[Errant, décédé] Arthur de troy (accepté le 08/04/1461)

Entretien en cours mais il semble être devenu muet.

[Pas de post depuis le dernier d'Antlia.]

[Le joueur est revenu et demande s'il peut reprendre, ainsi que l'indique Antlia. Je serais pour répondre favorablement à cette demande.]

[il n'y a pas de raison de refuser, ça nous arrive à tous.]

[idem]

[J'ai répondu à Antlia qu'il n'y avait pas de souci. Mais qu'à la prochaine fois par contre ce serait non.]

Y a des moments dans la vie où on peut se permettre d'être distrait, de partir dans le monde des songes, et d'ignorer les gens qui nous entourent. Mais pour l'heure ce n'était pas adapté, pourtant le blond était parti loin... Il aurait préféré reporter la faute de son absence à l'alcool... C'était souvent plus facile de reporter ses propres tords sur d'autres choses... Mais c'était en fait une chose qu'il détestait, considérant que chacun devait assumer ses paroles et ses actes, tout comme son absence de paroles et actes.

Le blondinet revenu à la vie se permit de plus quelques secondes de plus pour répondre.

Je pense que dans tous les combats, on ne demeure au final que les pions des rois, on meurt pour leur gloire, facilement remplaçable à leurs yeux. De la même façon que pour l'ordre du Saint Sépulcre ma présence comptait seulement stratégiquement dans le fait qu'un bras de plus, c'est une toute petite chance de plus face à l'ennemi. Mais j'étais conscient que ma mort n'en émouvrait pas un seul, dans la mesure où je me battais certes sous leurs bannières, mais pas en leur sein.

Je ne cherche pas la gloire, je ne souhaite pas laisser mon nom gravé dans le marbre, tel un grand combattant qui aura permit la victoire dans une guerre en particulier, je n'ai pas cet orgueil. Alors non je ne pense pas que je deviendrais dans l'ordre de la licorne plus qu'un combattant, que des centaines d'autres pourraient remplacer dans la lutte contre les menaces qui planent autour de notre roi... Mais j'ai, peut être à tord, en tête qu'il y a des valeurs dans cet ordre, qu'on ne se bat pas seulement pour se battre, et que les gens qui se battent autour de nous, finissent par devenir plus que celui qui nous sauvera peut être la vie en tuant un ennemi. Je pense qu'au sein d'un tel ordre on fini aussi par rencontrer des personnes qui deviennent des amis, des frères, donnant un sens à notre vie et notre mort, et qu'importe de sacrifier sa vie, si au moins elle reste dans la mémoire d'un frère d'armes. Qu'importe si pour les puissants notre vie et notre mort n'est rien, eux aussi meurent et tombent dans l'oubli, ce qui compte c'est d'avoir vécu pour certains. Alors disons que ce que je cherche, c'est ces personnes de valeur, ceux qui méritent qu'on meurt pour eux.

Le regard faillit se perdre de nouveau dans le vague, emporté par un élan de rêveries, mais cette fois ci le blond se raccrocha à la réalité avec un sourire désolé.

Je n'éprouverais aucun regret à quitter les terres qui m'ont vue naître et ma famille pour défendre mon pays. J'ai certes des attaches, une femme qui compte pour moi, mais je suis déjà malléable, et bon pour aller sur tous les champs de bataille où mon père veut que la famille soit présente pour servir le roi.

Le sourire parut sur le visage du Cavalier puis elle prit la parole et une voix fine cette fois ci, pesant tous les mots comme étant un trésor elle livra.

En l'Ordre de la Licorne, nous sommes tous frères et soeur. Mon bras sera certes le bras armé du Régnant mais nous sommes les voyageurs vers un même but : celui de la Justice, la Bravoure et l'Honneur. Ces trois mots nous réunissent, nous animent et nous relient. Je donnerai ma vie pour eux comme je sais compter tout autant pour mes frères et soeurs.

Et le bras leva le verre de calva afin de clore ses paroles. Non pas que ce soient celles de l'Ordre, elle n'avait aucunement le droit de parler pour lui, mais c'était là ce qui l'animait intérieurement, sa conception de l'Ordre. Même si elle ne les connaissait pas tous personnellement, elle connaissait leur nom, suivait de loin où ils se trouvaient, relevait quelques nouvelles.
Le calva marqua la fin de la confidence en une longue brulure en sa gorge et la voix en devint plus rauque. Le Cavalier reprit alors sa diatribe ( moins philosophique qu'il n'y parait , ou pas ).

Puis-je vous demander votre age ? Vous avez écrit être en effet Escuyer et assez jeune . Qu'est ce assez jeune pour vous ?

NOn pas que le Cavalier était vieux, loin de là .....

Toujours aucune question pour cet homme ?

Le sourire de la femme contamina un instant le jeune blond, car ses rêveries d'un endroit où il existerait encore des valeurs et de l'honneur semblaient ne pas être totalement fantasmées, si la cavalière éprouvait encore ceux-ci après assez de temps au sein de la licorne pour avoir atteint la place qui était la sienne, c'est que de toute évidence, il n'avait pas dut trop mal juger de l'ordre.

Au risque que l'alcool l'assomme de nouveau, l'auvergnat en avalât assez difficilement une autre dose. Que ce soit causé par l'alcool ou le feu, il avait l'impression petit à petit de se réchauffer et de sécher. Malgré l'ambiance faite de toute évidence pour intimider, il se sentait presque à l'aise.

Un sourire amusé s'étira sur les lèvres du blondinet quand on aborda le sujet de son âge, il était pour certains un freluquet, un enfant, et quand ça les arrangeaient il devenait un homme. Lui ne se posait pas tant de questions, il avait atteint l'âge d'homme, mais savait n'avoir pas encore l'expérience des anciens et ne s'offusquait pas d'être parfois considéré en jeunot.

J'ai dépassé les dix sept ans, je me rapproche des dix huits, à ce titre je peux donc prétendre au statut d'homme adulte et responsable, mais je ne nie pas pour autant avoir gardé de la facétie de l'enfance et un grand besoin d'en apprendre plus de la vie.

L'Etoile sourit à l'Impétrant qui commençait semble t il à se sentir plus à l'aise ... à cause de l'alcool ? Peut être n'était il pas habituer à boire vu l'âge qu'il énonçait. Cela l'amusa un tantinet, se disant que les campements à droite, à gauche du Royaume aidaient fortement à avoir une habitude de l'alcool qui revigorait ou qui effaçait les horreurs de la journée de combat .... ou qui apaisait les douleurs.

Vous souhaitez intégrer un Ordre dans lequel les membres se soutiennent, s'apprécient, font attention les uns aux autres. Qu’apporteriez vous à l'ordre si vous deviez être pris ? Et de même, que pensez vous qu'il puisse vous apporter?

Les questions fusaient sur un ton plus de la discussion que de l'interrogatoire . Et elle continuait sur le même ton, prenant une position plus décontractée, un coude sur le dossier de sa chaise tandis qu'elle se positionnait sur le côté.

POur vous, que représente la voie de la Chevalerie ?

Son sourire était devenu bienveillant malgré son expression qui souvent ne reflétait pas grand chose de

La femme semblait elle même se décontracter et prendre la direction de simple badinage... Sauf qu'elle était loin de badiner, les questions étaient bien plus complexes, bien plus piège en profondeur, elles grattouillaient là où ça démange, c'était bien plus une étude de son âme, de ce qu'il était réellement que des questions comme il aimait, celles où y avait une bonne réponse et fallait donner celle-ci, ça nécessitait un peu de réflexion, de logique, de bon sens, ou de culture général, on savait où on savait pas... Mais ses questions à elle... Elles reposaient plus sur une étude approfondit de son lui intérieur... Le gamin en sourit avec amusement, le sérieux lui faisait souvent cet effet.

Qu'ai-je donc à apporter à l'ordre ? Humm... Ma fidélité, mon bras pour défendre et soutenir mes frères d'arme, tout mon temps, ma jeunesse et la soif d'apprendre qu'elle apporte, ma capacité à réfléchir quand on le souhaite, à obéir sinon. C'est difficile à froid de faire le tour. Et savoir ce que l'ordre pourrait m'apporter n'est guère plus aisé. Je dirais un but à ma vie, une cause à défendre, une voie à suivre, des rencontres, des voyages... Une vie, ni plus ni moins.

Le regard se porta un instant songeur sur le liquide qu'il faisait tourner dans son verre d'une main distraite, avec lenteur, comme avec hésitation, elle se dressa pour porter de nouveau le liquide à ses lèvres, puis le verre retourna à la table, et le regard sur la femme.

Je dois dire que la chevalerie à plusieurs facettes, celle que je veux garder en tête est idéalisée, peut être enfantine, pour moi un chevalier est un être entraîné, rodé aux armes, stratège, capable de réfléchir et pourtant de faire passer la cause de son ordre avant toute autre... Une personne qui accepte de sacrifier sa vie en voyages et combats incessants pour défendre le royaume, son ordre, le peuple, ce en quoi il croit. C'est une personne qui se contente pas de bassement agir dans son intérêt, et suivre ses pulsions. La chevalerie c'est la réflexion, la noblesse dans ce qu'elle à de plus pure, un art et un sacerdoce.

Pour clore cet instant de réflexion et laisser à la femme le temps d'enchaîner dans les questions, le blond s'attela à finir son verre.

Il avait fini son verre et elle sourit. Etait ce là un signe ? La Blonde lui sourit alors et se redressa, changeant complètement d’attitude.

Sieur Arthur de Troy, l'entretien est à présent terminé. Cette discussion sera relatée aux Licornes qui débattront et voteront par la suite votre entrée - ou pas - en l'Ordre. Vous serez alors prévenu par missive par le Haut Conseil lui même .

Elle n'allait pas remplir les verres, non, ce n'était pas le moment. Par contre, elle finit d'un trait le sien avant de lui demander d'ujne voix éclaricie par la chaleur de l'alcool .

Avez vous des questions à présent ?

Fin du verre, et fin de l'entretien. Le blond afficha un instant la surprise qu'il en éprouva. Il avait l'impression d'être présent seulement depuis cinq minutes, il était venu comme une fleur, et en repartait dans le doute. Il n'aurait su faire un bilan de cette rencontre, il n'avait aucune idée quant à savoir s'il avait convaincu ou non, il n'avait pas l'impression de s'être montré sous son jour le plus glorieux, il ne lui semblait pas avoir répondu à tant de questions que cela, mais si cela lui suffisait, il n'allait pas se plaindre. Sa vie avait toujours appartenu au Très Haut, et comme toujours, celui-ci en ferait ce qui lui semblait le plus adapté, chacun avait la place sur terre qu'il devait avoir.

Le changement de voix même minime de la cavalière, tira un sourire au blond, qui répondit avec simplicité à la dernière interrogation qu'on lui faisait.

Non Madame, je n'ai aucune question à poser.

Le vote est ouvert pour 7 jours .

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Sujet: Re: [Errant, décédé] Arthur de troy (accepté le 08/04/1461)

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