De la réalisation des contreseings d'adoubement, demandes, ...

Proposition acceptée par "Montjoye" et désormais d'application :

Citation :

Des armoiries présentées sur les contreseings d’adoubement

Actuellement, deux situations existent :
- Soit l’impétrant est au courant, ses futures armes sont réalisées préalablement à la cérémonie et le contreseing comprendra leur illustration.
- Soit l’impétrant n’est pas mis dans la confidence, une table d’attente est alors choisie et ses armes seront réalisées a posteriori.

Chaque Ordre ayant sa tradition concernant le secret ou non de l'adoubement à venir, il n'est pas possible, ni souhaitable d'imposer une des deux options.

Les hérauts d’armes des Ordres royaux, à savoir « Sepulcre », « Saint Jean » et « Licorne » ont débattu de la proposition suivante, avec l’aval de l’Ordre de la Dame blanche à l’Ecu vert, en la personne du Grand Maistre Sakurahime :

Rédaction des contreseings d’adoubement avec les armes familiales du futur chevalier sur un écu scutiforme, timbré du tortil et orné du collier de l’Ordre ad hoc.
La table d’attente serait réservée aux futurs chevaliers non avertis de leur adoubement et qui n’auraient pas de blason familial.

L’argumentation est la suivante :
- la table d’attente est très impersonnelle, triste au regard du parcours et des sacrifices personnels consentis pour être distingués comme Chevalier.
- de plus, l'anonymat de la table d'attente est inutile dans bien des cas puisque nombre de futurs chevaliers possède des armoiries familiales qui représentent leur identité propre et qui ne sont par nul autre arboré.
- les contreseings pour les fiefs se contentent du blasonnement et du blason du fief et n’exigent pas la réalisation d’une nouvelle composition préalablement à l’octroi. Ils ne sont liés qu’au serment prononcé et au titre et fief attribués. Les contreseings d’adoubement devraient suivre une logique similaire. Le titre de chevalier n’est en rien lié aux potentiels autres titres et terres mais à la personne qui chausse les éperons d’or. Le blason personnel, familial, est en ce sens le plus représentatif.
- si le chevalier est déjà titré, il y a une incohérence à représenter des armoiries complètes, comprenant les fiefs, et timbrer celles-ci d’un tortil alors qu’il faudra finalement les arborer avec la couronne du titre le plus haut.
- cette possibilité de n’user que du familial quand il existe, qu’il y ait surprise ou non, serait une simplification des démarches à entreprendre en vue de l’adoubement. La modification des armes, du fait d’un réagencement de la composition pour une meilleure lecture ou pour intégrer, pour certains Ordres, la brisure spécifique pourraient être traitée posément après la cérémonie comme pour n’importe quel noble après un octroi.
- enfin, les titres acquis hors de nos Ordres sont laissés à la porte de nos commanderies pour ne laisser place qu'à la fraternité et à la hiérarchie interne. Arborer, lors de l'adoubement, ces éventuels autres titres va à l'encontre de cette philosophie fondamentale pour nos Ordres.

Voila une bonne nouvelle. Merci et bravo à vous, chevalier. Ben oui, il allait pas arrêter de l'ennuyer quand les choses se passaient bien, vous croyez quoi ?