[RP] Bureau du responsable et de son assistant.

Nombre de messages : 26 Grade : Ecuyer Date d'inscription : 06/02/2013

Lorsque son parrain aborda le sujet de l’entraînement, le Jagellon repensa à son enfance, où suite à la mort de ses parents, il s'était retrouvé au service d'un vieux seigneur qui lui avait apprit tout son savoir en matière d'armes, de technique de combat et en gestion de patrimoine. Suite à cela, il était retourné chez sa sœur aînée quelques temps où, voyant qu'il se laissait aller dans la luxure du vicomté, prit la lourde décision de partir bien loin, dans le Languedoc... Dès lors, sa vie se résumait à l'augmentation progressive de son capital, la politique comtale et l’entraînement équestre.

Je pense disposer de bases plutôt solides mais vous avez tout à fait raison qu'en aucun cas je ne pourrai me contenter de cela. Qui plus est, je monte mon cheval chaque jour, mais sans l’entraînement d'un tiers dont l'expérience serait certaine.
Au sujet des armes, cela se résume au maniement de l'épée et du bouclier, ainsi que dans l'utilisation d'une dague. J’avouerai à contrario que je n'ai jamais touché à un arc ou une arbalète, l'attaque à distance me paraissant bien peu vaillante. Après ce n'est que mon point de vue et si je me trouve obligé de manier ces armes, je m'y résoudrai.

Il marqua une courte pause avant de continuer.

Très bien je vous suis dans la présente salle !

Spoiler:

Ellesya avait quitté les registres plus tôt qu’escompté. Faisant ainsi une pause dans le travail de fond qu’elle avait entrepris afin d’être plus efficace par la suite. Parfois, il lui arrivait de se demander, surtout par le passé en salle des hérauts, si la poussière revêtait un aspect sacré pour certains ou alors si la flemme était seule responsable. Ou encore la philosophie « après nous, les mouches » avait-elle été adoptée par une partie des prédécesseurs ?
C’était ainsi, plongée dans ses réflexions inutiles, qu’elle attendait qu’Albin vint la rejoindre à l’infirmerie. Bras croisés sous sa poitrine, toute de cuir foncé et de lin bleu aux tonalités plus ou moins sombres, elle laissait son regard clair vaguer sans but dans le paysage offert par l’ouverture ménagée dans le mur de la salle.
La nomination d’Albin, comme bien d’autres de ses frères à diverses responsabilités, lui apportait une certaine satisfaction teintée d’espoir. Il n’en restait pas moins qu’un document, quel qu’il soit, ne remplaçait en rien une discussion sur les projets et leur faisabilité. Cette heure était venue. D’autres suivraient, en des lieux différents et avec d’autres « responsables ».

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Il y a quelques jours, l'Ar Sparfel trouva dans son pigeonnier de Rhyes une missive venant de Ellesya. Visiblement elle comptait s'entretenir avec lui au sujet de l'infirmerie.
Depuis sa nomination en tant que responsable de l'infirmerie, l'Ar Sparfel commençait par faire un petit dépoussiérage et un état des lieux. Certains Frères et Soeurs d'armes étant même venus déposés leurs fiches médicales à jour. En les voyants, Albin se disait que la sienne va devoir être mise à jour également tant les choses avaient changés notamment en voyant qu'il était inscrit "marié".

Parti depuis quelques heures se promener dans Ryes, prendre l'air et se ressourcer, en revenant Albin trouvait la porte de l'infirmerie entre ouverte.
Albin s'empara de sa dague, dès fois qu'un intrus se soit infiltré dans la caserne, puis il poussa la porte. Paranoïa ou pas le fait est que l'écuyer de la licorne était très méfiant.

Très vite c'est le visage d'Ellesya qui apparu aux yeux d'Albin. Devant l'un des chevaliers de la licorne, Albin rangea sa dague avant de dire.

Bonjour ma soeur, désolé je pensais qu'un mécréant s'était infiltré ici. Comment vas tu en cette belle journée?

Très direct, l'Ar Sparfel n'allait pas passer par quatre chemins et voulait en venir au but de cette visite.

J'ai bien reçu ta missive de l'autre jour et t'ai répondu. Tu voulais donc me voir.

Sya ne broncha pas en voyant Albin ranger sa courte lame. Un léger sourire éclaira ses traits à son « bonjour ». Ensuite de quoi elle gagna un siège.

Pas d’intrus dans la place, non. Juste la visite du prévôt.

La Louveterie se posa dans le fond du siège et se passa une main dans ses cheveux anciennement longs et désormais recoupés au-dessus des épaules. Elle n’avait plus l’habitude de ne pouvoir plus les tresser à sa guise. Le geste lui passerait.

Je vais, mon frère. Quelque peu fatiguée mais rien qui ne passera bien un jour.
Et toi-même ?

Ses mains se reposèrent sur les accoudoirs tandis qu’elle prenait soin d’étudier la physionomie et les expressions de son frère.

Je désirais m’entretenir avec toi de ta prise en main de l’infirmerie.
Connaître tes objectifs et projets, discuter d’iceux.
Savoir quels sont éventuellement tes besoins si tu as déjà fait l’inventaire.
Savoir de même si tu as déjà eu le temps de voir l’état de l’herbularium.
Enfin, si tu comptes mettre en place, comme l’idée avait été lancée au printemps, un système permettant de connaître nos besoins précis et voir la faisabilité d’une immunisation de tous nos membres.

Voilà déjà bien des points à aborder, je crois. Tu peux en ajouter d’autres.

Un petit sourire ponctua cette constatation.

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

En regardant la louve, Albin remarqua qu'une chose avait changée chez elle, il faut dire qu'ils se sont peu croiser ces derniers mois avec le temps qui défile à une vitesse folle au point que l'Ar Sparfel voyait son fils grandir tout autant.

Je vais bien même si les évènements du royaume nous laisse peu de repos, peu de temps pour penser à soi. Alors une petite excursion seul fait parfois du bien.

Il y a une chose qui a changé chez toi non?

Je n'ai guère eu le temps de te le dire en face mais félicitations pour ton adoubemment.

Prenant place sur la chaise qui restait de libre, Albin sorti d'un tiroir deux verres et une bouteille de vin tourangeau avant de servir. Visage impassible, regard presque sans expression tentant de dissimuler cet éternel mal-être qu'Albin a en lui, il répondit aux interpellations de Sya à propos de l'infirmerie.

Je fais l'inventaire petit à petit et je prends mes marques, je regarde ce qui a été fait et réfléchis comment améliorer voir ce qui pourrait être fait.

Puisque tu parle du projet d'immunisation ma demande sur les étudiants en medecine parmi nos soeurs et frère est dans cet optique. Le royaume est vaste et j'aimerais prendre un voir plusieurs assistants avec moi pour se partager selon nos zones géographiques de résidence. Mais également si je devais séjourner chez les moines pendant un temps l'assistant me suppléer. En cas d'affluence de blessures aussi afin de me décharger un peu ou si jamais c'est moi qu'il faut soigner.

J'aimerais aussi faire participer nos frères et soeurs a l'élaboration d'un herbier. J'ai vu trop peu de choses et de documents ici. Je pense qu'il va y avoir besoin de tout et même presque devoir repartir de zéro.

Après voir si certains seraient intéressés par des cours de médecine voir en herboristerie dans ce cas voir pour un consultant en médecine et herboristerie.

Sya opina vaguement du chef aux premières paroles de l’Ar Sparfel. Sauf que la question « Il y a une chose qui a changé chez toi non? » la prit au dépourvu. Parlait-il de ses cheveux ou d’autres choses. Parce que oui, elle avait profondément changé, loin, très loin des considérations esthétiques. Et la mutation ne se faisait pas sans douleur. Alors elle se retrouva juste à bredouiller un truc incompréhensible qui se noya heureusement dans la suite.

Merci, mon frère.

Plus que des félicitations, c’était « bon courage » ou « ça va aller », qu’elle aurait bien voulu entendre mais cela pourrait paraitre être comme cracher dans la soupe, pinailler alors qu’elle avait été honorée. Sauf que ce jour-là, elle avait bien failli se barrer à moins que ce ne soit Julios qui officie. Et que depuis, et même avant, c’était une sorte de lutte latente et quotidienne dans laquelle elle était plongée à l’insu de tous ou presque. Il en était deux qui la voyait baisser les armes et tomber le masque, partiellement au moins. Dont un qui trouvait souvent la place vide à ses côtés, alors qu’elle allait épuiser ses insomnies dans la fraicheur nocturne.

Toute à son introspection, elle prit le verre en murmurant une formule de politesse. Puis, les arômes du vin semblant lui rappeler son duché, elle revint tout à fait à l’instant présent. Ses traits s’adoucirent et elle remarqua l’air d’Albin qui ne trompait guère. Si ils n’étaient pas les plus proches du monde, elle le connaissait quand même un peu, notamment son côté tourmenté.
Mais déjà il répondait. Alors elle se fit écoute, en pleine réflexion. Opinant du chef par moment pour marquer sa compréhension et son attention.
Le verre était bien entamé lorsqu’elle le reposa sans le lâcher.

Très bien. Je sais que je suis venue fort tôt après ta prise de fonctions mais je désirais au moins connaître les grandes lignes.
Le jardin médicinal dans la haute cour sera sûrement à remettre en état.

Pour la nomination d’un assistant, je te propose que nous en reparlions lorsque tout se mettra sur les rails et que tu auras bien mûri tes projets.

Le vin tournoya un peu dans sa prison, animé par un infime mouvement du poignet du capitaine.

Liste et priorise tes objectifs, garde une trace de leur évolution. Si des moyens te manquent, fais le moi savoir. Si tu désires discuter de l’évolution des projets, je suis également là.

Avant d’oublier, elle revint sur un point.

Quand tu parles d’un consultant, tu songes à quelqu’un d’extérieur, c’est cela ?

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Un simple merci pas plus d'étalement sur le sujet. La réaction de Sya interpella légèrement Albin. Y avait il eu un souci?
L'Ar Sparfel hésita à questionner plus la louve sur le sujet avant de renoncer préférant attendre qu'elle vienne en parler d'elle même. Médecin ce n'est pas que soigner les blessures visibles mais aussi les blessures internes, savoir écouter même s'il faut avant que l'écuyer licorneux soigne lui aussi son esprit très tourmenté. Il faut s'aider soit même avant les autres.

Au fur et à mesure des conseils donnés par Ellesya, Albin hocha la tête prenant note et acte de ce qui était dit.

Merci ma Soeur de tes conseils et d'être disponible pour nous tous.
Tu sais j'essai aussi d'impliquer le maximum de personnes dans les projets, tenter de donner de l'intérêt et une vie à l'infirmerie.

Et le petit point sur le consultant.

En effet je pensais à quelqu'un d'extérieur, quelqu'un qui pourrait donner des conseils si le besoin s'en fait ressentir et voir pour donner des cours de médecine ici pour ceux que ça pourrait intéresser.

Ce ne serait en effet que plus tard que les deux échangeraient plus amplement sur ce qui pouvait peser sur leurs épaules, renouvelant la part de confiance qui accompagnait leur fraternité.
Si la Walkyrie de Tyr avait pensé à l’Ar Sparfel pour l’infirmerie, elle avait encore parfois étrangement du mal à le voir comme médecin, comme elle voyait Léanore. Et donc à se confier sur ses faiblesses, d’autant plus à l’heure où elle devait endosser ces rôles où la vigueur et la fiabilité lui paraissaient incontournables. Mais il le faudrait bien. Et alors qu’ils allaient vers la fin de leur courte entrevue, son regard changeait déjà sur son frère pour le parer de la réalité d’une facette trop occultée dans son esprit.

Bah, merci à toi de reprendre cet office délaissé depuis la disparition de Flaiche.
L’ouvrage ne va pas manquer. Même trouver des personnes disposées à t’aider pourrait ne pas être aisé, au vu du contexte notamment. Mais tiens bon, j’aime beaucoup ce que tu projettes.
Quelques soient nos capacités, notre dextérité, arme ou outil à la main, les soins ne relèvent pas du premier venu. Nous ne pouvons nous passer de telles compétences. Ce n’est pas de l’accessoire, c’est essentiel.

Le vin fut achevé. Puis elle reprit.

C’est noté pour le consultant. Tu me diras le moment venu pour que je voie cela avec le Haut Conseil. Mais a priori, pourquoi pas, oui.

Le verre déposé, elle lui sourit légèrement.

Très agréable, ce vin. D’où vient-il ?

Non non, elle ne viendrait pas piller ses réserves en cachette si par malheur ses nombreuses à elle venaient à souffrir de pénurie…

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Les paroles de Sya était du genre à rassurer l'Ar Sparfel sur le fait que les projets qu'il venait d'évoqués plaisent, il ne resterait plus qu'à les mettre en place petit à petit, cela demandera du temps, de la patience et de l'énergie.

J'en suis conscient que ce ne sera pas facile mais avec de la volonté, de la curiosité et puis qui ne tente rien n'a rien ça ne coûte rien d'essayer.

Il hocha la tête ensuite pour ce qui concerne le consultant avant de sourire à l'évocation du vin et sa provenance. Dire la vérité? Mentir? Jouer à la devinette? En tout cas cela faisait plaisir d'entendre qu'il avait bien choisi le vin, quoi de plus normal d'un côté. La troisième option en tout cas était choisie.

Il provient d'où? Je te laisse deviner pourtant tu devrais bien le connaître.

L’état d’esprit dont faisait preuve Albin dans ses paroles tirèrent un sourire amène à l’autre tourangelle. Elle portait certains espoirs sur lui et n’était pas la seule.

Son regard clair inspecta le fond du verre comme si elle pouvait y trouver une réponse. Il était vide désormais. Et puis, si elle appréciait la dive bouteille, celles-ci étaient si variées…

Je songeais à chez nous, enfin à nos coteaux ligériens. Ce qui est, j’imagine, confirmé par ta remarque.

Dis-moi.

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Un peu d'optimisme parfois ne faisait pas de mal, il en fallait et une croyance en l'avenir. Si Albin ne se faisait pas trop d'illusions sur le présent, il ne desesperait pas sur le futur qu'il voyait plus fleuriy.

Vu que l'on joue à la devinette, l'indice de la bonne connaissance laissait presque aucune place au doute. Première étape franchit avec succès de la part de Sya, alors l'Ar Sparfel se mit à songer à la suivante. Verre vide zut alors autant gagner du temps..

Je te serre un nouveau verre?

Je dirais qu'il vient de pas très loin de la capitale Turonne. .

Un second indice qui frôlait l'évidence.

Après la rencontre avec un frère d'arme, la visite succincte des lieux. Hope arrivait à l'infirmerie.
Tout en attendant son tour, elle remplit le document mis à disposition sur son état de santé.
Patience, Patience.

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