Élection d'un nouveau Grand Maître

Quand le colossal colosse se leva, la Sombre reporta son attention sur lui.
Ben oui, elle a toujours cette petite faiblesse la Sorcière, d'aimer ces statures là, mais a tout de même la pudeur d'éviter d'en baver. Du moins, en publique.
Cependant, au serment déclamé elle haussa un sourcil, attendit qu'il repose son fondement sur son banc et se pencha à son oreille pour lui murmurer.

Mon frère... tout comme Albin, vous vous êtes trompés de serment. Vous venez de clamer celui des Chevaliers. Alors à moins que j'ai omis de prendre acte de vos deux adoubements...

Léger sourire en coin, puis continua tout en murmurant.

Le tien est le même que le mien.
Celui d'Albin doit être celui des écuyers...
Les mâles... vous jure...

Petit clin d’œil, elle les remercierait presque de l'avoir fait sourire et zapper tout le reste.

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Pour les écuyers qui n'ont pas envie de chercher :

Nombre de messages : 534 Date d'inscription : 12/03/2013

Albin remarqua les regards autour de lui et surtout aussi le petit murmure de Karyaan en direction de Boucanier.
Visiblement quelque chose clochait.

Un petit instant de réflexion, et l'Ar Sparfel comprit. Il avait répéter machinalement le serment prononcer par les chevaliers à force de l'écouter et bêtement l'avais répéter ensuite.

Se raclant la gorge, Albin jeta un regard en direction de sa soeur d'arme suivit d'un petit sourire et ..

Pardon.

Il se tapa légèrement le front de la paume de sa main et se rectifia.

Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre Ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant, parmi toutes les solutions, celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon cœur, sur mon âme, de devenir un Errant de la Licorne telle que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

assis a cote de la belle et non moins Sœur quand elle se penchât a son oreille il en fut tout troublé mais il déchanta très vite après l avoir écouté ;voila ce que c est que de ne vouloir point suivre les directives ,n'étant pas d accord de renouveler ce qui pour lui été une évidence il avait pris l affaire par dessus la jambe et voila qu'il devait tout recommencer !enfin il y en avait au moins une qui suivait et il lui en fut très reconnaissant et c est avec un sourire confus qu il déploya a nouveau sa grande carcasse et repris d une voix forte le même serment que Karyaan

Moi, Boucanier Cavalier de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne, renouvelle mon allégeance à celui-ci, ainsi qu'à notre nouveau Grand Maître choisit par lui, le Chevalier Julios.

Que par ma vie ou ma mort, par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le Monarque de France et son peuple.
Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins.

Conformément à notre cri de guerre, Justice et Bravoure, que la justice guide mon bras, et la bravoure mon esprit dans les temps de doute.

Que le Cavalier que je suis serve de par son cheval, sa lame et sa lance, ainsi que ses couleurs nos préceptes.

voila il se promit un jour d inviter sa sœur a l auberge pour un grand gueuleton ;mais pour l'instant il se contenta de lui donner un grand sourire !

Julios regarda avec un sourire les deux derniers intervenants renouveler leur serment.

En fait, le renouvellement d'allégeance suffit.
Le fait de l'accompagner d'un serment n'est qu'une coutume, pas toujours suivi d'ailleurs, et le serment en lui même est libre.
Les anciens déclamaient d'ailleurs en général un mélange des divers serments d'intronisation.

Perdu dans ses pensées macabres le Loup n'avait pas entièrement suivi le reste de la cérémonie. Les serments étaient déclamés au nouveau GM de l'ordre jusqu’à ce que deux membres se relèvent pour en refaire un nouveau. Il haussa un sourcil, sortant de sa torpeur en regardant la scène.

Quoi..? On doit passer deux fois..?

L'intervention succincte du nouveau grand maitre donna quelques éclaircissements sur la marche à suivre. Cela avait au moins eu le don de le faire revenir parmi les présents. Sombre, il se leva à son tour pour renouveler son allégeance.

Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Shiska Rouben, renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne, et par la même à la personne de Julios, son Grand Maître. Comme je l'ai toujours fais.
Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, brigands et la mort elle même avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et les valeurs qui sont miennes.

Que la devise séculaire de l'ordre est mienne, et que
JUSTICE ET BRAVOURE

sont les mots d'ordre de mon attachement au royaume.

La gorge était serrée, les larmes ne poindraient pas, même si dans ce moment fatidique il laissait par la même une partie de lui dans les livres d'histoire de Ryes.

Gauvin avec un peu de retard se leva et prêta allégeance à son nouveau Grand Maître le Chevalier Julios. C'est donc debout, le poing droit fermé sur le coeur qui dit:

Qu'il soit su aux oreilles de tous que moi, Gauvin, renouvelle mon allégeance à l'Ordre royal de la Licorne, et par la même à la personne de Julios, son Grand Maître.
Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre Ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant, parmi toutes les solutions, celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon cœur, sur mon âme, de devenir un Errant de la Licorne telle que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

Moi, Malwyn errant de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne, renouvelle mon allégeance à celui-ci, ainsi qu'à notre nouveau Grand Maître choisit par lui, le Chevalier Julios.

Que par ma vie ou ma mort, par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le Monarque de France et son peuple.
Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins.

Conformément à notre cri de guerre, Justice et Bravoure, que la justice guide mon bras, et la bravoure mon esprit dans les temps de doute.

Que l'errant que je suis serve de par sa lame, ainsi que ses couleurs nos préceptes.

Lui aussi était là. Le Loup Blanc revenu d'entre les morts qui avait reparu dans la région au cours de la dernière cérémonie organisée par l'Ordre. Du temps avait passé depuis, des paroles avaient été échangées, et une certaine entrevue avait permis de prendre une décision quant à son avenir et à la place qu'il pourrait avoir aux côtés de ses Frères et Soeurs.

Alors il était venu pour assister à cet évènement toujours singulier qu'était le changement de la Licorne d'Or. Il suivit avec intérêt le déroulement, écoutant avec la plus grande attention et ne laissant rien transparaitre dans son regard ou sa pose sur les pensées qui pouvaient le traverser.

Il n'avait pris part au vote, par respect pour l'Ordre qui n'avait alors pas encore pu décider réellement de la suite des évènements le concernant. Mais maintenant que c'était fait, c'était là l'occasion d'annoncer à la lumière qu'il était de retour et qu'il reconnaissait ce Chevalier élu comme celui qui devait mener l'animal mythique. A son tour, un de plus dans la légende.

Il sourit et s'avança à son tour pour prononcer son serment. Vêtu de noir de la tête aux pieds, ses deux mains gantées cette fois, n'ayant pas seulement recouverte celle qui était mutilée. A sa ceinture ses deux armes. Glace, dont il ne se séparait plus, et ce poignard, qui semblait ne jamais le quitter. Sa chevelure grise striée de blanc ramenée en catogan. Son mantel du noir du Corbeau frappé de la Licorne argentée, couleur de son Loup. Toujours cette dualité, ce cheminement qui ne le quitterait surement jamais.

Prenant une inspiration, il regarda tout autour de lui et s'imprégna de l'atmosphère. Celle qu'il allait désormais devoir apprendre et comprendre pour avancer de concert avec ceux qui portaient les couleurs de son Ordre. L'Errance lui allait bien. C'était dans l'Errance qu'il avait été choisi. Piètre Ecuyer, fugace Cavalier, c'est à ce grade qu'il avait attiré l'oeil de ces glorieux anciens qu'il maudissait presque maintenant et qu'il remerciait pourtant.

Sa voix grave s'éleva tandis qu'il regardait Julios sans sourciller. Si vieux et pourtant si jeune. Oui, décidément, l'Errance était un très bon choix:

Qu'il soit su de tous qu'aujourd'hui, moi, Rhuyzar de la Louveterie, renouvelle mon allégeance à l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne et à la personne de Julios son Grand Maître.

Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilénies, notre ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je redevienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant toutes les solutions celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon coeur, sur mon âme, de redevenir un chevalier errant de la licorne tel que je l'ai toujours été, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

Il se tut, ponctua d'un très léger hochement de tête et rejoignit le rang en silence afin de laisser la cérémonie se poursuivre.

Il avait observé les votes suivant le sien en silence, puis la proclamation des résultats et le début des serments avec le même mutisme. Lorsque le brun finit par reprendre la parole, ce fut devant le nouveau grand maître, au moment de renouveler ses propres promesses.

Moi, Walan de Meyrieux, Cavalier de l'Ordre Royal de la Licorne, renouvelle mon allégeance à celui-ci, ainsi qu'à notre nouveau Grand Maître, le Chevalier Julios.

Que par ma vie ou ma mort, par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le Monarque de France et son peuple.
Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins.

Conformément à notre cri de guerre, Justice et Bravoure, que la justice guide mon bras, et la bravoure mon esprit dans les temps de doute.

Que le Cavalier que je suis serve de par son cheval, sa lame et sa lance, ainsi que ses couleurs nos préceptes.

Laissant ses Soeurs et Frères déclamer avant lui, Rems eut le temps de réviser son serment. C'est donc - quasiment - sans bafouiller qu'il sacrifia à la coutûme. D'ailleurs, il y avait belle lurette qu'il avait fait allégance à Julios, mais parfois, il n'est nul mal à rappeler les évidences.

Moi, Rems de... heu, enfin, heu... moi, Rems, Errant de l'Ordre Royal de la Licorne, renouvèle mon allégance à celui-ci ainsi qu'à notre nouveau Grand Maître, le Chevalier Julios.
Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.

Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant toutes les solutions celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon coeur, sur mon âme, de continuer à être un chevalier errant de la licorne tel que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

A son tour, la jeune femme ploya et pronnonça à nouveau ce serment. Moment toujours aussi solennel pour elle.

Moi, Anna, Errant de l'Ordre Royal de la Licorne, sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre Ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant, parmi toutes les solutions, celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon cœur, sur mon âme, de devenir un Errant de la Licorne telle que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

Comme les autres, Kantin dit son serment.

Moi, Kantin, Errant de l'Ordre Royal de la Licorne, renouvelle mon allégeance à l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne et à son Grand Maître, Julios.
Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilenies, notre Ordre s'élèvera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant, parmi toutes les solutions, celles qui engagent au dialogue et au partage plutôt qu'au conflit et à la guerre.
Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon cœur, sur mon âme, de devenir un Errant de la Licorne telle que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

Sujet: Re: Élection d'un nouveau Grand Maître Mar 1 Sep 2015 - 16:23

Comme si tel avait été son but depuis le début, le Flamand avait laissé tout l'Ordre répéter son serment avant lui. Tout autour de lui, les voix s'étaient succédé les unes unes aux autres, dessinant un sourire sur son visage. L'Ordre n'avait certes plus le nombre d'antan, encore qu'ils étaient moins nombreux que redoutés à se présenter ce jour à Ryes, mais au moins ceux qui vivaient encore en lui semblaient le faire sans hésitation, conscients des sacrifices que l'on leur demandait, sans autre perspective de récompense que l'envie et la jalousie de leurs contemporains.

Lentement, comme s'il avait tout son temps, le Flamand déplia sa longue et âgée carcasse, prenant appui de ses mains sur l'assise de sa cathèdre. Mais si son corps ne pouvait plus cacher les injures de l'âge, ce fut une voix forte qui résonna dans la salle, une voix où l'on entendait poindre tant l'accent particulier du Liégeois de Flandres que l'habitude à siéger parmi ceux qui ont l'ingrate tâche d'être appelés « responsables ». Une voix forte et claire, où ne perçait nulle hésistation, nul doute sur les mots qu'il s'apprêtait à prononcer.

- Moi Guillaume de Jeneffe, Chevalier de notre Ordre, renouvelle ce jour, et pour tous les jours, semaines, mois et années à venir, mon serment, presté pour la première fois devant les pères fondateurs de cet ordre. Qu'il soit su que ma fidélité, mon allégeance, mon conseil, mon bras et mes richesses sont toutes dédiées à l'Ordre royal de la Licorne et à son nouveau Grand Maître Julios, ainsi qu'à la défense de notre beau royaume de France. Que mon honneur soit tenu pour nul, mon nom méprisé et renié et ma personne ignorée s'il devait advenir que j'y forfasse. Car il ne me peut y avoir de vie hors de l'engagement qui m'unit à la Licorne, à sa forteresse, à mes frères.

Il avait improvisé, une fois n'était pas coutume. Comme si ce jour marquait quelque chose de neuf dans son existence. Mais à son âge, cela se pouvait-il encore ?

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