[RP]Etats généraux : rôle de la Licorne, missions, rapports extérieurs

Je viens d'arriver et n'ai pas encore participer à une mission mais je trouve que ce que dit notre GM à savoir :

Citation :

Or, les buts de l'Ordre, depuis sa création, sont "la protection de la Couronne de France, ainsi que de ses citoyens, et de lutter pour la paix, la justice et l'ordre." Pas de mener les guerres royales, pas de remplacer l'ost royal ou un ost provincial, pas de mener l'assaut en territoire ennemi. Non, de protéger et défendre. De préserver la paix.

 
doit vraiment être notre rôle puisque cela fait parti de notre Charte.

Je trouve personnellement que depuis quelques temps avec les changements de Roy ou Reyne ça devient effectivement du grand n'importe quoi. Les Ordres sont-ils sous les Ordres de la Reyne ou du PEF. J'avoue que je me pose la question.

Il serait temps je pense que nous repositionnons bien notre Ordre.

Notez que si les OR en général sont de plus en plus mobilisés par la Couronne, c'est aussi parce que les institutions royales souffrent autant de la baisse de population que tout le monde, et que dans les faits il n'y a quasiment plus d'autres armées de la Couronne. Il y a bien des grandes compagnies, comme les chevaliers de l'Aube ou les lames d'Amahir, mais elles sont bien davantage liées à leurs capitaines respectifs qu'à la Couronne.
Voilà pourquoi nous nous retrouvons de plus en plus souvent tous regroupés avec les OR et à accomplir des missions ressemblant de plus en plus à celle d'armées "banales".

Toutefois, ne surréagissons pas non plus : exiger de ne répondre qu'au Souverain est irréaliste. De la même manière qu'un noble de province ne voulant répondre qu'au Régnant sera renvoyé vers son capitaine, nous serons logiquement renvoyés vers le GEF dont c'est la fonction de faire l'interface entre le Souverain et la Chevalerie.
Le Souverain restant le seul à pouvoir lever le ban royal, décider qui est le GEF, etc.

De même, le GEF formule généralement bel et bien des demandes, pas des exigences. Après, il y a toujours le sentiment d'obligation morale à aider, mais ça c'est davantage notre problème que le sien.

Bref, sur le fait que nous définissions mieux les différents types de mobilisations, je me rends compte que ce n'est pas tant les définir qu'il faut que de réappliquer ce qui est déjà prévu dans la reconnaissance royale de l'Ordre :

Citation :

Par cette reconnaissance, l'Ordre Royal de la Licorne s'engage à lutter pour la paix au sein du Royaume de France. Il s'engage également à servir la Couronne de France.
a. En cas de levée de ban royale, l'Ordre et son Grand Maitre sont placés sous le commandement du Grand Écuyer de France. Le Grand Maitre de l'Ordre peut, de droit ou de représentant par l'entremise du Grand Écuyer de France, participer à l’État Major de l'Ost Royal. Le Grand Maitre de l'Ordre siège de droit à l'Etat Major de la Chevalerie de France.
b. En cas de guerre ou de mission royale hors levée de ban, demande pourra être formulée par la Couronne à venir renforcer l'Ost royal. Le Grand Maitre de l'Ordre peut, de droit ou de représentant par l'entremise du Grand Écuyer de France, participer à l’État Major de Mobilisation Royale. Le Grand Maitre de l'Ordre siège de droit à l'Etat Major de la Chevalerie de France.
[...]
c. En temps de paix, l'Ordre Royal de la Licorne garde son autonomie, tant qu'il ne s'oppose pas aux intérêts directs de la Couronne de France.

C'est donc surtout à moi -et dans une moindre mesure au Haut Conseil- d'être plus clairs aussi bien avec vous qu'à l'EMOR.
Dans le cas a) de la reconnaissance, tout l'Ordre est mobilisé obligatoirement et pour toute la durée du ban. Que ce soit 40 jours ou plus n'y change rien, c'est juste une question d’indemnisation derrière.
Dans le cas b) de la reconnaissance, c'est au Haut Conseil de décider si on participer, et si oui si on envoie tout l'Ordre ou juste des volontaires.
Et dans le cas c) c'est le Haut Conseil qui décide tout, évidemment.

Cela rejoint dans l'ensemble ce que disait Gauvin, et je note donc d'être plus vigilant sur la bonne distinction de ces cas, que ce soit en interne ou à l'EMOR.

Tout ça toutefois, c'est dans le cas des mobilisations face à des menaces importantes. Quels sont vos avis concernant ce point :

Citation :

A savoir en nous faisant un ordre errant davantage au service du peuple de France que soldats de la Couronne. En parcourant les routes, seuls ou par petits groupes, pour participer à des escortes de voyageurs, lutter contre des brigands sur les routes, aider à résoudre des conflits entre personnes, défendre une veuve, protéger un orphelin, etc. Autrement dit, en servant non pas à la grande échelle des conflits d'un Royaume, mais à l'échelle humaine.
Cela n'empêcherait pas d'aider à défendre face à des menaces plus importantes de temps à autres, ni de nous regrouper avec d'autres Ordre pour ça, et nous continuerions de répondre aux levées de ban. Mais la règle ne serait plus la mobilisation massive et à long terme.

Bien, nous avons beaucoup discuté et voici une synthèse des différents points et des mesures que je retiens pour chacun des thèmes que nous avons évoqué jusqu'à présent.
Que ça ne vous empêche pas de donner d'autres idées si elles vous viennent en tête, ni de réagir à cette synthèse.

Citation :

• Plus de dynamique collective : à chacun d'être plus réactif et proactif, de participer à ce qui est lancé et de proposer
  
• Des chevaliers plus présents : à eux de donner l'envie, de rompre l'attentisme, de partager leurs expériences et valeurs
  
  
• Éclaircir les instructions et les rôles : expliciter davantage ce que l'on attend de chacun, que ce soit pendant une mobilisation, par son rang, par ses fonctions, ...
  
• Communiquer plus sur ce que l'on fait.
  
  
• Accueillir plus rapidement les arrivants : dès que quelqu'un a connaissance de l'arrivée de quelqu'un il se charge du premier accueil. Nous préparerons si besoin une mise à jour de la procédure d'accueil déjà existante. Pour l'instant la base est simple : demander et vérifier l'identité du visiteur, si l'arrivée a été prévue laisser entrer et accompagner, sinon faire prévenir un membre du Haut Conseil. Et en cas de doute, faire prévenir.
  
  
• Accueillir les impétrants avec un duel : dès l'arrivée d'un nouvel homme d'armes, estimer sa motivation et son niveau par quelques passes d'armes.
  
• Augmenter les activités pour les impétrants : proposer dès leur arrivée des entraînements, récurages, corvées, entretiens, formations, ...
  
• Reprendre l'attribution de parrains : ce sera fait sous peu.
  
  
• Accompagner davantage : être plus disponibles pour répondre aux questions, pour aider dans les phases de doute, pour rassurer. Par le parrainage, les entretiens, etc.
  
• Faire beaucoup plus de formations : aux armes et au combat, mais aussi sur les valeurs de la chevalerie, l'organisation de l'Ordre, etc.
  Sur ce point, différents formats vont être mis en place rapidement : des "formations-débats" collectives avec un chevalier sur des thèmes précis ; des entretiens en tête-à-tête, des entraînements aux armes, etc.
  
• Améliorer le registre d'activités : en envisageant aussi de fusionner les différentes "fiches"
  
  
• Ne pas se fixer de durées minimum avant les promotions les promotions et adoubements : se baser sur les actes et la valeur, en prenant garde de ne pas exiger plus des autres que ce qu'on nous a demandé.
  
  
• Distinguer davantage les différents types de missions : en interne comme en externe, sur la base des types de missions prévues par la reconnaissance royale.