait à réfléchir attendant la suite. Il ne voyait pas en quoi l’homme pouvait lui en vouloir autant, après tout, s’il n’était pas content, il aurait qu’à rentrer chez lui. Les ordres, c’est les ordres, c’est comme ça à la Licorne. Il voulait bien être gentil mais pas qu’on critique son travail avec juste quelques gestes d’agacement, lui il y était pour rien. La réponse fut brève mais il se rabaissa vite quand il entendit le mot « Chancelier », aïe la boulette, mais il y était pour rien, il avait qu’à montrer son visage avant. Il se rappela où il l’avait, c’était à la bibliothèque où il cherchait les places vacantes, il avait été intéressé par la place de Légiste mais elle était réservé que pour les membres du Haut Conseil mais avant de demander au Grand Maistre, il s’était renseigné sur le Chancelier et il était tombé sur son portrait (fiche ig affiché, si je n’ai pas le droit de m’en servir, je modifierai tout). Il ravala ses bêtises intérieures et avala sa salive difficilement. Il s’inclina pour le saluer.

Bonsoir Chancelier Simonin, je suis l’Escuyer Sepa Von Strass et aussi Responsable du poste de Garde. Je vous ouvre de suite.

Sepa ne jugea pas l’utilité de s’excuser, après tout, c’était les formalités à faire si on ne voyait pas le visage. Bien qu’il soit Chancelier, c’est lui qui avait cherché ce qui venait de se passer. Il n’aurait pas joué l’inconnu et se serait présenter correctement, il l’aurait de suite reconnu et l’aurait laissé rentrer sans problème. Enfin le dilemme et l’agacement était fini, il ouvrit aussitôt la herse et la referma quand celui-ci fut rentré, il ne fallait pas le faire plus attendre après tout.

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