Convocation d'un blond auvergnat.

Ce messire Arthur-Pendragon ne voulait vraiment pas arriver en retard,en effet Boucanier,qui faisait les cent pas histoire de dégourdir sa grande carcasse le reconnu avant qu'il n'atteigne la herse ,mais le regard du géant se porta plus loin derrière le jeune homme un autre cavalier avançait doucement lui aussi avait l'air de se diriger vers la forteresse
l'errant sourit quand le jeune homme lui tendit a nouveau sa convocation ,mais il ne fit aucune remarque a ce qui ressemblait a une plaisanterie;qu'aurait il put faire derrière les grilles?et quand bien même ? Le géant avait dérouillé plus costaud que le jeune homme

bien le bonjour messire content de vous revoir!alors l'auberge?accueillante non ? Bonne nourriture bon vin et ce qui ne gâche rien de jolies filles
bon allez entrez et attendez prés de Maurice

la grille a peine refermée que le second cavalier arriva ,il avait l'air aussi fourbu que sa monture
Boucanier l’écouta se présenter et pensa que tout les « Arthur » du royaume avaient décides de rentrer a la Licorne

bonjour messire votre cheval est dans un triste état ,je suis Boucanier Errant de l'Ordre et responsable du poste de garde

s'interrompant un instant afin de prendre connaissance du parchemin que le jeune homme lui avait donné

très bien ! Maurice ouvre la herse ; je vois que vous aussi vous êtes en avance;Maurice va chercher le Cavalier Antlia!et dis lui que deux candidats a l'entretien sont là ,il y a messire Pendragon et messire De troy le premier est attendu par contre pour le second je n'ai que sa convocation,,,

le colosse s’arrêta de parler regardant le Maurice qui, la figure défaite ,la lèvre tombante paniquait;
trop d'informations arrivaient dans sa pauvre petite tète

c'est bon Maurice dis lui juste qu'on la demande au poste de garde

puis se retournant vers les deux hommes

voilà ces messires n'ont plus qu'a attendre avec moi;la patience est une des qualité que l'on vous demandera ici

résumé de l'épisode précédent : La blonde courait dans le peu de couloirs qui la séparaient des grilles de Ryes main sur la garde de sa bastarde. Mais pour quelles raisons courait elle déjà ?
Ah oui! Maurice dans sa course effrénée ( lui aussi le pauvre) en avait perdu son souffle et était paru décontenancé devant l'Etoile.

Poste de garde .... deux .... sait pas .... premier ... pas convocation ....

Il faut de l'aide au poste de garde ?!

En gros, c'était la raison pour laquelle elle pensait dur comme fer qu'on avait besoin des Licornes au poste de garde, sans doute des tensions …
Alors le visage dur, les sinoples sombres, elle accourait .


Retour sur la scène du dit crime :

Au détour d'un mur épais, son champ de vision embrasse le poste de garde. Son front se plisse, son allure s'affaiblit tandis qu'une mèche rebelle s’échappe de son chignon discipliné. Elle la repousse mais en vain, réajuste sa cape azur et son pas devient celui décidé du cavalier. Devant la porte du poste de garde, elle s'arrête puis la pousse , main toujours sur la garde, et sur ses gardes également, tout en se gardant bien de le montrer.
Là, trois hommes dont Boucanier.... ils n'ont pas l'air d'être menaçants les deux qu'elle ne connait pas. Aussi, elle incline légèrement son port de tête faisant invariablement retomber cette mèche de cheveux devant elle et elle se dirige vers l'Escuyer.
Bonjour Sieurs, je me présente, Cavalier Antlia Kennedy.
Puis se tournant vers Boucanier, et lui adressant un regard un petit peu interrogateur: bonjour frère, j'espère que tout va bien . Maurice est venu me trouver en salle d'entretien alors que j'attendais un Impétrant. IL avait l'air hagard ...
ah oui mais bon, il avait toujours l'air hagard ...
Je n'ai pas réussi à comprendre de quoi il retournait.
De là, elle se tint aux côtés de l'Errant, ses sinoples toujours aussi sombres balayant l'un et l'autre des étrangers.

Elle aimait cette bonhommie, ce sourire toujours franc. Pour un peu elle le verrait bien tapoter son épaule avec sa grande main. Bon donc revenons à nos moutons, ou plutôt à nos Impétrants. Sa main délaissa la garde de son épée et le port droit, tentant de remettre cette mèche folle à sa place, elle fit les quelques pas qui la séparait d'eux .

Bonjour Sieurs. Je me présente : Antlia Kennedy, Cavalier de l'Ordre de la Licorne et chargée de faire passer les entretiens . Sieur Arthur de Troy, je vous attends effectivement aujourd 'hui. Nous allons d'ailleurs rejoindre la salle du frère Nico.
Par contre Sieur, vous avez un jour d'avance et je ne peux être malheureusement pas être à deux endroits à la fois . Aussi revenez demain et mon frère se fera une joie de vous faire accompagner jusqu'à la salle que j'ai fait mander pour notre entretien.
Il y a une excellente auberge au village.

Elle inclina son port de tête, ouvrit la porte de la salle de garde signifiant que oui, il fallait y aller, laissant Boucanier faire son oeuvre .



[ HRP : le RP ayant commencé le 21, Antlia ne peut que refuser l'entrer d'Arthur Pendragon ]

En avance ? Euh si on veut, personne ne lui avait donné d'heure, on lui avait dit le 21, et on était le 21. On était même au beau milieu du 21. Mais soit. Il avait fait des jours de cheval et des nuits de belle étoile. Et avant ça il avait attendu des semaines, voir mois depuis sa première lettre. Alors non il n'était pas pressé, ni du genre à harceler, il était venu à date convenue, et attendrait qu'on le reçoive. Si on l'avait oublié, c'était dommage, inquiétant, mais pas dramatique. Il attendrait, des heures ici s'il fallait, des jours à la belle étoile au pied de la forteresse si c'était l'ordre qu'on lui donnait.

Enchanté errant Boucanier.

Pas attendu non plus ? Ben là ça devenait surprenant. Le jeune blond perplexe attendit sagement la personne que le garde alla quérir. Et malheureusement cette arrivée ne changea pas le discours du garde. On l'avait convoqué et le géant parlait d'eux comme d'inopportuns venus les déranger sans motifs, parlant d'eux devant eux sans le moindre respect, dans le style "on les dégage a l'auberge et nous on va fricoter ?". L'auvergnat était de plus en plus dépité, fatigué, alors soit, s'il dérangeait, il partirait, il aurait fait deux fois une semaine de route pour rien, mais aurait la conscience sereine d'avoir essayé jusqu'au bout d'atteindre son rêve.

Pour ne plus voir le sourire moqueur du géant, qui avait surement oublié depuis longtemps qu'un jour il avait été a sa place, le blond se tourna plutôt vers la cavalière, qui prenait pour l'instant l'affaire avec plus de sérieux et d'importance. S'inclinant devant elle. Certes c'était plutôt une attitude qui avait cours dans la noblesse, mais il ne savait pas comment rendre hommage autrement à une femme. Dans l'armée il y avait bien les saluts, mais ils n'étaient pas dans une armée, et lui n'avait pas été accepté au sein de l'ordre.

Madame, Arthur de Troy pour vous servir.

Car son titre n'avait aucun rapport avec sa venue ici il n'en parla pas, se présentant seulement sous son nom.

La femme pourtant ne le renvoya pas, elle renvoya l'autre Arthur, le chef de famille Pendragon, si le blond avait bonne mémoire. Lui fut invité à suivre le cavalier, et c'est sans se faire prier qu'il emboîta le pas de la femme.

Je vous suis madame.

[HRP : c'est à la salle Hubert que j'ai accès par contre.

Ma faute, réparé. MA.]

[Ahumm je fais quoi alors ?? Je reviens plus tard ?]

( Arthur Pendragon se dirige non pas en salle du frère Nico mais en Salle hubert . Antlia l'y attend . ON va y arriver )