Bières disponibles à la taverne

- Ma soeur, je ne sais où réside FrèreNico. Mais désires-tu que nous partions à sa recherche. Je dois avoir deux chevaux qui ne demandent qu'à courir le pays...

Quant à notre Grand Maître, je pense qu'il devrait bientôt nous rejoindre...

Guillaume monta vivement sur son cheval et sortit de la forteresse, aux côtés de sa soeur.

- Enox, nous allons donc partir à la recherche de Frère Nico. D'après mes dernières informations il vivrait dans le midi du royaume. Nous avons de quoi nous ravitailler, dit-il dans un sourire, de quoi financer nos déplacements de quoi nous défendre. Je pense donc qu'il ne nous manque rien, si ce n'est peut-estre en vostre chef l'habitude du galop...

A ses mots, Guillaume éperonna sa monture et la lança dans un rapide galop...

Freinant sa monture par la bride, Guillaume dut prendre garde à ne pas vider ses étriers. Il se retourna alors vers sa soeur et lui sourit. "Nous allons alors reprendre par la base. Vois comme je suis sur mon cheval lorsqu'il marche. Point trop penché, point trop raide et le reste vient naturellement. Précède-moi et je te corrigerais si besoin est, il sera toujours temps de se soucier de notre arrivée plus tard", dit-il dans un sourire.

Le rire n'est point mauvaise chose quand il est partagé et n'est pas moquerie. Et celui-ci ne l'était point. La joie de se retrouver en compagnie de son amie avait ôté bien des soucis au chevalier flamand.

Aussi, lorsqu'il la vit tomber, il ne put comprimer ce rire. Mais plus que cela il admirait la détermination de sa soeur, prête à tous les efforts pour retrouver ce qui avait fait sa force et sa grandeur.

-Ma soeur, ne t'en fais point, je crois que même sans vos apprentissages, la route eût été longue avant la demeure de FrèreNico.

Les deux chevaliers continuèrent ainsi quelques lieues avant que la nuit ne les surprenne au beau milieu d'un bois.

- Hmmm, je crois que nous allons devoir nous reposer ici, dit-il en désignant du regard un petit trou où trois quatre hommes pourraient s'étendre. J'ai avec moi une épaisse étoffe qui te permettra de passer nuit agréable, à moins que tu ne préfères faire route de nuit...

Guillaume glissa de sa selle et se rapprocha de sa soeur. Il lui tendit alors sa main afin qu'elle y trouve appui pour descendre de sa monture, manoeuvre d'autant plus périlleuse qu'elle n'avait plus chevaucher depuis de nombreuses lunes.

- Pour te dire la vérité ma soeur, je pensais que nous serions plus rapides dans nos déplacements et j'escomptais donc pouvoir régulièrement jouir du confort modeste d'auberges que nous n'aurions manqué de rencontrer, ce qui explique que mes bourses soient pleines d'écus. Je propose que nous chevauchions demain encore afin de rejoindre la route commerçante et de voir quelle sera nostre cadence. Nous jugerons alors de la marche à suivre dans nostre recherche. Que penses-tu de ceste idée?

- Ma soeur, tes propositions sont pleines de bon sens. Le calvapomme me fera du bien et le repas sera précieux à nos estomacs. Alors que sa soeur allumait le feu, Guillaume se saisit de bois afin d'alimenter le foyer. Le repas se passa dans un calme joyeux, entre évocations de souvenirs et oreilles tendues vers les bruits de la forêt.

Puis Guillaume se proposa pour prendre la première garde et laissa sa soeur se lover dans le creux afin que le sommeil la saisisse. Si elle était éveillée elle aurait pu voir un sourire se peindre sur le visage attendri du Flamand qui voyait la si fière Enox se trouver en certaines occasions dans la position d'une jeune fille.

Il n'avait pas osé la réveiller et avait assumé la garde toute la nuit. Heureusement pour lui les dernières nuits avaient été assez calmes et lui avaient permis de partir avec sa soeur fraiset dispos.

La lune avait été une agréable compagne et Guillaume avait profité de sa lueur pour vérifier qu'ils ne craignaient rien en ce lieu. Le bois semblait déserté par les hommes de mauvaise volonté et être l'abri idéal des animaux les plus divers.

Se tournant en quelques occasions vers sa soeur, le chevalier sourit de la voir lovée en son étoffe, son sourire trahissant certainement divers rêves heureux.

Ce ne fut que lorsque le soleil commença à pointer le bout de ses rayons sur eux que Guillaume se décida à éveiller la Normande. "Ma soeur... ma soeur", murmura-t-il, "il est l'heure de partir. Déjà Phoebus nous encourage à le suivre." Puis, fouillant dans les fontes de sa selle, il en sortit quelques biscuits connus en Bretagne sous le nom de Lembas, mot dont il ignorait la signification, nécessaires à leur déjeuner et une gourde d'eau cette fois afin de se sustenter avant cette nouvelle journée de chevauchée.

Non sans avoir remercié sa soeur de son offre de boisson, Guillaume emballe les bagages des chevaliers et tente de ne point laisser trop de traces de leur séjour visibles. "Il est si dommage de troubler une nature qui nous offre déjà tant de choses" se dit le Flamand.

Puis il saute en selle et accompagne sa soeur dans la chevauchée. La nuit avait fait son effet car Enox était bien plus à l'aise sur sa monture. Bien sûr elle n'était point encore au niveau qui fut le sien il y a de cela bien des lunes, mais cela s'améliorait. "Ma soeur, tu te montres bien à l'aise en ce jour. Et j'en suis heureux tant cela montre que tu retrouves le chemin de la vie vraie."

Quelques heures plus tard, après s'être arrêté en route pour le repas de midi, les chevaliers arrivèrent sur la route commerciale qui était leur premier objectif. La situation changea du tout au tout, les pierres succédant à la terre battue, les maisons aux arbres et le peuple au désert...

- Ma soeur, ne reconnais-tu point cet endroit? Ce sont les faubourg d'Avranches. De biens nouveaux faubourgs il est vrai...

Puis son cheval se cabra. Guillaume le retint alors par la bride, et le tenant toujours ainsi, il guida sa soeur jusqu'au premier atelier de maréchal-ferrant. Là, l'ayant aidé à descendre de son cheval, il lui proposa de chercher une auberge afin de passer la nuit

quelque chose me dit que je devrais retrouver Mon frére Guillaume ici
Tavernier deux Calvapomme en l'attendant

"Du calvapomme" se dit Guillaume par l'odeur alléché.
Poussant alors la porte, il y aperçut Enox.

"Ma soeur, quel bonheur de te voir ici. Enfin revenue de tes questes? Fêtons cela!"

S'emparant alors d'un verre, il le vida, souriant à sa soeur.

Guillaume ma queste fut fructueuse je te remercie et nous allons comme tu le suggéres fêter cela comme il se doit

Tavernierrrrrrr ! la même chose . Et quelque chose pour nous substanter, nous mourrons de faim ici.......

Mais surtout n'oublies pas de m'accompagner aux funérailles de Frère Nico demain .

Se réjouissant des boissons et du sanglier apportés par le tavernier, Guillaume répondit à sa soeur: "Ne t'en fais pas ma soeur, je t'accompagnerais demain pour rendre le dernier hommage à notre père spirituel. Mais d'ici là, nous devons prendre des forces avant de mener ce long voyage..."

Aprés ce repas bien arrosé, la fatigue se faisait sentir, mais un long chemin nous attendait.
Guillaume ne penses tu pas qu'il est grand temps de quitter la forteresse, et prendre la route qui nous conduira à la Balisique?
Je dois encore penser à me préparer... et oui que veux tu ! les femmes sont longues à s'apprêter tu verras quand tu seras marié.

D'un pas mal assuréet oui voilà ce que provoque l'excés de boissonje quitte la taverne pour regagner mes appartements.
Dans ma malle je retrouve une ancienne robe de soie noire elle fera parfaitement l'affaire songeais-je . Tristement je la revêtis.


Guillaume je suis fin prête , plus que ma cape de velours noir et mes gants assortis à enfiler et nous pouvons y aller .