[SdC] [RP] Intronisations...

Se tournant vers Julios, il lui déclara alors:

Alors que Deny devient Capitaine de l'Ordre au vue de ses états de service, un poste en tant que commandeur du Sud-Est est à pourvoir. Ce poste, nous n'en avons pas encore de titulaire. En attendant ce moment, tu conserves tes accès à nos discussions en y remplaçant Deny. A toi de nous montrer si ce choix sera définitif, ou seulement transpitoire...

Relève toi, Commandeur du Sud-Est Julios!

Il s'était avancé vers le capitaine, une fois de plus...
Lorsqu'il entendit ce que celui ci avait à lui dire, il eu un peu de mal à bien comprendre au départ... d'un coté il savait fort bien qu'il n'avait pas fait ce que l'on attendait de lui, d'un autre, on lui proposait autre chose...
Mais trève de pensées inutiles, il se releva donc...

Mon capitaine, dit-il, je suis conscient de mes manquements précédents et j'espère que je ne vous décevrai pas cette fois ci. J'occuperai cette charge du mieux qu'il me sera possible jusqu'à ce qu'une personne ayant plus de capacités et de disponibilités que moi s'en occupe à son tour...

Il se tut, s'inclina légèrement et regagna silencieusement sa place.

Un garde fît son apparition en salle de cérémonie. Il portait message pour Deny.

Commandeur, y'a un certain Philippe de Valois à l'entrée qui veut vous r'mettre une missive et vous entretenir. L'a dit que le Cap'Wanou était au courant. L'a l'air pressé le Sire.

Franchement ! Venir me déranger ici en pleine cérémonie pour un rigolo qui pointe à l'entrée !
Philippe de quoi avez vous dit ?
Bien, qu'il attende au moins jusqu'à ce que cette cérémonie soit enfin terminée.

Renvoit le garde en se demandant s'il est bien naturel que tout un chacun face déplacer les membres du haut conseil un à un aux portes de la forteresse...

Invité

Le Marquis avait pris place dans la salle au milieu de ses pairs. Il observait les participants et détailla les objets qui se trouvait sur la table. Reccueilli, il fut fort surpris d'entendre son capitaine l'appeler.
Que pouvait-on lui vouloir ?

Il se leva et s'avança en compagnie de ceux qui avaient été appelés et assista, dans un silence respectueux à la cérémonie des dégradations et des promotions. C'est alors que Wanou, se tournant vers les écuyers, leur annonça qu'ils étaient fait chevaliers errants de l'ordre.

Le Marquis avait une si piètre idée de ses mérites personnels qu'il ne pu, sur l'instant, croire ce qu'il entendait.

Ce doit être une erreur, se disait-il, on me confond avec quelqu'un d'autre...

Et pourtant l'évidence s'imposa à lui lorsqu'il vit les marques de l'honneur qui lui était fait : les lettres de noblesse, les éperons... Il se cru dans un rêve quand il vit le capitaine s'avançait et fixer lui-même les éperons à ses talons.

Ma foi, se dit-il, on a dû reconnaître en moi quelque mérite que j'ai du mal à discerner par moi-même.

S'avançant vers son capitaine et mettant un genou à terre, il répéta alors les paroles du serment d'une voix forte.

Sur mon honneur je déclare, qu'il n'existe nul labeur, nulle souffrance, nul mal qui puisse m'empêcher d'accomplir mon devoir.
Bien que notre royaume traverse crises, troubles, guerres, trahisons, complots et vilainies, notre ordre s'élévera toujours là, toujours tel un astre flamboyant pour rappeler aux hommes notre règle: justice et bravoure.
Tel un soleil au milieu des nuages, que je devienne l'élément organisateur du bien, et que je serve la veuve et l'orphelin, le faible d'esprit comme le malingre, et que je choisisse avant toutes les solutions celles qui engagent au dialogue et au partage plutot qu'au conflit et à la guerre.

Je jure sur mon honneur, sur ma vie, sur mon coeur, sur mon âme, de devenir un chevalier errant de la licorne tel que je dois l'être, à mi chemin entre Justice et Bravoure, comme il se doit.

Puis il retourna parmi ses pairs, impressionné par tous ces événements.

Invité

Déjà, le Cerf avait quitté cette pièce... Les cérémonies étaient toujours trop longue pour rien, surtout quand elles ne le concernaient pas. D'un air impassible, il s'était dirigé vers la porte et avait rejoins la Salle d'Armes, sans déranger personne et sans même que sa non-présence ne se soit fait voir.

Puis, enfin:

Que Dragon Noir s'avance face à moi.

Invité

Assis parmi mes frères depuis le début de la cérémonie, je me leva et m'avança à l’appelle de mon nom.

Invité

*Osorkon l'Egyptien était partagé, tiraillé entre honte et admiration... Honte de ne pas s'investir suffisament, honte de ne pas avoir fait ses preuves... Admiration devant ces Frères, intronisés le même jour que lui, et déjà confirmant leur valeur, leur volonté, leur motivation...
Ce n'était que justice, apèrs tout, il était inutile de pleurer comme une femme. Son sens de l'honneur lui disait de ne pas flancher... Pourtant, devant tant de solennité, il restait envieux d'être à leur place.
C'était décidé... L'Egyptien avait tout faire pour, démissioner de ses postes, se préparer à démenager... Son engagement et sa motivation seraient désormais ses seuls raisons d'être...*

Le "nouveau" Capitaine qui, au demeurant, attend toujours que le Grand Maitre veuille bien venir lui remettre les gantelets , commence à fermement s'ennuyer à rester ainsi coincé en salle de cérémonie.
Cette cérémonie est elle terminée ? Pourront ils rapidement aller fêter tout cela en la taverne ? Nul ne semble le savoir ...

Invité

Dans la salle les assistants retenaient leur souffle. Tous les yeux étaient braqués sur Wanou. On attendait qu'il veuille bien sortir de la transe méditative dans laquelle il semblait plongé afin qu'on puisse enfin entendre la fin de la phrase qu'il avait laissé en suspens Mr. Green

( Oui bon, désolé, je manque de temps, moi, je me bouge, je me bouge... Embarassed

Va réellement falloir que je sois plus concis, moi...)

Cavalier Dragon Noir, ton implication au cours des différents conseils en Alençonnais, et ta volonté de faire des listes claires et efficaces pour l'ordre ont portées leurs fruits. Au vue de ton implication, de ton investissement, de ta volonté, nous pensons qu'il apparait légitime que tu sois récompensé après tout ce temps. Aussi te demandons nous de mettre genoux à terre et de répéter après moi:

" Qu'il soit su de mes frères et de mes soeurs, aujourd'hui en ce lieu, et à jamais pour les siècles des siècles, que moi, Dragon Noir, ayant été reconnu par mes pairs comme digne de porter haut les couleurs de notre ordre deviens par cet écu chevalier de plein droit de notre ordre.

Que les hommes, encleints au mal, et le démon qui parfois sommeille en eux prennent garde à mon bras, qui tel Michael, tel Lancelot, se fera le gardien des faibles et des opprimés, pour aujourd'hui et tant que Dieu me prêtera vie.

Que nul n'ignore que la Justice et la Bravoure guident ma route, et que je ne crains pas le mal. "

Que l'on amène l'écu, qui sera le symbole de sa nouvelle charge! Et que l'on se réjouisse pour ce nouveau chevalier! Toutes mes félicitations, chevalier Dragon Noir.

Ceci étant dit, des hommes d'armes apportent un écu vide, signifiant que désormais Dragon est anobli auprès de l'hérauderie royale au rang de Chevalier, et que désormais, il rentre dans le cercle des nobles. Il devra donc y choisir ses armoiries et les y faire frapper.

Tu choisiras en Alençonnais un fief seigneurial qui te conviendra, une maison forte à ton goût, et tu en deviendras donc le chevalier. Mes félicitations.

( Petite note: parce que je le rappelle: tous ceux qui ont rang de chevalier sont nobles auprès de l'hérauderie. Vous avez donc le droit de posséder un fief et de le montrer! Ce doit etre un fief de seigneurie, mais tant pis! Wink

)

Et enfin:

Que l'on ouvre les portes pour notre nouvel aspirant, aujourd'hui.

Ce sur quoi les portes s'ouvrent, laissant apparaitre...

Invité

*Cette fois-ci, il ne pu se contenir, se leva, et du fond de la salle, sa voix n'eut aucun mal à porter jusqu'au Capitaine!*

Et depuis quand les Capitaines ont pouvoir d'adouber? Je suis désolé, mais là, c'en est trop... Seul le Grand Maistre a ce droit et pouvoir, et je ne le vois point dans cette salle!

*Balaye du regard l'assemblée, qui s'était retournée vers lui...*

J'en ai vu largement assez pour aujourd'hui...

*Crache au sol, puis quitte la salle, esperant que cette parodie n'était qu'une blague et rien d'autre...*

Invité

Fred était toujours présent. Il se trouvait près du nouveau Capitaine Deny.
Il regardait comment tous se passaient.

Rhuyzar était perdu dans ses pensées au moment où débuta l'adoubement de Dragon_Noir. Il leva la tête, un doute l'assaillit soudain, n'avait-il point annoncé son départ ? Restait-il finalement ? N'osant exprimer à haute voix ses questions il resta silencieux et attendit, jusqu'à ce qu'une voix forte, reconnaissable entre toutes se fasse entendre, celle du Maistre d'Armes, emplie d'indignation. Il se leva et cracha au sol avant de sortir furibond, l'expression de ce que beaucoup certains pensaient tout bas...

Deny est brusquement sorti de sa douce torpeur par la voix et la sortie du Frère Rassaln.
Se dit que décidément rien ne va plus et qu'il a mal du interpréter la Charte de l'Ordre.
Se promet d'aller étudier cela de prêt losque, enfin, il pourra quitter cette salle.

Est également étonné que le Grand Maitre ne soit pas encore arrivé en la salle. Pense qu'il a du se perdre en la Forteresse .

Invité

Le comte resta muet suite à l'intervention fortuite de frère Rassaln. Les visages se figèrent, certains regards se perdirent dans le fond de la salle, et silence se fit. Alistiel se releva, décidé à ne point laisser la séance se cloturer de la sorte...

_"Chers frères, cette communauté a traversé courroux, et désordes, par la force de son caractère solidaire. Puissions-nous en tirer conseil, et foi lorsque la mésentente nous guette."_ *s'avance au devant de l'auditoire* _"Comme notre maître d'armes le souligne, seul notre grand maître est en mesure de donner l'adoubement. Il est à l'honneur du capitaine Wanou d'en prendre l'initiative, que sire Thierry viendra ensuite appuyer de son épée. Maintes discordes règnent en ce royaume, j'ai l'intime conviction que la Licorne saura s'en épargner. Vous, mes frères, que le serment unit."_

Humblement, le comte rejoignit sa place sans plus d'apologie.

Invité

Comme a son habitude, Thierry poussa les portes de la salle d'un coup de pied magistral, l'ensemble se retourna médusé, ENFIN il arrivait.
Bonsoir mes frères, désolé d'etre en retard, j'ai été retenu par des affaires royales, mais je suis désormais avec vous.
Regardant l'estrade il apercut Dragon Noir agenouillé, Dragon tu fais ta prière ou tu attends autre chose?
Tout en parlant, Thierry se dirigea vers son siège, et y déposant son manteau.
Dégainant Fidèle il s'approcha de Wanou lui fit un signe de tete, et apposa sa lame sur les épaules de Dragon.
Dragon mon frère je te fais ce jour Chevalier de notre Ordre, continue dans le droit chemin et la fidélité a la licorne.
Se tournant, il appela Deny, Deny vient voir, j'ai encore des gantelets a toi, il faut que je te les rende, je n'en ai pas besoin en ce moment.

J'ajouterais aux mécontents:

Primo, quand le Grand Maistre n'est pas là, le Capitaine a ses prérogatives en matière d'adoubement. C'est dans la Charte et la Reconnaissance Royale.

Secundo, m'étant entretenu avec Thierry, et voyant son accord, j'ai procédé à l'adoubement.

Tertio, au vue de la réaction de Thierry, je considère donc cet adoubement comme normal. Si les mécontents ont un problème, ils m'en parlent dans mon bureau, et pas dans une cérémonie où LE SILENCE DOIT PREVALOIR, AU NOM DU CIEL! JE N'ADMETTRAIS PLUS D'ACTES DE CE GENRE, EST CE CLAIR?

SOMMES NOUS UN VULGAIRE CONSEIL DE DUCHE OU UN ORDRE DE CHEVALERIE?

QUI N'EST PAS CONTENT? QUI?

Enfin il est là ! Enfin tout ce qui semblait surréaliste devient logique.
Lorsque le Grand Maître l'appelle, Deny se presse à sa rencontre, s'agenouille en signe de profond respect et récupère les gantelets signe de son rang de Capitaine de l'Ordre.
Relevant alors légèrement la tête il s'adresse à voix basse à Thierry.

Euh, t'as pas croisé Rassaln en arrivant ?

Puis sursaute de la réplique du Capitaine Wanou.

Invité

Mes frères je suis désolé de vous quitter si rapidement, mais je dois m'entretenir avec Rassaln le plus vite possible.
Wanou raconte leur une histoire le temps que je revienne.
Thierry quitta la salle d'un pas rapide.

Guilhem fut for marri du déroulement de cette cérémonie.
Etait ce là une réunion solennelle de personnes de valeurs partageant l'idéal chevaleresque, ou n'etaient ils finalement guere plus valeureux que le commun des mortels...

Il en etait là de ses réflexions silencieuses lorsque le Grand Maitre entra.

Enfin il était de retour, peut être parviendrait il à restaurer ordre et sérénité à l'Ordre... Du moins Guilhem l'esperait il...

Invité

Dragon noir était à genoux et prononça d'une voix forte le serment :

" Qu'il soit su de mes frères et de mes sœurs, aujourd'hui en ce lieu, et à jamais pour les siècles des siècles, que moi, Dragon Noir, ayant été reconnu par mes pairs comme digne de porter haut les couleurs de notre ordre deviens par cet écu chevalier de plein droit de notre ordre.

Que les hommes, encleints au mal, et le démon qui parfois sommeille en eux prennent garde à mon bras, qui tel Michael, tel Lancelot, se fera le gardien des faibles et des opprimés, pour aujourd'hui et tant que Dieu me prêtera vie.

Que nul n'ignore que la Justice et la Bravoure guident ma route, et que je ne crains pas le mal. "

Sur ces mots, il salua le Grand maître et le capitaine pour la confiance qu’ils lui offraient, et regagna sa place parmi ses frères.

De par cet acte, confirmé en ce jour, Dragon Noir devient donc chevalier de l'Ordre, et je considère que personne n'a rien à y redire. Est-ce clair?

J'appelle donc Tixlu, et attend la fin de la cérémonie pour le début du banquet. Nous festoyerons enfin comme les chevaliers que nous sommes!

Invité

Entendant appeler son nom depuis l'alcôve où on l'avait introduit tantôt, Tixlu sursauta. Il quitta son coin d'ombre pour s'avancer près de la lourde porte laissée entrouverte, et s'avança humblement dans l'allée, entouré de nombre chevaliers dont quelques uns lui étaient connus, de vue ou de réputation.

A l'invitation du Capitaine, il alla se placer face à lui et posa un genou en terre, baissant la tête...

Son coeur battait lourdement dans sa poitrine, et sa gorge se serra, dans l'attente de la suite des événements.

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