[Errant, décédé] Arthur de troy (accepté le 08/04/1461)

Citation :: Votre Seigneurie,

Je, Arthur de Troy, vous écrit aujourd'hui pour porter à la connaissance des membres du haut conseil ma candidature à rejoindre les rangs de votre ordre.

Qui est donc cet illustre inconnu qui s'en vient nous déranger vous demanderez vous ? Je m'appelle Arthur, jeune Auvergnat de dix-sept ans. Je n'ai pas de liste de titres et de fonctions passées à étaler sous vos yeux pour prouver ma valeur. J'ai eu la chance de naître dans un milieu privilégié, je suis le fils d'un Duc, et son vassal, je dois donc vous signaler cette allégeance qui est mienne envers un noble Bourbonnais fervent royaliste. Mais tout ceci en effet ce ne sont pas mes mérites.

Alors parlons-en. Je suis encore bien jeune, mon passé est donc assez pauvre. Assez jeune j'ai été formé aux armes, et quand j'en ai eu l'âge je suis entré au service d'une dame Auvergnate en tant qu'écuyer pour obtenir auprès d'elle un enseignement plus poussé sur les armes et la vie d'homme, de chevalier. Ma protectrice est malheureusement décédée, et car les armes ne font pas l'homme, j'ai par la suite rejoint le collège Saint Louis de France où j'ai pu être formé pendant quelques années, jusqu'à ce que débute la guerre du Ponant. J'ai alors quitté le collège et rejoint les rangs de l'ordre du Saint Sépulcre pour combatte le Ponant, je tiens à préciser que cette intégration aux rangs n'était qu'en tant que chair fraîche se battant sous leurs ordres, je n'en ai pour autant pas rejoint les membres. J'ai reçu de cette guerre plusieurs blessures, et comme bon nombre la Croix du Mérite Royal de troisième rang. Après une certaine période de soins, et ma guérison j'ai tenu place de tribun à Clermont, puis intégré le service de sa Grandeur Alandrisse de Montbazon-Navailles, toujours au rang d'écuyer.

Voilà le bref résumé de ma vie. J'ai depuis ma plus tendre enfance le plus grand respect de l'ordre de la Licorne, le plus grand, et le seul réellement valable à mes yeux, et c'est la raison qui me pousse ce jour à tenter le destin, et à prendre contact avec vous, malgré ma jeunesse, car mon destin est encore à écrire, et c'est auprès des vostres que je voudrais le rédiger.

Veuillez recevoir mes respects,
Arthur de Troy.

ça me plait.

J'aimerais juste des précisions concernant son appartenance au Saint Sépulcre. Si je comprends bien il était une sorte d'auxiliaire de leurs troupes. Je serais pour ma part intéressé, sous couvert d'une question sur ce sujet, d'en connaitre par là même un peu plus sur le système -opaque à mes yeux- de fonctionnement du SSep.

Dans tous les cas il semble en avoir un souvenir .... aigrit, c'est tout du moins ce qu'il ressort de son courrier.

Si nous sommes pour la suite cette question pourra lui être posée lors de l'entretien non ? Ce que j'aimerais savoir c'est s'il compte rester escuyer auprés d'Alandrisse, si d'aventure il était reçu en la Licorne.

Oui ce sont des questions à poser à l'entretien en effet.

Me concernant, je suis pour un entretien.

Moi de même.

Eng et julios ? vous êtes pour la suite ?

Oui oui pardon.

Je vois avec Antlia quand elle peut faire l'entretien.

Citation :: Bonjour Antlia,

J'espère que tu vas bien.

Nous avons besoin que tu fasses passer un nouvel entretien à Ryes.

Cordialement.

Marie

Bon pas de nouvelle d'Antlia.

[J'ai écrit ig, elle s'est connectée hier et pas de réponse. Quelqu'un a des nouvelles?]

Pas de mon côté.

Non plus.

Citation :: L'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne,
à Arthur de Troy,
Salutations et connaissance de vérité.

Le Haut Conseil de l'Ordre de la Licorne vous attend en la forteresse de Ryes, afin de pouvoir procéder à un entretien avec un membre de l'Ordre.
Cet entretien débutera en le vingt et unième jour du mois d'octobre, en cette année même.
Veuillez vous présenter au poste de garde, il vous sera alors indiqué le lieu de cette réunion.

Faict en Ryes, ce quatorzième jour d'octobre de l'an de grâce 1460.

Sujet: Impétrant Arthur de Troy - Vote CLOS - Lun 15 Oct 2012 - 19:42

Citation :: Votre Seigneurie,

Je, Arthur de Troy, vous écrit aujourd'hui pour porter à la connaissance des membres du haut conseil ma candidature à rejoindre les rangs de votre ordre.

Qui est donc cet illustre inconnu qui s'en vient nous déranger vous demanderez vous ? Je m'appelle Arthur, jeune Auvergnat de dix-sept ans. Je n'ai pas de liste de titres et de fonctions passées à étaler sous vos yeux pour prouver ma valeur. J'ai eu la chance de naître dans un milieu privilégié, je suis le fils d'un Duc, et son vassal, je dois donc vous signaler cette allégeance qui est mienne envers un noble Bourbonnais fervent royaliste. Mais tout ceci en effet ce ne sont pas mes mérites.

Alors parlons-en. Je suis encore bien jeune, mon passé est donc assez pauvre. Assez jeune j'ai été formé aux armes, et quand j'en ai eu l'âge je suis entré au service d'une dame Auvergnate en tant qu'écuyer pour obtenir auprès d'elle un enseignement plus poussé sur les armes et la vie d'homme, de chevalier. Ma protectrice est malheureusement décédée, et car les armes ne font pas l'homme, j'ai par la suite rejoint le collège Saint Louis de France où j'ai pu être formé pendant quelques années, jusqu'à ce que débute la guerre du Ponant. J'ai alors quitté le collège et rejoint les rangs de l'ordre du Saint Sépulcre pour combatte le Ponant, je tiens à préciser que cette intégration aux rangs n'était qu'en tant que chair fraîche se battant sous leurs ordres, je n'en ai pour autant pas rejoint les membres. J'ai reçu de cette guerre plusieurs blessures, et comme bon nombre la Croix du Mérite Royal de troisième rang. Après une certaine période de soins, et ma guérison j'ai tenu place de tribun à Clermont, puis intégré le service de sa Grandeur Alandrisse de Montbazon-Navailles, toujours au rang d'écuyer.

Voilà le bref résumé de ma vie. J'ai depuis ma plus tendre enfance le plus grand respect de l'ordre de la Licorne, le plus grand, et le seul réellement valable à mes yeux, et c'est la raison qui me pousse ce jour à tenter le destin, et à prendre contact avec vous, malgré ma jeunesse, car mon destin est encore à écrire, et c'est auprès des vostres que je voudrais le rédiger.

Veuillez recevoir mes respects,
Arthur de Troy.

Citation :: L'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne,
à Arthur de Troy,
Salutations et connaissance de vérité.

Le Haut Conseil de l'Ordre de la Licorne vous attend en la forteresse de Ryes, afin de pouvoir procéder à un entretien avec un membre de l'Ordre.
Cet entretien débutera en le vingt et unième jour du mois d'octobre, en cette année même.
Veuillez vous présenter au poste de garde, il vous sera alors indiqué le lieu de cette réunion.

Faict en Ryes, ce quatorzième jour d'octobre de l'an de grâce 1460.

Sujet: Entretien avec l'Impétrant Arthur de Troy Lun 15 Oct 2012 - 19:50

L'Etoile revenait de voyage, petit tour à ses origines après une intervention Licorne dans le Sud est. Elle avait foulé les terres du Lyonnais Dauphiné qu'elle avait quitté quelques mois auparavant. Son petit plaisir avait été de retrouver des amis, des connaissances. Ce voyage avait sonné comme une bouffée d'air dans l'inertie morose dans laquelle elle plongeait petit à petit.

Elle revenait les idées un peu plus claire, l'esprit plus serein en Ryes. Il le fallait bien, de nouveaux Impétrants allaient faire leur entrée. Aussi elle passa à son bureau et plongea dans les dossiers afin de préparer au mieux la tache qui lui incombait.

On frappe à la porte comme pour la détacher de son travail, petit appel à une attention que l'on souhaite.

Cavalier, la salle est prête. .

L'Etoile lève son minois, scrute celui qui avait "osé" interrompre son travail puis elle lui adresse un fin sourire avant de se lever et de passer le dossier de l'Impétrant sous son bras.
Sans un mot elle lui passe sous le nez ( sens propre et sens figuré d'ailleurs) puis file à la salle où ils avaient ouvragé : une table, deux chaises se faisant face. Le feu déjà brule dans l’âtre de la pièce et quelques chandelles se consument, donnant un aspect plus intime au lieu austère.
Tout est prêt, le Cavalier s'installe. Elle a gardé sa cape azur sur les épaules, ses cheveux blonds sont tirés en un chignon simple, lui conférant un air un peu plus sévère. Une jambe vient croiser l'autre et se plongeant dans l'observation des flammes, elle se soustrait à la pièce et au moment.
Et deuxième coupe franche dans ce qui était sa rêverie. Une cavalcade de pas, une course dans l'escalier qui font tout de suite lever le cavalier, main sur la garde de son épée. C'est un Maurice le souffle court qui lui débite alors un tas de mots comme suit:

Poste de garde .... deux .... sait pas .... premier ... pas convocation ....

Son sourcil s'arque alors que la main se desserre légèrement de la garde, essayant de comprendre .

Il faut de l'aide au poste de garde ?!

C'est docile, parfaitement obéissant que le blond seigneur se dirigea vers la salle d'entretien à la suite du cavalier. La pièce n'était pas très accueillante en soit, si ce n'est le feu dans l'âtre qui lui réchauffait les os, et entreprenait lentement de sécher ses vêtements et cheveux. Mais Arthur était habitué aux châteaux froids, et à pires situations, aussi la pièce ne l'ému pas, et ne l'impressionna pas outre mesure.

L'auvergnat essaya rapidement de discipliner ses cheveux pendant que la femme regardait ailleurs, avant de s'installer sur la chaise vide en face d'elle. Il ne savait pas réellement ce qu'on attendait de lui, aussi décida-t-il de se taire, et de laisser l'initiative à la femme de lui parler de ce qu'ils devaient parler, et poser les questions qu'elle pouvait avoir à poser. Car en fait la lettre ne précisait pas vraiment à quoi pouvait s'attendre le jeune homme.

Essayant d'oublier la mésaventure du début, le blond qui pour une fois ne souriait pas, entreprit d'écouter avec sérieux ce qu'on avait à lui dire.

"Suivez l'Etoile ! " C'était là son cry et dans ces situations il s'appliquait plut$ot bien n'est ce pas? Elle était facile celle -ci, mais bon il était vrai qu'aucun mot n'avait été échangé, pas de regard. Devenait elle aussi peu engageante que cela la Blonde ?

Ils étaient assis l'un en face de l'autre. Sa cape retirée, elle lissa ses cheveux, se redressa sur sa chaise ( mais non , pas pour paraitre plus grande, roh! ) et plaça ses fines mains sur le dossier. Ses sinoples maintenant observaient l'Impétrant un instant puis finit par rompre le silence de sa voix posée.

Je vous souhaite la bienvenue en la forteresse de l'Ordre de la Licorne. Vous avez été convoqué à passer un entretien suite à la décision du Haut Conseil. Je vais vous poser un certain nombres de questions et ferai mon rapport aux membres de l'Ordre.

Bon voilà, le tableau était posé, "y avait plus qu'à " !

Je suis donc Cavalier en cet ordre, les titres de noblesse n'ayant aucune importance icelieu. Nous avons déjà lu les quelques pièces que vous avez bien voulu nous fournir et je vais faire plus ample connaissance avec vous .

Elle pencha son buste, allongea le bras et de sa main saisit deux verres, puis une bouteille.

Souhaitez-vous un verre de ce breuvage de la région?

Le jeune homme était en pleine réflexion philosophique comme souvent. Il avait toujours pensé de ce qu'il avait vu que les bruns avaient les yeux marrons, les roux comme son père les yeux verts, les blonds comme le reste de sa famille et lui même les yeux bleus...

Et la cavalière, comme sa "suzeraine" entrait dans la catégorie des gens contrariants, car elle était la deuxième preuve que sa théorie était fausse. Voir la troisième en y repensant. Tant d'années de clichés qui partaient dans le vent sur un simple regard... Mais soit, il n'était pas désagréable.

Passée cette conclusion, le blond se dérida enfin d'un sourire à son accueil. Certes me direz vous, ce n'était sûrement que politesse répétée à tous les postulants, mais l'auvergnat tournait facilement au sourire, c'était sa nature.

Par contre une question fondamentale clignota quelques secondes à son cerveau : que souhaitait-on donc lui faire boire ? Car si c'était local, ça n'en donnait pas de nom, et en l'absence de nom, il ne pouvait pas refuser un mauvais souvenir. Mais l'esprit d'aventure se fit plus fort.

Je vous remercie pour votre accueil madame. Et accepte volontiers votre offre de boisson. Je sais que ma lettre n'apportait pas beaucoup d'élément sur qui je suis, mais j'espère pouvoir vous satisfaire... Euh votre curiosité en tout cas. Ne doutez pas, que je n'ai rien souhaité vous cacher, et que je répondrais à toutes vos questions, pour peu que j'en sache moi même la réponse, je suis bien jeune, et ne me connait pas parfaitement, aussi étrange cela puisse t'il être.

Il avait hésité un instant à s'engager plus dans la discussion, commencer spontanément à se présenter, mais elle avait dit qu'elle avait des questions, et l'entretien était peut être déjà programmé selon une ligne précise.

Il avait le discours facile et la parole qui venait rapidement. Une main fine se tendit vers une des choppes et la remplit a demi de calva : il ne fallait tout de même pas l’assommer des le début ! Le Chevalier Marie Alice n'aurait pas le sourire en lisant son compte rendu.
Mais l'Etoile restait tout de même assez amusée du possible résultat. Mais bon, il fallait savoir se retenir et les blagues vont un temps.
Sa main enserra le gobelet et elle le lui tendit, non sans lui plantant ses sinoples dans le regard. Voulait elle le déstabiliser ? Non point. Juste sonder ce qui l'était .
Le liquide se déversa à nouveau dans le gobelet du Cavalier puis leva le verre vers l'Impétrant sans prononcer un mot mais en replantant son regard dans le sien .

Mes premières questions seront simples. IL y aura parfois des redites avec votre missive mais ce ne sera pas là un défaut d’intérêt à celle ci.
L'Ordre de la Licorne n'est pas le seul ordre Royal . Je souhaitais savoir pourquoi avoir choisi de postuler icelieu ?

La question était franche et sans détour, comme elle les aimait. Elle n'avait cure de fioritures trop bonnes pour la politique afin de noyer le ou les poissons. Elle porta son breuvage aux lèvres et avec précaution ne fit que les tremper .

En salle du frère Nico, des trous ont été percé dans la cloison afin que vous puissiez entendre la conversation.

J'attends vos questions .

Un verre atterrit entre les mains du seigneur, et bien que gourmand par nature, il n'était pas assoiffé dans le genre, aussi ne gouta-t-il pas immédiatement le breuvage, se contentant de faire tourner son verre entre ses mains.

C'est sans sourciller qu'il affronta le regard fixe qu'on lui opposait, dévoilant l'azur de ses iris aux sinoples scrutatrices, sans se retrouver plus chamboulé par cette insistance qu'il ne l'était d'être là. Le sourire toujours aussi franc, il écouta avec attention ce qu'elle disait, et laissa couler quelques secondes avant de répondre, pour réfléchir à la formulation, plus qu'au contenu, car c'était sa nature de toujours parler avec le cœur.

Comme tout le monde, il est des jours où je réfléchis à ce que je voudrais devenir, et ces jours ont commencés assez tôt. Certes quand on est petit, on passe par plein de rêves réalisables ou non. J'ai toujours voulu devenir un grand champion et vaincre tous les autres lors de joutes aux lices Saint Antoine. C'est l'un de mes rêves.

Rêve qu'il allait réaliser moins d'un mois après cette rencontre ce qu'il était encore bien loin d'imaginer. Néanmoins à l'énonciation de cette vérité simple, quasi enfantine, son sourire ce fit un instant celui d'un doux rêveur, heureux dans ses espoirs.

De la même façon, je n'ai pas cherché à intégrer les hospitaliers, saint sulpice, ou les dames blanches... C'est une blague pour ce dernier j'ai conscience de n'être pas naturellement du même genre que l'ensemble de leurs membres. Mais pour les autres, plus sérieusement, c'était une évidence, un désir de toujours, seule la licorne pouvait valoir les sacrifices que fatalement on fait en rejoignant un ordre, c'est un autre de mes rêves de toujours.

Bien sur, je ne me suis pas arrêté à un simple désir, j'ai pris le temps de me renseigner sur les chartes de chaque ordre, mais j'excluais d'office sulpice car mon père en fait parti, et que je veux vraiment mériter ma place dans l'ordre que je rejoindrais, et que nul ne puisse en douter, je ne veux pas de traitement de faveur, je ne veux pas la facilité.

Mais la licorne c'est l'ordre militaire royal par excellence, il est ancien, stable, puissant, fidèle à nostre Roy, fort de membres respectables et honorés capables de s'assumer, de porter leurs idéaux. Si je cherchais à rejoindre n'importe quel autre ordre ça serait uniquement pour devenir chevalier, qu'importerait l'ordre, ses membres, ses actions, je n'ai pour les autres ordres pas la vénération que je porte pour celui-là. Je ne suis pas sot, je ne veux pas rejoindre la licorne pour être demain errant, c'est la seule institution que je veuille intégrer non pas pour m'en servir comme un tremplin vers autre chose : titre ou autre, comme ça arrive souvent dans certains ordres ou en politique. Non c'est la seule institution que je veuille intégrer seulement pour en faire parti ! Pour appartenir à quelque chose de fort, d'important, d'utile, dussé-je être écuyer pendant les trente ans à venir, alors que je pourrais être chevalier en trois mois ailleurs.

Arrêtant enfin là son discours enflammé, le blond avala enfin une gorgée du Calva. L'alcool lui était inconnu, plus puissant que le vin habituel, mais apportant une vague de chaleur dans sa gorge, qui promettait après quelques gorgées de lui réchauffer le corps et l'âme. Et bien que l'époque n'était pas aux clips publicitaires prônant la modération, il résista à la tentation de boire plus, craignant que la fatigue ne le pousse d'autant plus vite à l'ivresse, là où il préférait avoir tous souvenirs de cet entretien.

Hé bien ! C'est une attaque agressive et dans les règles de vos jeunes postulants ! Mais vous ne me ferez pas rouler sous la table si facilement.

Un sourire en coin éclaira le visage d’albâtre de la blonde. Il est vrai que cet alcool lui avait quelque peu arracher les boyaux la première fois qu'elle l'avait ingéré et elle comprenait la réaction de l'Impétrant.
celui ci avait un franc parlé et elle appréciait cela. Ses paroles, elle les avait bien entendues, analysées afin de faire avancer l'entretien, ^pointer ce qui la titillait et autres .... et si on ne la tenait pas l'Etoile, beaucoup de choses la titillaient en général. Mais ceci était un entretien et non un jugement par les Paires.

Sa main effleura le dossier que le Haut Conseil lui avait remis afin de mener à bien l'entretien .... et ses doigts fins l'ouvrirent tel un couperet. Ses sinoples quittèrent un infime instant le jeune homme pour relire le passage qui l’intéressait sur le moment. Un bref instant également ses paupières recouvrirent ses sinoples ...moment de formulation, esprit sur le qui vive.

Sieur, je comprends votre attachement à rejoindre l'Ordre de la Licorne.Cependant, vous avez servi durant la Guerre contre le Ponant sous la bannière de l'Ordre du Saint Sépulcre. Vous avez confié n'avoir été je cite " que chair fraîche se battant sous leurs ordres" . Pensez vous réellement qu'ici ce sera différent?
Ne pensez vous pas que tous, membres d'Ordre royal sommes là pour barrer la route aux menaces qui pèsent sur notre Royaume et sur notre Régnant?

Ben oui quoi, ils avaient tous l'habitude de se retrouver sur les mêmes lignes de front ou armées ... de combattre ensemble.

J'ai une autre question. Vous n'êtes pas sans connaitre que les conflits ne viennent pas à nous, mais que nous allons sur les lieux où ils se déroulent . Avez vous des attaches? Pouvez vous passer le plus clair de votre vie à chevaucher ou parti en guerre?

Même question que précédemment : entretien a t il eut lieu ? si oui y a t il eut vote ?

Sujet: Re: [Errant, décédé] Arthur de troy (accepté le 08/04/1461)

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