[RP]Intronisation

Invité

La promenade fut courte mais plaisante, elle fut surtout source de décontraction pour la noiraude qui se demandait toujours pourquoi on l'avait fait venir en ce lieu. Elle n'avait rien fait de mal ! Elle était prête à le jurer sur tous les livres sacrés qu'elle connaissait.

La lourde porte fit son apparition dans son champ de vision, une boule lui monta dans la gorge. Elle la fit péniblement descendre en avalant sa salive. Il n'allait quand même pas la laisser là toute seule dans ce lieu qu'elle ne connaissait pas et sous cette chaleur. Ah ... ben si, il le fit. Bon ... comment passer le temps ? La noiraude aurait bien sorti des billes de sa bougette mais elle doutait que l'endroit fût adapté pour. La marelle non plus d'ailleurs ... Imaginez la Vinou en train de sauter sur un pied pendant qu'elle attend qu'on l'appelle ... pas vraiment ce qu'il y a de mieux.

Il ne lui restait qu'une chose à faire, patienter tout en regardant des gens qu'elle ne connaissait pas pour la plus part passer devant elle. C'est ce qu'elle fit jusqu'à ce qu'elle entendit un cri perçant venir de la pièce qui lui était pour le moment fermée. Oh ... Ses yeux s'arrondirent ainsi que sa bouche, une fine dégoulinade de sueur lui descendit le long de l'échine. Que pouvait-il bien se passer derrière ces murs ? Était-ce la salle de torture ? Elle ne savait pas qu'à la Licorne on était soumis à la question. Non, ce n'était pas possible, pas dans un Ordre Royal quand même. On se rassure comme on peut ... Lentement, elle fit un, puis deux, puis trois pas en arrière. Peut-être que si elle partait sur la pointe des pieds personne ne le remarquerait ? Téméraire mais pas folle quand même, la noiraude.

Loin de se douter de se qui se passait dans la tête de Vinou, c'est justement ce moment-là que Fool choisit pour arriver et pour parler. La jeune femme sursauta en poussant une grand cri avant de se retourner la main sur la poitrine et de regarder l'air un peu hagard l'homme d'armes.

Mais ma parole, vous cherchez tous à me faire mourir de peur aujourd'hui !

Bon, comme entrée en matière, il y avait sans doute mieux mais sur le coup c'est tout ce qui lui vint à l'esprit. La noiraude se ressaisit et sourit à son vis-à-vis.

Bonjour frère Fool. J'ai reçu une étrange missive me demandant de venir ici en effet et depuis ... j'attends.

Elle se pencha pour lui murmurer.

Si vous voulez mon avis il se passe de drôles de choses derrière ces portes.

Je vous ai surprise sœur Virginia, j’en suis désolé. Ce n’était point mon intention.

Il afficha un léger sourire à l’attention de son interlocutrice.

Citation :: Si vous voulez mon avis il se passe de drôles de choses derrière ces portes.

L’homme d’armes ne pu réprimer un sourire devant l’attitude de sa collègue. Il était soulagé : il n’était pas le seul à appréhender les prochaines minutes… même si visiblement les doutes des uns étaient plus oppressants que ceux des autres.
Il afficha un sourire se voulant détendu.

Ma foi je ne sais s’il se passe de drôle de choses derrières mais je ne suis pas certain que l’on va rire beaucoup prochainement.

Il ri de ce mauvais calembour, espérant chasser ainsi sa nervosité. Sentiment que l’envahissait souvent avant la bataille mais finissait par disparaître dès que l’action se présentait. Cette attente était oppressante.

Citation :: Que maintenant s'avance l'impétrant Fool de boishardy !

Rompant le silence de l’attente, une voix forte et claire traversa les portes closes.

L’action désirée se présentait enfin. Un seul mot résonna dans son esprit : Impétrant. Serait ce son grand jour ? celui qu’il avait souhaité ardemment voilà 2 ans ? serait il reconnu écuyer par ses frères et sœurs de l’ordre ? Il espérait avoir bien ouit à travers la porte. Un léger doute pervers s’insinua dans ses méninges. Il le chassa. Adviendra ce qu’il adviendra ! en tant qu’ancien soldat, il avait toujours mis toutes les chances de son côté à force d’entraînement et de préparation mais une fois la bataille engagée, le destin ou la chance devait vous sourire aussi pour en ressortir vivant et indemne.
Il avait vécu ses presques 2 ans au sein de l’ordre en essayant de garder à l’esprit les conseils que certains membres avaient pu lui donner. En essayant de s’impliquer dans la vie de l’ordre à son niveau et avec les contraintes que sa vie d’occitan, qu’il revendiquait, pouvait parfois impliquer. Surtout il savait qu’il n’était qu’au début du chemin et non au bout : Beaucoup de choses restaient à découvrir dans bien des domaines au moins la Licorne lui avait apportée ceci : une autre vue.

Il respira un grand coup, vérifia sa mise une dernière fois et décocha un sourire d’encouragement à Virginia, qui devait rester dorénavant à attendre seule, avant de passer les portes massives qui s’ouvrirent avec, aurait-il dit, une impression de magie. L’adrénaline devait faire son effet…

Il se présenta dans la salle du chapitre sous le regard de l’assemblée de frères et de sœurs Licorneux : Ecuyers, Errants, Cavaliers, Chevaliers. La fine fleur de l’ordre était présente.

Les regards braqués lui donnèrent l’impression d’être nu comme un ver au milieu de la cour du palais royal. Il se força à garder un regard droit pour chacun des participants, reconnaissant certains, d’autres plus difficilement ayant eut moins d’occasions de les croiser. Il repoussa la porte derrière lui.
Il posa son regard vers la Capitaine Saincte Merveille qui officiait.

Impétrant Fool Deboishardy, vous m’avez mandé, je me présente à vous!

Il esquissa une vague grimace devant les paroles un peu trop pompeuses à son goût qui lui était venues sur le coup à l’esprit.
Il regarda de nouveau vers chacun des participants, attendant la suite à venir.

Forcément... elle s'est paumée dans la Forteresse. Forcément, elle a fait un détour digne d'un labyrinthe légendaire, s'attendant à tomber sur un taureau en furie au détour d'un corridor. Ou de croiser la Pivoine. Et là... la question est, qu'est-ce qui serait le pire ?
Elle sourit légèrement tout en se posant encore cette question quand elle retomba sur celle qui l'avait accueillit au poste de garde.
Les portes s'ouvraient, happant un homme qu'elle ne vit que de dos avant que les lourdes pans de bois se referment de nouveau, laissant Vinou faire le pieds de grue.
S'avançant toujours calmement, bâton de marche claquant la pierre. Elle s'arrêta à quelques mètres d'elle et lui sourit.

Je n'imaginais pas vous croiser si tôt quand même...
Quoi que... je ne sais pas depuis combien de temps j'erre dans ces murs.
Cependant je crois que je suis arrivée à destination.

S'avançant de quelques pas, elle cala son bâton de bois d'aulne contre le mur et retira sa besace qui tomba lourdement au sol. Se massant la nuque, d'un mouvement de tête, elle craqua légèrement dans un soupir d'aise.

Donc... si j'ai tout compris, il ne nous reste plus qu'à attendre ici, non ?

Baissant les yeux, elle fini par s'accroupir, les yeux rivés sur les interstices, cherchant visiblement quelque chose.

Le silence c'était fait alors que les portes laissent passage au futur nouvel écuyer, qui comme bien des autres avant lui, sentait la nervosité à plein nez. Il ne fait aucun doute que chacun des présents se souvient de cette première fois, pleine d'émotion. Un sourire bienveillant s'étira sur les lèvres de Bess, oui ben quoi ? c'est elle qui officie et elle fait ce qu'elle veut namého !

Frères et Soeurs Licornes, comme je le disais le chemin et long, parfois ardue, parsemé d'embuches que sont les doutes et l'envie. Mais nul chemin n'est impraticable, si tant est qu'on s'en donne les moyens, l'envie, et surtout la certitude d'avoir fait le bon choix. Un homme rejoint nos rangs ce jour, ce n'est pas un petit nouveau et certains d'entre vous le connaissent déjà, pour d'autres même biens, et aujourd'hui sa persévérance est récompensée. Il a su montrer qu'il n'était pas là pour la gloriole, mais qu'il était prêt à oeuvrer à nos côtés, sans chercher à se faire valoir, mais à se battre avec force et courage pour les valeurs qui son nôtres. Ce n'est qu'une partie du chemin, car il en reste encore beaucoup à faire.

Aujourd'hui, par ces paroles, l'homme d'arme Fool Deboishardy deviendra Ecuyer de l'Ordre Royal de la Licorne :"De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou Roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais.
Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que
JUSTICE ET BRAVOURE
devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume."

La maîtresse de cérémonie lui afficha un sourire en lieu et place d’un visage trop sévère qui aurait pu être affiché pour la circonstance. C’était un geste qu’il apprécia par son effet apaisant. Il lui répondit par un léger sourire de reconnaissance encore un peu crispé toutefois.

Et puis elle aborda le vif du sujet. Fool but ses paroles tout heureux d’accéder à un autre engagement, devoir ou mission pour, par et avec l’ordre de la Licorne.

Puis vint le moment de prêter serment devant ses sœurs et frères licorneux. Sa bouche était sèche comme la garrigue un mois d’août. Son cœur battait un rythme d’enfer au point de sortir de sa poitrine.

Par les paroles qu’il s’apprêtait à prononcer, il allait prendre une décision qui serait l’une des plus importantes de sa vie. Non pas que cette décision, il ne l’eût pas déjà prise deux ans auparavant. Aujourd’hui il serait irrémédiablement lié par son serment, sans retour en arrière possible. Pour chasser sa nervosité, il se répéta mécaniquement la devise familiale « Non Nobis Domine Non Nobis Sed Quo Occitan Da Gloriam ». Il l’avait répétée tant de fois à chaque bataille avant la charge, casqué, le bouclier au bras et l’épée au poing.
Il respira un grand coup pour se donner un temps supplémentaire de répit.

Puis il ouvrit la bouche mais sur l’instant aucun son ne sortit. Un poisson hors de l’eau… Il sentit une goutte de sueur glisser dans le dos.

Il refit un essai :
De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou Roy ne pourra me soustraire à mon serment.

Il ne put masquer un soulagement quand il entendit ces paroles sortir enfin de sa bouche. Il continua sur sa lancée.

Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais.

A ces paroles, il lui revint le souvenir fugace et lointain de la visite du Roy de France Levan III à Montpellier. Lui alors jeune sergent de l’ost avait du faire disperser in extremis une émeute juste avant l’arrivée du Roy.Il avait appris plus tard que ce dernier, encore bien jeune, avait pris cela pour une démonstration de bataille rangée... il réprima un sourire.

Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Chaque parole qu’il prononçait devait se graver dans son esprit afin qu’elles ne le quittent plus, qu’elles conduisent sa vie dorénavant.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais.
Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Jeune homme, il avait intégré l’ost déjà pour une grande partie de ces mêmes valeurs et principes. Il avait essayé autant que faire se peut de les appliquer. L’ost est toutefois une machine lourde et utilisée trop souvent pour servir les desseins d’hommes ou de femmes en particulier avant celui de l’intérêt général. L'institution ne l'avait pas déçue, loin de là! mais un peu les politiciens...
Il pensa aussi à sa conversation avec le chevalier Julios, au début anodine mais sans qui, la Licorne et le chemin qui s’offre à lui ne lui auraient jamais été dévoilé.

Il marqua un temps d’arrêt, autant pour reprendre un peu son souffle que pour savourer ce moment unique. Il voulait savourer chaque mot de ce serment et en faire témoin chacun des participants.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que
JUSTICE ET BRAVOURE
devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume

Les derniers mots résonnèrent un instant dans la salle. L’anxiété et la nervosité avaient disparues, Le feu de la bataille était passé. Un peu hagard, mais soulagé et surtout heureux, il fixait la Capitaine de l’ordre, affichant un léger sourire, et cette fois de satisfaction.

Au sourire qui s'était étendu, fait place maintenant un visage moins serein. Ben oui quand on s'engage on le fait pas à la légère et l'instant est tout de même important.

Fool, par ces mots prononcés te voici maintenant fils de la Licorne. Etre membre de plein droit ne veut pas dire ne plus rien faire, la route fut longue, mais elle est encore bien plus.Elle fait quelques pas, la menant jusqu'à la table recouverte des divers symboles de la Licorne, et revient devant Fool les mains pleines. Posant un mantel sur les épaules du nouvel escuyer : Accepte ce mantel gris, symbole de ton acceptation en nos rang. Puis lui remettant l'oriflamme d'azur brodé d'une licorne d'argent Arbore cet oriflamme, symbole de ton appartenance à l'ordre, qu'il te montre le chemin et te rappel à chaque instant les valeurs de justice, honneur et bravoure.

Nouveau sourire aux lèvres, tendant le bras vers la table ou se trouvent cette fois les armes diverses et variées Maintenant va, choisi l'arme qui t'accompagnera désormais sur ce chemin ardu, et rejoint le rang de tes frères et soeurs escuyer.

Hop ! le premier c'est terminé, et ça c'est plutôt pas mal passé nan pour une première fois ? Bon d'accord pas de fanfaronnade et passons au suivant !

Que se présente maintenant l'impétrante VirginiaRegard qui quitte le nouvel escuyer, pour se porter sur les battants qui vont une nouvelle fois s'ouvrir.

L’ancien Homme d’armes Deboishardy était parfaitement conscient que ce changement de statut n’annonçait en rien une sinécure. En effet d’expérience, il savait que, dans l’ost, avec grade supérieur les responsabilités et la charge de travail augmentaient aussi. Il ne doutait pas que l’Ordre ne ferait pas exception à la règle, même si cela devait prendre d’autres formes.

Il accepta avec honneur les nouveaux symboles de sa charge et engagement : Le mantel gris et l’oriflamme aux couleurs de la licorne. Il fit le vœu silencieux de se montrer à la hauteur de la tâche qui s’annonçait. Pour l’aider il devait choisir un compagnon, ainsi que l’invitait la Capitaine : Epées lourdes ou courtes, Armes d’hast… Un choix varié s’offrait à lui. Il fut tenté d’opter pour l’épée, qu’il maîtrisait déjà, mais une arme inconnue dont la dextérité dans son maniement grandirait en même temps que son expérience en tant que membre de l’Ordre de la Licorne serait un symbole important à ses yeux. Le fléau d’armes articulé attira son regard. Il avait eu auparavant l’occasion de l’essayer et l’avait trouvé peu précis et trop dangereux pour son utilisateur. La démonstration qui avait suivie lui avait démontré son erreur. Maniée par un combattant chevronné c'était une arme d'une puissance incroyable. Il y avait là un vrai défi qui lui plaisait.
Il empoigna sa nouvelle arme frappée du symbole de la Licorne.

Il se tourna alors vers ses frères et sœurs escuyers et le rejoignit la place qui lui avait été faite, laissant ainsi le champ libre pour la nouvelle impétrante.

Invité

Attendre ...

J'attends, tu attends ... bref, elle attend. Elle sursaute, discute un peu avec Fool, discussion rapide mais qui ne la rassure pas pour autant, lui aussi semble certain qu'il n'y a pas de quoi rire derrière cette porte. Pourquoi envoyer des messages aussi sibyllins non mais je vous jure ! Oh ... c'est lui qu'on appelle en premier ... tant mieux dans un sens, c'est lui qui passera à l’échafaud avant elle mais dans un autre, cela signifie qu'elle va encore devoir attendre.

Tiens ... une nouvelle arrivante ... elle, elle l'a connait, elle l'a vue pas plus tard qu'il y a peu aux grilles. Combien de temps ? Elle ne saurait le dire, on perd facilement la notion du temps quand on est perdue dans ses pensées. La noiraude hoche la tête tout en gardant un sourire de convenance, celui-là. Pas un de ses vrais sourires, pas un faux non plus, juste un sourire de politesse et de circonstance.

Vous êtes arrivée effectivement. C'est bien ici la salle du Chapitre et oui, il ne nous reste qu'à attendre qu'on nous appelle.

Bon, là, elle commence à se poser quelques questions quand même. Karyaan n'a pas fait de bêtises, elle n'a pas commis d'erreur qu'elle sache. Elle est là depuis si peu de temps à la Forteresse. Arf ... à moins que ... non, ce n'était quand même pas parce qu'elle était entrée avant que Black n'enregistre son nom. Si c'était à cause de cela qu'elle était là, Vinou prendrait tout sur elle. C'est elle qui lui avait donné la permission après tout, elle et personne d'autre.

La noiraude le voit s’accroupir et observer le sol avec une attention toute particulière. Elle aimerait bien se joindre à elle. Elle se souvient encore de leur petite discussion à propos des fourmis, discussion passionnante d’ailleurs mais elle n’a pas la tête à ça. Pas la tête à discuter, pas la tête à parler de la pluie et du beau temps, … bref, elle se tait et
attend.

Soudain, elle n’attend plus mais elle entend son nom prononcé derrière la fameuse porte. Par le Très Haut … c’était quoi ce mot qui précédait son prénom ? Impétrante … Avait-elle bien entendu ? A travers les portes, les sons sont parfois déformés, ce n’est pas impétrante qu’elle a entendu, ce doit être incompétente ? Entrante ? Inconstante ? Si c’était inconstante, elle aurait préféré lunatique, ça elle voulait bien admettre l’être mais inconstante quand même pas. Incompétente encore moins. Elle faisait des bêtises, elle était tête en l’air, elle n’était pas toujours à l’heure mais quand même, elle savait faire deux trois choses malgré tout. Si c’est ça, elle allait leur dire sa façon de penser et puis aussi comment elle … Oh hé, on se calme, elle est appelée, elle doit entrer dans cette salle. Ousp … c’est vrai.

Assez penaude, pas très bien dans ses bottes pourtant confortablement usées par le temps, la noiraude prit une profonde inspiration avant de pousser l’un des battants. Elle se fige un instant sur place, se mord la lèvre inférieure et observe les gens qui se trouvent dans la pièce. Elle se rend compte qu’en fait, elle en connaît très peu, quatre ou cinq, pas beaucoup plus. Elle en a croisé certains ici et là, elle s’en souvient, pas sure que la réciproque soit vraie et on ne peut pas dire qu’elle les connaît réellement.

La noiraude s’avance, referme la porte en jetant un dernier coup d’œil dans le couloir où finalement elle était bien, sourit faiblement à Ewa, ses prunelles s’attardent un peu sur Flaiche avant de revenir sur celle qui préside la ~~cérémonie~~ … heu … réunion.

L'ordre avait fait l'honneur d'accepter Lord en son sein au rang d'ecuyer. Ce dernier c'était présenté le plus rapidement possible au Ryes pour découvrir ses nouvelles fonctions et attributions.
Voila de très très nombreuses années qu'il était militaire et commandeur des Flandres. L'heure etait venu pour lui de tourner la page et d'offrir sa loyauté et son épée au service d'une nouvelle institution.

Suite au contrôle de rigueur au poste de garde, le frère Blackhorn avait suggere à Lord de se rendre en salle du chapitre. Les lieux lui étant inconnus il déambula quelques minutes dans les couloirs du chateau, pour autant il n'était point nécessaire de lui tenir la main et sous peu il vit inscrit la dite salle sur une porte du domaine.

La salle était gardée il annonca donc sa présence avant de patienter dans le couloir

Mais qu'est ce qu'ils ont tous à faire une tête de déterrés ? c'est pas comme si on les menait à l'échaffaud non plus ... à croire qu'il y a des rumeurs de meurtres rituels pratiqués en la forteresse. La jeunesse ...

Bess en taperait du pied, si c'était possible, mais ça doit pas trop le faire, surtout quand on est au centre des évènements. Retenant une levée d'yeux au ciel, elle se demande si tout compte fait on ne pourrait profiter de la situation ... bon d'accord c'est pas l'moment mais avouez que c'est tentant non ? Prenant donc sur elle, c'est le regard clair et serein (ou presque) qu'elle fixe Virginia.

Encore une fois, c'est la persévérance que nous félicitons, celle d'une femme à présent. Qui prouve que quand on le veut on peut, et quand on peut ça marche. Virginia ici présent à prouvé sa volonté et nous pouvons nous en féliciter, car une nouvelle soeur va rejoindre le banc des escuyers, il ne tiendra qu'à elle de persévérer encore, et toujours, à nos côtés, à vos côtés parce que c'est ce que nous faisons chaque jour, se dévouer à l'Ordre, vouer sa vie à celui ci, jour et nuit, sans répit aucun.

Virginia, par les paroles que tu vas répéter aprés moi, tu deviendras escuyère de l'Ordre Royal de la Licorne :"De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou Roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens une fille de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais.
Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que
JUSTICE ET BRAVOURE
devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume."

Invité

Hein ? Elle disait quoi là ? Non, pas possible ! Par le Très Haut ... C'est pour cela qu'on l'avait fait venir ? Pas pour la renvoyer mais pour la nommer au grade d’Écuyer ? Pfiou ... fallait qu'elle assimile ça, la noiraude et rapidement parce qu'on lui demandait de répéter certaines phrases. Re pfiou ... il était long le texte à dire ! Z'avez pas une copie qu'elle puisse lire par hasard ?

Bon alors ... on la fait en cafouillant ou on la fait sérieusement cette répétition ? Allez, on va la faire sérieusement, pour un fois. L’agitation et l'euphorie ce sera pour après le petit discours. Vinou reprit donc les parole prononcées de sa voix douce et calme.

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou Roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens une fille de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais.
Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que
JUSTICE ET BRAVOURE
devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Sourire qui s'élargit quand une étincelle de compréhension jaillit dans les prunelles l'ex futur escuillère (oui parce que pour ceux qui auraient pas suivi, elle vient de prononcer son serment et donc ménan elle est plus femme d'armes). Sourire qui se fait plus discret et plus solennel vu que bon on peut pas déconner tout le temps et que là on écoute.

Hochement de la tête de Bess aux dernières paroles de Virginia avant de reporter le regard sur l'ensemble de la salle, et de revenir sur l'escuyère.

Par ces mots, Virginia, te voilà fille de la Licorne. Ne pense pas que pour autant ta tâche en sera moins ardue, elle le sera tout autant, voir pire. Mais tu l'as choisi et nul doute que tu l'assumeras. Continue sur la voie que tu t'es tracée en ces lieux, et si le découragement venait à se faire sentir, saches que tu as une famille ici, dont tu connais certains membres, il n'en revient qu'à toi de connaitre les autres. Nouvel aller vers la table, et nouveau retour vers l'escuyère les bras encore une fois chargés. Accepte ce mantel gris, symbole de ton entrée dans cette nouvelle famille. Mantel posé sur les épaules de Virginia, et oriflamme que Bess lui tend Arbore cet oriflamme, symbole de ton appartenance à la Licorne, qu'il éclaire ton chemin, et te guide à chaque fois, te rappelant que Justice Honneur et Bravoure sont tes maistres mots.

Légère pression des mains dans celles de l'escuyères, hochement de tête imperceptible, comme un message subliminale de bienvenue avant de lui désigner la table quelque peu allégée par le précédent impétrant.Va et choisi l'arme qui sera dorénavant le prolongement de ton bras, et rejoins ensuite le banc de tes frères et soeurs escuyer.

Et de deux à l'abattoir ! humpf, mais non tssss ! faut arrêter avec ces clichés voyons !

Que s'avance maintenant, l'Impétrante Karyaan Bon mine sombre ou sourire engageant ? Bess se tâte alors que les portes vont s'ouvrir.

Invité

Le sourire au lèvres presque rêveur, Vinou écouta Bess presque dans un état second. Elle était désormais Écuyère, ça y était, elle l'était ! Elle y était arrivée ! Pour un peu elle se serait mise à sauter sur place de joie et une noiraude qui saute sur place avec un mollet amoché, ça ressemble plus à une grenouille qu'au vol gracieux d'un cygne. Oh .... elle pouvait aussi embrasser tout le monde, donner une énorme bisou sur chaque joue qui passait par là comme elle le faisait lorsqu'elle était très contente. Tant pis si elle ne connaissait pas tout le monde, ils étaient frères et soeurs après tout, non ? Ben dans sa famille c'est ce qu'on faisait, on embrassait tout le monde et même qu'on se serrait dans les bras en poussant de grands cris de joie.

Mais bon, c'était une cérémonie officielle, solennelle, elle n'allait quand même pas mettre le souk dedans et pourquoi pas ? Ben oui, elle était comme ça la noiraude franche, directe et parfois très démonstrative. Toute à sa joie d'être Écuyère, laissant échapper quelques "Yaha ! " peu discrets Vinou commença par Bess en personne avant de se lancer vers les autres présents et ça en faisait du monde à embrasser.

Toujours accroupie, elle scrutait le sol alors que Vinou venait de se faire appeler. Se redressant elle la regarda pénétrer dans la grande salle et les portes se refermèrent lentement derrière elle.
Seule, de nouveau elle s'étira comme un chat, non sans un soupire d'aise, se massant la nuque et baillant à s'en décrocher la mâchoire.
Son bâillement fut interrompu par l'arrivée d'un inconnu qui se présentait à la porte et qui patienta sans même l'avoir remarqué. Elle se savait discrète, mais à ce point, elle ne l'aurait pas cru.
Bref, elle allait rompre le silence quand de nouveau, les lourdes portes se remirent en branlent et s'ouvrirent. Une beuglante clamant son prénom. Haussant un sourcil, elle sourit. Cette voix là, lui disait quelque chose.
D'un mouvement d'épaules, elle se délesta de sa cape noire qu'elle jeta sur sa besace posée au sol près du mur.
C'est donc vêtue simplement de ses braies noires, bottes de marche de même couleur et d'une chemise anthracite et ample qu'elle entra dans la grande salle.

Ce qu'elle ressentait ? A vrai dire, elle ne le savait pas vraiment elle-même. Accoutumée par les cérémonies solennelles, mais dans d'autres lieux, avec d'autres gens, une autre famille, et surtout, pour d'autres raisons. Celle-ci n'était qu'une de plus dans sa forme. Le fond était tout autre chose.
Elle avait quitter son Cercle, s'éloignant des siens pour leur sécurité. Elle ne voulait plus être passive, elle voulait vivre et agir tout en gardant sa culture et ses croyances, ses convictions profondes.
Elle avait longtemps, très longtemps hésité avant de faire le pas. Elle avait même demandé conseil à celle à qui elle a donné sa vie. Et pour toute réponse, elle n'avait eu qu'un... "Fais comme tu le sens, et assume tes choix"... très utile sur le moment, mais à présent elle comprenait ces mots. Elle était la seule à pouvoir prendre cette décision qui ne devait être animée que par son propre choix et non pas être calquée sur une autre ou guidée par ses conseils.
Elle entrait dans cette salle comme un nouveau né décide que c'est le moment de venir au monde. Mue par une force inconnue et motivée par l'envie de prendre un nouveau départ, dans une nouvelle vie.
Elle sait que le chemin sera dur, long, inconfortable. Elle a assez côtoyé celle qui a atteint les sommets pour en connaitre tous les sacrifices que ça implique. Et ces sacrifices là, elle est prête à les faire. Elle en a déjà fait un bon nombre déjà.
Elle n'est plus, elle devient.

Elle a laissé son bâton de marche, sa besace et sa cape dehors. Ils sont les marques de son passé qu'elle aura encore du mal à laisser de coté, même s'il sera toujours présent malgré tout.
Elle entre la sorcière, celle que certains nomment la Brindille car elle est loin d'être une force de la nature. Fluette, petite, elle plie sous le vent mais jamais ne se brise.
Elle entre et s'arrête.

Moment en suspend dans sa caboche.

Ses yeux, couleur de pluie, balayent l'assemblée. Des visages, elle en connait un bon nombre. Flaiche, qu'elle n'a pas vu depuis Limoges. Semnos qu'elle a croisé il y a peu au Mans avec le Chevalier Guillaume.
Sindanarie... léger sourire en coin alors que revient à sa mémoire leur discussion houleuse aux ambassades limousines. Houleuses, mais respectueuses.
Aldraien qu'elle avait croisé au Mans également, trop silencieuse pour vraiment prétendre la connaitre.
Et puis Marie-Alice... son sourire se fit plus franc, plus large. Celle dont la liste des titres ferait pâlir bon nombre de nobliaux. L'une de celles qui l'a toujours considérée d'égale à égale et lui a prouvé que les vertus chevaleresques n'étaient pas que des écrits facilement griffonnés sur un parchemin rapidement placardé pour faire comme si. Elle qui lui a donné des cours de maitrise du bâton avec sa fille et surtout... celle qui lui a confectionner la besace en cuir noire qu'elle porte encore et qui est l'une de ses plus précieuses possessions.
Et enfin Bess, qui présidait, il lui semblait bien qu'elle avait reconnu la voix de l'amatrice de prune et...

Sourcil qui se hausse quand elle voit Vinou s'approcher de la maitresse de cérémonie pour lui claquer une embrassade et d'aller faire le tour de l'assemblée.
Penchant la tête de coté, elle croisa les bras et attendit.
Un léger sourire au coin des lèvres, franchement amusée, que la nouvelle écuyère ai fini sa distribution de bises.

Y a des jours comme ça ou ça veut pas marcher tout comme il faut bien. La règle c'est, l'impétrant il rentre, il a peur et il tremble comme une feuille, l'officier officiant il en profite pour faire passer un message subliminal, l'impétrant il est tout soulagé de pas avoir été bouilli et mangé et il va sagement regagner son banc aprés avoir choisi son arme. Voilà ça c'est quand ça se passe tout comme il faut bien. Pas d'accro, pas de cri, pas de sauvetage d'attaque sauvage d'un rat, et surtout SURTOUT pas de bisou !!!!! nan mais ouskon va ? j'vous l'demande !!!

Le bisou qui claque sur sa joue à failli faire tanguer la Bess qui n'avait pas vu la chose arriver. Ben vi souvenez vous elle regarde la porte à cet instant. Fin bref donc un bisou, déjà là ...vous m'avouerez qu'on dépasse de loin le protocole. Mais en plus des youyou ou yaya genre j'ai gagné le tournoi ! Là vous vous dites "ouhhh ça va barder" mais, comble de l'horreur, en plus elle est même pas passé par la case "je choisi mon arme qui va m'accompagner dorénavant" avant d'aller .... j'vous l'donne en mil, distribuer des bisous dans la salle.

Nan mais dites ? c'est pas la foire !!! corne de bouc !

La surprise passée, Bess relève des yeux ronds, la bouche ronde aussi, clignotant des yeux en se demandant ce qu'il vient de lui arriver, suivant du regard une Virginia toute à sa joie qui fait sa distribution de bécots. Sourcil gauche qui se hausse, mains sur les hanches, lèvres qui se pincent, sourire au fond des prunelles parce que bon, à bien y réfléchir on va pas en vouloir à la jeune escuyère d'être contente non plus .... pourtant il faut tout de même ramener le calme dans la salle, alors que des sourires apparaissent au fur et à mesure de l'avancée de la demoiselle. C'est alors que le pied de Bess se met en branle, frappant le sol histoire de se faire entendre, ce qui semble compromis vu que la scène ne se passe pas dans le silence le plus complet.

Dites donc Soeur Virginia !!!! Je suis bien contente de voir qu'être Escuyère vous rende si joyeuse, mais il semble que vous ayez oublié quelque chose .... Coup de menton plus qu'explicite vers la table toujours couverte d'armes diverses et variées. De plus, si votre joie pouvait être moins expensive le temps que nous continuions, parce qu'au cas où vous l'auriez pas remarqué, l'impétrante que je viens d'appeler attend ... elle. Nouveau coup de menton dans l'autre sens cette fois pour montrer une Karyaan visiblement trés amusée Pour les embrassades, je suis certaine que vos frères et soeurs ici présents apprécieraient tout autant une bonne chopine à la taverne.... APRES la cérémonie s'entend ! Ouai parce que faut pas déconner non plus, parce que si ils font tous ça on n'a pas finit avant demain ça c'est sûr.... Distribution d'bisous nan mais j'vous jure ...on aura tout vu !

Bras qui se croisent cette fois en attendant que celle qu'elle appellerait sans doute bientôt Vinou, reprenne les choses dans l'ordre.

La cérémonie continuait, comme à son habitude avec une certaine nervosité, un certain calme et surtout avec une tranquillité sans pareil. D'où venait ce silence? Etait-ce le respect envers le Haut Conseil? Etait-ce la peur des invités, ici-lieu licorneux? Ou bien était-ce parce que la cérémonie d'intronisation voulait que ça se passe ainsi?
Bref ça ne servait à rien de s'égarer dans de pareils idées légèrement idiotes puisque ce n'était tout simplement pas le moment. Cette cérémonie était la plus longue à laquelle le jeune Reimois avait participé. Il n'était pas un ancêtre non, mais hormis un an d'absence ça fait un peu plus de quatre ans qu'il était Licorneux et des visages il en a vue passé, oh ça oui. D'ailleurs tandis que Fool répétait le sermont que tout Homme doit prononcer pour devenir Ecuyer, Liagan regardait discrètement autour de lui, et il constatait avec grande peine que peu de visage lui était familié. Les absents n'avaient point pu venir? Ou bien avaient-ils déserté l'Ordre? Ou pire, reposent-ils à côté du puissant Aristote? Autant de questions qui pour le moment demeureraient sans réponse.

Bref on stoppe là, venait maintenant à la charmante Virginia de faire son entrée. Les portes de la salle s'ouvrirent et un petit couinement se fit entendre, mais la salle gardait son calme comme à son habitude... C'était étrange, et dire que Liagan était à sa place il y a de ça quelques années, il devait être le plus jeune de l'Ordre en age, mais il se sentait déjà un peu plus ancien que les autres, c'était une situation délicate, comment pouvait-il se faire obéir par les gardes alors qu'ils ont la dizaine de plus que lui, une situation assez désagréable à certains moments...

Comme d'habitude, un membre du Haut Conseil annonce le dictons et l'intronisé le répète, ça ça change pas, en revanche Liagan et je pense ses frères set soeurs ne se doutaient pas de ce qui allait arrivé après...
A peine la noiraude eut finis son serment qu'elle laissa éclaté sa joie et qu'elle fit la bise au Capitaine Bess... QUOI?!? Mais cette femme est folle ou insouciante?!? Et la toute jeune écuyère parti faire la bisouille à tout l'assemblée. Jamais Ô grand jamais cette salle ne connue pareille boucan dans son histoire, ça Liagan en était sûr. A peine sorti de ses pensées que Virginia lui fit la bise. Surpris qu'elle fisse pareil geste à Liagan, le jeune écuyer tombit de son banc, laissant entendre le bruit de la maille sur la pierre fraiche. Alors que la cohue continuait, la voix du Capitaine se fit entendre et le calme revint peu à peu dans la salle...
Avec ce bordel, Liagan n'avait point aperçut la nouvelle recrue en voix de se faire introniser. Ce devait être Karyaan, la nouvelle écuyère qui devait réciter son sermant et recevoir son mantel d'écuyer.
Les choses se remirent peu à peu en ordre et la cérémonie pouvait continuer dans le calme le plus total...

Invité

Ben oui quoi, elle était contente et quand elle était contente, elle le montrait et pas de manière la plus silencieuse ni discrète ! Vous comprenez pourquoi elle ne va pas aux réceptions mondaines ? C'est surtout parce qu'on ne l'y invite plus quand on l'y a invité une fois on s'en souvient et on s'abstient de le refaire.

Puis elle adorait les bisous la noiraude, tant qu'elle en oubliait que parfois certaines personnes ne les appréciaient pas comme elle. Elle éclata de rire en voyant un jeune écuyer s'écrouler de surprise suite à son baiser. Elle s’amusait comme une folle à cet instant précis.

Sauf que ce genre d'instant, ça dure pas souvent une éternité... Elle fut rappelée à l'ordre par la maîtresse de cérémonie. Rhooooo ... là elle avait fait une vraie bêtise quoique pouvait-on vraiment appeler ça une bêtise ? Pas au gout de la jeune femme.

Oh ... pardon Soeur Bess, je ne voulais pas ...

Pas quoi ? Laisser éclater sa joie ? Si elle le voulait. Marquer la cérémonie ? Pas forcément mais avec elle, on ne peut jamais prévoir. Faire attendre les suivant ? Elle n'avait pas pensé à ça par contre. Baissant la tête, elle alla se choisir une arme sur la table prévue à cet effet. Les prunelles toujours pétillantes de plaisir, elle alla s’asseoir aux côtés de l'écuyer qui était tombé de surprise et lui sourit joyeusement.

Attention ... embrassez vous !!!!

Et puis quoi encore ? aprés y aura tout des rumeurs non pas sur les tortures que l'on pratique, mais les orgies de bisous... pouahhh. C'est un sourire en coin qui répond aux excuses de la nouvelle escuyère, aprés tout elle est contente, vaut mieux ça qu'une tête d'enterrement non ? Bien sûr qu'elle ne voulait pas, personne ne veut, c'est juste le plaisir et la joie qui éclate. On va pas non plus la battre pour autant ? si ? non ?

Les choses reprennent leur place alors que Vinou rejoint les rangs, et la Capitaine qui tourne le regard sur la prochaine de la liste, Karyaan. Petit hochement de tête l'invitant maintenant à s'approcher.

Elle s'était adossée au mur, bras et jambes croisés, attendant la distribution de bécots apparemment non réglementaire. Léger sourire aux lèvres en voyant les visages déconfits et surtout surpris. Elle attendait simplement, calme et sereine, évitant, non sans un soulagement certain, la vague d'embrassades.
Puis son regard fut attiré par celui de celle qui présidait, ses yeux de pluie croisant ceux de l'amatrice de prune. Autre sourire, plus fugace, quand elle hocha la tête pour l'inviter à avancer.
Petit mouvement de hanche qui la décolla du mur, décroisant les bras, elle s'approcha donc, alors que le calme, la sérénité du lieu et de l'instant étaient revenus.

Même pas peur diraient certains. En effet, même pas...
Ça fait un moment qu'elle les côtoyait. Un moment qu'elle gravitait autour d'eux, ce n'est pas comme si elle ne les connaissait pas.
Il ne manquait qu'elle... elle qu'elle n'avait pas vu depuis son baptême.
C'était mieux ainsi, peut-être.
Alors elle s'avance la Brindille, le long de cette allée où tous ses nouveaux frères et sœurs étaient assis et attendaient. Et elle se rappela ce fameux soir de septembre où elle croisa pour la première fois un mantel d'azur brodé de légende. Et les jours qui suivirent, tous ces visages qu'elle recroise aujourd'hui et à qui elle sourit.
Arrivant près de la maitresse de cérémonie, elle s'arrêta à distance raisonnable et attendit, en silence, ses yeux de brume plantés dans ceux de celle qui présidait.

Sujet: Re: [RP]Intronisation Sam 3 Sep 2011 - 16:30

Le calme est enfin respecté, et la nouvelle impétrante, la démarche assurée et le regard franc fait son avancée. Sourire et hochement de tête de la Capitaine, en vla une qui va pas au bûcher... ça change. Karyaan, croisée, mais sans plus la connaitre, comme beaucoup icelieu, il faudrait que ça change. Elle a conscience de son éloignement, un éloignement qu'elle avait toujours évité lorsqu'elle avait fait ses armes en tant que Capitaine, car à l'époque aucun soldat n'ignorait qui elle était. Non par des oui dires ou autre, mais simplement parce qu'elle avait gardé le lien, n'hésitant pas à parcourir chaque garnison, prendre le temps de discuter avec l'un ou l'autre, jusqu'au dernier trouffion.

Les temps changent, les charges sont plus lourdes, plus astreignantes, et nécessites de longues heures seule dans un bureau. Elle devrait y remédier, ne serait-ce que pour savoir qui elle a en face d'elle, qui se bat à ses côté, autre qu'un frère ou une soeur quelque fois croisé au détour d'un couloir de la forteresse. Un nom qu'elle oublie sitôt la journée terminée, non par manque d'envie mais juste parce que la tête trop pleine de tout. Elle doit apprendre à gérer ça, et se rapprocher de celles et ceux qui font la Licorne.

S'ébrouant mentalement afin de revenir au présent, Bess entama un nouveau couplet.

Certaine connaissent la jeune personne ici présente. Une nouvelle tête pour d'autres. Une nouvelle tête que vous allez apprendre à connaître et reconnaître.

Bref silence.

Karyaan, te voici devant nous pour ton intégration au sein de notre Ordre. Nous t'avons jugée digne de cette honneur, mais comme tout honneur, il se mérite par des efforts constants, chaque jour, chaque heure, chaque instant de cette nouvelle vie qui commence pour toi. Une nouvelle famille qui sera tienne... Mais pas seulement !

C'est un serment autant qu'un engagement, avec des règles précises, des valeurs qu'il te faudra ne jamais oublier. Alors si tu te sens apte à prêter et respecter ce serment qui te liera à l'Ordre de la Licorne, si tu te sens prête à honorer nos valeurs et nos règles, répète ces mots qui unissent tous les membres de l'ordre :"De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou Roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais.
Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que
JUSTICE ET BRAVOURE
devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume."

Sujet: Re: [RP]Intronisation Mer 7 Sep 2011 - 19:51

Simplement...

La voilà face à son destin qui prend un tour que jamais elle n'aurait cru possible. Elle se revoit à Limoges en parler à la Pivoine, riant avec elle quand elles avaient émis l'idée saugrenue qu'elle puisse un jour devenir licorneuse.
Elle était issue d'une culture qui interdisait toute prise de partie. D'une croyance qui ne tolérait pas qu'on puisse avantager un camp ou un autre. Cherchant à tout prix à préserver un équilibre dans ce monde qui pourtant basculait inéluctablement.
Au fil des mois à La côtoyer et à appréhender ce monde de l'intérieur, elle avait compris que sa place n'était pas en retrait, comme ceux de son Cercle. Ayant perdu père et mère, par la folie des croyants, surs de leur bon droit à bruler vif tous ceux qui sont différents, elle n'avait plus rien qui la retenait.

Elle ne reniait pas sa culture, ne reniait pas sa croyance. Elle voulait être active et non plus spectatrice de ce monde qui l'avait malgré tout accueillit. Alors elle les avait quitter. Ce Cercle, cette famille qui l'avait vu grandir et où elle avait tout appris. Elle les avait quitter pour ne plus jamais les revoir. Bien trop dangereux.
Et depuis qu'elle était partie, elle errait sans vraiment savoir pourquoi et où vers quoi elle se dirigeait. La seule chose qui était certain, c'est qu'elle avait donné sa vie à la De Vergy et sa fidélité était sans faille.
Retrouvant à travers elle, l'image d'une mère qu'elle avait vu mourir, léchée par les délires incandescents des fous avides de souffrance. Une mère, une stabilité, une certitude qui fait qu'on arrive malgré tout à construire ces bases qui souvent nous font défauts.
Jamais, celle qu'on nomme le Tyran, ne lui a imposé quoi que se soit. La laissant maitre de ses choix mais restant toujours et malgré tout, présente. Comme un phare dans la pénombre d'une vie qui commence.

Et la voilà, ce jour, face à une autre, aux yeux d'azur et qui porte en elle toute l'expérience de ceux qui pendant des années endurent. La voilà entourée d'une autre famille qui l'accueille sans trop se poser de questions.
Elle n'était rien... à leur coté, elle devient.
S'ils savaient comme leurs valeurs et leurs règles étaient proches de sa propre croyance.
Souvent, le Chevalier et elle en parlait. Ces préceptes millénaires, qui sont repris dans un code chevaleresque.
Ces valeurs là, elle ne pourra jamais les oublier. Elle vit avec depuis qu'elle était née.
Sa vie n'est plus, car elle reprend tout son sens.
Ses yeux de brume, rivés dans le bleu de celle qui lui faisait face, de ce genre de regard déterminé, où les certitudes sont sans faille. Où chaque mot est pensé et soupesé, comme gravé dans un bloc de granite où se scelle à jamais une vérité absolue, celle de faire à présent partie d'un Tout.
Visage fermé, fixant la Saincte Merveille, elle parla d'une voix claire, où chaque mot claque comme un coup de pioche dans une vie qui se reconstruit.

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou Roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens une fille de la Licorne.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reyne de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais.
Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis la servir et la défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.
Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais.
Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume.
Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes.
Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et le même sens du devoir.
Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme, et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE deviennent le mot d'ordre de mon attachement au royaume.

Et la phrase de Cerridween effleura son esprit, comme un souffle, un murmure.
Le devoir nous tient lieu d'épouse... L'honneur, de maitresse...
Dieu qu'Elle lui manquait finalement. Elle baissa légèrement la tête, fermant un instant les yeux.
Il y a des vides que tout un monde ne pourra jamais combler.
Soufflant discrètement comme pour se remettre les idées en place, elle reporta de nouveau son attention sur celle qui présidait et lui sourit simplement. Attendant à présent la suite et l’achèvement de son intronisation.

Sujet: Re: [RP]Intronisation Mer 7 Sep 2011 - 22:13

Une fois que la nouvelle écuyère Virginia eut fini de bisouiller l’assemblée, amusant les uns ou dérangeant les autres par sa spontanéité, et que Fool eut son lot de bisous comme tout à chacun icelieu présent, la maîtresse de cérémonie la rappela à l’ordre afin de rétablir le calme dans la salle du chapitre. Pendant ce temps, une nouvelle impétrante entra dans la salle. Ménageant une aura de mystère et avec un calme certain elle répéta son serment à la suite de la capitaine.

Ainsi trois nouveaux écuyers rejoignaient les rangs de la Licorne. C’était une bonne chose, et c’était le début d’un long chemin sur la voie, oh combien difficile, de la chevalerie.

Fool resserra son mantel gris et tapota son arme d’écuyer. Il espérait que ces symboles l’aideraient dans les moments difficiles, ou au bord du désespoir, il ne se faisait guère d’illusion sur le fait qu’il y en aurait, à se rappeler ce jour et le serment qu’il avait prononcé avec grande fierté.

Sortant de ses pensées, il attendit la suite.

Sujet: Re: [RP]Intronisation Sam 10 Sep 2011 - 15:52

Tant de temps ... cela faisait si longtemps qu'elle avait été à la place de Karyaan, et chaque cérémonie d'intronisation lui rappelait à quel point elle n'en menait pas large à l'époque. A quel point elle n'avait oser imaginer se retrouver de l'autre côté. Elle n'avait pas connu l'attente en tant que femme d'armes. Elle avait connu celui de l'attente d'une réponse, se demandant chaque jour si cela n'avait pas été présomptueux de sa part. Oser postuler et rejoindre les Ethan, les Enguerrand, les Sinjid, et tous les autres qu'elle ne voyait pas comme de simples hommes. Ces hommes et ces femmes qui montraient une voie différente, une vie de servitude pour des valeurs.

Ils avaient fait le choix à l'époque de lui dire oui, savaient-ils qu'elle serait là aujourd'hui en acceptant cette nouvelle recrue ? y pensaient-ils ? l'espéraient-ils ? en avaient-ils même conscience ? Son regard se perdit dans ceux de Karyaan en y retrouvant un peu d'elle même, la certitude de vouloir essayer, la certitude d'y arriver, la certidute d'être enfin là où il faut, tout en n'ayant eut peur de l'espérer. Les mots sortent et emplissent la pièce alors qu'une nouvelle soeur fait son entrée. Elle écoute, le regard perdu dans ce miroir.

Le silence se fait à nouveau, elle détache le regard de la nouvelle escuyère.

Karyaan, par ces mots prononcés te voici maintenant fille de la Licorne. Sache que ta vie ne fait que commencer au sein de cette famille, il te faudra te battre, il te faudra persévérer, et ne jamais lâcher. Tu as maintenant des devoirs à toi de les respecter. Ballet qui recommence, quelques pas jusqu'à la table recouverte des divers symboles de la Licorne, puis une fois tout se dont elle a besoin en main, revient vers la nouvelle lui posant un mantel sur les épaules et lui remettant l'oriflamme d'azur brodé d'une licorne d'argent : Accepte ce mantel gris, symbole de ton acceptation en nos rang. Arbore cet oriflamme, symbole de ton appartenance à l'ordre, que tu ais toujours sous les yeux les valeurs à défendre envers et contre tout, à savoir Justice Honneur et Bravoure.

Sourire en coinIl est temps pour toi de choisir l'arme qui sera le prolongement de ton bras, lorsqu'il faudra te lever contre l'injustice, protéger le faible, l'innocent et l'opprimé. Tu pourras ensuite rejoindre tes frères et soeurs sur le banc des escuyers.

Longue inspiration, c'est qu'il s'agit de ne pas perdre de temps.

Une fois n'est pas coutûme, nous allons encore une fois accueuillir un nouveau en nos rangs. Vous avez décidé tout comme pour Karyaan, que celui qui va se présenter devant nous tous maintenant, méritait une place dans cette salle. Que l'impétrant Lord_dams s'avance maintenant.

Sujet: Re: [RP]Intronisation Sam 10 Sep 2011 - 18:26

Lord pour patienter avait visité la forteresse afin de s impregner de l'ambiance des lieux. Apres, ces quelques minutes de divagation il retourna se poster devant la salle du chapitre.

Les gardes etaient toujours placés face à lui, porte close. Il pris donc son mal en patience. C'etait un grand et une nouvelle étape dans sa vie au service du royaume et de son comté. Lui qui avait servi loyalement depuis sa plus tendre enfance dans l armée et avait accédé au plus haut grades et distinctions, le temps etait venu de prendre un nouveau virage au service de la couronne. Il se sentait à l aise avec l'esprit chevaleresque, une chose qu'il voyait de plus en plus disparaitre en Flandres.

Après quelques minutes un autre garde sorti de la salle et lui fit signe d entrer.

Non sans émotions, lord dict "l impetueux", entra dans la salle du chapitre de son air froid et rigide. Arrivé devant le capitaine Bess il posa un genoux à terre et dit :

Salutation à vous

Moi Lord dams de Tarentes, Seigneur de Buysscheure, vient aujourd hui à vous pour me placer au service de l Ordre.

Il baissa la tête en signe de respect

Sujet: Re: [RP]Intronisation Lun 12 Sep 2011 - 13:56

Fille de la Licorne...
Et malgré le calme neutre apparent, une chaleur l'envahit et fit un nœud violent au creux de son ventre.
Fille de la Licorne...
Et ce mantel qu'elle dépose sur ses épaules qu'elle mettra un temps infini à arborer, laissant de coté sa cape noire. Non pour une question d'esthétisme, mais bien parce qu'elle n'a pas l'impression pour l'instant, qu'elle mérite d'arborer les couleurs de l'Ordre.
Écuyère... elle qui pensait entrer d'abord comme femme d'armes pour faire ses preuves, leur prouver sa dévotion, leur prouver sa fidélité sans faille.
Écuyère... elle entrait de suite dans cette famille qu'elle suit et sert depuis tant de temps.

Fille de la Licorne...
Elle resta un moment immobile, en silence, fixant l'azur de celle qui lui faisait face. L'oriflamme serré dans sa main dextre.
Fille de la Licorne...
A présent, elle n'a plus d'errance. A présent, elle avance. Pour Elle, pour eux.

Un sourire discret naquit sur ses lèvres et elle inclina la tête légèrement en guise de salut.
Elle restera muette tout en se dirigeant vers la table où les armes étaient exposées.
Effleurant certaines d'entre elles, sa main senestre se ferma sur la garde d'une lame, courte et légère.

Alors que la MC du moment appelait le suivant qui entrait déjà, la nouvelle écuyère rejoignit Vinou et s'assit à ses cotés. Le monde autour d'elle n'existait plus vraiment.
Ses yeux couleur d'un nuage chargé de pluie, rivés sur l'oriflamme et l'épée à la garde gravée de l'équidé légendaire.

Et Ses mots lui revinrent en mémoire comme une litanie languissante.
"Le devoir nous tient lieu d'épouse... L'honneur, de maitresse..."

Dieu qu'Elle lui manque en cet instant...

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