[Écuyer, décédé] Gabriel d'Amilly (accepté le 23 septembre 1460)

Candidature: 30/05/1460
Accepté: 23/09/1460
Écuyer: Jamais intronisé
Décédé au printemps 1461

Gabriel d'Amilly a écrit:

Sire Ethan,
Mes salutations,

Je vous écris suite à ma rencontre avec le sieur Boucanier, responsable du corps de la garde de la citadelle de l'Ordre de la Licorne qui m'a informé qu'en tant que prévôt de l'Ordre, vous êtes le chevalier en charge des candidatures et que je devais faire connaître la mienne auprès de vous. C'est donc chose faite à présent avec la présente missive.

Je reste à votre disposition pour les démarches ultérieures à accomplir afin de pouvoir postuler à l'entrée au sein de l'Ordre.

Je vous prie d'agréer, sire chevalier, l'expression de mes salutations distinguées,
Que le Très-Haut vous garde.

Gabriel d'Amilly von Wittelsbach-Frayner

Déjà, le courrier de base à lui renvoyer pour demande de renseignements, n'est ce pas?

*sourit*

Réponse envoyée ... Wink

Ethan a écrit:: L'Ordre royal de la Licorne à Gabriel d'Amilly von Wittelsbach-Frayner, salut et connaissance de vérité.

Que connue chose soit à vous que la confiance que vous placez en l'Ordre de la Licorne pour vous mener en la voie de chevalerie nous touche au plus haut point.
Item que, pour postuler au sein de notre Ordre, nous attendons de vous une lettre nous relatant votre existence, les valeurs que vous entendez défendre, la façon dont vous les avez déjà appliquées, et les éléments vous rapprochant de la chevalerie telle que décrite en la Charte de notre Ordre.

Rédigé en Ryes, ce 30ème jour de Mai , an de grasce MCDLX

C'est un rapide de la plume ... Wink

Gabriel d'Amilly a écrit:

Sire Ethan,
Mes salutations.

Comme vous me l'avez demandé, voici mon histoire et mes motivations pour rejoindre le noble Ordre royal de la Licorne.

Etant à peine âgé de vingt années de vie, je n'ai guère de grands récits héroïques à conter ou d'exploits ou de réussite dont je pourrais être fier.
Né en Lyonnais-Dauphiné, au sein de la famille d'Amilly, je suis le fils du duc Bastien d'Amilly, qui fut gouverneur du Lyonnais-Dauphiné au nom de Son Altesse le Dauphin sous le règne de Sa Majesté Lévan III et de la duchesse Cecilia d'Amilly von Wittelsbach-Frayner, actuelle héraut royal du Lyonnais-Dauphiné et descendante des nobles familles von Wittelsbach et von Frayner.
De cet héritage prestigieux de mes ancêtres, j'ai obtenu une excellente éducation, tant pour le maniement du verbe, pour parler les langues étrangères, disserter en philosophie, théologie, en sciences politiques ou militaires, que pour le maniement de l'épée, du bouclier, de la lance, et d'autres armes de combat, tant à pieds qu'à cheval.

Je ne peux faire valoir une quelconque expérience, investi dans mon duché je n'y ai pourtant encore exercé aucune charge officielle d'importance du fait de mon jeune âge. J'ai toujours voulu intégrer la chevalerie. Honneur, bravoure, fidélité, dévouement, protection, humilité. Voilà les valeurs auxquelles j'associe la chevalerie et que je veux défendre au quotidien.
Protéger le peuple du Royaume, qu'il s'agisse d'un pauvre orphelin sans le sou ou d'une noble dame, défendre les valeurs aristotéliciennes et la Vraie Foi face aux hérésies menaçantes et préserver l'unité de la France et la paix du Roi en ses terres.

J'essaye d'ors et déjà chaque jour d'appliquer cela, bien que je ne sois pas encore chevalier. M'investir en politique est un moyen d'aider le peuple. Les dons, à l'église ou à la communauté pour aider les plus démunis. Ou encore le service armée comme représentant de ma famille au sein de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné s'il fallait défendre le Duché. Tels sont le peu de chose que j'essaie de faire dès à présent pour mettre en avant et faire valoir les valeurs de la chevalerie.

J'espère que mon jeune âge et mon inexpérience ne me desserviront pas auprès de vous pour pouvoir intégrer l'Ordre de la Licorne où j'espère m'épanouir et pouvoir devenir un jour un vrai chevalier. Je laisse entre vos mains et celles du Seigneur le choix de mon avenir.

Je vous prie d'agréer, sire chevalier, l'expression de mes salutations distinguées,
Que le Très-Haut vous garde.

Gabriel d'Amilly von Wittelsbach-Frayner

Ecuyer, pour moi. Il sait ce dont il parle et n'est pas un béotien en bien des points.

J'aime bien aussi, écuyer, enfin la suite quoi

Pour moi aussi ça sera la suite, Déjà j'aime la rapidité de la réponse, et il sait ce qu'il veut.

Alors entretien avec Antlia ?

Apparemment oui ^^

Tu as envoyé un mot au m'sieur?.

Non, je laisse Antlia s'en charger afin d'organiser le rendez-vous.

Pas de problème. Peut être serait il préférable que tu le précises à Antlia dans ce cas, car pour ma part, ce n'était pas clair, en réalité

Dernière édition par Antlia le Sam 8 Sep 2012 - 17:44, édité 1 fois

Gabriel d'Amilly a écrit:

Sire Ethan,
Mes salutations.

Comme vous me l'avez demandé, voici mon histoire et mes motivations pour rejoindre le noble Ordre royal de la Licorne.

Etant à peine âgé de vingt années de vie, je n'ai guère de grands récits héroïques à conter ou d'exploits ou de réussite dont je pourrais être fier.
Né en Lyonnais-Dauphiné, au sein de la famille d'Amilly, je suis le fils du duc Bastien d'Amilly, qui fut gouverneur du Lyonnais-Dauphiné au nom de Son Altesse le Dauphin sous le règne de Sa Majesté Lévan III et de la duchesse Cecilia d'Amilly von Wittelsbach-Frayner, actuelle héraut royal du Lyonnais-Dauphiné et descendante des nobles familles von Wittelsbach et von Frayner.
De cet héritage prestigieux de mes ancêtres, j'ai obtenu une excellente éducation, tant pour le maniement du verbe, pour parler les langues étrangères, disserter en philosophie, théologie, en sciences politiques ou militaires, que pour le maniement de l'épée, du bouclier, de la lance, et d'autres armes de combat, tant à pieds qu'à cheval.

Je ne peux faire valoir une quelconque expérience, investi dans mon duché je n'y ai pourtant encore exercé aucune charge officielle d'importance du fait de mon jeune âge. J'ai toujours voulu intégrer la chevalerie. Honneur, bravoure, fidélité, dévouement, protection, humilité. Voilà les valeurs auxquelles j'associe la chevalerie et que je veux défendre au quotidien.
Protéger le peuple du Royaume, qu'il s'agisse d'un pauvre orphelin sans le sou ou d'une noble dame, défendre les valeurs aristotéliciennes et la Vraie Foi face aux hérésies menaçantes et préserver l'unité de la France et la paix du Roi en ses terres.

J'essaye d'ors et déjà chaque jour d'appliquer cela, bien que je ne sois pas encore chevalier. M'investir en politique est un moyen d'aider le peuple. Les dons, à l'église ou à la communauté pour aider les plus démunis. Ou encore le service armée comme représentant de ma famille au sein de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné s'il fallait défendre le Duché. Tels sont le peu de chose que j'essaie de faire dès à présent pour mettre en avant et faire valoir les valeurs de la chevalerie.

J'espère que mon jeune âge et mon inexpérience ne me desserviront pas auprès de vous pour pouvoir intégrer l'Ordre de la Licorne où j'espère m'épanouir et pouvoir devenir un jour un vrai chevalier. Je laisse entre vos mains et celles du Seigneur le choix de mon avenir.

Je vous prie d'agréer, sire chevalier, l'expression de mes salutations distinguées,
Que le Très-Haut vous garde.

Gabriel d'Amilly von Wittelsbach-Frayner

Je connais bien son père, un peu moins sa mère, mais le premier a très longtemps été très investit en Dauphiné (il l'est un peu moins depuis qu'il a quitté la scène politique mais demeure présent) et la seconde s'est également beaucoup investie dès qu'elle est arrivée sur le territoire Dauphinois. Les connaissant, il est fort probable que leur fils ait bel et bien reçu une éducation soignée, mais je ne le connais par contre pas du tout, ni son investissement actuel.

L'entretien commencera lundi 18 juin.
Les questions habituelles de départ seront, comme à l'habitude:

- pourquoi rejoindre un ordre et pourquoi spécialement la Licorne ( question de la religion et de la possibilité que défendre les valeurs aristotélitiennes soit plus de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem)?
- Que peut il apporter, qu'attend il de l'Ordre? ( sous réserve des redondances )
- réactions aux exigences d'un tel engagement ( vie sur les routes, pas de paie, peu d'ascensions sociales ou ralenties, possibilité de devenir Chevalier pas obligatoire ... )
- maniement des armes
- être sous les Ordres de personnes qui n'ont pas de titres ...

J'attends vos questions pour le futur entretien .

Je rappelle qu'il ne doit y avoir aucun contact entre l'Impétrant et tout membre de la Licorne durant l'entretien .

Citation :: L'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne,
à Gabriel d'Amilly,
Salutations et connaissance de vérité.

Le Haut Conseil de l'Ordre de la Licorne vous attend en la forteresse de Ryes, afin de pouvoir procéder à un entretien avec un membre de l'Ordre.
Cet entretien débutera en le dix-huitième jour du mois de juin, en cette année même.
Veuillez vous présenter au poste de garde, il vous sera alors indiqué le lieu de cette réunion.

Faict en Ryes, ce seizième jour de juin de l'an de grâce 1460.

Citation :: Décédé au printemps 1461

L'été s'installait enfin sur la région et cela , elle l'attendait depuis un bon moment. En effet, la différence de climat entre Ryes et le Lyonnais Dauphiné était grande. Antlia pouvait s'en rendre compte à chaque voyage qu'elle pouvait faire depuis ces années à la Licorne.
Bientôt, le couple allait s'installer en Limousin qu'elle ne connaissait pas bien. Mais elle espérait pouvoir retrouver un semblant de vie .
La fine silhouette pour le moment avançait dans les couloirs de Ryes. Ses bottes martelaient le sol de pierres, sa cape azur se mouvait à chacun de ses changements de direction. Mais ses pensées trottaient toujours vers ces projets futurs.
Elle gardait pendue à sa taille sa batarde ; dont l'étui était attachée à sa cuisse senestre.

Antlia s'arrêta devant la porte de la salle qu'elle avait indiquée au Chevalier , poussa la porte. La salle ne changeait pas, en cela elle trouva un réconfort. Sa dextre referma la porte puis la blonde déposa le dossier qu'on lui avait confié sur la table.
Secouant la tête un instant, elle prit une profonde respiration comme pour évacuer ses préoccupations et redevenir le Cavalier qu'elle était .
S'asseyant sur le siège faisant face à la porte, prit de sa dextre la carafe posée sur la table et s'en servit un verre. Avec un petit sourire, plus détendue, elle porta le verre à ses lèvres vermeille afin d'en goûter les arômes : pas de doute, c'était encore un bon vin. Elle allait accueillir le fils de celui à qui elle avait appris à manier l'épée ....

Prendre l'escalier à droite après l'entrée et découvrir quelqu'un qui le conduirait jusqu'au lieu de son entretien. L'esprit de Gabriel était vide de préoccupations, absorbé qu'il était à ne pas se perdre dans la forteresse des licorneux. Il retrouva bien au bout de l'escalier un homme qui l'invita à le suivre jusqu'à la salle du Frère Nico. Gabriel ne pouvait s'empêcher de voir un signe du Ciel, et un signe de bonne augure, dans le fait que l'épreuve qui déterminerait si oui ou non il allait réaliser les rêves qui l'habitaient depuis sa tendre enfance, portait le nom du saint homme aristotélicien qui avait tant fait pour la terre dont il venait, et quelques jours après que dame Axel lui ait proposé de prendre la tête de la faculté Frère Nicolaïde et qu'il devienne doyen ès théologie de l'université de Lyon malgré son jeune âge.

C'est donc confiant, un peu anxieux, mais malgré tout serein, qu'il arriva devant la salle du Frère Nico où l'homme qui l'y avait conduit le fit entrer. Il se retrouva dans une pièce occupée en son centre par un bureau, une femme assise derrière celui-ci. Il s'arrêta un instant et l'observa. Etait-ce son imagination ou bien le visage de cette femme lui était quelque peu connu ? Pourtant il n'aurait su mettre un nom sur ce visage. Peut-être une confusion. Il inclina légèrement le buste et salua celle qui allait certainement l'interroger pour déterminer ses motivations et aptitudes à intégrer l'Ordre.

Mes hommages, ma dame.

Il s'avança alors un peu vers le bureau, faisant un pas ou deux en avant.

La porte s'ouvrit sur l'Impétrant. Les sinoples le scrutèrent afin de constater s'il ressemblait plus à sa mère ou à Sagaben son père. Bon, elle le regarda un bon moment qui aurait pu paraître une éternité car elle n'était pas bien doué pour ce petit jeu. Aussi la petite silhouette se redressa, se leva et l'invita à s'approcher du siège qui lui était réservé d'un geste de la main.

Je vous souhaite la bienvenue Messire Gabriel d'Amilly. Je me présente : Antlia Kennedy, Baronne de Grignan, Dame de Urre et Cavalier de l'Ordre la Licorne.
Sur cela, elle s'assied, ouvrit le dossier qu'elle avait déposé sur la table.

Je suis le membre qui vous fera passer l'entretien. Celui-ci permettra aux Licornes de se faire une idée sur votre personne avant de donner leur avis.

J'ai bien sur lu le pli que vous avez adressé au Capitaine Prévost de la Licorne, le Chevalier Ethan.
Durant cet entretien , il y aura certainement des redites avec vos écrits, ne vous formalisez pas.

Son allure droite mais non rigide, ses sinoples observant l'Impétrant, commença les hostilités de sa voix

Tout d'abord, vous écrivez dans votre missive votre volonté de défendre les valeurs aristotélicienne. Pourquoi demander alors à entrer dans l'Ordre de la Licorne et non pas celui des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ?

L'entretien a débuté ICI

Répondant à l'invitation de la femme, qui d'un geste de la main l'invita à prendre place au bureau juste en face d'elle, Gabriel s'exécuta et s'assit, tout en scrutant de son regard d'émeraude sa vis-à-vis. De bonne constitution, bien que mince encore, cela changerait en prenant de l'âge et grâce aux exercices, Gabriel était néanmoins assez grand et dominait Antlia. Néanmoins il s'avait qu'on ne pouvait se fier à la stature et la taille d'un adversaire sur le champs de bataille, il ne doutait donc pas que la licornes soit une guerrière des plus vaillantes.
Une fois assis face à elle il s'aperçu qu'ils partageaient un peu commun. Bien que la couleur ne soit pas tout à fait la même, ils partageaient un regard vert et assez vif et perçant.
Elle le salua alors et se présenta. Kennedy. Kennedy ! Mais bien sûr, il avait déjà entendu ce nom là, chez lui, en Dauphiné. La baronne était une compatriote, et ses parents devaient certainement la connaître. Mais il n'était pas leur de parler de ça et il écouta attentivement les paroles de la cavalière de l'Ordre, hochant la tête lorsque c'était nécessaire.

L'entretien commença alors et Gabriel se jeta dans le bain, répondant de manière réfléchie mais sans trop de réflexion non plus.

L'ordre des Hospitaliers ne défend pas plus, selon moi, les valeurs aristotéliciennes que l'ordre de la Licorne. Tous deux les défendent, comme les ordres militaro-religieux, car les valeurs aristotéliciennes font parties intégrantes des valeurs générales de la chevalerie. De plus, à son origine, il me semble que l'ordre de la Licorne fut créé en partie par des hommes d'Eglise, mais mon choix tient surtout du fait que depuis mon plus jeune âge, c'est l'ordre de chevalerie que l'on m'a toujours montré en exemple, c'est celui dont les exploits sont les plus glorieux, celui dont le service auprès de la Couronne et du peuple de France a toujours été le plus dévoué, le plus constant et le plus exemplaire. Celui qui m'a donné l'envie de devenir chevalier et de servir le Royaume et le Peuple.

L'Etoile l'observait tout en gardant son calme. Ses sinoples scrutaient les traits de l'homme. Qu'avait il donc de son père ? De sa mère ? Elle essayait de retrouver dans ce visage des souvenirs de son passé,oui de son passé …

En Dauphiné, des années auparavant
Mais pourquoi donc pars tu tellement longtemps et si loin de nous ?
Mon enfant, je suis Licorne et je me suis engagée en une voie qui me permet d'aider plus que je ne le faisais ici, dans notre Duché .
Oui mais, tu n'es jamais là!Je hais la Licorne !
Sa fille avait hurlé en la regardant le front haut, les yeux plantés dans ceux de sa mère, les larmes de rage coulant le long de ses joues. Antlia savait ce qu'endurait Appoline sa fille .. Cette colère, elle la portait toujours en elle .
Est ce que cet homme savait ce qui l'attendait?

A la forteresse de Ryes- retour -
L'Etoile chassa ses souvenirs et se redressa quelque peu.
L'Ordre des Hospitaliers est un Ordre qui défend les principes aristotéliciens et les perpétue. Sachez que ce n'est pas le cas de l'Ordre de la Licorne: nous défendons ceux qui en ont besoin, cela comprend également ceux qui ne sont pas aristotéliciens . Est ce que ce fait porte préjudice à votre candidature?
Elle croisa ses mains fines mais fortes et demanda également .

Devenir Chevalier peut demander toute une vie. Tous les Licorneux ne seront pas Chevalier car le chemin est très difficile.
A votre avis, quelles sont les qualités qu'un Licorneux doit avoir ? Quelles sont celles d'un Chevalier?

La question d'Antlia surprit Gabriel. La chevalerie et la religion étaient intimement liées depuis leur origine. Des valeurs communes et ancestrales étaient partagées par les deux institutions. Il était perplexe, mais répondit honnêtement à Antlia, selon ses convictions profondes.

L'ordre de la Licorne est un ordre de chevalerie et un ordre royal, par conséquent comme je vous l'ai dit, je pense qu'il défend les valeurs aristotéliciennes malgré tout, car chevalerie et religion partagent des valeurs communes. Qu'il défende pour autant des habitants du Royaume qui ne sont pas aristotéliciens ne me dérange pas, car ce sont malgré tout des enfants du Très-Haut et que je sais que l'Ordre ne défend pas pour autant des hérétiques.

Réfléchissant un instant à la question suivante, il répondit de même que pour la première, en toute sincérité et selon ses convictions.

Conviction, patience, persévérance, foi, abnégation, fidélité, disponibilité, maîtrise de soi, savoir écouter et être aussi bon guerrier que diplomate. Voilà quelques unes des qualités qui font, j'imagine, un bon licorneux et un bon chevalier.

Ce n'était pas à elle à faire de commentaires, les Licornes le feraient en temps et en heures. POur le moment, elle continuait l'entretien comme sa charge le lui demandait .
Sa main gracile magnait une plume afin de prendre quelques notes. Ses sinoples se plantèrent enfin en son regard, sa main cessa sa danse et de sa voix claire, douce mais ferme elle continua:

Les missions de la Licorne sont nombreuses. Avez vous des attaches? Pouvez vous absenter de longues semaines?

Elle jouait avec sa plume, la faisant rouler entre ses doigts quand la question suivante tomba également :

De plus, pensez vous qu'un homme ou une femme de la Licorne est dédommagé de ses engagements comme un soldat peut l'être?

Sa famille était bien sûr une attache, mais il n'en était pas pour autant obligé de rester en Lyonnaus-Dauphiné. Le jeune homme se sentait donc, et était, libre comme l'air.

Aucune attache ou engagement particulier ne m'empêcherait des missions de longues durées et loin de là où je vis, non.

La nouvelle question le surprit, car en vérité, il ne savait absolument pas et n'avait pas réfléchi à cela avant de venir. Il resta donc un petit moment, à réfléchir à sa réponse.

Non je ne pense pas. Au contraire, il faut pouvoir subvenir à ses propres besoins et entretenir son matériel et sa monture pour suivre le chemin de la chevalerie. De plus s'engager pour le Roi et le Peuple est un honneur suffisant qui n'attends pas de gratification pécuniaire à mon avis.

Les questions se succédaient, les deux protagonistes bavardaient.. enfin bavarder était un grand mot car l'Impétrant était tel un jeune homme devant un examinateur...
Petit sourire discret de l'Etoile, tortillage en règle de ses mains fines alors que les mots revenaient enfin au Sieur d'Amilly.

Pour précision, nous ne sommes aucunement payés. Quelques fois nous avons la chance d'être nourri en armée, mais ce n'est pas toujours le cas.

S'engager en un ordre demande beaucoup ....Mais que pensez vous pouvoir apporter à l'Ordre et les Licornes? Et que pensez vous que la Licorne vous apporterait si vous étiez accepter en son sein ?

La question était difficile, certes mais essentielle .

» [Écuyer, décédé] Alan de Talleyrand (accepté le 02/02/1460)
» [Écuyer, décédé octobre 1461] Mandorrallen (accepté le 27/06/1460)
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» [Ecuyer, décédé] Adrian Fauconnier (accepté 21/02/1457)
» [Ecuyer Exclu] Kylian. (accepté le 26/06/1460 - Exclusion juin 1462)