Archive des procès

Devront être conservés ici, pour chaque procès:
- nom du plaignant
- nom de l'accusé
- nom des témoins
- résumé de l'affaire et du procès
- avis de chaque juge
- verdict
- durée et dates du procès

Explorant les diverses salles de la forteresses auxquelles il avait accès, Benjamin remarqua une alcôve destinée à l'archive des procès tenus en la forteresse. Outre un formulaire constituant un modèle de base, celle-ci était vide ; les détails de la triste - et seule - audience s'étant tenue l'année passée n'avaient donc pas été consignés. Les durs souvenirs d'une ambiance pesante remontèrent dans l'esprit de l'écuyer. Bien que cela pût être considéré comme difficile de se replonger dans sa mémoire pour en tirer des détails sur cet événement, il prit une plume et un parchemin traînant dans l'endroit - ceux-ci étaient nombreux dans les salles destinés aux légistes - et entama la rédaction, corrigible évidemment, de ce jugement d'octobre dernier.

Citation :

Intégralité des minutes du procès
- Plaignant : Guillaume_de_Jeneffe (confer le registre des dépôts de plaintes)
- Accusé : LouisHubert
- Témoins : aucun
- Résumé de l'affaire et du procès : Accusé d'infractions au code de chevalerie et aux droits et devoirs des membres de l'ordre de la Licorne, LouisHubert a commencé sa défense par une remise en cause des textes, affirmant ceux-ci imprécis et concluant que l'on ne pouvait rien lui reprocher du fait de cette imprécision (tel était le fond de sa réponse à l'accusation du manque de présence à Ryes et dans les débats). Lorsque le Grand Maistre, président de l'audience, passa au second chef d'inculpation (à savoir l'absence de participation de l'accusé aux divers sondages, notamment ceux destinés à décider de l'acceptation d'un impétrant dans l'ordre), LouisHubert répondit par une longue tirade destinée à discréditer l'ordre et l'avenir de celui-ci ; Guillaume de Jeneffe défendit ensuite, dans son intervention suivante, cet ordre duquel il était le plus haut dignitaire. L'écuyer accusé, alors Comte des Flandres au moment des faits, signala que la commanderie Mons-en-Pévèle de l'ordre, sise en terres flamandes, n'était plus aux mains de la Licorne et retournait à son Comté. Puis cet homme aux paroles acerbes quitta la salle, après un salut flamand que seul le Grand Maistre put comprendre ; le procès se termina là, quoique chacun ne quitta la salle d'audience qu'après les interventions de Guillaume de Jeneffe et du Capitaine Rhuyzar.
- Avis des juges :
- Verdict : Pas du verdict du fait d'un départ précipité de l'accusé.
- Ouverture de la salle d'audiences : 5 octobre MCDLV ; ouverture du procès : 7 octobre MCDLV ; dernière intervention : 10 octobre MCDLV.