[RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 11/10/2020

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas*. »

Conneries, vous dites ? Pas si sûr. Car peut-être bien qu’au vrai, le premier pas de ce voyage-là a été fait déjà. Il consistait probablement à écrire cette fameuse lettre de postulation – voire même en la première question posée guère si innocemment à l’Impétueux au sujet de son Ordre. Il se peut encore que son périple ait commencé bien avant cela, soit vers ses sept ans, à la première arme qui lui fut tendue :

« Que me donnez-vous un vulgaire bâton ?, s’était-il alors indigné, c’est l’épée que je veux apprendre à manier !
– On ne commence pas à courir avant de savoir marcher, garçon !, avait répondu le Maître, tu prendras l’épée quand tu sauras faire au bâton. En garde, à présent !
– Mais. C’est ridic-AÏE !
– En garde, j’ai dit. »

Oui. Tout depuis cette prime leçon l’a peut-être mené ici, au pied de la forteresse de Ryès. Mais ce n’est qu’en cet exact instant, alors qu’il est descendu de selle et qu’il lui faut aller vers la herse, qu’il ressent l’importance de cette fichue enjambée. Est-ce parce qu’il s’agit de l’effectuer physiquement et que, fatalement, la chose lui parait soudain bien plus – trop ? – concrète ? Il n’en sait foutre rien mais ce qu’il sait, c’est que là, tout de suite, ses jambes refusent de se mettre en mouvement. Oh, bien-sûr, le blocage ne durera qu’un tout bref moment – moment, dont il profitera pour détailler les lieux. L’observation n’est-elle pas après tout une étape essentielle ? La connaissance de son environnement, du terrain, c’est important : seul le fol se lance dans la bataille aveuglement. Alors donc, il regarde ; il s’imprègne ; il tend l’oreille, même, et hume l’air, sans…en avoir l’air. Il prend son temps, en somme, les rênes tenues ferme en sa dextre gantée et capuche sur la caboche bien vissée.

Il y est. Enfin. Il le sent et le sait : il se trouve exactement là où il devait arriver d’une manière ou d’une autre – et pas (que) géographiquement parlant. Sur un sourire tout juste esquissé, il en échappe une œillade vers ce ciel d’automne qui est autant bleu que l’air est frais. Le voit-elle de là-haut, son chevalier de Mère ? Sottement, il l’espère.

Il y est. Ses pieds ont consenti à lui faire parcourir ces quelques centaines de mètres qui l’en séparaient encore. Fidèle Blitz à son côté, lorsqu’il s’arrête à nouveau, ce n’est que pour, à voix claire et ce qu’il faut forte, s’annoncer :

« Ouèche ! Bien ou quoi ? » Non. C’est pas ça…

Le bon jour. Je suis Maximilien Guise von Frayner et j’ai là un mot du Grand-Maître, lequel m’invite à venir faire mes preuves. Alors donc, nous voici. Moi…et Ophélie.

Ophélie ? C'est sa lame – dont il tapote pépèrement le pommeau, histoire de clarifier son propos. Longue histoire que celle-ci. Elle vous sera peut-être une prochaine fois contée. Si vous la méritez. Et si, aussi, le voyage ne s’arrête pas déjà ici pour lui. Ce qui serait plutôt ballot, ouais. Mais sait-on jamais !

*(Lao-Tseu)

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Dim 11 Oct 2020 - 10:55

Axel avait décidé de laisser les écuyers se faire la main sur les arrivées, mais elle ne pouvait pas, ne pas être présente pour l'arrivée de Maximilien. Il faisait partie de ceux avec qui ça avait été une évidence dès leur première rencontre. Ce jour là, elle avait été à deux doigts de lui fracasser une chope en terre cuite sur la trogne. Le coup de foudre, j'vous dis.
Enfin coup de foudre, rien à voir avec ce qu'elle ressentait pour son mari, ni pour aucun de ceux qu'elle avait aimé jusque là. Ce n'était pas même une amitié, c'était différent, un lien rarement ressenti, une impression de fragment de famille retrouvé, qu'elle même ne s'expliquait pas. Tout ça pour dire, qu'il était impensable qu'elle ne soit pas là à son arrivée. Même de loin.
Alors quand Jules qui était de garde comme bien souvent, vint interpeler les écuyers et leur annoncer la présence de Guise à la Grille, elle s'éclipsa sans mot dire et alla se pointer au poste de prédilection de Boucanier.
De son rempart, coincée entre deux créneaux, elle surplombait la scène. Elle le regarda qui patienter que son hôte vienne l'accueillir. Elle était heureuse que les mots de Thibérian aient su toucher son cœur et finir de le convaincre.

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Dim 11 Oct 2020 - 10:58

L'écuyer fraichement promu s'était vu conseillé de s'investir davantage dans la vie de la forteresse. Certes au front il n'avait pas fait défaut, bien qu'il n'ai pas brillé particulièrement au vu de la stratégie adoptée, mais du moins avait il répondu présent sans faute à chaque étape.
Aussi depuis, qu'ils étaient revenus, Aimellin s'employait à mettre en pratique les recommandations du grand maitre, aussi il avait commencé à réparer un des ateliers pour s'y installé, mais lorsqu'il avait été question de monter la garde sur les remparts et accueillir les visiteurs, il s'était également porté volontaire.

Le Renard était donc de faction, à arpenter le corps de garde, enroulé dans sa cape pour se protéger du vents frais des premiers jours d'Automne. Il aimait cette saison, les couleurs des feuillages, cet air chargé d'humidité, de senteurs de feu de bois et de mousse, la luminosité particulière, tout ce tableau le rappelait à une certaine nostalgie qu'il entretenait en se plongeant dans la contemplation du décor.
Sa rêverie fût interrompue par le bruit d'un homme à cheval qui se dirigeait vers la forteresse. Le Roncevaux le regarda un peu avancer à lui, jaugeant que l'individu ne devait surement pas être un dangereux assaillant, il prit tout de même sa masse d'arme fraichement acquise lors de la cérémonie, on est jamais trop prudent. Après avoir demandé à un garde en faction d'aller prévenir d'une arrivée, le Brun descendit rapidement vers l'entrée et en quelques minutes il fût donc rendu au devant de la herse, attendant droit comme un i, la masse au sol les mains jointe sur le pommeau.

L'homme marqua un temps d'arrêt après être descendu de sa monture. Impressionné ? Espion ? Hésitant? Le Renard ne savait que trop penser de l'attitude de l'individu. Il attendit, jusqu'à ce qu'il se décide à se présenter. Il s'agissait donc du nouveau venu dont ont leur avait parlé. Sourire sur le visage, l'écuyer s'avança, masse sur l'épaule.

-"Bonjour à vous, soyez le bienvenu à Ryes, avez-vous fait bonne route? Avez-vous faim ou soif ?"

Il était dans les devoirs du chevalier que d'offrir l'hospitalité à ceux qui en ont besoin.

-"Avant d'aller plus loin, auriez-vous l'obligeance de me montrer le document que vous avez dû recevoir de la part de notre grand maitre et qui vous invite à Ryes?"

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Dim 11 Oct 2020 - 15:11

le géant effectuait sa promenade sur les remparts ,sur le point de rejoindre son poste
de prédilection ,il aperçu une silhouette ,
tiens pensa t il ..Lamya est là ? plus curieuse que lui ; quoique pour lui ,ce n'était point
de la curiosité ,non un besoins presque vital de sentir la forteresse cela faisait tellement
longtemps qu'il en été l'hôte , il connaissait tout les recoins ,tout les fantômes !
la forteresse lui parlait ,il lui suffisait de bien tendre l'oreille !
plus près il reconnu Axel , de loin cela aurait put vraiment prêter a confusion !

bonjour Chevalier! comment vas tu ? qui est ce cavalier en bas ? un membre de ta famille ?
car il est rare de te voir ici ,c'est plutôt Lamya qui viens me rejoindre ci pour se renseigner !

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Dim 11 Oct 2020 - 18:47

Axel sursauta quand Boucanier approcha, elle était concentrée sur l'accueil d'Aimellin. Une sorte de supervision de son travail en quelque sorte #inspectiondestravauxfinisBonjour!

Elle sourit au géant du Rouergue.

Bonjour Théo, non Maximilien n'est pas de ma famille, même si j'entrevois parfois mon fils quand je l'entends. Je suis ravie qu'il passe la herse. J'espère que son âme tourmentée trouvera entre les murs épais de la forteresse de quoi l'apaiser.

La Précieuse avait pris l'habitude d'appeler son frère chevalier par son prénom, c'était en quelque sorte leur truc à eux. Quant à Guise, c'était avec une immense tendresse qu'elle avait décrit ce qu'elle souhaitait pour lui. #coeurd'artichaudmaternel

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 11/10/2020

Adonc, il était bien une mère, chevalier – et pas « chevalière » ! – de surcroit, qui l’observait d’en-haut, en cette heure solennelle. Elle était blonde comme lui et comme elle, il avait les yeux bleus – lagon là, ici de ciel. Or, si elle n’était pas celle dont il espérait avoir l’attention ce jourd’hui, il n’eut pas été moins flatté de savoir cet autre regard, autant bienveillant, posé sur lui. Car Axel Baccard ne ressemblait à personne, sinon peut-être à Leonoria d’Arcy, en cela qu’à l’une comme à l’autre, l’on aurait pu que cet unique & immense défaut attribuer : celui de n’avoir, finalement, que des qualités. Force et grâce, beauté et bonté : tout en elles frôlait la perfection, jusqu’à l’humour qui certes menaçait parfois pâquerettes innocentes de décapitation, en passant par cette pointe d’outrecuidance qui dut agacer plus d’une âme incapable de leur vouer une due admiration. Précieuse ou Impérieuse : l’évidence lui avait crevé les mirettes et disons-le, de la manière la plus délicieuse.

Mais revenons-en à la herse, à celui qui est venu l’accueillir et à cette masse d’armes qu’il tient appuyée contre une épaule, presque nonchalamment. Car c’est sur elle que le fils des Grands-Maîtres porte rapidement son attention, davantage que sur le visage de qui la tient, tout en songeant que son armure serait bien-aise de se savoir rangée pour l’heure, bien à l’abri de l’éventuelle morsure d’un tel croc puissant. Et un peu bêtement, il pense à Bloe alors – à elle et à sa mine déconfite, face à un Thiberian ventant en taverne les très artistiques mérites de la morgenstern, citée comme d’entre toutes sa favorite. Sacré lui, décidément. L’on en pourrait dire quelques mots aussi, si pour von Frayner il n’était pas plutôt temps de répondre maintenant, invitation réclamée* tendant :

« Aloooors ! Puisque vous l'proposez, j'me bâfrerais bien un bon sanglier en civet. Avec de la poire rôtie et un p'tit rouge de derrière les fagots, pour faire passer. Mais c'est si vous avez ça à la carte, hein, j'voudrais pas non plus abuser. »

...Voilà sans doute ce qu'il aurait répondu, s'il n'avait touvé le courage de résister à la tentation. Et l'effort, tant il a été conséquent, devrait valoir quelques points à la Maison Serdaigle, notons.

La route me fut excellente, en vous remerciant. Je n’ai ni soif, ni faim pour ce qui me concerne…si ce n’est de découverte, entre azur et argent. En revanche, Blitz ici présent, boirait sûrement bien volontiers un coup – si la question le concernait aussi, naturellement.

Ladite question devait tenir plus que d’autre chose de la formalité. Et sa monture, qu’il a pris soin de se laisser désaltérer au bourg, pourrait bien attendre la permission d’entrer de son cavalier. Mais il eut été trop simple de ne rien demander, pour lui que l’on dit souvent être rien de moins que la complexité incarnée. Ou juste un emmerdeur-né.

*:

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Mar 13 Oct 2020 - 22:31

Manifestement l'interlocuteur du brun était quelqu'un de bonne famille. Enfin du moins c'est ce qu'il en jugeait par la tenue et le parler de l'individu. Souvent ces recrues arrivaient avec de l'expérience notamment dans le maniement des armes et la capacité à monter à cheval, ce qui en faisait des valeurs sures. La missive du grand maitre invitant l'impétrant à se rendre à la forteresse fût lue et tendue en retour à son propriétaire. Tout était en règle. Restait à s'occuper comme il se doit de leur invité, à savoir trouver une botte de foin et un sceau d'eau. Hé bien oui ! Le cheval était invité, l'homme lui n'était encore qu'un postulant.

Alors qu'il prononçait ces derniers mots, le jeune homme se dirigea vers la cache où se trouvaient les ustensiles nécessaires au rite initiatique. Revenant sourire aux lèvres, épées de bois à la main, masse dans l'autre, il déposa cette dernière sur le côté. Un peu à contre-coeur il fallait l'avouer tant il aimait cette arme. Il avait d'ailleurs repéré le regard du blond posé de haut e nbas sur sa précieuse. Tendant l'un des morceaux de bois à l'impétrant, le Roncevaux s'arma du second.

-"Avant d'aller plus avant, il est un passage incontournable, le duel à l'épée. Le principe est simple: nous nous affrontons, le premier à marquer trois point l'emporte. Le duel se fait selon les règles traditionnelles. L'objectif n'est autre que d'évaluer vos capacités tant physique, que mentales. Etes-vous prêt?"

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 11/10/2020

JD Maxi a écrit:: HRP : Avec mes excuses pour l'attente. Les aléas de l'irl, toussa.

« Nous aurons ».
« Se feront ».

C’est du futur et ça chiffonne très présentement notre « tout autant très » exigeant seigneur de La Fermeté. Parce que lui est avis que, si c’est pour ne pas offrir avant « genre, après », autant se garder de proposer maintenant. Comprenez ? Sinon, ça fait un tout petit ~~peu con~~ breton. Pire, ça fait « offre soumise à condition », ce qui n’est pas fort-fort chevaleresque, quoi qu’il en soit. Un sourcil légèrement arqué (le gauche), en son for, von Frayner se tâte : relever ou ne pas relever ? Telle est la question. Mais déjà – ou enfin – l’homme se présente. Roncevaux, Roncevaux… A-t-on déjà entendu ce nom-là ? Boh.

L’oiseau rentre sagement les serres : l’interlocuteur (n')est donc (qu')un écuyer et pour ce, blond taira un moment son envie de pinailler grave. Il s’apprête à répondre poliment, quand ledit écuyer, en fait, se….barre ? Du moins, ça en a l’air, hein. Assez pour que, très brièvement, il vienne à l’héritier de la Maison comme une envie de taper un micro-scandale. Quelque chose qui ferait « Mec, on a pas fini de causer ouèche ! Ramène ton cul par ici ou j’appelle ton manag…Grand-Maître pour lui faire savoir que ton accueil est tout pourri et que je veux me faire rembourser l’usure des sabots de mon cheval que m’a coûté le voyage jusqu’ici. »

Bon. Heureusement, l’écuyer revient alors que le non-invité en est là de ses pensées. Il a croisé les bras. A-t-on dit qu’il est exigeant, d’Arcy ? Intransigeant, qu’on le dit. Il y en a pour qui le gras, c’est la vie. Bah pour lui c’est trouver à redire, même lorsqu’il y a très peu à redire, comme ici – et le cognac.

Le bleu des mirettes coule vers le bois des épées, puis revient aux traits de qui l’accueille. Il commence à défaire sa ceinture, sans lâcher l’autre des yeux – que l’on se rassure c’est de son arme qu’il veut s’alléger, pas du futal. Ceci fait, il claque de la langue par deux fois, pour mieux diriger sa monture plus loin. Pauvre Blitz ! Déjà qu’on le fait poireauter comme un vulgaire roncin, on ne va pas en plus risquer de le faire se prendre un coup perdu !

Il tend la main, geste tranquille, comme pour dire que tout est noté et compris : azy, fais péter l’jouet, (futur) poto ! Et puis, à toute fin utile, il y joint la parole :

Soit, écuyer ! Evaluez donc mes capacités…physiques et mentales.

Même si, malgré le ton plutôt cordial, l'on devinera peut-être que la formulation lui a déplu.

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Sam 24 Oct 2020 - 9:01

Axel commençait à bien connaître Maximilien et bien qu'elle ait, comme tout être humain qui se respecte, des difficultés à cerner le fond de ses pensées, à sa mine elle sut qu'il y vait un petit quelque chose qui clochait...
Elle prit la décision de descendre de son promontoire, prenant comme excuse ce qu'avait annoncé Aimellin. D'un pas léger, avec une grâce et une souplesse que seules les filles de joie d'Alexandrie pouvait concurrencer ( et en même temps peu étaient aller vérifier...), elle dévala les marches de la tour de garde et se retrouva au milieu du futur duel. Son sourire enjôleur sur les lèvres, elle salua l'impétrant et rassura Aimellin sur sa tâche du moment.

Le bonjour Maximilien, je suis heureuse de vous voir. Aimellin poursuivez , pour l'instant c'est parfait. je vais aller m'occuper de votre compagnon à quatre pattes si vous le permettez.
Je vais aller lui trouver une litière confortable et une ration de foin et d'eau. Il semble bien fatigué.

Disant cela, elle approcha avec douceur de Blitz ne voulant pas l'inquiéter ou pire l'effrayer carrément et le voir se barrer à l'autre bout de la place. Elle tendit la main pour qu'il la renifle, non sans avoir, au préalable, vicieusement glissé, celle-ci au fond de sa poche. Oui oui, celle-là même qui contenait en permanence des quartier de pommes séchées, friandise favorite de ses protégés. Le morceau de fruits en main, peu de chevaux refusaient de se laisser amadouer. Mais ce dernier était celui de Guise, et s'il avait le quart de la sauvagerie de son maître , rien n'était moins sûr. Car apprivoiser un Guise était bien plus difficile que de domestiquer un lion à n'en pas douter.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 11/10/2020

Et paf ! Un astre tombe dans sa soupe.

Notons bien là, soit à l'entrée en scène de Baccard-épouse, le changement de posture de l'impétrant : sans hâte mais vite quand-même (comment ça, ça veut rien dire ?), il carre les épaules d'abord puis joint les mains dans son dos. Il se tient droit maintenant, autant que faire se peut, ou disons au cran de droiture juste avant celui qui lui aurait donné l'air de s'être pris un bon gros manche au fion. Gar(d)e à toi, petit soldat ! Tu le sais, pour l'avoir croisée en lice déjà : la dame n'est pas grande et pas taillée comme une bûche, mais quand elle passe en mode warrior, elle ne déconne pas. Tu n'as pas envie de la fâcher. Et pour diverses raisons, moins encore de la décevoir.

Durant un très court instant, l'expression du blond semble traduire quelque chose qui ressemble de près à de la contrition, comme s'il venait de réaliser qu'il aurait pu faire mieux que ça. Et la seconde suivante, le voilà qui affiche son plus radieux sourire. L'on vient prendre en charge le fidèle serviteur à crinière et rien sans doute ne lui aurait pu faire davantage plaisir. Là ! Ça c'est du service royal ! Il ne lui en fallait pas davantage pour chasser l'humeur boudeuse qui menaçait de poindre.

Je vous permets, Chevalier. Je vous permets et vous en remercie chaudement, même. D'autant que ça m'évitera peut-être de me payer la honte devant lui. Hinhin.

Blitz se laissera très docilement guider, pour sûr. Car s'il a le port de tête fier et l'épaule solide, s'il est en somme un magnifique spécimen de coursestrier (ouais, on a jamais vraiment décidé si c'était du coursier ou du destrier, en fait...) et qu'il chargerait tête baissée dans un tas d'angevins façon « si c'est pas lui qui vous transperce, c'est moi qui vous piétinerai, bande de radasses ! », il n'en est pas moins futé. Ça ne sent pas le danger, ici. Non, ça fleure bon la sécurité. Et la meuf. Et...Ouuuh, des pommes séchées ! Ce qui fait trois bonnes raisons de suivre, en brave pépère affreusement bien dressé.

Et peut-être même qu'il jettera un regard vers son maître, avant d'y aller. Un regard qui dira sûrement, traduction faite : « fais pas ton trouduc de VF, eh d'Arcy ! C'est une partie de ton avenir qui se joue ici. ».

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Mar 27 Oct 2020 - 16:00

Alors que le blond semblait en proie à une grande discussion avec lui même, les traits de son visage changeant au gré de ses humeurs, balivernes, envies (rayez les mentions inutiles), le brun lui se préparait au duel en échauffant légèrement le poignet d'un moulinet ni trop rapide, ni trop lent, juste le tempo que donnait le poids de l'épée de bois. Aimellin n'était pas un grand dueliste et très franchement s'il faisait l'accueil c'était plus par devoir que par réelle envie de se faire flanquer des raclées devant d'éventuels spectateurs juchés sur la muraille. Parce que ouais, un chevalier, ça comère grave quoiqu'on en dise.

Alors que sa main était désormais échauffée, bien plus que son esprit combatif, le Roncevaux allait se mettre en garde et lancer un magnifique: "honneur au futur vaincu, joute moi dessus"* voilà qu'ils furent interrompu par l'arrivée d'Axel. Le jeune homme ne pût que se redresser et afficher à la foi un air circonspect de "qu'est qu'tu fou là?" et de "bonjour chef". Vous savez ce petit air si bien maitrisé des faux-cul en quête de promotion, si si, r'gardez autour de vous, vous en verrez plein.
S'attendant à une éventuelle remontrance, ou tout autre motif qui aurai nécessité l'intervention du chevalier Aimellin fût surpris lorsqu'il la vit se diriger vers la monture de l'impétrant, qu'elle nommait par son prénom et proposer de s'occuper de son cheval. Manifestement ces deux là ce connaissaient. L'impétrant et Axel hein, pas le cheval... quoique....

- "Merci chevalier"

Voyant que la divine intervention avait quelque peu perturbé le postulant qui se trouvait désormais épée baissée, yeux fixés sur sa monture, le jeune écuyer se ragaillardi. Saisissant son arme à deux main, il s'élança en garde latérale. Comment ça c'est pas Chevalresque d'attaquer par surprise ? Parce que vous croyez que l'ennemis sur le champs de bataille il vous envoi un pigeon recommandé pour savoir si vous êtes prêt et vous prévenir qu'il va vous botter le fondement? Le Brun hurla un bon coup, autant pour prévenir de son arrivée et pas se la jouer trop déloyal que se donner une contenance, lui qui ne savait pas trop dans quoi il se lançait.

Manquerai plus que son hurlement de pucelle fasse fuir la monture du blond et le tableau serai parfait.

Citation :: * Brice de nice - on a les références qu'on a hein...

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 11/10/2020

Vous savez ce que c’est, l’entrainement « à la teutonne » ? C’est genre un formateur qui vous vient réveiller avant l’aube, en plein hiver meuthiard – Mouthe, trou réputé pour être la « région la plus froide du Saint-Empire romain germanique », donc – d’un seau de neige vidé sur la gueule ; c’est ce même formateur, qui, ayant omis de vous préciser qu’il serait judicieux d’emporter une petite laine et une paire de gants, vous téj’ à l’arrière d’une charrette branlante, pour vous emmener et vous lâcher enfin au beau milieu d’une forêt, sise dans le fion de nulle part ; c’est toujours le même salopard, qui enfin vous laisse trouze secondes et demi pour observer les alentours, avant de vous bander les yeux, vous coller une épée en main et annoncer : « un bon combattant ne se fie pas qu’à ses yeux, mais à tous ses sens – il écoute, il sent et ressent. Maintenant tu es seul. Prouve-moi que tu es un bon combattant. »

C’est un peu barbare, certes. Mais ça marche (ou alors, l'élève crève d’hypothermie, mais ça n'arrive que deux ou trois fois sur dix).

Ce jour-là, Maximilien Guise von Frayner & d’Arcy, du haut de ses presque-quatorze ans, s’est pris six arbres, environ mille coups de pieds au derche pour n’avoir pas réussi à parer ou toucher, une cheville foulée – conneries de racines… ! – et un rhume à vous décoller le poumon. Oui, mais il a appris. Et depuis, il est rare qu’il se laisse surprendre. Bon, là, on a en plus eu la délicatesse de le prévenir en gueulant, quoi. Ça aide tout de même vachement. Mais même, il a senti qu’il allait se passer un truc, céssur.

L’étonnement n’en est pas moins grand – on l’attendait, nous, ce pigeon !– et le temps de réaction imposé n’en est pas moins court – on lui fonce un peu dessus, là, c’est-à-dire. Ce qui limite quelque peu les options.

L’oiseau, pour sa taille et sa carrure, est plutôt rapide et agile. Avec un peu de chance, il pourrait d’entrée coller la te-hon à son adversaire du jour, en parant du corps, soit en évitant carrément le coup et en s’offrant ainsi le petit plaisir de voir l’autre trancher ridiculement l’air, style « nope, nul, recommence. ». Il pourrait, mais il n’essayera pas – tentant, mais dangereux. Il pourrait sinon opter pour la facilité, en comptant sur sa capacité à trouver et tenir ferme ses appuis, toujours. Il bloquerait tout net et l’écuyer modèrerait viteuf ses ardeurs, peut-être – quand tu te prends un mur, en général, ça calme. Non ? Oui, sauf que s’il fait ça, il y a fort à parier qu’il lui ira par réflexe planter presque aussitôt un gros coup de tête dans le pif – c’est l’un de ces combos favoris que celui-ci, bloquer/péter le nez. Et…péter le nez des camarades de classe, ce n’est pas le genre de choses qu’il est conseillé de faire au premier jour d’école, si ?

Bref ! Taisons-nous et laissons faire l’instinct.

Le pied glisse vers l’avant, et avec lui, le poids de la bestiole : avec tout ce qu’il a de force, la lame de bois s’abat sur celle d’en face – œil pour œil et latérale pour latérale. A partir de là, c’est soit l’écuyer tient bon, soit déjà une arme vole. Dans le second cas, on lui laissera bien-sûr le temps de l’aller récupérer, et d’adopter une médiane décontractée. Et dans le premier ? Eh bah dans le premier, on tentera un rapide « repousser/viser le flanc ». Pas de pitié pour les croissants* !

[*Club Dorothée. Fallait pas me lancer sur les réf badass XD]

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Sam 31 Oct 2020 - 19:57

Bon le tout quand on se lance comme un chien dans un jeu de quille c'est d'anticiper la suite, et là bah faut avouer que l'écuyer il risque de foirer grave son premier coup, parce qu'il a rien prévu. C'était un coup à se retrouver le pif dans la poussière et le fondement vers les étoiles, à l'instar de son premier duel. Enfin ça c'était si le brutos d'en face esquivait d'un pas de danseuse son attaque. Sinon... et c'est bien le sinon qui se produisit, le coup allait trouver réponse dans l'épée de bois blondesque mise en parade.

Lames contre lames, le coup résonnât. Tudieu d'bon dieu, ça pique les doigts quand sa claque comme ça. Mais le brun tiens bon. Oui même lui ça le surprends un peu genre "C'est moi qu'est fait ça?". Surement que le travail des dernières semaines à l'atelier avait un peu renforcé ses frêles petits muscles. Une fois le choc de la surprise passé, le brun se ressaisit, il fallait enchainer rapidement pour ne pas se laisser doubler. Les lames étant fer contre fer, fin bois contre bois, vous aviez compris chippotez pas non plus. Deux options s'offraient à lui, soit rompre et reprendre un appuis pour lancer un coup furieux, soit profiter du fer adverse et s'en servir de point d'appuis pour envoyer un grand coup de quillon dans ses gencives.
Certes ce dernier coup était un poil fourbe et même s'il ne permettait pas de mettre un adversaire hors jeu, il avait l'avantage de le blesser violemment, la zone étant peu charnue et a même de bien pisser le sang, ce qui avouons le, permet aussi d'impressionner. De surcroit, bien exécuté, le coup résonnait dans l'os de la mâchoire et venait faire tilter le cerveau adverse pendant quelques instants, le temps de se dégager et lancer une nouvelle offensive.

Et puis bon, Aimellin comme tout bon bonhomme aimait à se croire le seul homme désirable, du coup amocher un peu le visage de ce petit coq n'était pas pour lui déplaire. Comment ça c'est un peu petit? Oui et alors.

C'était donc cette dernière option qui fût choisie et les pieds plantés dans le sol, le Roncevaux ouvrit le coude dextre d'un mouvement vif et envoya le quillon de même côté en direction des ratiches du blondinet.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 11/10/2020

Bam. Dans les dents. Ou pas tout à fait, et heureusement. Toujours est-il que ça a fait « bam », pour sûr. Et ça a fait mal, aussi. Assez pour que le seigneur de la Fermeté ait à reculer, non sans avoir poussé autant fort que faire se put son adversaire, dans le mouvement. Oui, parce qu’avant de t’autoriser à voir des petites étoiles, cas échéant, il faut t’assurer que le trou du cul d’en face – et cet écuyer en est un, assurément – se trouve le plus loin possible de toi, quoi. Histoire de ne pas te prendre la petite sœur trop vite, tu vois ? Logique.

Donc, il pousse et recule. Et il amène la senestre à sa bouche. Qu’est-ce qu’il disait, l’autre ? Ah, oui : « la zone étant peu charnue et à même de bien pisser le sang ». On confirme. Frayner crache – c’est rouge, bien rouge. Il n’a pas encore relevé les yeux sur Aimellin, mais lorsqu’il le fait – à savoir, maintenant – il a l’œil vénère. Mais alors très, très vénère. Ouais, non , parce qu’il faut pas pousser Maxou dans le buisson non plus, quoi ! Si lui se retient respectueusement de niquer un pif, c’est pas pour qu’en retour on essaie de lui péter les dents, quoi. C’est pas la fête du slibard, à ce qu’on sache, aujourd’hui. ‘Foiré, va.

Bref ! Vénère. Et c’est donc calmissime – mais non moins fâchey – que le fils des Grands-Maîtres se replace.

Position défensive. Et politesses de rigueur, sur ton posé :

Viens. Attaque-moi encore, gros malin. J’vais t’découper l’gras du cul, ça t’fera ça d’moins à trimbaler *.

Avec une épée en bois, ça ne sera pas facile. Mais qui le connait le sait : il est cap' – de tout.

[*Kaamelott, évidemment.]

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Mer 4 Nov 2020 - 17:45

Un poney choyé est un poney heureux, et si Blitz était un peu grand pour être traité de poney , il n'en fut pas moins choyé...
Finalement le canasson de VF était d'une docilité admirable et la Blonde put sans mal le confier au maître palefrenier pour qu'il le bouchonne et le bichonne.

En sortant des écuries, un jappement ou plutôt une espèce de beuglement joyeux l'interpela. Un large sourire se dessina sur sa face d'albâtre. son gros chienchien d'amour quipeutboufferquiconquen'estpaselles'ilestdemauvaispoiletqu'elleapasconfiéàladitepersonnelemoded'emploidu chihuahabodybuildé, tentait une approche pour qu'elle le délivre de sa prison de ferraille.

Bon d'accord mon gros mais ... PIED !

Elle n'eut pas à lui dire deux fois, Andossus se colla à ses basques en jetant un oeil à ses congénères demeurés enfermés ,en mode : ouech t'a vu j'suis dehors et toi, le bolosse de Bordeaux, t'es d'dans ! Naanèèèèère!
Alors qu'elle revenait assister à la fin de l'échange amical (tu parles) entre les deux coquelets de la basse cour (coq LOOOOOL), elle les trouva en mode bataille de rue. Maxichou avait déjà la tronche amochée, et il s'apprêtait à rendre la pareille même à Aimellin l'invectivant avec poésie.
Elle toussota :

Vous vous fichez de moi tous les deux ? Je vous laisse deux minutes et vous êtes en mode angevin contre breton ! insulte suprême s'il en est!

Vous cherchez quoi ? Le cachot ? Non parce que je peux vous y conduire sans passer par la case taverne et sans toucher les 15 écus de gage !

Oui Blondie était chafouin, mais vous savez qui n'aime pas que maman d'amour soit colère? Andossus ! ET vous savez ce que ça fait un molosse qui n'aime pas qu'on embête SA personne (coucou Mérédith ) ? Et bien ça hérisse un poil comme ass et ça montre des crocs d'un empans de long et j'exagère à peine. Axel jeta un oeil sur son chien et leva un doigt devant lui. Il s'assit instantanément, sans arrêter de gronder toutefois, prêt à recevoir l'ordre de sa maîtresse.

Je crois que ce duel est terminé messieurs, mais on dirait que Andossus veut jouer à traptrap, ça vous tente ?

Le regard bleu glacier de la Précieuse passait de l'un à l'autre. Ils avaient plutôt intérêt à faire amende honorable tous les deux sinon , elle espérait pour eux qu'ils avaient un fessard de rechange !

Sujet: Re: [RP] L'oiseau et la Licorne : acte 1. Jeu 12 Nov 2020 - 12:51

Le Roncevaux avait fait mouche, même lui n'y croyait pas. D'ailleurs l'étonnement le fit déconnecter un instant de la scène ce qui permit à son adversaire, qui venait de gouter le bois du quillon, de l'envoyer valser en arrière. Destabilisé, il mit un pied pour se rattraper mais trop tard, et se retrouva donc le cul à terre, posé là comme un gros bébé. Ouais tout de suite ça casse le mythe.

Alors qu'il se relevait, il croisa le regard de l'adversaire. Bon manifestement, il avait quelque peu énerver le blond qui le fixait d'un air de "j'vais t'défoncer à la première occasion, que même ta mère saura pas te reconnaitre". Bon en même temps, ça mère ne l'aurai jamais reconnu vu qu'elle bouffait les pissenlit par la racine depuis un moment. Et comme pour confirmer sa pensée, Maximilien lui asséna un très joli:

"Viens. Attaque-moi encore, gros malin. J’vais t’découper l’gras du cul, ça t’fera ça d’moins à trimbaler."

Tout en douceur, avec bienveillance et envie. Et le brun, ne se laissant pas intimider aller répondre quand il fût interrompu par la voix d'Axel.
Voilà que maintenant ils allaient prendre une soufflante alors qu'ils étaient en train de deviser avec douceur. Ce n'était pas temps la furie de la Blonde, qui déjà faisait trembler dans leurs braies beaucoup de gens, que le grognement du chien qui inquiétait l'écuyer. Faut dire que le molosse tapait l'aller retour pied de sa maitresse, fesse de l'importun, pied de sa maitresse en un temps records. Et Aimellin tenait pas à se faire arracher un morceaux d'escalope.

Souriant contrit:

- "Hum... ah...hum mais il n'y a eu qu'une seule touche? On devisait gentiment, comme subitement le valeureux impétrant qui est là a été prit d'une douleur à la mâchoire et que je glissait pour me retrouver sur le fondement.

Mais bon si vous insistez...."

Se tournant vers le blondinet

-" Je vous propose de vous offrir un verre à la taverne de l'ordre et de vous faire visiter. J'en profite pour vous remettre ce petit parchemin qui vous guidera durant vos premiers jours à la forteresse. N'hésitez pas si vous avez besoin à demander à quiconque vous croiserez ou à moi si vous avez besoin."

Le brun tendit le document au désormais nouvel homme d'arme:

Citation :

Vade-mecum du nouvel arrivant :
Lors de mon arrivée comme impétrant :

je vais déposer mes affaires dans le dortoir des hommes d'armes (ou des dames, le cas échéant) situé Tour Hestia.
je prends le temps de visiter un peu la forteresse (HRP : parcourir les différentes sections du forum, lire la description RP de la forteresse et des alentours).
je lis attentivement la charte de l'ordre de la Licorne, en particulier la partie concernant les devoirs et obligations qu'il va me falloir respecter.
je lis tout aussi attentivement le texte sur l'engagement dans l'Ordre de la Licorne et ses implications disponible dans la bibliothèque.
je vais remplir mon dossier à la Tour Arès (HRP : je remplis également le dossier sur l'appli accessible via le bouton "Gestion" à côté du profil, sans oublier de changer le mot de passe après la 1ère connexion. En cas de soucis, voir ce sujet).
je prends régulièrement connaissance des nouvelles de la forteresse (HRP : passage régulier sur ce forum).
je n'hésite pas à poser des questions ou à demander de l'aide aux membres du chapitre.
je commence à m'impliquer dans la vie de la Licorne.

» Simonin Vs Akane et Mackx : Acte I
» Acte d'octroi de la seigneurie de Ryes, en Normandie
» De la rue à la Licorne?
» Des RP à la Licorne.
» Armée la Licorne