[SdC] [RP] Intronisations...

Portant haut les couleurs de l’Ordre, arborant les symboles de Lieutenant Commandeur de l’Ordre et chevauchant, comme de coutume, sont antique monture, Deny fit son entrée en la cour de la forteresse.
Sautant alors de selle il eût la fort désagréable surprise de sentir la fange de boue constituée mouiller ses chausses.

« Mouise de mouise » se dit-il « penserais à descendre plus délicatement la fois prochaine ».

Léonide (vous savez bien, son antique monture ) semblait pour sa part prendre grand plaisir à piétiner de ses lourds sabots la boue de la cour, tant et si bien qu’il rajouta même couche de boue supplémentaire sur la cape noire ornée de l’antique Licorne d’argent brodée que portait Deny pour assister à cette cérémonie.

Après s’être tant bien que mal enlevé les traces de sa mésaventure, Deny pénétrât en la salle de cérémonie et vint s’installer à la place qui lui était réservée…

La brume était encore présente sur les praires francaise. Asiac monté sur son estrié Gamez, un talentueux cheval blanc, galopait dans les prairie a vive allure. Il sentait l'air frais sur ces joue et la brise sur ces pieds. Rien au monde pouvait recréé cette douceur appaisante. Après une longue chevauché, Asiac apercu les portes du chateau de la Licorne. Un soldats l'appercu au loin et lui ouvrit les immenses portes ornées de chevale a l'éfigies de la Licorne. Une fois a l'intérieur il descendit de son estrié et sentit le sable moue et humide sous ces pieds. Le pas était lourd. Arrivée a l'intérieur de l'ail des chevaliers, Asiac se diriga vers une chambre pour pouvoir prendre un bain et pour enfiller son habit d'apparat.

Du meme coup il croisa Wanou dans les corridor. Il lui envoiya la main et le salua.

Bonjour cher frere, j'espere que le levé du corps n'a pas trop été difficile.

Bref nous nous reverons a la cérémonie

Asiac continua sa route et partit vers les cuisine pour prendre un petit repas chaud

Valandil approuva et suivit le capitaine jusqu'à la forge de la forteresse où l'on avait fait préparer armes et armures pour les écuyers.

Erwyn, approchant, lui dit alors:

Vois tu, petit, l'homme a toujours eu besoin de se prouver qu'il était fort. Car je te l'avoues, et tu ne devras jamais l'ignorer: l'homme est un ignorant. L'homme puissant et sage sait qu'il ne sait rien.

Mais l'homme a eu besoin de se prouver à lui même et à ses semblables qu'il pouvait atteindre ce qu'il cherchait. Que ce soit pour l'amour, pour le pouvoir, pour l'argent, pour la noblesse, pour la force...
Et il se fabriqua bien souvent des outils pour cela. L'or, en notre monde est devenu un bien précieux allié pour qui désire devenir riche et puissant. Parfois, la noblesse devient accessible grâce à ce biais...

Mais retient bien cela, garçon: le chevalier n'a nul besoin d'artifices pour arriver à ses fins. Le chevalier est quelqu'un de droit, de franc. Il n'a besoin que du minimum d'argent pour vivre, et le reste il le donne aux pauvres. Il n'a besoin que de rendre service aux autres, pour se sentir être homme.

L'épée fut créée en ce but. L'homme, ne sachant jamais s'il était plus fort que son prochain créa les armes pour l'y assister. L'épée représente Dieu, petit. L'épée est la part de Dieu qui accompagne le chevalier et qui, en sa main, lui procure la force et la foi de croire en son destin et en ses capacités.
Lorsque tu recevras de mes mains ou de celles d'un autre ton épée, vénère la, chérie la entre toutes. Car elle est la seule en qui tu puisses avoir confiance de façon sûre face à l'adversité. Oh, bien sûr, ton aimée et tes amis pourront avoir ce rôle. Mais bien souvent, leur propre intérêt ou celui de ta progéniture passeront avant le tien...
Et à ce moment, fils, sache le: tu n'auras que ta lame. Le chevalier ne posséde que son cheval et son épée. Ce sont ses deux compagnons de routes, ses deux amis imtemporels. Ses deux seuls alliés...

Retiens bien cela. Retiens le, car de là découlera ton entrainement. Désires tu devenir fort, Valandil?

Ou...oui, maître.

Pourquoi désires tu la force et la puissance?

Pour défendre et protéger ceux que j'aime, pour ceux qui souffrent, pour ceux qui auraient besoin de moi...enfin...je crois...

Bien, petit. Sache que tout homme, malgré tes sentiments pourrait avoir besoin de toi. Ne laisse jamais la colère ou la haine t'empêcher d'aider un homme. Car tu ne serais guère mieux qu'un animal, et Aristote lui même nous enseigne de laisser l'animal pour chercher Dieu. Aides ton prochain comme s'il était ton frère, Valandil. Et tu comprendras ce qu'est un chevalier...Tu m'as compris?

Ou...oui, maître. Pourquoi m'avoir fait descendre jusqu'ici? POur me dire cela?

Entre autre...La cérémonie qui va se tenir est sûrement l'une des premières auxquelles tu assistes. Retiens bien tout de tes yeux. Emmagasine le, et tente de comprendre plus tard toute la portée symbolique de l'Acte que vivent nos futurs écuyers. Tu m'assisteras dans la cérémonie.

Moi, maître? Mais comment?

Tu porteras les armes et les tabards de nos écuyers futurs. Puis tu porteras les instruments distinctifs des charges des promus.

Prends les 4 épées là bas, je prends ces 4-ci. Et suis moi...

Le jeune garçon tente alors d'en saisir une, qui lui semble fort lourde. En prenant une dans chaque main, et une sous chaque bras, il avance, son équilibre vacillant, les tabards sur les épaules. Levant le regard vers le capitaine, il voit qu'il ne l'aidera pas. Comprenant la leçon, il entreprend de, seul, marcher jusqu'à la Grande Salle à sa suite...

Awacks s'était levé fort tôt, n'ayant pu fermer l'oeil de la nuit. Depuis l'une des petites fenêtres du dortoir des écuyers, il avait assisté avec mélancolie au lever du jour, qui révélait au spectateur un monde blafard et délavé par les pluies de septembre et sur lequel pesaient de lourds nuages noirs que la lumière traversait à peine. La forteresse s'éveillait peu à peu, fourbue et battue par les vents, qui noyaient de leurs longs hurlements les bruits qui remontaient des écuries et des cuisines.

Il réprima un bâillement et étira ses membres trop peu reposés. Le silence qui règnait encore dans le dortoir le renvoya à ses tempêtes intérieures.

Voici le jour, pensa-t-il tout haut.

Le jour... Face à lui-même, il ressassait presque jusqu'à la folie les termes de la lettre qu'il avait fait parvenir au Commandeur de l'Ordre, voici quelques mois.

Idiot que tu es, pensa-t-il, te voilà tiraillé comme en son temps le bouillant Achille qui avait dû choisir entre une vie tranquille mais sans brio et l'immortalité acquise par la gloire des armes... A-t-il fait le bon choix ? N'y a-t-il pas plus de raison à vieillir entouré des siens plutôt que de courir après la gloire ? N'est-ce pas là aussi vanité et orgueil ?

D'un geste rageur, il balaya ces pensées d'un revers de main. Que m'importe la gloire, pensa-t-il, je n'ai que le devoir de servir mon Roy, sans rien en attendre en retour. Voici ma gloire et voilà mon honneur !

Cette certitude agissant sur lui comme un ressort, il s'apprêta pour la cérémonie qui allait le voir devenir un écuyer de la Licorne.

Après s'être restauré en compagnie des autres, il se dirigea vers la salle où siégeaient les membres de l'ordre et s'assit à la place qu'on lui désigna en attendant son heure.

( Lalala... ...On attend Rhuyzar et Diego, et c'est parti! )

(ok j'attend donc (ils arrivent vie quand même ))