Un chat inquiet pour sa tendre...

Invité

La réunion avec les autres se poursuivait mais le Chat n'y était plus. Il avait vu que sa tendre et douce ne se sentait pas bien et l'avait donc suivie.
Elle s'était dirigée vers les appartements des Escuyers et Hommes d'armes de la première enceinte.

Il la rattrapa aisément, il n'avait pas un ventre a tenir lui. Se portant a sa hauteur il l'appela:

-Nennya! Attends moi! Ca ne va pas? Je peux t'aider? Tu as besoin d'aller a l'infirmerie?

C'était un Chat inquiet pour sa douce qui voulait la protéger...

-Tu as quitté bien rapidement la réunion et je m'inquiète pour toi. Qu'est ce qu'il t'arrive?

L'enfant peut être? L'atmosphère étouffante de la salle? Quelque chose qu'elle avait mangée?

Invité

Nennya respirait, inspirant, soufflant doucement l'air...elle avait si mal à la tête qu'elle aurait cru que de la fumée y sortait.Elle entendit quelqu'un l'appeler, le chat la poursuivait, arrivant à sa hauteur, mine inquiète, il lui posa de nombreuses questions, mais la jeune femme n'en avait point la réponse, elle ressentait la douleur, celle ci était diffuse, le ventre, la tête.
Elle se redressa, elle n'avait pas bonne mine car l'errant était angoissé.

-Des contractions je pense mais cela s'arrête petit à petit, je prend le temps de respirer.

Elle tendit la main pour mieux de maintenir, celui ci la pris avec délicatesse.

-Je dois me ménager, surement qu'il y avait trop de monde dans la salle, j'ai besoin d'espace et de liberté.

Elle regarda son ventre et se dit que pour l'espace et la liberté elle ferait une prière à Aristote après la naissance de son enfant.Nennya lui adressa un sourire charmeur et lui dit malicieusement:

-Tu as de la chance de ne pas porter un enfant, tu peux voyager mon amour d'errant.

Regrettait elle ce don d'Aristote?Surement pas!Elle le chérissait à chaque instant, et remerciait qu'on lui accorde de donner naissance.
Elle repris doucement sa respiration, se rappelant des notions qu'Hildegarde avait laissé sur le "souffle vital" elle prenait soin de ne pas l'écorcher.

-Chéri je me sens mieux, merci de prendre soin de moi, je remercie qu'on est mis un si bon homme sur ma route.

Nennya regarda l'errant amoureusement, qu'aurait elle fait sans lui?Elle fit un tour rapide de son destion en Bourgogne et n'y trouva aucun contentement, elle avait une vie paisible mais ce n'était pas ce qu'elle souhaitait, elle voulait aider, et enfin trouver des racines, des repères.Mais elle sentait que ce qu'elle avait trouvé en Normandie, cela lui échappait à la Licorne.

-Alcalnn, je ne sais plus ou est ma place dans ce lieu, trouves tu cela normal?

Invité

Nennya semblait maitriser la situation. C'était un bon point. Cependant il ne fallait pas non plus trop s'inquiéter, elle ressentait l'angoisse des autres et le Chat se détendit donc rapidement pour éviter de l'éffrayer.
Elle avait quand même l'air soucieuse et préoccupée. Non pas par le bébé, car elle était d'une nature robuste, il n'y avait pas a s'inquiéter sur ce coté là.
Non c'était autre chose. Et il le sentait bien. Le ton de la réunion...

-Nennya, je crois que tu as ta place ici. Tu t'investie dans beaucoup de choses a Ryes, plus que je ne l'ai jamais fait. Tu as beaucoup appris meme si tu ne t'en rend pas encore compte. Tu as apporté a la Licorne et la Licorne t'a apporté, c'est indéniable.

C'était une expérience déroutante il le reconnaissait et il comprennait qu'elle était mal a l'aise...

-Au début j'ai pas mal fuit cette forteresse. Je m'y ennuyais beaucoup et dehors ca me parraissait plus interessant. Mais petit a petit j'y suis revenue. Je crois que chacun passe par là. Si pour le moment Ryes te pèse, va, cours la campagne, avec Bulvai, moi et d'autres Frères. Tu les vois ici dans leur solennité mais qui sont ils derrière une chopine? Armes en main, chargeant l'ennemi? Voilà la question que tu dois te poser.

C'était vraie, elle n'avait encore jamais marché avec les Licornes... il fallait qu'elle teste...

-Tu as entendu beauoup de choses qui n'auraient pas du être pronnocées ici. Des Frères ont des faces bourrues, froides, voir hostiles avec les escuyers et les hommes d'armes. Ca peut s'expliquer par le fait que beaucoup on été décus de certains d'entre eux. Il y a eu avant toi beaucoup de nouveaux a qui on avait tout donné, qui ont tout prit et qui on trahi la Licorne.

Combien d'escuyers n'étaient jamais devenus Errants?

-Ne les juge pas trop sévèrement. Ils sont tes Frères et Soeurs.

Il allait faire froid...

-Allons, abritons nous maintenant!

Invité

La réunion des hommes d'armes et des écuyers arrivait à sa fin et chacun retourna à ses occupations, Bulvaï sortit de la salle d'armes et regarda autour de lui à la recherche de Nennya sortie en courant. L'arrivée à terme de sa grossesse devait avoir certainement une influence sur son état, sur sa santé. L'écuyer l'aperçut un peu plus loin avec son chat, il espérait qu'elle n'allait pas enfanter présentement, la seule femme qu'il avait vue était Zalina et elle avait annoncé qu'elle partait avec le Grand Maitre. S'approchant du couple Bulvaï se demandait ce que Nennya faisait à Ryes, c'était une forteresse de soldat et bien qu'elle avait choisie la voie des armes, il aurait été plus sage pour Nennya qu'elle soit présentement en sa demeure de Vignats. Arrivè à coté d'Alcalnn et de sa moitié, il posa sa main sur le bras de la jeune femme et s'enquérit de sa santé.

Comment vas tu sœurette ??? crois tu qu'il est raisonnable de courir partout à ce stade de ta grossesse ?

Invité

Il l'invita à se réchauffer, elle accepta volontiers son invitation. Il avait des paroles sages et depuis leur altercation à Vignats, il avait parfaitement compris comme raisonner la jeune femme, il avait appris à l'apprivoiser, à l'éduquer, et il avait l'air d'un diplomate.

-Tu as raison j'approche du terme, et il me faut m'aérer, je vais m'éloigner de Ryes, cela devrait m'aider à réfléchir sur mon rôle ici, attention je ne m'enfermerais pas à Evreux dans mon bureau mais je pense aller à Saint Georges ou dans ta demeure.

Elle rajouta avec une moue câline.

-Tu sais on est peut être aussi déçu par certaines rencontre dont on attendait plus, mais chacun se doit de se gérer.

Elle les considérait comme frères et soeurs, mais l'attitude hostile de certains la reboutaient, mais cela ne l'empêcherait pas de se sacrifier pour un d'eux.Elle se plia en deux, elle avait encore mal, des coups, elle avait trop forçé et sentait que la délivrance serait proche. Son frère arriva à son secours, elle essaya de lui sourire pour dire que tout allait bien...

-Non ce n'est pas raisonnable et je suis une idiote de prendre des risques.

Elle lui demanda avec gentillesse.

-Gentil frère, et si je venais à Saint Georges, Lodania sera contente de m'accompagner j'en suis certaine.

Elle lui lança avec taquinerie:

-Alors mon frère interessant cette réunion?

Invité

Bulvaï prit la main de Nennya dans la sienne trouvant drôle les derniers propos de sa sœur

La réunion ?? oui elle fut assez intéressante, la voix des hommes d'armes a été entendue et c'est une bonne chose, en revanche je trouve qu'il y a une certaine opacité entre hommes d'armes et écuyers, et nos frères plus gradés. Je comprends qu'hommes de troupes et hiérarchie soient plus ou moins séparés dans une banale armée ducale mais dans notre ordre cela fait drôle, non pas qu'il ne faut pas une hierarchie, si, cela est indispensable, mais c'est cette opacité qui ne l'est pas, ne sommes nous pas tous frères ? ne luttons nous pas pour la même cause ? le Roy, la défense du peuple, des opprimés ?

Alors qu'ils discutaient un frère errant passa devant eux en petite foulée sans se préoccuper du petit groupe l'air grave, l'esprit visiblement ailleurs, comme s'il courait partout dans la forteresse à la recheche de quelque chose.

Revenons à toi : oui effectivement tu es chez toi à Saint Georges et Lodania pourra t'aider à enfanter, c'est une affaire de femmes, Alcalnn et moi serions bien en peine. mais peut-être que tes gens à Vignats ou au château de Montgommery t'attendent ? Peut-être qu'il serait bien avisé que ton fils naisse dans la forteresse de ses ancêtres ? Enfin, quoique tu décides, nous pourrons partir quand tu veux, visiblement les écuyers ne sont pas consignés ou invités à suivre un cours si j'en crois la rumeur.

Il la regarda avec un petit sourire qui n'arrivait pas à cacher une certaine inquiétude sur l'état de santé de sa soeur, la naissance de son fils était une question de jours et l'écuyer ne savait pas quoi faire pour l'aider.

Invité

Elle serra sa main, d'un côté elle avait le chat qui la regardait avec amour et de l'autre son frère qui avait autant de tendresse, elle était entourée des deux hommes les plus beaux du Royaume.

-Nous sommes tous frères, on lutte pour la même cause, et nous avons en nous des principes de même nature, mais comment expliquer autant de différences dans la notion de frère pour chacun, la Licorne paraît disparate avec des clans et des personnalités enfermées.
Je ne remettrais pas en doute la hiérarchie, j'obéis certes mais je ne pense pas que je suis dénuée d'une opinion propre, si les choses sont dîtes on froisse et si celles ci ne le sont pas on déçoit...Tu as raison il y a opacité mais faut il encore le reconnaître, en entrant dans la salle je pensais qu'il y avait un problème et en sortant je vois qu'on a aucun problème du côté des écuyers, donc si on a pas de problème ou qu'il soit occulté joyeusement que pouvons nous y faire?

Il revenait à elle avec gentillesse, toujours le visage inquiet, pourtant elle ne cessait de sourire.

-Oui il est essentiel qu'il arrive au sein de Montgommery mais je pensais comme il me reste deux lunes, visiter ton domaine.Oui nous n'avons aucun cours et je ne veux plus d'une autre punition, en me disant que le seul moyen d'apprendre ici était de découvrir par la punition, je crois que Bulvaï et Nennya en on finit avec cela, mon rôle n'est pas de récurer Ryes et je pense que toi aussi.

Elle changea de sujet à nouveau:

-Kalimalice a visité ton domaine?

Invité

Bulvaï la regarda un petit sourire malicieux en coin

Tu sais que tu m'étonnes en me demandant si la réunion a été intéressante ?? Finalement je crois que tu savais la réponse et que tu attendais la mienne, mais le simple fait que ce soit toi qui en parle en premier prouve que tu as trouvé ta place dans la famille des licorneux même si parfois tu dis que ce n'est pas le cas.

Il regarda Alcalnn, puis Nennya guettant un signe de leur part pour aller prendre ses quelques affaires et prendre la route de la forteresse de Montgommery ou de Saint Georges. Il regarda la jeune femme.

Kali ? bin non, pas encore !! pourquoi ? il y a urgence ?

Invité

Nennya sourit à sa réplique, il savait y faire le bougre, tout comme Alcalnn, à eux deux il lui remontait toujours le moral, il ne manquerait plus que Lodania, Lyra et Joel pour que le tableau se complète.

-Oui j'ai peut être une place de souris enceinte...dit elle en regardant le matou

Puis il s'étonna qu'elle parle de Kalimalice, il était un rustre des fois

-Voyons c'est ta compagne je m'étonne que tu n'aies pas fait visité le domaine à ta dame blanche.

La jeune écuyère sentit du froid dans son échine, elle tremblotait, cette présence, cette douleur, il y avait quelque chose d'angoissant, d'oppressant. Un nouveau coup dans son ventre, elle devait gagner son lit au plus vite.
Elle avait sur elle de l'eau bénite par Muad, son confesseur normand, elle sortit le flacon et en aspergea son chat et son petit frère. Elle était rouge écarlate la pupille, personne ne comprenait son geste mais c'était un vieux réflexe qu'il lui avait appris l'archevêque.Elle se confondit en excuses.

-Je ne sais pas ce que j'ai eu mais Muad m'a appris à le faire si je ressentais ce genre de choses

Invité

Bulvaï les rattrapa. Son nouveau vassal était très proche de sa fiancée. Nulle jalousie de sa part, il était heureux qu'elle ai une ame soeur a qui se confier. Surtout qu'avec son rôle d'Errant...

Mais là n'était pas la question et en l'occurence les deux comparses discutaient de la réunion. Alcalnn se tût, gardant par devers lui ses impressions.
A vrai dire il n'avait pas eu envie d'intervenir, il était assez détaché de ca en fait. La Licorne et lui s'était entre lui et elle et personne n'avait a lui expliquer comment leur relation devait fonctionner. Celui qui s'y essayerait aurait une bonne idée en se munissant de tout ce qu'il pouvait compter d'équipement défensif...

C'était a eux de trouver leur place, et non pas a lui de leur en assigner une. Cela dit il ne fallait pas non plus prendre toute la place ou constamment chipoter sur tel, ou telle chose. Il y avait assez peu de Cavaliers, Chevaliers et autres pour qu'on se permette d'aller enquiquiner des gens qui faisaient honneur a la Licorne.

Mais la conversation pencha maintenant sur l'état de santé de Nennya. Celle ci voulait encore bouger et se rendre dans le nouveau fief de son ami. Alcalnn n'y était pas trop favorable et aurait préféré qu'elle prenne du repos chez elle ou chez lui. Au manoir en somme.

-Mon amour, je crois que le mieux que tu es a faire est de rentrer au Manoir. Bulvaï et moi t'y accompagnerons pour subvenir a tes besoins. Pour l'heure, je crois que nous pouvons y aller. Malheureusement je me suis entretenu avec Enguerrand peu avant dans la journée et je me suis engager a aller l'aider en Anjou. Je ne serais pas long et je serais de retour avant la naissance de notre enfant.

Invité

L'écuyer eut un sourire de satisfaction en écoutant l'errant, pour une fois qu'il n'avait pas dit de bêtises, les choses doivent suivre leur cours, il n'est jamais bon de les détourner et il est normal pour ne pas dire évident qu'une femme donne naissance à son enfant en la demeure familiale, surtout pour un enfant de noble lignage qui doit venir au monde sur ces terres et l'écuyer était heureux que ces amis aient une descendance, surtout pour Alcalnn qui pourrait voir grandir l'héritier des Montgommery. Bulvaï eut une pensée, lui ne verrait jamais sa descendance, il n'en aurait pas, mais finalement il s'en accommodait très bien, de toute façon il était sur que si sa vie ne se terminerait pas sur un champ de bataille, il disparaitrait sans rien dire à personne le jour où il se sentirait vieux et il finirait sa vie sur les routes des lieux saints comme un pèlerin en quête du rachat de ses pêchés avant de se présenter devant Aristote. D'un geste, il chassa ses idées de son esprit, là n'était pas encore la question, il était encore jeune, fougueux, désireux de croquer la vie et de faire honneur à la Licorne sur les innombrables champs de bataille où l'Ordre ne manquerait pas d'aller et il serait en Anjou avec Alcalnn et Enguerrand. Il regarda Nennya.

Ton époux a raison ma chère, c'est en ton manoir qu'il faut que tu donnes naissance à l'héritier des Montgommery, il sera toujours temps de venir à Saint Georges plus tard pour que je lui apprenne les bêtises qu'il faut faire étant enfant. et puis tu sais moi les bébés ..... regardant Alcalnn. Je vais chercher mes effets frère, ce ne sera pas long, je voyage toujours léger, mes armes, une bourse pleine et c'est parti, levant la tête et regardant le ciel, je vais peut-être prendre un mantel et une couverture.

Sur ces paroles, il s'éloigna préparer ses affaires et sa monture.

Invité

Nennya ferma les yeux un instant, pour se rappeler leurs visages, elle ne cachait pas qu'elle avait peur de ne plus les revoir...

- Vous allez pas me laisser toute seule n'est ce pas?

Angoisse d'une femme à qui il restait que deux lunes pour accoucher, ses petits yeux noisettes trahissaient ses sentiments les plus profonds.

-Tu dis que tu seras de retour avant la naissance?Et le mariage sur sera de retour pour me passer la bague au doigt ou on peut le faire par missive interposée aussi?

Alors lui des fois elle l'étriperait bien avec sa hache, ah ces hommes franchement "va pondre ma chérie dans notre demeure".

Invité

Meuh qu'allait elle imaginer là... Voilà qu'on pouvait même plus faire un enterrement de vie de garcons entre copaings... Screugneugneu de scregneugneu... Non mais c'était pas comme si il allait partir et la laisser en plan!

-Mais ne t'inquiètes pas mon amour je serais là aussi pour le marriage puisque comme je viens de le dire, je rentre AVANT, la naissance...

Non mais c'est vrai! Bulvai bouges toi un peu garcon! Défend ton suzerain! Solidarité masculine! En plus il faisait aussi parti de l'enterrement de vie de garcon! Quel traitre celui là ouhhhhhhhhhh!

-De toute manière je crois savoir que Bulvai nous accompagne... alors il aura tôt fait de me faire respecter mes engagements....

Invité

Tiens il était devin maintenant, il savait quand elle allait enfanter, ou et dans quelles conditions...Nennya releva son minois boudeur:

-Mon cher, il n' y a pas que Bulvaï qui devrait respecter des engagements, je te rappel que tu n'es pas n'importe quel matou de rue, tu es mon fiancé, et le père de cet enfant qui ne cesse de me donner des coups, alors au lieu d'aller te ballader pour une "force d'interposition" tu pourrais surveiller ta progéniture ou moi même.

Elle rajouta furieuse de son attitude de mâle dégrossit.

-Alcalnn Blackney ici tu es une licorne mais en dehors tu restes mon compagnon est ce clair, je ne suis pas une poule pondeuse!

Nennya avait tout dit à ce matou qui jouait à l'errant, bon sang ou était sa hache, elle aurait bien pris sa jument pour aller se défouler dans les plaines de Vignats, mais non, elle était clouée soit au lit, soit à Evreux.
Elle le regarda une dernière fois, ses joues rouges trahissaient tout ce qu'elle ressentait, puis elle partit sans rien lui dire.Il se plaignait qu'elle est une attitude nianianesque mais que pouvait elle dire de son attitude de matou de goutière.

Invité

[Du côté des remparts]

Elle pris son élan infime pour aller se promener du côté des remparts, elle devait préparer ses affaires elle aussi, mais profitant de la fraîcheur elle préféra déambuler dans la forteresse de Ryes. Il y avait un air doux qui lui caressait le visage, une odeur musquée émanait des environs, le village en contre bas semblait hiberner, aucune activité, c'était un environement paisible, seul le bruit des oiseaux aurait pu la déranger.

L'écuyère regardait le paysage, et de nombreuses choses lui venait en tête, ds souvenirs nostalgiques...Elle se demanda ou était sa famille dans le Royaume, son père était mort mais sa mère non, elle était quelque part les yeux vidés de sentiments, qu'aurait elle dit à la venue de son petit enfant, elle ne le saurait jamais.
Elle respira fort ce bon air, elle massait son ventre délicatement, sous l'effet de l'anxiété elle avait des contractions, elle était pourtant de nature distraite et calme. Elle pensait qu'elle était cela mais les autres avaient une toute autre opinion d'elle, ce regard persistant sur ce qu'elle réalisait la tuerait un jour.
Qui la connaissait en réalité?Personne, ni Alcalnn, ni son frère, ni son fils, ni ses amies, elle restait cloîtrée dans ses retranchements, à l'heure ou elle devait enfanter, Nennya était tout simplement perdue, sa vie avait changé, ses ennemis avaient un autre regard, il n'y avait aucune stabilité à part ce qu'elle portait dans son ventre.
La Licorne lui avait apporté des souvenirs, de bons souvenirs, ceux qu'on se rappelle autour d'un verre de calva:son arrivée périlleuse à Ryes, son premier duel, son premier cours, sa première punition...Elle était là depuis fèvrier bientôt un an, mais cela passait tellement vite, est ce qu'elle reverrait un jour Ryes...elle ne pouvait le deviner seul Aristote déciderait de son sort. Elle ralentit le pas, voilà le point de vue qu'elle appréciait de Ryes, on pouvait voir le rivage.Elle voulait à nouveau regarder le paysage avant de partir, comme un dernier souvenir auquel elle s'accrocherait. Elle s'assit au bord, les jambes dans le vide, elle se demandait encore comment elle arrivait à monter jusque là, elle avait gardé les réflexes d'un chat, il ne fallait point s'étonner de cela après l'éducation qu'elle avait reçu, elle n'avait pas revu Hagar depuis bien longtemps...
Nennya attendait patiemment l'arrivée de l'enfant pour reprendre son entraînement, ou pas.

Elle s'étira, elle était fatiguée par la réunion...et quelle réunion, houleuse, discutable, elle s'était presque retrouvée à Rouen en plein milieu d'un débat normand sur le domaine royal ou sur l'alliance du nord, elle aurait du dire dans le débat "moi je suis pour une diplomatie commune", cela aurait été du plus grand effet et rien avoir la statut des hommes d'arme ainsi qu'avec le non problème des écuyers. Eux n'avaient pas de problèmes tout roulaient, elle avait vu dans les yeux de Bulvaï ce qu'il en pensait et ce n'était pas des plus réjouissants.
Nennya eut du mal à se dire que c'était surement la dernière fois qu'elle assisterait à ces réunions licorneuses.

Elle balancait ses jambes dans le vide, des petits cailloux glissèrent sous ses mouvements, puis elle dérapa dans le vide...

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