Vive la taverne

Alcalnn sourit:
-Peut être, mais pas dessuite! Et toi parle moi un peu de la licorne, vu que tu es ici depuis plus longtemps que moi...

Alcalnn rit
-Si ca peut m'éviter de perdre tout mes duels...

Totox...
-Totox celui qui était de garde le jour ou je suis arrivé avec Frère Simonin?

Il l'est toujours remarque

Je croyais que ca tournait

apparament pas trop...

Alcalnn salua de la main:
-Bonne journée Frère.
puis il resta un instant avec sa chope, la vida d'un trait et sortit.

Après un passage un peu plus long qu'à la normale aux écuries, Romao rejoignit son très acceuillant accompagnateur à sa table.

Merci beaucoup. Ah !! Du calva !! Oh, mais c'est vrai, je ne suis pas si loin de chez moi.

Il prit une gorgée. Il fit une mimique presque étonnée *très, très bon..* Il pose sa choppe :

Je crois que, par mon arrivée, je vous ai fait gagné une pause.

Caturix qui avait quitté les écuries, trouva le chemin de la taverne. Il fut surpris d'y voir Zegaut en train de boire une chope de calva avec un des hommes qui étaient passés à l'écurie. Il salua les différentes personnes présentes dans la tavernes et commanda un calva au tavernier avant de rejoindre Zegaut.

Bonjour Zegaut, tu vas bien ? Je vois que tu as l'air bien occupé, je ne veux pas te déranger ..........

Caturix s'asseya et but une lampée avant de répondre.

Non non, pour l'insant je n'ai pas été admis. Ma candidature à commencée à être regardé par le haut conseil il y a une semaine et demi et j'attend leur réponse. En attendant, ils m'ont dit que je pouvait aller boire et chercher compagnie à la taverne.

J'espère que la réponse sera positive, en tout cas il paraît que si l'on nous répond avant une semaine c'est que ce n'est pas bon. cela fait plus d'une semaine donc il y a de l'espoir !

Ca se passe bien pour toi ici ?

Caturix ayant très soif finissa promptement sa chopine et en commanda une autre au tavernier. Quand ce fut fait il répondit à Zegaut.

Ma foi, il faut bien commencer par quelque chose. Je suis sur que tu ne tardera plus trop à passer ecuyer te connaissant. Et puis je pense que si tu as fait des missions de ta propre initiative, cela ne peut que t'être bénéfique.
Il paraît en effet que les duels sont très prisés, Akane m'a dit qu'elle aimerait bien assez vite me provoquer en duel si j'étais accepté !!!!

dit-il en éclatant de rire

Je ne sais pas si c'est parce qu'elle se débrouille bien ou parce qu'elle voudrait me voir mordre la poussière qu'elle m'a dit cela.

c'est alors qu'un pigeon se posa sur la table. Il portait à sa patte deux parchemins. Caturix prit le premier et le lut.

Citation :

Seigneur,
je vous fait parvenir cette lettre qui est arrivée pour vous signée de la main d'un capitaine de l'odre de la Licorne. Elle annonce que vous êtes acceptée en tant qu'écuyer dans l'ordre et vous enjoint de rejoindre la forteresse où vous vous trouvez actuellement. Elle parle également d'une cérémonie à Paris.

Mes respects

Roger vote domestique

Caturix ne put retenir un grand sourire. Il en avait rêver mais doutait qu'il serait directement pris en tant qu'écuyer. Il fallait donc croire que les rêves se réalisaient parfois. Lisant la lettre de Rhuyzar, il apostropha le tavernier il cria

Tournée générale patron, je viens d'être accepté en tant qu'écuyer.

Se tournant vers Zegaut

Il faut apparemment que je prenne mes quartiers et que je me rende à Paris pour une cérémonie qui symbolisera mon entrée dans l'ordre.

Klesk arriva à la taverne, exténué par le voyage et la course poursuite qu'il fit jusqu'au chateau..

Il pénétra dans la pièce et s'asseya sans retenue sur un tabouret et s'affala sur la table puis leva l'index droit: un cul de dragon tavernier siouplait!

une fois que celui ci l'apporta Klesk se redressa, remerciat le tavernier avec un écus puis commença à boire sa choppe tranquillement quand il vit que du monde était présent..

Oh, escuzez moi, je vous avait pas vu.. Je me nomme Klesk ,je suis la en tant que visiteur, pour le moment...j'ai envoyé ma candidature au Capitaine Rhuyzar, vou... marf bien sur qu'il le connaisse pensa t'il en levant les yeux au ciel.

Et vous, vous etes dans l'Ordre depuis longtemps?

Klesk se tourna vers eux, sa choppe pleine en main.

[Désolé pour le retard: le post a été vu un peu tard ^^]

Le René, alors qu'il était en train de finir de préparer le repas du soir ce soir-là vît arriver un jeune homme brun qui, d'après l'uniforme neuf, devait provenir tout droit de la cellule d'enrôlement de l'Ordre. Tiré à 4 épingles, le jeune homme faisait contradiction flagrante avec le géant d'ébène qui se baladait torse nu en ahanant pour le pain, la viande, la soupe ou le reste. Ruisselant littéralement de sueur, le René était alors éclairé par les trois torches qui suffisaient pour la cuisine, le feu dans un coin et le four à pain suffisant pour éclairer convenablement toute la pièce. Il scrutait l'intérieur, observant la croûte brunâtre du pain se fendiller doucement sous la cuisson, guettant l'instant d'intense délectation où il devrait sortir le pain du four, et où tous les arômes de la fantastique grande oeuvre du seigneur se verraient dévoilés. Car quelle plus belle oeuvre que celle d'un bon pain de seigle ou de petite épeautre, sortant droit du four, exalhant alentour l'odeur sucrée de sa mie tendre, chaude et moelleuse, et celle à l'odeur de bois cuit, de farine de la croûte?

Aussi, une choppe emplie de bière flandrine reposait sur le comptoir, à proximité immédiate du goulet infernal où la température avoisinait parfois les 45°C, pour faire des pics à 60 au début de la cuisson, le matin. Ainsi, l'homme pouvait travailler à loisir, mais se reposer sur une belle blonde à l'écume accueillante qui n'attendait que lui. Et en vérité, quelle plus belle journée que celle où l'on donne à manger à ses semblables, et où l'on est tout le temps au milieu des odeurs, du contact, du goût des aliments en train de cuire, les babines et les papilles gustatives occupées à la dégustation quasiment éjaculatoire d'une bonne bière flamande tirée du tonneau?

Le Grand-Maitre avait bon goût en matière de bière. Ca, y'avait pas à cracher d'ssus.

Aussi, quand le gamin arriva, laissa-t-il tomber son occupation du moment pour déployer toute sa haute taille et l'examiner de pied en cap. A l'oeil interrogateur, type "Qu'é'qu'tu veux?", le jeune homme y répondit par:

Citation :

Bonjour, pourrai je avoir une bierre s'il vous plaît ?

Sitôt dit, sitôt fait. Et le René, récupérant sur les étagères sous le comptoir une choppe de grès alla directement au fût de bière flamande entamé par ses bons soins, et y versa une généreuse lampée, montant et descendant la choppe avec autant d'habileté qu'un berbère le thé à la menthe. La mousse dépassant légèrement le haut de la choppe, comme il le faut, le René reposa alors la boisson devant le bonhomme, regardant quels amuses-gueule il pourrait bailler avec.

Tombant sur un rôti de veau entamé cuit avec des abricots et du miel, il en débita deux généreux morceaux qu'il plaça dans une assiette avec une petite coupelle de fruits secs, deux tranches de pain, et deux morceaux de beurre et de fromage consistants. La mettant devant le jeune homme, il lui demanda doucement:

- " On vient de loin, recrue? "Du ton du joueur de poker, celui à qui on ne la fait pas, et qui a bien vu dans votre jeu le carré de rois que vous mourrez d'envie de poser, et qui vous regarde le sourire en coin de celui qui a justement un carré d'as à vous opposer.

Herman avait fini de beurer sa sympathique tranche de pain, et morda dedans, il la finit en quelques crocs. Puis il s'attaqua à la viande, bien disposée sur le plat et commença à la couper en morceaux pour ensuite la manger. Puis le tavernier lui répondit :

" ...D'ici...de là...d'un peu partout...ne sommes nous pas français avant tout? "

Il souria. "Belle pensée", se dit il en lui même, il prit sa bierre et commença à la boire lentement, chaque gorgée avait l'air de représenter une éternité. Il leva la tête pour répondre et la tavernier le questiona une seconde fois :

" Ton nom, recrue? "

Herman commença en répondant par la première question :

Oui tu as raison, nous sommes tous français, tous au serviçe de notre fier et grande patrie qu'est la France.

Nous sommes français, oui, français. continuait il de balbutier.

Puis il répondit à la seconde question :

Eh bien je me nomme Herman, Herman Faust. Excuse moi j'aurai du le faire plutôt. Et toi ?

Après ces deux déclarations, il s'attaqua à la viande, tout en attendant la réponse du tavernier.