L'écurie

Le commandeur Meth s'était réfugié à la taverne de la forteresse par ce temps immonde. Il n'y avait personne hormis l'infatiguable tavernier de l'Ordre. Ils échangèrent de brêves paroles, commentant ce temps de chien et les affaires courantes de l'Ordre.
Des heures passèrent, l'effet de l'alcool commencait à embrumer son esprit, il trouva alors une bonne raison de sortir. Il enfila sa cape, salua son ami et franchit la porte. Il s'arrêta quelques instants sur le parvis et leva la tête vers les cieux. Les trombes d'eau lui rafraichirent quelques peu les idées et il décida d'aller vaquer vers les écuries. Il attrapa un seau plein qui trainait dehors et pensa que sa monture serait reconnaissante d'une ration rafraichissante à défaut de nourrissante. Il franchit les différents boxs, tous portaient les noms des montures et leurs cavaliers respectifs, peints à la va vite.
Il s'arrêta soudain car il jura entendre un bruit dans le box suivant. La main au fourreau, il s'avanca, pensant bien qu'aucun danger ne le guettait, mais par les temps qui courraient, l'on n'était jamais trop prudent.

Qui est là ? annonca t il, identifiez vous je vous prie !

Il attendit une réponse tout en se rapprochant doucement.

Eragon allait sortir de l'écurie de l'ordre pour aller boire un coup a la taverne, si elle se trouvait bien la ou le garde lui avait indiqué, il remis son fourreau dans son dos, rangea les différentes brosse qu'il avait sortis lorsqu'il entendit une voix derriere lui, l'homme qui l'avait hélé était déja derriere lui, Eragon avait commis trop de fautes ces dernieres heures, c'était la deuxieme fois qu'un homme le surprenait, il ne doutait pas que c'était un membre de la Licorne mais il devrait se montrer plus prudent a l'avenir...

Il se retourna doucement en laissant tomber son fourreau sur la paille fraiche, juste a ses pied pour le rattraper en cas de besoin..

Je me nomme Eragon, il marqua un petit moment d'hésitation en essayant de distinguer l'homme qui l'avait surpris... Monseigneur... j'ai été engagé comme homme d'armes par le Conseil... je viens juste d'arriver... voyant que l'épée de l'homme était de belle facture, il inclina légerement son torse

Il s'avanca légerement a la lumiere de la torche qui était accroché dans le couloir pour que l'homme puisse distinguer son visage, jeune et ses yeux brillant d'un éclat de glace... Il attendit la réaction de l'homme, prèt a bondir au moindre ordre... ou a se battre ou a la moindre attitude suspect, les temps n'étaient pas sur... beaucoup de ses amis étaient tombé d'un couteau dans le dos, non de la mort d'un brave sur le champ de bataille, la lame souillée du sang de ses ennemis... un couteau dans le dos... au moment ou on s'y attend le moins...


[ Merci, enfin un peu d'animation
C'est pas très reglementaire ce que je fais la parce que je suis a deux endroits différents... ici et le GFC mais bon... ]

Il attendit que l'homme avance à la lumière pour relâcher sa garde. Il se doutait bien que si l'individu était aux écuries, c'est qu'il avait franchi le poste de garde et que son frère Kratos lui avait remis un laisser passer. Il se souvenait aussi avoir lu une missive d'un certain Eragon lors d'une réunion du Conseil de l'Ordre.

"Je me nomme Meth, Commandeur de l'Ordre.
Veuillez avancer dans la lumière messire je vous prie. Si vous êtes armé, je veux les voir, je vous serai gré de les jeter en avant. Si vous êtes bien le sieur Eragon, je vous prierai de poser à terre votre laisser-passer et de reculer de 2 pas."

Il n'était pas tendu juste prudent, dehors l'eau tombait encore à torrent et l'on entendait les ruissellements continuent le long des murs de l'écurie. Les montures semblait avor perçu la situation et observaient elles aussi un grand silence.
L'officier attendit la réponse de l'homme.


[Heureusement que l'on ne s'arrête pas à ses détails
J'aurai plaisir à vous rencontrer au GFC de même]

Le Seigneur en entendant l'homme énoncer son grade s'inclina plus profondement, la tension accumulé ces dernieres seconde se relacha, l'homme était un haut dignitaire de l'ordre et sa noblesse était louée dans bien des lieux, Eragon fit un signe de tête vers ses armes posés a terre quelques mètres derriere, la lumière l'éclairait maintenant entierement, sa grande cape noir ne le cachait plus, il ne se confondait plus avec l'ombre...

Le garde a l'entrée... Kratos, oui c'etait son l'avait bien prevenue de conserver précieusement son laissé-passer, l'homme avait d'ailleurs une vague ressemblance avec ce dernier... Il faudrait qu'Eragon se renseigne a l'avenir...
Il sortit le papier, insinifiant a ses yeux mais tellement important pour d'autres, il le deposa lentement par terre en s'agenouillant puis recula de deux pas, sa lame brillait a la lumiere de la torche derriere lui...

Voila Monseigneur, son épée était par terre derriere lui, l'homme semblait être passé Maitre dans l'art des armes, il n'aurait jamais le temps de la recuper si le besoin s'en faisait sentir, sa tête volerait et son sang maculerait le sol et la paille bien avant d'avoir atteint la garde de son épée... seul les deux couteau caché derriere son manteau, sous sa ceinture pourrait servir, a se défendre et a mourrir noblement bien sur, il ne pourrait rien faire d'autre... il ne jugea pas bon de les mentionner, lecon élementaire de survis...
Puis prenant le ton de la conversation :

Sale temps n'est ce pas ? Ses yeux n'exprimaient toujours rien, il n'exprimaient jamais rien... sagesse acquise trop tot, sa jeunesse s'en était allée bien avant son temps...

Il attendit que l'homme eut reculé pour à son tour s'avancer. Il ramassa le laisser-passer de l'homme, non ce n'était guère une feinte mais bien la propre vérité. Il relacha sa garde définitivement et tendit sa main au Seigneur Eragon.

"Bienvenue Sir_Eragon en ces lieux. Veuillez excusez cet accueil légèrement brutal mais cela est bien la première fois que je croise une âme humaine en ces lieux. Si vous me le permettez je vais remettre ce seau à ma monture, prenez le temps de déseller la votre, je suis de retour dans 1 minute."

Il rebroussa chemin pour récupérer le seau d'eau qu'il avait laissé à quelques mètres, puis prit la direction du box de son fidèle compagnon.
A son retour le nouveau venu l'attendait comme prévu.

"Sir, laissez moi vous montrer le chemin de la taverne. J'en reviens à peine, mais c'est l'endroit que je préfère ici bas. Suivez moi je vous prie."


[Hrp/ Si vous avez les accès ?]

Le changement avait été radical, le guerrier entrainé et professionel s'était changé en ange gardien... Il serra chaleuresement la main de Meth avec sourire, ses yeux n'exprimaient toujours rien, mais cela ne changeait rien a l'élan d'affection qu'il éprouvait pour l'homme...

Ne vous inquietez pas pour votre acceuil, c'est tout a fait normal, j'aurais fait de même !

Eragon dessela sa monture tandis que le ViComte abreuvait la sienne... L'homme lui proposa de la conduire a la taverne...


Ce serait avec plaisir que je vous y suivrais ! J'avoue que je suit un peu perdu dans ces lieux, nouveaux pour moi ! C'est en effet une des créations les plus admirables du tout puissant !

L'homme d'armes suivait son nouveau compatriote, son respect pour son supérieur était resté le même, mais désormais toute sa loyauté lui était acquise...


[HRP] Ouép j'ai les accès, je vous suit !

Vanyë dirige sa monture vers le poste de garde lorsqu'un homme l'apostrophe et le retient. Il tourne la tête et reconnaît l'homme à sa prestance.

"Messire Julios, bien le bonsoir. Ma foi, je m'apprête à quitter ces lieux qui commencent à devenir trop étroits pour moi. On m'attend en salle de réunion ? Eh bien, on ne m'avait averti de rien."

Vanyë semble sceptique, mais devant l'insistant regard de Julios, il commence à comprendre qu'il doit prendre ses paroles avec le plus grand sérieux.

"Je mets mon cheval à l'écurie, et je vous rejoins, Messire. Je serai là-bas dans cinq minutes sans faute".

Vanyë saute au bas de sa monture. Ses bottes claquent sur les pavés. Il prend Chantebrume par la bride et l'attache à une poutre dans l'écurie. Il décide pour l'heure de ne pas le désharnacher, car il pourrait avoir encore besoin de son cheval ce jour.

D'un pas décidé, mais arborant une mine soucieuse et interrogative, Vanyë se dirige vers la salle de réunion.

Vanyë arrive de la salle d'honneur de la forteresse. Il est encore excité par ce qu'il vient de vivre. En une heure de temps, il est passé de l'abattement et du renoncement à l'acceptation et à la joie.

Il entre dans l'écurie et trouve Chantebrume là où il l'a laissé. Il le détache et le mène vers son box d'origine. Il se met à retirer tout le harnachement, puis referme la porte.

"Eh bien mon vieux, on a bien failli se taper une longue route cette nuit ! Finalement, tu resteras au chaud, et moi aussi. Lorsque nous quitterons cette forteresse, ce sera dans l'attente d'y revenir. Aller, bonne nuit !"

Vanyë s'éloigne en direction de la taverne.

Petit flashback 2

Vanyë entre en courant dans l'écurie. Ses affaires sont encore là, fort heureusement. Il récupère Chantebrume et le selle à nouveau. "Tu ne te seras pas reposé longtemps, finalement" murmure-t-il à son cheval.

Il prend son destrier par la bride et l'emmène à l'extérieur. Il se hisse sur son dos, et lui fait prendre la direction du corps de garde. Arrivé là-bas, arborant ses nouvelles armes aux couleurs de la Licorne, les gardes le laissent passer sans l'interroger. Ils le regardent quitter la forteresse avec une certaine surprise, mais ils n'interviennent pas.

Tirant Desdémone par la bride, il pénétra dans l'écurie ou un homme était entrain de nourir les autres chevaux.

Bonjour, je suis un nouvel arrivant, y a t'il un endroit de libre pour ma jument ?

L'homme prit la bride du cheval et le conduisit au fond...

il faut que je me sèche et que je me repose... je n'en peux plus...

Eliroy se reveilla le lendemain, assis dans le box à coté de Desdémone. il s'étira et enleva quelques brin de foin de ses cheveux.

Je devais vraiment être fatigué... j'espère qu'ils ne m'ont point chercher...

Il sortit, une main devant les yeux pour se proteger du soleil brutal après le reveil et se dirigea vers ce qui semblait être une taverne...

Cyanne pénétra dans l’écurie, tenant toujours Mélopée par la bride. Celles ci étaient spacieuses et bien entretenues, les hommes ici connaissaient l’importance des destriers et savaient en prendre soin. Avançant parmi les stelles, elle en trouva une de libre et observa la paille qui en couvrait la surface.

De bonne qualité assurément, pensa-t-elle, ni trop vieille, ni moisie, ni salie…

Attachant une corde servant de licol autour du cou de sa jument, Cyanne retira selle, fontes et harnais et entreprit de bouchonner Mélopée avec application. Ceci fait, elle sortit de l’écurie à la recherche d’un puit ou tirer de l’eau, il y en avait un pas loin. Elle remplit un seau dont elle déposa le contenu dans une auge en pierre placée dans le box de son cheval. Pas loin non plus, elle pu trouver de l’avoine en suffisance qu’elle offrit à Mélopée ainsi qu’une bonne brassée de foin qu’elle glissa dans l’immense râtelier.

Te voilà au mieux pour prendre un repos bien mérité ma belle, dit-elle en flattant l’encolure de la jument. A présent que tu n’as plus besoin de moi, je vais à mon tour chercher un lieu d’accueil où me restaurer et me réchauffer.

Sortant de l’écurie, Cyanne suivi le chemin qui menait à la taverne.